Samedi 3 juin 2023 à 17h00 à à l’église St Paul , Chapelet médité
Nous prierons le Cœur Immaculé de Marie pour nos familles ; que Celle-ci les garde de la discorde ; qu’Elle les protège de tous les dangers spirituels et corporels et accorde aux éprouvés la consolation,
En ce mois de juin, consacré au Sacré-Cœur de Jésus, fournaise ardente de charité et de miséricorde, nous le prierons de protéger notre France et de la faire “revenir à elle”, selon les promesses faites à sainte Marguerite-Marie, à Paray-le-Monial.
En effet, le 27 décembre 1673, devant le Saint Sacrement, Jésus dit à Sœur Marguerite-Marie : “Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes… que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors, qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires pour les retirer de l’abîme de perdition”.
Ces révélations seront à l’origine de la dévotion du 1er vendredi du mois et de l’Heure sainte (une heure de prière dans la nuit du jeudi au vendredi, en union avec Jésus au Jardin de Gethsémani :”Dans la solitude amère du Jardin des Oliviers, le Seigneur, broyé par la souffrance, vécut les paroles du psalmiste : « J’espérais la compassion mais en vain ; des consolateurs, je n’en ai pas trouvé » Ps 69,21 “).
Jésus promit que là où l’image de son Cœur serait exposée pour être honorée, Il répandrait ses grâces, et Il indiqua “que cette dévotion était comme un dernier effort de son Amour qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles, de cette rédemption amoureuse, pour les retirer de l’emprise de Satan”.
C’est en 1689 que le Christ demanda la Consécration du roi et du royaume de France à son Cœur Sacré ainsi que la représentation de ce Cœur sur les étendards du royaume pour que le monde et l’Église connaissent la paix ; cette demande est à l’origine des petits drapeaux du Sacré-Cœur, qui se développèrent, à partir de 1917 (au moment le plus sombre de la Grande Guerre) et jusqu’à aujourd’hui.
Mois de juin
C’est le mois consacré au Sacré-Cœur
Vertu recommandée : l’abandon à la volonté divine.
Les grandes fêtes du mois (elles sont nombreuses) :
– le 4 : fête de la Sainte TRINITÉ, notre Dieu, Un en 3 Personnes
– le 11 : “FÊTE-DIEU” ou fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Seigneur.
– le vendredi 16 : fête du Sacré-Cœur de JESUS
– le samedi 17 : fête du Cœur Immaculé de MARIE
– le 24 : Nativité de St JEAN-BAPTISTE ; Jean le Baptiste est le seul saint (mis à part le Christ Jésus et la Très Sainte Vierge) dont on fête non seulement la mort mais aussi la naissance ; on a appelé ce jour, la Noël d’été, que l’on fête aussi par les “feux de la St Jean“. St Jean est le dernier prophète de l’Ancien Testament, le Précurseur du Messie et de la Nouvelle Alliance.
Les grands Saints et Saintes du mois :
– le 3 : Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons martyrs en Ouganda en 1886 ; martyrs de la chasteté. Chef des jeunes pages à la Cour du roi Mwanga, il refusa, au nom de sa foi chrétienne, de satisfaire les désirs pervers du roi ; lui et tous ses jeunes amis, longuement torturés, furent condamnés enfin à être brûlés vifs à petit feu.
Le plus jeune, Kizito, avait 13 ans ; il demanda à son aîné, Charles Lwanga : « Donne-moi la main : j’aurai moins peur ». Tous les deux ont été proclamés Saints Patrons de la jeunesse africaine.
Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara : « C’est ici que nous verrons Jésus ! ».
Nous allons fêter :
– le 4 : c’est aussi la fête de Sainte Clotilde ; reine des Francs, elle aida Saint Rémi à convertir Clovis, son mari ; ainsi, les rois de France allaient mériter, de la part des Souverains Pontifes, un titre qui allait devenir leur fierté jusqu’à Louis XVI : “Fils aîné de l’Eglise“.
A partir du XIXème siècle, la France n’étant plus en monarchie, c’est la France elle-même qui va être appelée “Fille aînée de l’Eglise” ; vers 1836, Frédéric Ozanam serait le premier à avoir utilisé cette expression, qui va être reprise par saint Pie X dans un célèbre discours-prophétie à la “nation française”, le 29 nov. 1911 : “…(France) lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre ».
Enfin, Jean-Paul II, en voyage apostolique en France, va populariser cette formule, lors d’un discours au Bourget en juin 1980 ; il évoqua ce «titre de fierté», avant de demander aux fidèles réunis : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême? ».
le 13 : Saint Antoine de Padoue (né en 1195). “Docteur de l’Eglise”, Portugais d’origine, de son nom de baptême Fernand ; entré chez les “Frères mineurs” (ou “Franciscains”), il prend le nom d’Antoine ; il veut aller évangéliser les musulmans du Maroc au risque du martyre mais tombe gravement malade ; son navire dérive vers la Sicile et il se retrouve en Italie ; en 1221, il rencontre à Assise le Poverello Saint François. Un jour, on l’oblige à remplacer au pied levé un prédicateur malade : il devient alors extraordinairement célèbre ; on l’envoie prêcher d’un bout à l’autre de l’Italie et des régions de France rongées par l’hérésie cathare. Épuisé, il décède à Padoue à l’âge de 36 ans, en 1231.
On raconte que, prêchant dans la région cathare de Rimini, sur l’Adriatique, Antoine ne trouva personne à qui s’adresser. Il parcourait la ville en priant… Les églises étaient vides, les rues et les places aussi… Personne ne semblait s’apercevoir de sa présence. Alors qu’il arrivait au bord de la mer, il se pencha vers les eaux et pleura ; il commença alors à prêcher aux poissons : “Venez à moi, poissons de la mer, venez entendre la parole de Dieu à la place de ces hommes qui la refusent !“. Et les poissons seraient arrivés par centaines, par milliers…
Sa réputation de sainteté était tellement immense qu’il fut canonisé un an seulement après sa mort !
le 21 : St. Louis de Gonzague, “lys de délicatesse et de pureté” ; il est le saint patron des jeunes adolescents.
A Florence, il fait sa première communion avec St Charles Borromée ; parti à Rome pour devenir Jésuite, il devient élève de St Robert Bellarmin ; il a 17 ans !
En 1591, il a 23 ans ; la peste ravage Rome ; Louis se dévoue auprès des malades ; prenant un malade sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracte la maladie ; pestiféré à son tour, il meurt, dans l’allégresse, en s’écriant : “Quel bonheur !“.
le 22 : St Thomas More, laïc, chancelier d’Angleterre mais qui préféra le martyre à l’acceptation du divorce et du schisme d’Henri VIII (un film admirable, Un homme pour l’éternité, raconte sa résistance, à lui qui avait grand-peur de résister à son roi).
le 29 : Les saints Apôtres PIERRE et PAUL, les deux “colonnes de l’Église” une, sainte, catholique et apostolique, protecteurs du Souverain Pontife.
Ô Jésus, doux et humble de Cœur, rendez nos cœurs semblables au Vôtre.
Lauda, Sion, Salvatorem (“Séquence” -hymne liturgique- de la Fête-Dieu)
Lauda, Sion, Salvatorem, Sion, chante ton Sauveur.
Lauda ducem et pastorem Chante ton Chef et ton Pasteur
in hymnis et canticis par des hymnes et des cantiques.
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Le voici, le Pain des Anges.
Il est le Pain de l’homme en route, le vrai Pain des enfants de Dieu.
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Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Ô Jésus, aie pitié de nous.
Nourris-nous et protège-nous.
Fais-nous voir les biens éternels dans la terre des Vivants.
Conduis-nous au banquet du Ciel et donne-nous ton héritage en compagnie de tes Saints.
Amen.