Le Pélé VTT, c’est 5 jours à vélo avec d’autres jeunes en direction d’un sanctuaire marial ou d’une cathédrale.
C’est un événement intergénérationnel, une aventure humaine, spirituelle et sportive qui permet de progresser dans la foi.
Le Pélé VTT, c’est 5 jours à vélo avec d’autres jeunes en direction d’un sanctuaire marial ou d’une cathédrale.
C’est un événement intergénérationnel, une aventure humaine, spirituelle et sportive qui permet de progresser dans la foi.
109ter rue Pierre Loti – 17300 ROCHEFORT
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Ce matin vers 8h00 des jeunes du diocèse, collégiens et lycéens, sont partis en VTT, de l’Abbaye de Sablonceaux vers Pons.
Les pèlerinages en VTT sont nés au Sanctuaire de Rocamadour (Lot) en 2001. Aujourd’hui, des « pélés VTT » sont organisés dans une quarantaine de départements et regroupent environ 5000 participants dans toute la France.
Dans le diocèse de La Rochelle, c’est la seconde année qu’un Pélé VTT a lieu. 70 personnes, collégiens (“pédalants”), lycéens et adultes, âgées de 11 à 75 ans, y participeront.
Le Pélé VTT est parti de l’Abbaye de Sablonceaux, et fait étape à Saintes, Chermignac, Saint-Simon-de-Pelouaille, jusqu’à Pons et sa belle statue de Notre-Dame de Recouvrance. Pendant 6 jours, les collégiens vont découvrir les routes, les paysages, les communes, les monuments et les habitants de la Saintonge, accompagnés d’un animateur et d’un prêtre ou d’une religieuse. Pendant ce temps, des lycéens démonteront le camp, pour le remonter à la prochaine étape, aidés par des adultes qui assurent l’intendance, la sécurité et la logistique.
Vendredi 19 août 2022, les chrétiens de Charente-Maritime se sont retrouvés au pèlerinage à l’Île Madame, dédié aux prêtres et religieux martyrs sous la Révolution.
Cliquer ICI pour lire le texte “Fidélité et Mission pour la vie en Christ” de Mgr G. Colomb
Programme :
Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême, invité par Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes, a présidé ce pèlerinage .
Vidéo de l’intervention de Mgr Gosselin
Texte recueilli après l’intervention de Mgr H. Gosselin par GT
Temps spirituel et évocation du martyr des prêtres et religieux sur les pontons de Rochefort, par le père Blomme, postulateur de la cause en béatification des 64 prêtres et religieux martyrs de la Révolution française en 1794; déclarés bienheureux le 1er octobre 1995, à Rome, par saint Jean-Paul II, avec le père Jean-Baptiste Souzy à leur tête.
Vidéo de la Messe du pèlerinage
Les prêtres martyrs de Rochefort – 1794
La plus grande nécropole de prêtres au monde.
L’île Madame à l’embouchure de la Charente, est un lieu unique, d’une grande beauté, c’est aussi « Le plus grand reliquaire de prêtres martyrs, en France, et peut-être dans le monde », comme le déclarait en 1994, Mgr Roger Etchegarray, venu au pèlerinage du bicentenaire des prêtres et religieux martyrs des pontons de Rochefort. Propos repris en 1995 par le cardinal Lustiger, présidant à son tour le pèlerinage à l’île Madame.
La Révolution française fut anticléricale, dans ce rejet ont joué :
Les dérives et excès scandaleux du haut clergé aristocratique, puisque les évêques étaient nommés avec l’accord du roi, tout comme les riches abbés, selon le système commendataire,
L’alliance séculaire du trône et de l’autel et la pauvreté du peuple, due aux guerres de Louis XIV, n’expliquent pas tout, car le peuple connaissait le dévouement du bas clergé, des curés, des moines et des moniales. Bien souvent, ce sont les curés, qui rédigèrent les cahiers de doléance du peuple, pour les adresser aux Etats Généraux de mai 1789.
En fait, les élites révolutionnaires, animées par l’esprit des Lumières et la montée de la Franc maçonnerie, rejetaient l’Eglise, considérée comme une force obscurantiste, et elles haïssaient la monarchie et la noblesse qui leur barraient la route, malgré leurs compétences, leur dévouement et leur habileté, vers le pouvoir, les promotions et les faveurs. Enfin, le mépris affiché par les aristocrates envers tout roturier, même dévoué et talentueux, n’arrangea rien.
La « Constitution civile du clergé »,
Une tentative de prise de contrôle de l’Église catholique par l’État.
La persécution des prêtres et religieux qui refusèrent de rompre avec le pape pour se placer sous le contrôle de l’Etat français en 1791, en ne signant pas la « Constitution civile du clergé » fut un épisode dramatique de l’histoire de France.
Le clergé, qui, en 1789, comptait 130 000 prêtres dont 44 000 curés de paroisse, auxquels il fallait ajouter 30 000 religieux et religieuses, se partagera sous la Révolution en deux camps, presque égaux: les jureurs « assermentés », qui composèrent avec le nouveau pouvoir, et les non-jureurs « insermentés », qui restèrent fidèles au pape Pie VI et refusèrent de prêter le serment d’allégeance au gouvernement révolutionnaire.
En effet, le 12 juillet 1790, l’Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé qui coupe les ponts entre le clergé français et Rome : les évêques devant être élus par le corps électoral civil, mêlant croyants et incroyants, sans interférence du pape.
Le 14 juillet 1790 c’est la fête de la Fédération au Champ-de-Mars, à Paris.
Le 24 juillet, le serment d’allégeance à la République est imposé aux évêques et aux prêtres, Louis XVI accepte le texte,
Le 27 novembre 1790 un décret impose à tous les ecclésiastiques de prêter serment sous 8 jours, la moitié, environ, du clergé paroissial « jurera » et l’autre moitié refusera ; on la dira « insermentée ».
Le 10 mars 1791, Pie VI rejette la Constitution civile du clergé.
Le 27 mai 1792 l’Assemblée, devenue législative, vote la loi d’exil dans les 3 mois des prêtres rebelles, dits « insermentés », sinon c’est la déportation en Guyane.
Le 26 août 1792 la loi est durcie : départ en exil dans les 15 jours, sinon c’est l’arrestation et la déportation en Guyane.
Le 27 mars 1793 les prêtres insermentés sont regroupés à Bordeaux pour déportation.
La saturation des prisons de Bordeaux dirige les flux suivants vers Rochefort.
En 1794, c’est la Terreur, le Comité de salut public a envoyé 1 494 ecclésiastiques, de toute la France, à Bordeaux (on comptera 160 décès à Bx), puis à Rochefort où 829 ecclésiastiques arriveront de mars à juillet 1794.
A Rochefort ils embarquent, à partir d’avril 1794, d’abord sur les « Deux Associés », puis », à partir de juin 1794, sur le « Washington ».
Entassés sur ces deux navires négriers, ancrés à l’embouchure de la Charente, près de l’île d’Aix, dans des conditions concentrationnaires 547 prêtres et religieux mourront en 8 mois.
En janvier 1795, après la chute de Robespierre, la détention s’adoucit.
Le 15 août 1795 les détenus apprennent leur débarquement sur l’île Madame et ils mettent ce bonheur au compte de Notre Dame.
Au total, il n’y aura que 228 survivants, soit à peine le quart des prisonniers. Fait capital à souligner : ils décideront, au nom du Christ, de pardonner à leurs bourreaux et de ne pas s’étendre, en liberté, sur leurs souffrances, afin de contribuer à la paix civile.
Le 1er octobre 1995, à Rome, 64 ecclésiastiques, avec le père Jean-Baptiste Souzy, vicaire général de La Rochelle à leur tête, seront béatifiés, par le pape Jean-Paul II, comme martyrs de la foi. Ce chiffre de 64 ecclésiastiques est dû au fait que ne furent retenus que ceux pour lesquels on disposait de témoignages d’héroïcité et de vertu, pour beaucoup d’autres, hélas, ce fut impossible, faute de témoignages.
Initié en 1910, le pèlerinage diocésain de l’île Madame a lieu à proximité du 18 août, jour de la fête commémorant le martyre des ecclésiastiques français.
Pour télécharger ou imprimer ce texte sur les prêtres et religieux déportés, cliquer ICI
Photos GT
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