Dimanche 26 novembre à la messe de 11h00,en l’église St Louis, huit jeunes furent baptisées selon le rituel de l’ immersion par le père Mickaël Le Nezet, ont suivi les sacrements de la communion et de la confirmation. Les pères Guillaume Salin, Moïse Kiaza, concélébraient et le jeune séminariste Martin Chauvet ayant participé au cheminement de ces 8 jeunes est venu pour les accompagner.
Chant d’entrée : – “Ecoute ton Dieu t’appelle”
Le Rituel du baptême recommande de baptiser par immersion ; qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes, il prévoit que les baptisés soient plongés dans l’eau ; si ce n’est pas possible, on leur versera de l’eau sur la tête.
Le geste de l’immersion est bien plus expressif mais l’immersion, exige beaucoup d’eau et des fonts baptismaux très vastes ce qui est exceptionnel dans nos églises. L’eau acquiert ainsi une grande visibilité et le symbole de la plongée dans la mort pour ensuite ressusciter devient évident. L’eau du baptême est bénie.
Les Notes doctrinales et pastorales expliquent l’intérêt de l’immersion : “On peut légitimement employer le rite de l’immersion qui signifie clairement la participation à la mort et la résurrection du Christ, ou, à défaut, le rite de l’ablution” (n° 22). L’intérêt est donc théologique : le geste d’ablution évoque le lavage, tandis que l’immersion qui comporte à la fois plongée et remontée évoque enfouissement et résurrection. Ainsi, la manière d’accomplir l’acte baptismal se rapproche du texte central de saint Paul, au chapitre 6 de l’épître aux Romains :
“Ne le savez-vous donc pas nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lu c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne” (v. 3-5).
L’immersion et la sortie des eaux, c’est d’abord le passage dans la mort, puis la résurrection à la suite du Christ. Non seulement le geste est plus solennel, mais il est plus théologique, c’est de la catéchèse en acte.
Photos NG