Jésus accueille dans la cour de St Louis.

Petit à petit, grâce aux bénévoles paroissiaux, les dépendances et la cour de l’église St Louis s’améliorent et deviennent plus accueillantes.

Ainsi, les 12 magnifiques panneaux en aluminium revêtus de somptueuses photos, et de textes expliquant la rénovation de St Louis, (en cours depuis 2019) qui viennent d’être confiés au père Le Nezet, curé, par la ville de Rochefort, ont pu été installés.

Ils embellissent la cour du secrétariat et du Catholic’s Pub (109 ter rue Pierre Loti ) et le  regard profond du Christ adolescent,  debout, devant Joseph, son père adoptif, issu d’un vitrail de l’église, accueille et encourage  les nouveaux venus,

photos GT

 

Parcours explorant le trésor de la foi en paroisse

6 modules en 2 ans

En journée ou en soirée, au choix 15h00 ou 20h00 salle paroissiale En équipe de 5 voire 6 personnes pendant 1h30.

  Des temps de réflexion personnelle

Ce que je crois, mes doutes, mes questions.

   Des enseignements

Pour entrer dans l’intelligence de la foi en suivant la progression proposée par le catéchisme de l’Eglise catholique : le Credo, les sacrements, l’agir chrétien.

 Des partages en équipes

En quoi l’enseignement bouleverse-t-il ou conforte-t-il ce que je crois ? Quel changement peut-il induire dans ma vie à la suite du Christ.

1er module : – Dieu en dialogue avec l’homme : – 14 oct. –  21 oct. – 18 nov.  – 2 déc.

2ème module : – Le Dieu de l’alliance : – 6 janv. – 20 janv. – 3 fév.

3ème module : – Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme : – 3 mars – 24 mars – 7 avril.

❖ Pour celles et ceux qui désirent commencer cette formation il est temps de s’inscrire  au secrétariat par mail : paroissederochefort@gmail.com ou par téléphone : 05 16 65 42 89

Après inscription, des documents vous seront envoyés par mail, afin de vous  préparez à vivre le premier module.

 

La fête du Rosaire de la Vierge Marie : 7 octobre.

Il faut distinguer la prière du Rosaire, dévotion populaire, de la fête du Rosaire, solennité liturgique.

La fête se rattache initialement à le Confrérie du Rosaire, d’inspiration dominicaine, qui se proposait de diffuser la dévotion au chapelet.

En 1571, le pape saint Pie V institua une fête de Notre-Dame de la Victoire, en action de grâce pour la victoire de Lépante remportée par don Juan d’Autriche sur les Turcs, victoire attribuée à la récitation du chapelet. Grégoire XIII lui donna le titre qu’elle porte aujourd’hui et la fixa au premier dimanche d’octobre. Obligatoire pour les seules églises où se trouvait érigée la confrérie du Rosaire, elle fut étendue à toute l’Espagne par Clément X. Sous Clément XI, elle devint universelle (1716), en mémoire de deux nouvelles victoires remportées sur les Turcs.

Aujourd’hui, l’Eglise nous invite à découvrir la place de Marie dans le mystère du Salut en redisant sans cesse : « Je vous salue Marie, pleine de grâce… ». Marie a accepté d’être la mère de Dieu, lors de l’Annonciation, participant ainsi au mystère de la Rédemption. L’Ave Maria est constitué d’une salutation rappelant la visitation de l’Ange lors de l’Annonciation et d’une invocation pour confier à la Mère de Dieu la vie de ses fils aujourd’hui et à l’heure où ils rejoindront Dieu.

Le congrès mission, ouvre des pistes nouvelles.

Le “Congrès mission”, est une initiative de Raphaël Cornu-Thénard de la communauté d’Anuncio ( qui évangélise essentiellement dans les rues de Paris). C’est un jeune architecte, père de 6 enfants.

Depuis 2015, “Anuncio” organise le Congrès Mission en partenariat avec d’autres œuvres et mouvements missionnaires.

Ci-dessous un entretien ave Raphaël et Agnès Chareton de la chaine KTO

Le Congrès Mission est un “salon national” de l’évangélisation qui cherche à réunir toute l’Eglise autour de la question toujours nouvelle : COMMENT PROPOSER la FOI DANS la SOCIETE ACTUELLE ? 

L’espace d’un week-end des chrétiens, prêtres, religieux et  laïcs se retrouvent pour prier, se former, annoncer et échanger.

Ces 3 jours suscitent enthousiasme et élan évangélisateurs, ils permettent d’acquérir des clés concrètes pour annoncer la foi au quotidien, ils favorisent rencontres et synergies entre les missionnaires d’aujourd’hui. Et pourquoi pas vous ou moi également ?

Cette année 2021, le rendez-vous s’est fait les 1-2-3 octobre dans 9 villes de France : La Rochelle, Lille, Orléans, Strasbourg, Rennes,  Lyon, Toulouse Besançon Marseille.

Vendredi 1er octobre, la soirée d’ouverture de ce congrès mission, a été marquée par une louange, des chants, des prières et des prédications, 1000 participants étaient réunis à La Rochelle.

 

 

Deuxième journée du congrès mission
De multiples propositions sont venues nourrir  la spiritualité des jeunes, des prêtres, des couples, des familles. Toutes les générations se sont croisées autour.:

  • Des ateliers,
  • Des tables rondes,
  • Des séances pleinières,
  • D’un village.

Ci-dessous une vidéo sur la journée des prêtres le 1er jour.

Cliquer ici pour regarder la vidéo de clôture à la Rochelle

❖      En 2022 rendez-vous à Paris

Fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus à l’église St Louis.

1er octobre 2021 fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus

L’enfance

Ste Thérèse de l’enfant Jésus

Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit le 2 janvier 1873 à Alençon (en Normandie), dans un milieu bourgeois aisé.

Son père, Louis Martin, bon et droit, et sa mère Zélie Martin, très active et soucieuse du bien matériel de ses cinq filles restées en vie, étaient des chrétiens convaincus : tous deux avaient songé à la vie religieuse.

Thérèse, la cadette, s’ouvrit à Dieu dès l’éveil de sa raison. Les premières années de cette enfant intelligente, vive, sensible, volontaire, furent sans histoires.

Les séparations

Lorsque Thérèse eut quatre ans, la souffrance fit brusquement irruption dans sa vie : Madame Martin, rongée par un cancer, retournait à Dieu.

Après l’enterrement, Thérèse choisit sa sœur Pauline pour «petite mère». Mais le psychisme de l’enfant était profondément atteint. La petite devint pensive, sérieuse, hypersensible. Vers la fin de la même année, la famille Martin s’installa à Lisieux dans la petite maison des «Buissonnets».

À huit ans, Thérèse entra comme demi-pensionnaire à l’Abbaye des bénédictines de la ville, où elle ne parvint jamais à s’adapter.

Maladie et premières guérisons

Le 2 octobre 1882, Pauline, la seconde mère de Thérèse, entre au Carmel. Cette nouvelle séparation achève de miner la résistance morale de l’enfant : elle est prise de maux de tête continuels.

Pour Thérèse, une première clarté jaillit le jour de la Pentecôte. Se tournant vers Notre-Dame, l’enfant la supplie d’avoir pitié d’elle.

À onze ans, l’enfant reçoit pour la première fois le Corps du Christ : «Jésus et la petite Thérèse… n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme une goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan». Le 14 juin, le sacrement de confirmation lui apporte «la force de souffrir».

La grâce de Noël

Thérèse reste pourtant dépressive. Pour des riens, ses larmes coulent à flots. Mais durant la nuit de Noël 1886, Dieu opère en elle un retournement profond : «En cette nuit, où Jésus se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse», écrit-elle.

L’infantilisme est vaincu et Thérèse est devenue adulte. Un dimanche, en regardant une image du Crucifié, elle se sent soudain «dévorée de la soif des âmes», et jamais plus cette flamme apostolique ne la quittera.

Le désir du Carmel

Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son «roi chéri» donne son consentement dans un acte de foi. Mais le supérieur du monastère s’oppose à cette entrée prématurée. Thérèse ne se tient pas pour battue : elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Dieu ne déçoit pas son espérance :le 28  décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Monsieur Martin conduit sa «petite reine» au Carmel.

Premières années au Carmel

Après un postulat de neuf mois, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus reçoit l’habit du Carmel en janvier 1889.

Peu après, son père doit être interné au Bon Sauveur du Caen : ce fut pour elle l’épreuve la plus déchirante de sa vie.

Par ailleurs, la vie spirituelle de la novice est aride. Pendant sa retraite de profession, elle écrit : «Jésus m’a fait entrer dans un souterrain, où il ne fait ni froid ni chaud, où le soleil ne luit pas et que  la pluie ni le vent ne visitentoù je ne vois qu’une clarté à demi-voilée…» celle des «yeux baissés de la face de mon Fiancé!».

Le 8 septembre 1890, Thérèse de l’Enfant-Jésus émet ses vœux dans la paix. Jésus l’attire de plus en plus sur le chemin de la pauvreté et de l’amour.

Maturité spirituelle

Devenue prieure, mère Agnès de Jésus (Pauline) adjoint Thérèse comme aide à la maîtresse des novices, mère Marie de Gonzague.

La jeune prieure demande à sa sœur d’écrire ses souvenirs d’enfance.

En la fête de la Trinité 1895, Thérèse, «afin de vivre dans un acte de parfait amour», s’offre «comme victime d’holocauste à l’Amour miséricordieux» de Dieu.

Dans la nuit du jeudi au vendredi saint de l’année suivante, la jeune moniale accueille sa première hémoptysie comme une annonce de «l’arrivée de l’Époux». Sa joie est grande.

Mais peu de jours après, elle se voit assaillie de tentations violentes contre la foi et l’espérance qui ne la quitteront plus jusqu’à la mort, à l’exception de quelques trouées de lumière intense.

Malgré la tuberculose qui la mine, Sœur Thérèse continue de suivre l’observance rigoureuse du Carmel. Dans la fatigue et la souffrance physique et morale, elle garde la maîtrise d’elle-même, sa paix puisée dans l’oubli de soi et sa charité fraternelle.

Les trois derniers mois

Durant l’été 1897, l’état de Thérèse s’aggrave de plus en plus.

Sur l’ordre de sa prieure, mère Marie de Gonzague, elle se met à rédiger son troisième manuscrit.

Le 11 juillet, le crayon lui tombe des mains. Les derniers mots écrits sont comme un résumé de sa vie : «Je m’élève à Lui par la confiance et l’amour.»

Le 30 septembre, au cours de l’après-midi, commence l’affreuse agonie. Peu après 19 heures, haletante, elle dit en regardant son crucifix : «Oh! je l’aime!… Mon Dieu! je vous aime!...» Puis elle tombe doucement en arrière.

Mais soudain, la mourante se redresse, les yeux fixés en haut, brillants de paix et de joie, et demeure ainsi l’espace d’un Credo. Elle pousse un léger soupir, le dernier, gardant dans la mort son ineffable sourire… «Je sens que ma mission va commencer : ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes… je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre.» Thérèse a tenu sa promesse.

Auteur spirituel

Le message de Thérèse

«Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune… Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique… ne point se décourager de ses fautes» (extrait des Derniers Entretiens).

Ces paroles prononcées quelques semaines avant sa mort récapitulent en quelque sorte la doctrine spirituelle de Thérèse.

S’écartant délibérément des illusions du «perfectionnisme» trop prôné au XIXe siècle, la Sainte a retrouvé le chemin de vérité : une course vers le Christ dans la liberté de l’amour, les yeux fixés sur lui et non sur soi.

À notre temps, Thérèse a révélé à nouveau le pur Évangile qui se résume dans l’amour et les grands paradoxes des béatitudes.

Innombrables sont ceux qui ont emprunté sa petite voie d’enfance, de pauvreté spirituelle, de confiance sans limites et d’abandon à l’Amour miséricordieux de Dieu.

Ses écrits

 

Thérèse de l’Enfant-Jésus nous a laissé trois Manuscrits autobiographiques:

  •  Le premier, rédigé à la demande de mère Agnès de Jésus entre janvier 1895 et janvier 1896, retrace sa vie, de l’éveil de sa raison à son offrande à l’Amour miséricordieux.
  • Le deuxième est constitué par une lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, écrite du 13 au 16 septembre 1896. Thérèse, après avoir livré son expérience spirituelle à sa sœur, s’adresse à Jésus lui même et parle avec un lyrisme saisissant et authentique de sa vocation à l’amour.
  • Le troisième manuscrit, composé entre le 3 juin et le 11 juillet 1897, est adressé à mère Marie de Gonzague. Dans la première partie, la sainte poursuit le récit de sa vie, tandis que la deuxième est tout entière une hymne à l’amour fraternel.
  • Les 266 Lettres de la Sainte complètent son autobiographie, toujours dans la même ligne spirituelle : «… ce qui plaît au bon Dieu, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde… plus on est faible, sans désirs ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant.»
  • La forme des Poésies de Thérèse est souvent conventionnelle, mais leur contenu spirituel, au-delà de cette écorce, s’avère riche.

Les Derniers Entretiens, paroles notées par les sœurs de la Sainte, recouvrent la période du 6 avril 1897 jusqu’à la mort de Thérèse.

Par ses écrits qui connaissent toujours une diffusion extraordinaire, elle continue son apostolat dans le monde, rappelant surtout cette vérité fondamentale : «C’est l’amour seul qui compte!» 

Thérèse de l’Enfant-Jésus, canonisée par Pie XI en 1925, fut déclarée patronne des missions avec saint François-Xavier.

Le 19 octobre 1997, Jean-Paul II la déclarait Docteur de l’Église.

Natacha saint Pier met en musique les poèmes de Ste Thérèse.