Des fleurs dans nos églises pour créer un chemin vers Dieu

Chers paroissiens

La liturgie dominicale a vraiment besoin de bénévoles  pour le fleurissement  des églises Notre Dame  et St Louis de Rochefort. Pouvez-vous donner un peu de votre temps et de votre savoir-faire à la paroisse, qui manque cruellement de mains.

Merci beaucoup.

Contact PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL
Presbytère Saint-Louis
109 Ter rue Pierre Loti
17300 Rochefort
05 16 65 42 89 – @ : paroissederochefort@gmail.com

Fleurir une église, c’est créer un chemin vers Dieu

« La beauté des fleurs ouvre une porte vers le ciel.

Prier avec les fleurs, les feuilles, les fruits est un art, à la portée de tous.

Le fleurissement agrémente la liturgie, cette grande action de grâce centrée sur l’eucharistie, où le Christ se donne.

Cet art fait entrer la beauté de la création dans la célébration. 

Saint Jean-Paul II aimait les fleurs : dans la lettre apostolique du 4 décembre 1988 lors du  25ème anniversaire de la promulgation par Paul VI de la Constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium sur la Sainte Liturgie, il disait :

« Les signes, surtout les signes sacramentels, doivent avoir la plus grande expressivité. Le pain et le vin, l’eau et l’huile, mais aussi l’encens, les cendres, le feu et les fleurs et presque tous les éléments de la création ont leur place dans la liturgie comme une offrande au Créateur et contribuent à la dignité et à la beauté de la célébration. »

« La plus grande expressivité » c’est-à-dire ce qui exprime avec force une pensée, un sentiment, une émotion. Autrement dit la liturgie est une action qui met en jeu des gestes et des signes forts qui doivent servir la célébration. Les éléments végétaux que nous arrangeons serviront l’action liturgique. Nous pouvons reprendre à notre compte le vocabulaire des concepteurs lumières : « habiter le lieu, éclairer ce qui s’y trouve et ce qui s’y passe. »

En étant au service de l’Église en prière, le fleurissement est soumis à l’action liturgique et doit respecter le temps liturgique. En effet, ce n’est pas en notre nom propre que nous fleurissons, mais au nom de toute l’Église. Quand l’Église célèbre le culte divin, elle le fait dans une culture donnée et dans le temps. Ce temps chrétien qui fait mémoire des interventions de Dieu dans l’histoire.

Ainsi, le fleurissement, en respectant le temps et la pédagogie mise en œuvre par l’Église elle-même, permet à l’Église en prière d’exprimer son attente, sa joie, sa peine, son espérance, bref de faire mémoire de l’aujourd’hui du Salut en le déployant dans notre histoire, ici et maintenant.

Le fleurissement dans la liturgie est donc l’une des mises en œuvre concrètes de la réponse de l’assemblée à Dieu qui œuvre pour le salut de l’homme.

C’est enfin permettre à la création d’entrer dans le temps éternel déployé par la liturgie et dans l’action de grâce de l’Église ».