Campagne du denier de l’Eglise

 

Vous allez bientôt recevoir une information concernant la campagne du denier de l’Eglise pour l’année 2021.
Le denier ne sert pas au fonctionnement des paroisses mais c’est une aide précieuse versée directement à l’évêché pour le traitement et les charges sociales des prêtres et des acteurs pastoraux. Grâce à ce denier, chaque prêtre du diocèse reçoit 560 euros par mois. Le reste du traitement des prêtres,  soit 450€ provient des offrandes de messes des paroissiens. Une offrande messe se monte à 18€.

Pour information le denier sur notre ensemble paroissial de Rochefort était l’année dernière de 44151 euros en baisse de 7% Mais par ailleurs, les dons faits directement à la paroisse était de 9286 euros en augmentation par rapport aux années passées.
Je tiens à vous remercier pour votre générosité qui n’a jamais fait défaut
même dans ces temps difficiles.

P. Mickaël

Très prochainement avec le conseil économique nous vous rendrons compte de la situation de la paroisse et des projets que nous envisageons en fonction de la situation actuelle.

 

Le mystère du Christ s’exprime dans la liturgie.

En cette première audience générale de février 2021 depuis la Bibliothèque du Palais apostolique, le Saint-Père a médité sur l’importance de la liturgie dans le catholicisme, en tant que «manifestation du Christ et de son corps sacramentel».

Delphine Allaire – Cité du Vatican

«Dans l’histoire de l’Église, on a plusieurs fois enregistré la tentation de pratiquer un christianisme intimiste, qui ne reconnaît pas aux rites liturgiques publics leur importance spirituelle», constate d’emblée le Souverain pontife argentin. Le Pape rapproche cette tendance de la revendication d’une «grande pureté présumée» propre à une religiosité sans cérémonies extérieures, «considérées comme un poids inutile ou nuisible». Au centre de ces critiques est visée la liturgie.

Le Pape François regrette ainsi que de nombreux fidèles, bien que participant assidument aux rites, en particulier à la Messe dominicale, ont plutôt puisé à d’autres sources, de type dévotionnel, la nourriture pour leur foi et leur vie spirituelle.

Le Mystère du Christ s’exprime dans la liturgie

Mais depuis la Constitution Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II, des progrès ont été accomplis, celle-ci réaffirmant l’importance de la divine liturgie pour la vie des chrétiens.

Dans la divine liturgie en effet, souligne l’évêque de Rome, les chrétiens trouvent «la médiation objective demandée par le fait que Jésus Christ n’est pas une idée ou un sentiment, mais une Personne vivante, et son Mystère un événement historique».

La prière des chrétiens passe à travers des médiations concrètes: l’Écriture Sainte, les Sacrements, les rites liturgiques. «Dans la vie chrétienne on ne fait pas abstraction de la sphère corporelle et matérielle, car en Jésus Christ celle-ci est devenue une voie de salut», insiste le Successeur de Pierre, concluant: «Il n’existe donc pas de spiritualité chrétienne qui ne soit pas enracinée dans la célébration des saints mystères.»

Des signes sacramentels divins

Et le Souverain pontife de poursuivre sur la beauté et spiritualité de la liturgie: «Elle n’est pas seulement une prière spontanée, mais quelque chose de plus et de plus originel: elle est l’acte qui fonde l’expérience chrétienne tout entière et, donc, également la prière. Elle est un événement, elle est un fait, elle est une présence, elle est une  rencontre».

Le Christ se rend ainsi présent dans l’Esprit Saint à travers les signes sacramentels: c’est de là que dérive pour nous, les chrétiens, la nécessité de participer aux mystères divins, assure le Pape François.

«Un christianisme sans liturgie est un christianisme sans Christ», ajoute le Saint-Père. «Même dans le rite le plus sobre, comme celui que certains chrétiens ont célébré et célèbrent dans les lieux de détentions, ou dans le secret d’une maison en temps de persécution, le Christ est réellement présent et se donne à ses fidèles».

Célébrer avec ferveur

La liturgie, précisément en raison de sa dimension objective, demande donc à être célébrée avec ferveur.

Selon le Saint-Père, chaque fois que nous célébrons un baptême, ou que nous consacrons le pain et le vin dans l’Eucharistie, ou que nous oignons le corps d’un malade avec l’huile sainte, le Christ est là.

«La prière du chrétien fait sienne la présence sacramentelle de Jésus», relève le Pape, continuant: «La Messe ne peut pas seulement être «écoutée», comme si nous n’étions que les spectateurs de quelque chose qui glisse sur nous, sans nous faire participer. La Messe est toujours célébrée, et pas seulement par le prêtre qui la préside, mais par tous les chrétiens qui la vivent. Le centre est le Christ! Nous tous, dans la diversité des dons et des ministères, nous unissons tous à son action, car c’est Lui le protagoniste de la liturgie».

Gestes, paroles et prières

Et le Saint-Père de rappeler l’exemple du culte des premiers chrétiens «Ils le vécurent en actualisant les gestes et les paroles de Jésus, avec la lumière et la force de l’Esprit Saint, afin que leur vie, touchée par cette grâce, devienne un sacrifice spirituel offert à Dieu. Cette approche fut une vraie ‘’révolution’’».

La vie est appelée à devenir un culte à Dieu, mais cela ne peut pas se produire sans la prière, en particulier la prière liturgique, en conclut le Successeur de Pierre. 

Article de Vatican News

 

 

 

Les feutiers de Lourdes

Lourdes, connue pour être un haut lieu de pèlerinage catholique, a une profession unique en France qui n’existe qu’à Lourdes, le métier de feutier.

Les feutiers sont chargés de nettoyer les brûle-cierges tous les soirs. Ils évacuent ainsi les déchets des 600 tonnes de cierges brûlés chaque année.

Pour accueillir au mieux les 6 millions de visiteurs chaque année, les feutiers assurent aussi le remplissage des présentoirs, gèrent le stock des cierges et veillent à ce que l’espace de la Grotte soit propre avant la première messe du matin.

Le denier du culte ça sert à quoi ?

Le Denier n’est pas un don comme un autre. Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple.

Nous pourrions l’appeler la « dîme de gratitude » ou « la dîme au temple ». Jésus a lui-même versé l’offrande au temple et il a signifié toute l’importance de ce que faisait la veuve qui mettait des pièces dans le tronc du temple.

Parce que tout nous est donné, nous pouvons à notre tour donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu. C’est aussi un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.

Le Denier, qui est la première des ressources de l’Église en France, représente  46 % de l’ensemble des dons courant que nous collectons.

 

 

 

 

Pour faire un DON cliquer sur l’image

Pour l’Église catholique en France, ce sont les Associations Diocésaines (associations cultuelles régies par la loi de 1905) qui sont habilitées à gérer l’ensemble des activités des paroisses et du diocèse. Il en existe une au sein de chaque évêché.

Les biens d’Église sont destinés à l’accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les dons des générations successives, ils sont entretenus et renouvelés en vue de l’action pastorale de l’Église. Ces biens d’Eglise sont notamment des biens immobiliers qui servent à la mission (en particulier toutes les églises et locaux paroissiaux construits après 1905 dans les villes).

La gestion doit être prudente, elle est responsable, encadrée et contrôlée : la responsabilité de l’évêque et celle des curés sont réelles et personnelles, mais ils ne peuvent agir sans des conseils constitués et reconnus (conseils paroissiaux et diocésain pour les affaires économiques).

Cette gestion ecclésiale est grevée de l’obligation de solidarité et de partage avec les autres Églises au premier chef, et avec les pauvres en général par l’intermédiaire d’organismes adaptés. Elle doit assurer la lourde charge de l’entretien des églises et des locaux construits après 1905.

Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.

En France métropolitaine, les cinq principales ressources de l’Église sont : 
  • Le Denier de l’Église est la principale ressource (46% du total) : c’est la contribution volontaire de chaque catholique, pratiquant régulier ou non, pour permettre aux prêtres et aux salariés des diocèses et paroisses de vivre et d’agir ;
  • Les quêtes versées lors des messes (23%) servent à couvrir les frais des paroisses : frais de fonctionnement (chauffage, électricité…) et tous les frais liés aux activités paroissiales. Certaines quêtes sont affectées à des causes particulières (Église universelle, Secours catholique…);
  • Le casuel est versé par les familles qui demandent un sacrement (baptême, mariage) et par les familles du défunt pour les funérailles ;
  • Les offrandes de messe sont versées par les fidèles qui demandent à ce qu’une messe soit célébrée à une intention particulière ; elles aident les prêtres dans leur vie matérielle ;
  • Les legs sont des ressources exceptionnelles qui permettent d’envisager les grands projets pour l’Église de demain.

Combien donner?

Vous pouvez par exemple donner l’équivalent de 1% de vos revenus annuels, ou encore 10% de votre impôt, ou bien la valeur de 2 ou 3 journées de travail. De plus, si vous êtes imposables, vous pouvez déduire 66% de votre don du montant de votre impôt.

Ainsi, en donnant 200€, vous bénéficiez, si vous êtes imposables, d’une remise d’impôt de 132€, et votre don vous revient en fait à 68€.

Comment donner?

Les campagnes de collecte sont lancées courant janvier dans une majorité des diocèses français. Vous pouvez bien sûr donner toute l’année.

  • Vous pouvez adresser un chèque directement à votre paroisse (de Rochefort au 102 rue P. Loti – 17300 Rochefort)

 

Cartes de Noël en vente

De jolies cartes sont en vente au presbytère saint Louis, au prix de 2€, enveloppe comprise. Au choix : la Nativité ( splendide  vitrail de l’église saint Louis de Rochefort) ou bien l’adoration des mages (magnifique  vitrail de l’église saint Louis). Tirage limité affaire à saisir…

N’hésitez pas à acheter ces cartes  doubles et  glacées : la classe…

Merci pour la paroisse (qui en a bien besoin)

CONTACT PAROISSE

Secrétariat paroissial  :  Presbytère Saint-Louis  –  102  Pierre Loti,  17300 Rochefort  –  05 46 99 03 11 – @ : paroissederochefort@gmail.com

 

 

Nous pouvons également partager  ce beau cantique  de Kendji Girac  :“Oh prends mon âme” .

Je donne grâce à la quête en ligne

 Pendant le confinement, la mission de l’église continue ! Chaque dimanche, donnons  à la quête en ligne.

C’est simple ! Cliquez  sur le lien : quete.catholique.fr
puis  complétez les  3 rubriques  :

① – Mon offrande à la quête
Mon diocèse : dans le menu déroulant, sélectionner “La Rochelle et Saintes (17)”
Ma paroisse : inscrire “Rochefort”

② – Mes coordonnées
Inscrivez votre adresse e-mail. Celle-ci est indispensable uniquement pour accuser réception de votre offrande à la quête,  la quête reste anonyme.

③ – Mon règlement
– Suivez les indications. Il vous est possible de régler par Mastercard, carte Visa ou carte bleue.
Pas d’inquiétude ! Ce site internet est 100% sécurisé. Vous le voyez en haut dans la barre d’adresse : un petit cadenas précède la mention https:// suivie de l’adresse.
– Toutes les informations bancaires pour traiter le paiement sont cryptées grâce au protocole SSL. Elles ne sont en aucun cas conservées sur les systèmes informatiques.

Merci pour ce geste de solidarité qui permettra à la paroisse de continuer à recevoir les ressources nécessaires à sa mission.

Rentrer au catéchisme n’est jamais trop tard.

Le catéchisme est proposé aux enfants de 7 à 12 ans, après l’Eveil à la Foi, 

Quand et comment inscrire mon enfant au catéchisme à Rochefort ?

Au 65 ter rue Voltaire salle Notre Dame -17300 Rochefort

Contact : Brigitte Gadenne -Tèl : 06.74.28.07.76

Secrétariat du presbytère – 102 rue Pierre Loti Rochefort – Tél: 05.46.99.03.11

La date d’inscription n’est pas un obstacle.

Cette démarche construira leur personnalité pour la vie entière, elle leur rendra Jésus-Christ familier et les aidera à découvrir Dieu et à l’aimer.

Inscrire son enfant au catéchisme, c’est lui permettre de rencontrer Jésus et de découvrir que Dieu l’aime.

C’est aussi lui donner des éléments de réflexion sur des questions qu’il se pose sur lui-même, sur le monde et sur Dieu.

Le catéchisme présente la foi de l’Eglise, sa cohérence, son intelligence, sa dynamique, pour que chacun puisse exprimer sa foi chrétienne par des mots et des actes.

C’est l’engagement concret d’un jeune qui chemine avec Dieu et ses amis.

On ne va pas au catéchisme comme on va à la musique ou à la danse.

« II s’agit d’apprendre  à cheminer avec le Christ, de s’émerveiller de tout ce qu’il représente dans notre existence.

Il s’agit de savoir accueillir l’amour de Dieu à travers tous les signes qu’il nous donne dans la vie quotidienne…et ils sont nombreux.

Il s’agit d’être inséré dans une communauté chrétienne et de découvrir, en elle et par elle, la nouveauté de l’Évangile.

La musique, la danse et bien d’autres choses enrichissent les enfants et leur donnent des atouts pour le présent et le futur, mais ne leur font pas découvrir le sens profond de la vie et n’éduquent pas leur liberté spirituelle.

Et c’est bien ce que tant de personnes ressentent aujourd’hui comme un manque fondamental. »

Que fait-on au catéchisme ?

Au catéchisme, les enfants “apprennent” à devenir croyants.

La foi n’est  pas un savoir que l’on évalue comme à l’école. C’est une façon de vivre avec Jésus-Christ de lire l’Évangile. 

Au catéchisme, l’enfant découvre progressivement une relation à Dieu qui s’enracine dans l’Église. L’occasion lui est donnée de comprendre ce qui est vécu dans les sacrements, et d’aborder la Parole de Dieu. Il découvre ainsi les contenus d’une foi vivante qui donne sens à sa vie.

Parce qu’il y a différentes façons de mieux connaître Jésus, le catéchisme propose des itinéraires variés : les enfants peuvent étudier un texte d’Évangile, l’illustrer, ou bien regarder un DVD, découvrir un épisode de la Bible par le jeu ou le mime, aller voir une exposition, visiter une église, ou découvrir ensemble l’histoire de la vie d’un saint.

Le catéchisme permet aussi aux enfants de rencontrer d’autres croyants.

C’est l’occasion pour eux d’aborder des questions existentielles, qui touchent à leur quotidien.

Parfois, ils sont invités à participer à une célébration et à prier ensemble. Des rassemblements avec les familles et tous les paroissiens sont proposés.

Le ou la catéchiste les accompagne dans leurs découvertes, les écoute, lance le débat, répond à leurs questions, les initie à la prière de l’Église.

Avec l’école et les activités extra-scolaires, les enfants sont parfois débordés. Mais le catéchisme n’est pas une activité comme les autres : ni école, ni club … C’est un lieu particulier où ils sont eux-mêmes et parlent de ce qu’ils vivent.

Ils posent des questions qu’ils ne peuvent poser ailleurs et réfléchissent avec d’autres sur ce qui les intéresse, avec l’aide d’un adulte : ni un prof ni un parent. C’est un lieu unique de rencontres et de jeux où se nouent souvent de belles amitiés. Oui, le catéchisme est une activité à ne pas manquer !

À quel âge aller au catéchisme ?

Le catéchisme s’adresse d’abord aux enfants qui sont scolarisés à l’école primaire.

Il commence, selon les paroisses, au niveau du CE1 ou du CE2. 

Peut-on découvrir Jésus sans l’Église ?

Découvrir Jésus sans l’Église, c’est priver l’enfant de nombreux soutiens et exemples.
On n’est pas chrétien tout seul.

Sans l’Église, l’Évangile ne serait jamais parvenu jusqu’à nous.
Jésus a voulu que les chrétiens forment une communauté, qu’ils grandissent, écoutent la Parole de Dieu, prient et reçoivent les sacrements au sein de cette communauté. On ne peut se passer de l’Église pour découvrir Jésus.
Quel dommage de se priver du catéchisme !

Que proposer à un enfant après le catéchisme du primaire ?

La catéchèse évolue avec l’âge de chacun, tout au long de la vie.

L’aumônerie des collèges et lycées fait suite au catéchisme.

Il y a également des mouvements de jeunes  comme le scoutisme, le MEJ, l’ACE, la JOC … propositions adaptées aux jeunes, selon leur personnalité et leurs études.

Bien sûr, les enfants sont invités à participer à la messe du dimanche.

Mon enfant peut-il aller au catéchisme sans être baptisé ?

Oui, parce que le catéchisme est ouvert à tous les enfants, qu’ils soient déjà baptisés ou pas encore, et que leurs parents le soient ou non.

Au cours des années de catéchisme votre enfant pourra, s’il le désire, demander à recevoir le baptême et à faire sa première communion.

Avec votre accord, et en lien avec les catéchistes et le prêtre de votre paroisse, il suivra une préparation en plusieurs étapes et, après ce cheminement, il recevra le baptême.

Dans notre couple, nous n’avons pas la même religion. Est-ce judicieux d’inscrire notre enfant au catéchisme?

Inscrire l’enfant au catéchisme est possible si les deux parents sont d’accord.

 

Vous aimez chanter et louer le Seigneur, venez à la Chorale St Vincent

Louer Dieu par la beauté du chant

La Chorale Saint-Vincent existe depuis de nombreuses années. Sous la conduite de Marie-Claude Fardet, les choristes y travaillent un double répertoire :

  • un répertoire religieux liturgique avec l’animation de quelques messes dans des églises de la paroisse (église et église Saint-Pierre du Breuil-Magné).
    Elle anime également quelques messes dans des maisons de retraites de l’agglomération rochefortaise.
  • un répertoire d’œuvres religieuses classiques. Quelques exemples : Magnificat de Vivaldi, des cantates de Telemann, des cantates chorals de Mendelssohn, des negro-spirituals…
RÉPÉTITIONS

Tous les mardis soir à 20h30 ( sauf juillet et août) à l’église Saint-Louis (entrée sur le côté de l’église, même entrée que le Catholic’s Pub, en face du n° 120 de la rue Pierre Loti )

Contact : Marie-Claude FARDET  05.46.99.43.31  – 06.15.17.98.72 – @ : mcfardet@yahoo.fr

Mgr Colomb rappelle que les établissements catholiques ont pour mission de “transmettre la foi”

Transmettre aux élèves l’instruction mais aussi la foi. Voilà la délicate mission des établissements catholiques, a rappelé Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes, le 26 septembre 2020 sur les ondes de RCF. L’enseignement catholique scolarise près de 7 % des effectifs du département de la Charente-Maritime.

Mgr Colomb a récemment reçu à la Maison diocésaine de Saintes les directeurs diocésains de l’enseignement catholique mais également deux évêques de la région.

Au programme : la traditionnelle approbation du compte-rendu de la précédente réunion, la représentativité de chaque collège ou encore la présentation des nouveaux chefs d’établissements.

En cette rentrée 2020, ils se sont également penchés sur les perspectives que l’on peut tracer en cette période d’incertitude liée à la pandémie de COVID-19, en dépit du fait que le département ait été assez épargné par rapport à d’autres.

Le diocèse de La Rochelle n’est pas celui qui scolarise le plus d’enfants dans l’enseignement catholique, a admis Mgr Georges Colomb lors de cet entretien.

Dans l’enseignement secondaire et primaire, près de 7% des enfants sont scolarisés dans un établissement catholique en Charente-Maritime.

Ce chiffre n’est peut-être pas énorme, a reconnu l’évêque du diocèse, mais il est représentatif. “Nous avons de grands établissements, des Lycées, et il importe que nous puissions transmettre non seulement l’instruction nécessaire, attendue par les enfants ainsi que par leurs parents, mais aussi en tant qu’enseignement catholique, nous puissions honorer notre mission. C’est cela le plus difficile : transmettre la foi.”

 Cliquez ICI pour entendre l’Entretien de Mgr Colomb à RCF

 

 

La mission des paroisses : Faire des disciples.

En plein cœur de l’été, le cardinal Stella, préfet de la Congrégation pour le Clergé, a publié une nouvelle instruction : “La conversion pastorale de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l’Église”. Pour Mgr Georges Colomb, évêque du diocèse de La Rochelle, “la paroisse demeure un lieu privilégié de l’annonce, au-delà de sa mission d’assurer la messe dominicale, de catéchiser les enfants, de baptiser, de marier et de célébrer les obsèques”.

Faire des disciples, voilà la mission confiée par Jésus à ses apôtres, mission qui nous rejoint aujourd’hui alors que notre vieille Europe voit s’effacer les valeurs chrétiennes de son horizon. Toutes nos communautés chrétiennes sont interpellées par cet envoi du Christ. La paroisse, structure historique enracinée sur le territoire, au plus près des réalités humaines, est plus particulièrement concernée par cet appel.

Au début de cet été 2020 paraissait l’Instruction de la Congrégation pour le Clergé sur ” la conversion pastorale de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l’Eglise”. Cette instruction rejoint les préoccupations des croyants de ce temps désireux d’opérer concrètement la “sortie missionnaire” souhaitée par le pape.

La paroisse y est dépeinte comme “lieu de créativité, de référence, de maternité”. C’est à elle qu’est confiée la mission de se renouveler selon une “conversion pastorale”, dans une dynamique de “sortie”. Beaucoup de diocèses ont déjà travaillé sur la question de l’adaptation des structures paroissiales. L’instruction vise à les aider à évaluer et orienter leurs choix dans le respect de la norme ecclésiastique.

Eglise et mission

L’annonce de la foi aux “périphéries”, c’est-à-dire à ceux qui ne sont pas encore évangélisés, ou qui ont perdu la foi, est une exigence inscrite au cœur même de notre baptême. Notre agir, pour être authentiquement chrétien, doit se fonder sur la contemplation du Christ, sorti du sein de la Trinité pour être envoyé vers les hommes. Revenir à cette source exige de nous, croyants du XXIe siècle une véritable conversion, la conversion missionnaire, conversion pastorale au fondement de la nouvelle évangélisation.

L’Eglise en sortie n’est pas une expression à la mode mais un commandement du Christ comme le rappelle si souvent le pape François.  Toute l’histoire du salut est histoire de sortie, de déplacement. Depuis Abraham jusqu’à Jésus, c’est la même invitation qui traverse l’histoire du salut. Toute la vie publique de Jésus est missionnaire. Sorti du Père, il est lui-même l’envoyé (Jn 3,17) pour l’annonce du Royaume et le salut des hommes (Mc 1,38).  Ayant appelé ses disciples, les ayant choisis, instruits et formés, il les envoie à leur tour en mission. Ils porteront désormais le nom d’apôtres c’est-à-dire envoyés. Cet envoi en mission est confirmé de manière solennelle au jour de l’Ascension.

Quittant cette terre pour retourner auprès du Père, Jésus laisse comme dernier commandement: “Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé” (Mt 28, 19-20). Cette injonction s’adresse à nous aujourd’hui, comme elle s’adresse à toutes les générations de baptisés, jusqu’à la fin des temps. La mission est donc constitutive de l’Eglise, elle la définit et la fonde.

L’histoire de l’Eglise nous montre que très vite les premières communautés chrétiennes ont compris la nécessité de se structurer, de s’organiser. Si le cadre de la vie chrétienne fut, durant l’Antiquité, celui de la communauté groupée autour de l’évêque, l’apparition des paroisses est liée au progrès de l’évangélisation. Les communautés chrétiennes s’organisent et se dotent de structures propres. Assez rapidement, la pratique de la foi devient principalement un vivre ensemble, fondé sur les sacrements. Devenue une terre chrétienne, l’Europe pense très vite la mission en terme d’envoi au-delà des frontières, vers des pays à convertir, oubliant ceux qui, sur son territoire demeurent étrangers à l’Eglise.

Or nous vivons aujourd’hui dans un monde largement déchristianisé. L’urgence de la mission nous presse dans notre propre pays. La paroisse demeure un lieu privilégié de l’annonce, au-delà de sa mission d’assurer la messe dominicale, de catéchiser les enfants, de baptiser, de marier et de célébrer les obsèques. Si la communauté paroissiale est communion de ceux qui accueillent et reconnaissent le Christ vivant, le Christ rédempteur, le Christ qui se fait nourriture dans l’’Eucharistie, elle doit être bien plus un lieu d’appel et d’envoi.

Conversion pastorale

La déchristianisation massive à laquelle nous assistons en Occident nous oblige à une conversion pastorale. Ce ne sont plus des individus qui sont loin de l’Eglise mais bien des générations entières. Ainsi chacun peut entendre pour son compte le cri du pape François : “Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).”  (EG n° 49).

Il est donc urgent pour chacune de nos communautés et pour nos paroisses de se saisir concrètement de l’appel à la nouvelle évangélisation. Il nous faut consentir à avancer en eaux profondes, à quitter le confort de nos repères, pour aller à la rencontre de la foule de ceux qui, à notre porte, cette porte qu’ils ne vont jamais franchir, ignorent tout du Christ et de son salut. Il s’agit d’entrer dans une dynamique, dans “un choix clairement missionnaire” (EG n°5). Ce choix pour la mission, clairement posé,  sera le premier critère de l’authenticité de notre vie chrétienne, de notre engagement à la suite du Christ en ce début du 3e millénaire.

Bien sûr ce n’est pas l’homme qui évangélise et le pape le rappelle souvent : “le principal agent de l’évangélisation, c’est l’Esprit Saint” (Message aux OPM 2018). Mais l’évangélisation a aussi besoin de “facilitateurs de la grâce” (EG n°47) et cela c’est notre travail, le travail de chacun de nous, évêques prêtres, laïcs en mission mais encore de tous les baptisés.

L’Esprit-Saint pousse l’Eglise, et dans l’Eglise chacune de nos communautés, chaque paroisse, à se renouveler en retrouvant le dynamisme originel, celui de la première évangélisation qui faisait dire à Pierre et Jean : “Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu” (Ac 4, 20).

Un contexte bouleversé

Le siècle dernier a été marqué par d’immenses bouleversements, peut-être uniques dans toute l’histoire de notre humanité. Aux deux grands conflits mondiaux se sont ajoutés le développement des industries, l’apparition des nouvelles technologies, la montée en puissance des sciences de la vie, la médiatisation, la montée des individualismes, la remise en question de toutes les valeurs, la crise écologique, la destruction massive de la biodiversité…

La liste est longue et le paysage sociologique de notre pays, comme celui des autres pays européens, a été profondément bouleversé. Les campagnes se sont dépeuplées au profit de grands centres urbains anonymes, de banlieues immenses, et de zones périurbaines coupées des centres de décision. On parle de déserts, déserts médicaux, mais aussi déserts administratifs. Notre maillage paroissial n’est plus adapté à ces réalités et il ne tient pas compte de la raréfaction des vocations.

Pourtant, et le pape le réaffirme comme le cardinal Stella, la paroisse demeure une réalité incontournable. Elle permet en effet un enracinement de la foi au plus près des réalités de la vie des hommes.  Sa “plasticité” c’est-à-dire sa capacité à s’adapter va lui permettre d’évoluer sans qu’il soit nécessaire de toucher fondamentalement à sa structure.

La paroisse, mystère de communion, unité dans la mission

La paroisse est la première communauté évangélisatrice capable d’une lecture des signes des temps, et qui donne un témoignage cohérent de vie évangélique.  La paroisse, comme l’Eglise qui l’englobe, est avant tout mystère de communion. Elle doit se penser comme vie intime avec le Christ, non plus une vie” localisable” mais une vie “itinérante” au service d’une “communion missionnaire” (EG n° 23).

La paroisse s’enracine dans trois réalités : l’intimité avec Jésus, la communion et la mission, cette dernière étant de manière toute privilégiée tournée vers les plus pauvres de notre temps. Etre baptisé, c’est avoir reçu la mission de faire vivre cette triple réalité de l’union au Christ, de la communion et de la mission, selon son charisme propre, dans le respect de la multiplicité des dons et des appels et sous la responsabilité du curé.

“Le Seigneur appelle toujours à sortir de soi-même, disait le pape Jean-Paul II, à partager avec les autres les biens que nous avons, en commençant par le plus précieux, celui de la foi. C’est à la lumière de cet impératif missionnaire qu’on devra apprécier la valeur des organismes, des mouvements, des paroisses et des œuvres d’apostolat de l’Eglise. C’est seulement en devenant missionnaire que la communauté chrétienne pourra dépasser ses divisions et ses tensions internes et retrouver son unité et la vigueur de sa foi.” (Redemptoris missio n° 49)

Pour être véritablement en sortie, il faut à la paroisse et aux paroissiens cette prise de conscience essentielle de la nécessité de se laisser évangéliser pour devenir soi-même évangélisateur. ” On ne peut être un croyant véritable sans évangéliser. Et l’annonce de l’Évangile n’est autre que la conséquence de la joie d’avoir rencontré le Christ et d’avoir trouvé en lui le roc sur lequel fonder notre existence” rappelait le pape Benoît XVI à la jeunesse rassemblée aux JMJ de 2013. Et avant lui le pape Jean-Paul II disait : ” la paroisse est l’Eglise implantée au milieu des maisons des hommes, elle vit et agit insérée profondément dans la société humaine et intimement solidaire de ses aspirations et de ses drames”.

A l’homme qui désire rencontrer et vivre la fraternité, à l’homme qui est à la recherche du sens, la paroisse  quand “elle reste fidèle à sa vocation et mission originelle” peut fournir une réponse. Elle est “dans le monde le «lieu» de la communion des croyants, et tout à la fois le «signe» et l’«instrument» de la vocation de tous à la communion; en un mot, la paroisse doit être la maison ouverte à tous, et au service de tous, ou, comme se plaisait à dire Jean XXIII, la fontaine du village à laquelle tout le monde vient étancher sa soif.” (Exhortation Christi fideles laici du pape Jean-Paul II n° 27)

On le voit, l’engagement personnel de chaque paroissien, comme l’engagement collectif de la paroisse elle-même doit être revisité à la lumière de cet impératif de la mission. Est-ce bien ce qui nous mobilise, individuellement et collectivement ? Sommes-nous véritablement mobilisés, au-delà de nos sensibilités propres et de nos différences,  pour répondre à l’attente du Seigneur qui nous enjoint : ” faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28,19-20) ?

Mais l’état d’esprit seul, même s’il est essentiel, ne suffit pas. Il faut aussi, pour le rendre opérant, une organisation. La conversion pastorale à laquelle nous sommes instamment conviés doit engager un renouveau des styles de vie, des organisations, des projets pastoraux, pour aller au-devant de ceux qui attendent l’annonce de l’Evangile, et non plus seulement pour servir ceux qui sont déjà évangélisés.

Sur le territoire de chacune de nos paroisses ils sont des milliers à n’avoir jamais reçu l’annonce de la Bonne Nouvelle. Sommes-nous conscients de cette réalité terrible ? Trop souvent nos structures sont toutes entières tournées vers l’accueil et l’entretien de celles et ceux qui sont déjà convertis, oubliant la foule des affamés qui demeure à l’extérieur de nos murs. Transmettre la foi chrétienne est l’objectif de la nouvelle évangélisation comme de toute l’action évangélisatrice de l’Eglise, qui n’existe que pour cela. Nous, pays de vieille chrétienté, avons besoin, selon le pape François “d’un renouveau évangélique, d’une nouvelle rencontre avec le Christ en mesure de rénover une vie superficielle et routinière.”

Et le pape de poursuivre, citant Paul VI en 1973: “Et cela a des conséquences sur l’action pastorale…. les conditions de la société nous obligent à revoir les méthodes, à chercher par tous les moyens d’étudier la façon dont apporter à l’homme moderne le message chrétien, le seul dans lequel il puisse trouver la réponse à ses interrogations et la force pour son engagement de solidarité humaine ” (discours du pape François aux membres du xiii conseil ordinaire de la secrétairerie générale du synode des évêques du 13 juin 2013).

Dans le même texte le pape François déclare : “je voudrais encourager la communauté ecclésiale toute entière à être évangélisatrice, à ne pas avoir peur de « sortir » d’elle-même. Ceci a des implications pastorales (notamment) revoir les méthodes et à trouver à tout prix de nouveaux moyens pour fournir à l’homme contemporain le message chrétien qui seul répond à ses attentes.”

L’instruction sur la conversion pastorale des paroisses détaille le rôle de chacun, réaffirmant qu’il y a de la place pour tous, dans la complémentarité des dons et à condition de veiller à ne pas “cléricaliser” les laïcs, “laïciser” les clercs, ou faire des diacres des “demi prêtres ou des super laïcs”.

Cette nouvelle dynamique doit rendre la paroisse toujours plus proche des gens, en faisant un authentique lieu de communion tout entier orienté vers la mission (EG n°28)

Le pape François nous invite à faire œuvre de créativité pour trouver les moyens d’une annonce renouvelée de l’Evangile au XXIe siècle. Cette créativité doit nous permettre de revisiter le fonctionnement de notre paroisse  qui doit rester “la maison au milieu des maisons” mais ne peut plus se contenter d’attendre qu’on vienne frapper à sa porte.

La paroisse d’aujourd’hui doit prendre en compte dans son fonctionnement les nouvelles réalités territoriales, les contraintes de vie de nos contemporains,  pour cultiver une véritable “culture de la rencontre”, un “art de proximité” pour être un ” sanctuaire où les assoiffés viennent boire”, mettant toujours la personne au centre.

Ce qui anime la paroisse, ce qui fait sa force et son rayonnement c’est la Parole de Dieu qui seule peut opérer la “conversion des cœurs”. La paroisse a une mission éducative en cela qu’elle est le lieu où se lit, se médite, s’expérimente la Parole. Il lui appartient d’éduquer à la lecture des textes saints, à la méditation de la Parole de Dieu en multipliant et en diversifiant les propositions, accessibles à tous.

Conversion pastorale des structures

Nous venons de le voir, il n’y aura pas de conversion efficace des structures sans conversion préalable des cœurs et changement des mentalités. L’instruction s’inscrit pleinement dans l’ecclésiologie du Concile Vatican II. Le curé, les vicaires et les diacres, les consacrés et les laïcs, tous ont leur place pour une “collaboration effective” dans le but de structurer une “pastorale d’ensemble ” qui réponde aux défis de l’évangélisation aujourd’hui. Depuis le début de son pontificat le pape François nous invite à faire preuve de créativité c’est-à-dire à oser explorer des voies nouvelles pour annoncer l’Evangile.

Les communautés paroissiales sont invitées à sortir d’elles-mêmes pour promouvoir un style de communion et de collaboration, de rencontre et de proximité, de miséricorde et de sollicitude en vue de l’annonce de l’Evangile. Il apparait que l’action pastorale a besoin de dépasser les limites territoriales de la paroisse, de manifester plus clairement la communion ecclésiale grâce à une synergie des ministères et des charismes, tout en se structurant comme “pastorale d’ensemble” au service du diocèse et de sa mission.

Il s’agit d’une action pastorale qui, grâce à une collaboration effective et vitale entre prêtres, diacres, consacrés et laïcs, ainsi qu’entre diverses communautés paroissiales d’un même territoire ou d’une région, ait le souci de trouver ensemble les demandes, les difficultés et les défis de l’évangélisation et qui cherche à intégrer des voies, des instruments, des propositions et des moyens capables de les affronter. Un tel projet missionnaire commun pourrait être élaboré et réalisé dans des contextes territoriaux et sociaux voisins, nous dit l’instruction, c’est-à-dire dans des communautés limitrophes ou réunies par les mêmes conditions socio-culturelles, ou encore en référence à des milieux pastoraux homogènes, par exemple dans le cadre d’une nécessaire coordination entre pastorale de la jeunesse, des étudiants et des vocations, comme cela existe déjà dans plusieurs diocèses.

Pour cela, la pastorale d’ensemble, en plus d’une coordination responsable des activités et des structures pastorales capables de se rencontrer et de collaborer ensemble, requiert la contribution de tous les baptisés. Comme le dit le Pape François, ” quand nous parlons de “peuple”, il ne faut pas comprendre les structures de la société ou de l’Eglise, mais l’ensemble des personnes qui ne marchent pas comme des individus mais comme le tissu d’une communauté de tous et pour tous” (Christus vivit n°231)

Cela exige que l’institution paroissiale historique ne soit pas emprisonnée dans l’immobilisme ou une répétition pastorale mais qu’elle mette bien au contraire en acte ce “dynamisme en sortie” qui, dans la collaboration entre les diverses communautés paroissiales et une communion renforcée entre clercs et laïcs, l’oriente effectivement vers la mission évangélisatrice, tâche de tout le Peuple de Dieu.

Le document précise la possibilité, les limites, les droits et devoirs des pasteurs et des laïcs, afin que la paroisse se redécouvre un lieu fondamental de l’annonce évangélique, de la célébration de l’Eucharistie, espace de fraternité et de charité, d’où rayonne le témoignage chrétien pour le monde. Autrement dit, la paroisse « doit rester, en tant qu’un lieu de créativité, de référence, de maternité. Et là, mettre en œuvre cette capacité inventive ; et quand une paroisse va ainsi de l’avant, elle devient une “paroisse en sortie”.

Conclusion

La paroisse n’est pas une entreprise, elle est d’abord une communauté, une famille, au service de la communion et de la mission. La foi du disciple-missionnaire est une foi qui le porte au-delà des limites territoriales ou structurelles, dans une dynamique “en sortie” vers les hommes, les femmes, les jeunes de ce temps qui meurent de ne pas connaître le Christ.  Il appartient à chacun de nous, se faisant “facilitateur de la grâce” d’ouvrir les portes toutes grandes pour proposer la foi à tous ceux qui en ont besoin. Tous, évêque, prêtres, diacres, laïcs en mission, baptisés, nous sommes appelés à vivre cette conversion pastorale, à vivre au plus près de nos contemporains qui attendent de nous un signe, une invitation pour se mettre en chemin, à la suite du Christ.

 

Pour une paroisse missionnaire…

Dimanche 27 septembre en l’église Notre Dame de Rochefort
a eu lieu à 9h30 l’assemblée  paroissiale de rentrée, suivie à 11h  par la messe paroissiale unique, clôturée  par le verre de l’amitié.

L’assemblée paroissiale a réuni une soixantaine de paroissiens. Étaient présents les responsables de services : catéchisme, animation pastorale, chants, liturgie, groupes de prière, entretien des locaux, aux jeunes pros et aux associations d’entraide comme le Secours Catholique, le CCFD, 100 pour 1 toit, aumônerie de la maison d’arrêt et de l’hôpital, service évangélique des malades, etc. ainsi que des fidèles de la paroisse .

Le père Mickaël a présenté à l’assemblée Pascal d’Erceville qui rejoint l’Équipe Pastorale et Anne Robin qui a reçu la mission de la pastorale missionnaire : créer des liens et assurer une présence aux périphéries particulièrement au Petit Marseille.

Les vingt ans de sacerdoce du père Mickaël Le Nezet

Les  paroissiennes et paroissiens ont saisi l’occasion de cette assemblée de rentrée, pour réserver une surprise à leur curé en lui rappelant son 20ème anniversaire de sacerdoce et lui offrir une icône du Christ bon pasteur avec un chèque d’un montant sympathique. Son émotion n’était pas feinte.

Message du père Mickaël Le Nezet

Je voudrais vous partager le projet pastoral de l’année que nous souhaitons vivre et mettre en place pour notre communauté paroissiale. Je remercie dans un premier temps les membres de l’Équipe Pastorale, les membres des conseils des responsables et économiques, ainsi que les animatrices pastorales au service de notre paroisse. Ces derniers jours je pensais aussi à tous les bénévoles de la paroisse qui depuis tant d’années se donnent souvent d’une manière discrète mais toujours efficacement. Je remercie aussi les prêtres et les diacres qui exercent leur ministère sur notre paroisse.

Voilà déjà trois ans que nous avons été envoyés travailler à la vigne du Seigneur, qu’est la paroisse de Rochefort.Il s’est fait beaucoup de choses ces dernières années et nous avons vécu de grands moments d’Eglise à commencer par les ordinations de Sam et Eric. Depuis des mois, nous sommes aussi marqués par cette pandémie qui a profondément affecté notre vie paroissiale et continue de le faire, les masques que nous portons en témoignent.

Dans ce contexte, deux convictions nous rejoignent nous qui sommes paroissiens de Rochefort appelés à être toujours des disciples missionnaires.

1 – Pas sans Lui

Pour moi, un missionnaire est d’abord, et avant tout, quelqu’un qui a rencontré le Christ personnellement et qui se donne les moyens de grandir et de vivre de cette relation. Le missionnaire est d’abord un disciple et c’est ainsi qu’il peut devenir un vrai missionnaire. Il n’y a pas de mission sans une intimité réelle, quotidienne avec le Christ. Sinon nos actions ne sont que des œuvres humaines et ne peuvent s’inscrire dans le temps. Si ce préalable n’est pas assuré, la mission sera plus difficile et sans doute peu pérenne.

« J’invite chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. » (EG 3)

« Une annonce renouvelée donne aux croyants, même à ceux qui sont tièdes ou qui ne pratiquent pas, une nouvelle joie dans la foi et une fécondité évangélisatrice. »  (EG 11)

Il nous faut ainsi nous aider les uns les autres à accueillir à nouveau frais cette annonce de la Bonne nouvelle, qu’elle nous rejoigne dans le concret de nos vies, qu’elle nous bouscule au point de nous laisser transformer par cette annonce. Un cœur réchauffé, réveillé, tel celui des disciples d’Emmaüs peut alors commencer à rejoindre les frères pour leur porter témoignage.  « La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par lui qui nous pousse à l’aimer toujours plus.

Mais, quel est cet amour qui ne ressent pas la nécessité de parler de l’être aimé, de le montrer, de le faire connaître ? Si nous ne ressentons pas l’intense désir de le communiquer, il est nécessaire de prendre le temps de lui demander dans la prière qu’il vienne nous séduire. Nous avons besoin d’implorer chaque jour, de demander sa grâce pour qu’il ouvre notre cœur froid et qu’il secoue notre vie tiède et superficielle. » (EG 264)

Nous voudrions ainsi, à travers les propositions que nous souhaitons faire nous donner à goûter Dieu d’une manière plus intense, plus profonde. C’est de là que viendra la motivation pour l’annoncer et pour témoigner. Le pape développe ce chemin alors missionnaire dans Christus vivit : « Toute la formation chrétienne est avant tout l’approfondissement du kérygme qui se fait chair toujours plus et toujours mieux ».[113] 

Par conséquent, la pastorale (des jeunes) doit toujours inclure des temps qui aident à renouveler et à approfondir l’expérience personnelle de l’amour de Dieu et de Jésus-Christ vivant.

Cela se fera par divers moyens : des témoignages, des chants, des moments d’adoration, des espaces de réflexion spirituelle avec les Saintes Ecritures. Mais jamais cette joyeuse expérience de rencontre avec le Seigneur ne doit être remplacée par une sorte “d’endoctrinement”. (CV 214)

« Évangélisateurs avec esprit signifie évangélisateurs qui prient et travaillent (…) Sans des moments prolongés d’adoration, de rencontre priante avec la Parole, de dialogue sincère avec le Seigneur, les tâches se vident facilement de sens, nous nous affaiblissons à cause de la fatigue et des difficultés, et la ferveur s’éteint.

L’Église ne peut vivre sans le poumon de la prière, et je me réjouis beaucoup que se multiplient dans toutes les institutions ecclésiales les groupes de prière, d’intercession, de lecture priante de la Parole, les adorations perpétuelles de l’Eucharistie. » (EG 262)

 Concrètement nous voulons cette année :

    • Travailler à rendre nos messes dominicales plus belles, plus joyeuses, plus profondes.
    • Cela commence par la qualité musicale. La chorale saint Vincent les 1ers dimanches du mois à Notre Dame et les 3èmes au Breuil Magné, l’animation musicale assurée par le groupe de musique composé aussi de jeunes collégiens et lycéens les 2èmes dimanches et l’animation assurée par nos animateurs les 3èmes et 4èmes dimanches nous aideront.
    • La qualité des prédications, la qualité du service de l’accueil et la participation active de tous doivent nous aider dans ce sens. Nous soignerons aussi les messes du samedi soir et particulièrement les deux samedis où les enfants et les parents de la catéchèse seront présents.
    • Proposer tous les mardis après la messe de 18h15 pendant une demi-heure à la chapelle saint Louis un temps de louange et d’adoration.
    • Proposer trois fois dans l’année trois veillées d’une heure autour d’une fête. La première aura lieu ce jeudi 1er octobre en la fête de Ste Thérèse.
    • Je n’oublie pas les autres propositions qui existent déjà telles le chapelet, la prière des vêpres et la messe de semaine, enfin les groupes autour de la parole de Dieu à développer. Comme les soirées « miséricorde ».
    • Une proposition pourrait être faite pour nous aider aussi à approfondir le sens de l’Eucharistie. Il faut quelques volontaires pour se lancer et une personne pour l’animer mais les documents sont disponibles.

2 – Comme Lui

Jésus doit être le modèle du choix évangélique. « Unis à Jésus, cherchons ce qu’il cherche, aimons ce qu’il aime » (EG 267)

« Il ne sert à rien d’organiser des initiatives spéciales, d’inventer des mobilisations spéciales. Il suffit de vivre la vie comme elle vient, de vivre de manière missionnaire les gestes les plus habituels ; les occupations les plus ordinaires, au milieu de personnes que le Seigneur nous fait rencontrer. Cela vaut également pour la vie des paroisses et des communautés. » (Pape François, « sans Jésus nous ne pouvons rien faire ». Être missionnaire aujourd’hui dans le monde, p. 82)

« Pour être d’authentiques évangélisateurs, il convient aussi de développer le goût spirituel d’être proche de la vie des gens, jusqu’à découvrir que c’est une source de joie supérieure.  La mission est une passion pour Jésus mais, en même temps, une passion pour son peuple.  (EG 268) Jésus même est le modèle de ce choix évangélique qui nous introduit au cœur du peuple. Quel bien cela nous fait de le voir proche de tous ! » (EG 269)

C’est par attraction et non par prosélytisme qu’on interpellera les gens disait le pape Benoît XVI. La mission est donc pour moi avant tout proximité, attention aux autres, disponibilité pour la rencontre, écoute gratuite de l’autre. Mais il est vrai que cette gratuité, ce « temps perdu » pour la rencontre n’est pas dans l’air du temps où il faut être efficace, rentable, productif… même dans l’Église. « La culture de la rencontre qui met la personne au centre de tout, promeut le dialogue, la solidarité et l’ouverture à chacun.  Il est donc nécessaire que la paroisse soit le lieu qui donne le désir d’être ensemble et fait grandir les relations personnelles durables. Chacun peut découvrir ce que signifie ‘faire partie’ et ‘être aimé’. » (n°25)

La mission doit se traduire aussi, et peut-être même prioritairement, par une attention pour les plus pauvres, les plus fragiles. On ne se trompe jamais de chemin lorsqu’on choisit de les rejoindre. Et nous savons que ces pauvretés sont multiples aujourd’hui. Comment inviter notre communauté à cette attention ? Quelles priorités se donner dans notre communauté pour honorer cet appel ?

Alors la mission fera peut-être moins de bruit. Elle sera moins spectaculaire. Elle n’entraînera pas les foules. Elle ne s’imposera pas. Elle sera plus humble, plus discrète. Mais elle sera telle la semence plantée en terre qui grandit, on ne sait comment.

Concrètement nous voulons cette année :

    • Apprendre chaque jour à devenir une communauté plus fraternelle et plus unie où chacun se connaît et se reconnaît où nous ne sommes plus des étrangers assis les uns à côté des autres mais des frères et des sœurs. Les trois minutes à la fin des messes demeurent importantes, des rencontres gratuites par quartier peuvent être aussi initiées. De temps en temps un repas partagé dans les limites des conditions sanitaires. L’espace du Catholic’s Pub peut devenir aussi en dehors de la soirée du vendredi un lieu de rencontres. Nous pensons initier aussi des dîners 4/4…
    • Vous inviter tout simplement à être attentifs à celles et ceux qui vous entourent, dans vos quartiers, surtout les personnes les plus isolées. La vie ordinaire peut devenir le lieu de cette proximité à vivre comme un vrai lieu de mission et de témoignage.
    • Profiter aussi des différentes préparations aux sacrements, surtout baptême et mariage, pour mieux nouer des liens avec les familles, pour mieux les accueillir et les rencontrer. Une nouvelle animatrice pastorale vient de recevoir une mission pour, avec d’autres y être particulièrement attentive.

3 – Des équipes missionnaires

Je n’oublie pas l’invitation du Seigneur à proclamer la Bonne Nouvelle là où elle n’est pas encore annoncée. Mais je sais que ce n’est pas facile. Je sais qu’il faut pour cela un certain charisme, tout simplement du goût pour cette mission de rejoindre les périphéries si chères au pape François. Alors je crois préférable de commencer modestement par quelques-unes. Ce pourraient être 3 ou 4 dans un premier temps.

C’est ainsi que Dieu a toujours procédé. « Ainsi parle le Seigneur Dieu : « À la cime du grand cèdre, je prendrai une tige ; au sommet de sa ramure, j’en cueillerai une toute jeune, et je la planterai moi-même sur une montagne très élevée. Sur la haute montagne d’Israël je la planterai. Elle portera des rameaux, et produira du fruit, elle deviendra un cèdre magnifique. En dessous d’elle habiteront tous les passereaux et toutes sortes d’oiseaux, à l’ombre de ses branches ils habiteront. » (Ez 17, 22-23)

Ces petites équipes missionnaires seraient composées d’hommes et de femmes :

    • Qui vivent cet enracinement missionnaire en prenant le temps de la contemplation du Christ dans son corps Eucharistique et dans sa Parole. Concrètement ça commence ainsi ; par la petite demi-heure le mardi soir de 19h à 19h30. Et là nous pouvons tous y participer même si nous ne nous sentons pas prêt à rejoindre ces équipes.
    • Qui vivent une réelle fraternité, comme des frères et des sœurs vivant la mystique du vivre ensemble comme l’exprime le pape. « Nous ressentons la nécessité de découvrir et de transmettre la “mystique” de vivre ensemble, de se mélanger, de se rencontrer, de se prendre dans les bras, de se soutenir. »
    • Qui se font proches, disponibles, attentives aux autres à commencer par les plus petits. « Il ne s’agit pas de faire de l’animation missionnaire comme s’il s’agissait d’un métier, mais de vivre avec les autres, de les suivre pas à pas, de demander à les accompagner en apprenant à cheminer à leur rythme. Les missionnaires « à la sauvette » n’ont rien à voir avec cela. » (p. 115)

Concrètement cette année nous voulons :

    • Continuer ce qui se vit sur le quartier Libération et Bois de Chartres avec la petite équipe de laïcs toujours aussi motivée accompagnée par le Père Jean.
    • Développer une présence dans le quartier du « petit Marseille » avec une équipe qui a commencé depuis quelques semaines à s’y rendre pour rencontrer non seulement les enfants et les parents mais aussi les partenaires sociaux qui œuvrent sur ce quartier.
    • Poursuivre l’animation des soirées au Catholic’s Pub le vendredi soir avec une équipe renouvelée toujours avec le souci d’accueillir ceux qui viennent de loin.
    • Garder les liens, comme je l’ai dit plus haut, avec celles et ceux qui frappent à la porte de l’Église, qui expriment une demande.

Conclusion

Un document sur la conversion des paroisses rappelle enfin ceci :

« La conversion pastorale des structures implique la conscience que « le saint Peuple fidèle de Dieu est oint de la grâce de lEsprit Saint ; par conséquent, au moment de réfléchir, de penser, dévaluer, de discerner, nous devons être très attentifs à̀ cette onction. Chaque fois que, comme Église, comme pasteurs, comme consacrés, nous avons oubliés cette évidence, nous nous sommes trompés de route. Chaque fois que nous voulons supplanter, réduire au silence, anéantir, ignorer ou réduire à de petites élites le Peuple de Dieu dans sa totalité et ses différences, nous bâtissons des communautés, des plans pastoraux, des élaborations théologiques, des spiritualités et des structures sans racines, sans histoire, sans visage, sans mémoire, sans corps, de fait, sans vie. Lorsque nous faisons abstraction de la vie du Peuple de Dieu, nous tombons dans la désolation et nous pervertissons la nature de l’Église ». En ce sens, le clergé ne réalise pas seul la transformation sollicitée par l’Esprit Saint mais il est engagé́ dans la conversion qui touche toutes les composantes du Peuple de Dieu. Il convient donc de « chercher consciemment et avec lucidité́ des espaces de communion et de participation afin que lOnction du Peuple de Dieu tout entier trouve ses médiations concrètes pour se manifester ».

C’est l’esprit du conseil des responsables mis en place depuis trois ans, de la présence d’une Équipe Pastorale et aussi de l’assemblée paroissiale. Évidemment il faut du temps pour ajuster nos structures, pour aider chacun à trouver sa place et la prendre. Mais je souhaiterais que nous nous investissions tous là aussi en demeurant toujours dans l’humilité et la simplicité mais en acceptant aussi de sortir du critère du « on a toujours fait ainsi ». Il faut accepter de se laisser toujours déplacer et bousculer par l’Esprit Saint, l’agent principal de l’évangélisation rappelait Paul VI en son temps. Et c’est aussi pour cela que rien ne se fera sans Lui ; l’Esprit qui fait toute chose nouvelle. Il est donc nécessaire que notre paroisse prenne du temps pour s’en remettre à Lui chaque jour à travers les propositions que j’ai décliné dans la première partie. Mais rien ne se fera sans la participation même modeste de tous les membres de notre communauté autour des propositions simples que j’ai déclinées dans la deuxième partie. Enfin pour celles et ceux qui voudraient aller plus loin, il est possible de rejoindre ces petites équipes missionnaires pour un service là aussi très humble mais si précieux.

Je vous remercie,

Père Mickaël, curé.

Pour télécharger le message du père Mickaël, cliquez ICI

photos GT

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La Frat’ 14/18 ans, une aventure de foi et d’amitié.

Les soirées commencent vers  19h, autour d’un temps décontracté, d’échanges de nouvelles, de joie des retrouvailles, de jeux. Le groupe partage ensuite un repas, les temps fraternels sont très importants. Un temps de louange est prévu.

La soirée est centrée autour d’un thème qui peut-être un témoignage ou un film, sources de réflexion individuelle et en petits groupes, enrichie par un temps de prière.

Certaines soirées comme Noël sont festives et agrémentées de chants, de jeux et de danses.

Les thèmes abordés dans l’année sont choisis par les jeunes. En 2019, les thèmes retenus furent : la famille;  la gestion du temps;  l’Esprit Saint; l’Avent (attente de Noël), la Nativité.

L’année est conclue par une soirée  barbecue et jeux.

La pédagogie de la mission auprès des jeunes entre 14 et 18 ans est basée sur trois piliers :

  • La fraternité
  • La prière
  • La fête

Les semaines ou week-ends proposés aux 14-18 ans se déroulent autour d’un thème :

Bâtir sur le Roc, Deviens ce que tu es, Mieux se connaître pou mieux choisir…

Mêlent des moments d’animation (chants, danses, jeux, témoignages), des temps de prière, mais aussi d’échange et de partage en petits groupes.

Voici les dates des rencontres de l’année  2020/21 :

  • 25 septembre 2020, Sablonceaux
  • 16 octobre, Rochefort
    • 21-22 novembre, week-end 1, Sablonceaux
  • 18 décembre, Rochefort
    • 16-17 janvier 2021, week-end 2, Sablonceaux
  • 5 février, Rochefort
  • 19 mars, Sablonceaux
  • 9 avril, Rochefort
    • 1-2 mai, week-end 3, Sablonceaux
  • 28 mai  ou 4 juin, Rochefort (à confirmer)
  • 25 juin ou 2 juillet, Sablonceaux (à confirmer)

Contacts : Animateurs : Samuel et Marie-Noëlle Lastère,
1418groupe@gmail.com / Prêtre accompagnateur : Père Mickaël  07.86.64.33.85 – @ : mickaellenezet@yahoo.fr