Un Parcours de Formation Diocésain à la rentrée !

Un parcours en 6 samedis, tout au long de l’année à la Maison Diocésaine à Saintes.

Un parcours diocésain de formation ? Pourquoi ?

Qu’est-ce que je crois ? Comment le dire ? Qu’est-ce que l’Église ? Que m’invite-t-elle à croire ? Comment et pourquoi me mettre au service ? Avec quels outils ? Comment témoigner aujourd’hui ? Comment faire de mon service un témoignage ?

La démarche synodale missionnaire a montré le besoin de formation. Pour pouvoir répondre à ces questions, le Service de la Formation Chrétienne des Adultes du diocèse de La Rochelle propose un parcours de formation sur une année.

Un parcours de formation pour (re)découvrir les fondamentaux de la foi chrétienne, et avoir des outils pour servir en Église. Un parcours pour faire l’unité entre ce que je crois, ce que je fais et ce que je vis.

Un parcours de formation pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur foi et/ou recevoir des outils pour la mission, catéchumènes, recommençants, jeunes baptisés, ceux qui aimeraient s’engager dans l’Église, ceux qui sont déjà actifs en paroisse, en aumônerie, dans un mouvement…

Un parcours complet et varié. Pour chaque journée :

  • Prière : chaque journée commence par les Laudes
  • Enseignement sur une thématiques différents
  • Mission : découverte d’initiatives missionnaires
  • Ateliers : transmission d’outils et de connaissances concrètes
  • Relecture au cours d’un temps de prière
  1.  6 avril 2024

En pratique :

  • Coût 50 € pour l’année (règlement lors de la première rencontre)
  • Chaque samedi, apporter un pique-nique, une bible, un carnet pour prendre des notes

Le Carême : Les Rameaux

Le Temps du Carême s’étend de Matines du Mercredi des Cendres jusqu’à la Messe de la Vigile Pascale exclusivement.

Cheminons avec nos frères du Canada

les fiches pour suivre le Carême sur notre diocèse de la Rochelle et Saintes

 

Retrouvez ici, semaine après semaine, les fiches de carême préparées par le Service de la Vie spirituelle.

Quelle est l’origine du Carême ?
Le Carême vient d’une prise de conscience progressive de l’importance de la Fête de Pâques et de la nécessité de bien s’y  préparer.

Au début du IVe siècle, cette période préparatoire comportait à Rome trois semaines, puis on adopta les quarante jours symboliques (d’où l’appellation de « Carême », du latin « Quadragesima »). Plus tard, au VIe siècle, furent ajoutés quatre jours supplémentaires pour obtenir les quarante jours de jeûne, après soustraction des Dimanches, où l’on ne jeûne jamais.

Quelle est la signification du nombre quarante ?
Quarante est un nombre sacré exprimant dans la Bible la préparation et la purification :
• Témoins les quarante jours du Déluge, les quarante années que le Peuple de Dieu passa dans le désert, les quarante jours de prière et de jeûne de Moïse au mont Sinaï et du Prophète Élie en marche vers l’Horeb ;
• Témoin surtout la Retraite de Jésus au désert.
C’est en suivant le Christ au désert et en s’unissant à son Jeûne que les Chrétiens se préparent à entrer avec Lui dans le Mystère de la Croix, pour participer à la Gloire de sa Résurrection.

A quoi nous prépare le Carême ?
Le Temps du Carême est une triple préparation :
• Préparation de tous les fidèles à Pâques.
• Préparation des catéchumènes au Baptême. À plusieurs reprises au cours du Carême, des assemblées regroupant tout le peuple – appelées « scrutins » – étaient organisées. Les catéchumènes y recevaient une instruction et participaient à des cérémonies destinées à les initier progressivement aux Mystères Chrétiens. On retrouve des traces de ces étapes dans certaines Messes, comme aussi dans les Cérémonies du Baptême.
• Préparation des pénitents publics à leur réconciliation. Ayant été excommuniés pour des fautes graves et publiques, ces pénitents venaient solliciter leur réconciliation avec l’Église : ils recevaient les Cendres au début du Carême et étaient absous le Jeudi Saint.

Cette discipline de la pénitence publique cessa vers le XIe siècle, et la Cérémonie des Cendres s’élargit alors à tous les fidèles.

Quels sont les deux principaux thèmes du Carême ?
L’annonce de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Christ, afin de nous préparer à revivre et renouveler en nous le Mystère central de notre foi.
La lutte contre le démon et le péché. Satan ne cesse de nous détourner de Dieu et de nos devoirs, et d’exciter nos passions, nos désirs d’indépendance et de richesses.

A quelles bonnes œuvres sommes-nous surtout conviés pendant le Carême ?
Nous sommes surtout conviés :
• Par rapport à Dieu, à la prière : prendre du temps pour Dieu, en silence, nous laisser remplir de Lui et nourrir notre âme de sa Parole. Venir à la Messe en semaine si cela nous est possible.
• Par rapport à nous-mêmes, au jeûne : retranchement dans la nourriture et la boisson, dans le tabac, les curiosités, la télévision ou l’ordinateur, etc., pour nous unir aux Souffrances du Christ, expier nos péchés et nous corriger de nos mauvaises habitudes.
• Par rapport aux autres, à l’aumône ou à l’exercice de la charité : donner de son temps (en disponibilité aux autres, visite de malades, service des plus pauvres) ; donner de ses biens (partage, dons).

Que nous demande l’Église au sujet du jeûne et l’abstinence ?
L’Église nous rappelle que « tous les fidèles sont tenus par la Loi divine de faire pénitence chacun à sa façon » (Code de droit canonique).
Le jeûne consiste à ne prendre qu’un seul repas complet et deux Collations (une soupe et un morceau de pain par exemple). On y est tenu le Mercredi des Cendres et le Vendredi saint, entre 18 et 60 ans, sauf raison particulière.
L’abstinence est la privation de viande. En France, elle n’est obligatoire que les Vendredis de Carême. Elle peut être remplacée les autres Vendredis par un autre acte de pénitence. Elle oblige à partir de 14 ans.
Jusqu’à un temps assez récent, les Catholiques jeûnaient et faisaient abstinence tous les jours du Carême. Chacun reste aujourd’hui invité à faire plus que le peu prescrit.

Quelles sont les particularités liturgiques de ce Temps ?
Chaque jour du Carême comporte une Messe propre, avec ce qu’on appelle une « station » particulière, c’est-à-dire une réunion de la communauté chrétienne de Rome dans une église déterminée, pour y prier et célébrer en commun l’Eucharistie. Les Messes en semaine comportent aussi une « Oraison sur le Peuple », qui servait autrefois de Bénédiction finale.
Par ces Messes propres à chaque jour, l’Église invite les fidèles à participer plus fréquemment au Saint Sacrifice. Les ornements sont violets, l’orgue se tait et on ne met pas de fleurs sur les Autels.

Quelles Grâces particulières pouvons-nous demander ?
Le regret de nos péchés, le ferme propos d’en faire pénitence et de nous en corriger. « Le temps du jeûne nous ouvre les portes du Paradis : recevons-le en priant et en suppliant, afin qu’au Jour de la Résurrection nous nous réjouissions avec le Seigneur » (Répons de Matines)
Donnons-nous surtout à Jésus, et demandons-Lui qu’Il établisse en nous, en nos proches et en toute l’Église son Esprit de pénitence, de prière et de sacrifice.

 

Prochainement un film – Conférence : Monsieur Vincent

❖ Deuxième édition 2023- 2024

Le festival chrétien du cinéma en pays rochefortais est né de l’initiative des paroissiens catholiques de Rochefort, St Agnant, et Tonnay-Charente, regroupés en association culturelle.

Loin de tout prosélytisme, ce festival réunit largement toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur la spiritualité, sur le monde, sur l’existence, et souhaitent pouvoir échanger sur ces sujets. Au coeur de notre monde, le festival est porteur d’une vision positive de l’homme et d’espérance  en l’humanité;  c’est une fenêtre  ouverte sur la beauté et la générosité.

Notre première session 2022-2023 fut un succès : nos projections rassemblèrent plus de 1000 participants.

Pour notre session 2023-2024 nous proposons 4 nouvelles projections qui permettront, cette année encore, d’aborder des questions de société à travers  des films portant les valeurs humanistes. Ces projections seront comme l’an dernier suivies de présentations et d’échanges avec des témoins privilégiés.

Par ailleurs, nous proposons également  un évènement dédié à la reconstruction de Notre Dame de Paris et aux métiers d’art qui, depuis 4 ans,  rénovent la cathédrale. Cet évènement  associera présentation visuelle, exposition, conférence et point d’information sur les métiers d’art.

Toute l’équipe est heureuse de vous accueillir nombreux pour cette nouvelle saison et vous souhaite un bon festival !

Troisième film, conférence de la saison 2023-2024

Dimanche 7 avril 2024 à 16h00

Projection au cinéma Apollo Ciné 8 de Rochefort, entrée payante réservation recommandée

Monsieur Vincent

Un film de M. Cloche (1947)

Figure majeure de l’Église, St Vincent de Paul a consacré sa vie à soulager la détresse humaine sous toutes ses formes. Aumônier des galères, il fut aussi celui des rois et des reines; exerçant un immense talent de rassembleur et d’organisateur. Il sut attirer et fédérer les bonnes volontés au service des plus déshérités, tant parmi les puissants que parmi les humbles. La résonnance des engagements de Monsieur Vincent avec les écueils de notre temps est frappante : misère, le mal logement, l’exclusion. Ce film de 1947 est toujours d’une extraordinaire modernité.

La canonisation

Saint Vincent est béatifié par Benoît XIII le 13 août 1729 et canonisé par Clément XII le 16 juin 1737. La béatification et la canonisation de Vincent de Paul ont toutefois connu des difficultés d’ordre politique.

Actuellement son corps est exposé dans la chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris VI ème, où ses reliques sont disposées dans une châsse en argent ciselé depuis 1830 (à l’exception de son cœur conservé dans un reliquaire dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité, et d’une relique de son avant-bras, conservée à Clichy..

Synopsis

Curé et précepteur, Vincent de Paul entreprend de venir en aide aux miséreux. Alors qu’il prend ses fonctions dans sa nouvelle paroisse, une terrible épidémie de peste s’abat sur la région. Dévoué jusqu’au sacrifice à la cause qu’il défend, Vincent de Paul sera canonisé.

Bande annonce

Nos partenaires :

 

 

Pèlerinage des mères de famille les 9 et 10 mars 2024

Les mères de famille sont invitées à venir prier et marcher ensemble à l’ile d’Oléron les 9 et 10 mars 2024.
Un temps pour prier et réfléchir, partager et chanter, se former et marcher, un temps pour se confier à Dieu avec sa famille.
Inscrivez-vous vite !
  • Rendez-vous samedi 9 mars à 8h45 devant l’église de St-Georges-d ’Oléron.
  • Marche de 14 km en deux jours, accessible à toutes.
  • Prévoir un pique-nique pour le samedi, un en-cas, de l’eau, de bonnes chaussures et un crayon. Nuit dans un bungalow aux Sables-Vignier, apporter draps ou sac de couchage et une serviette de toilette.
  • Retrouvailles avec les familles dimanche 10 mars à 10h30 pour la messe dans l’église de St-Georges-d ’Oléron suivie d’un repas partagé apporté par les familles.
  • Renseignements et inscriptions : 06 07 75 71 70 – dianepdemontbron@free.fr – Diane de Montbron – 14,rue Vivonne – 17193 La Jarne
  • Participation de 30 € (par chèque à l’Association diocésaine de La Rochelle et Saintes) 

Appel décisif à la maison diocésaine de Saintes pour les catéchumènes

Samedi 17 février,  une soixantaine de catéchumènes adultes se sont rassemblés à la Maison Diocésaine avec leurs accompagnateurs pour vivre leur appel décisif : ils ont été appelés par Mgr François Jacolin, en vue de leur baptême durant la nuit de Pâques.

Prions pour eux ainsi que pour les jeunes et les enfants qui se préparent pendant ce temps de carême à être baptisés.

En début de Carême, a lieu « la célébration de l’appel décisif » des catéchumènes par l’évêque. Cette célébration marque une étape sur le chemin catéchuménal de ces futurs chrétiens : ils sont désormais admis à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne aux prochaines fêtes de Pâques.

“Je t’ai appelé par ton nom.”   Is 43, 1

Chaque année, un nombre de plus en plus élevé d’adultes demande le baptême, et on observe le même phénomène chez les jeunes et adolescents, qui sont, eux aussi, appelés au baptême par leurs évêques.

Tout au long de l’Histoire Sainte, Dieu appelle des hommes et des femmes à se lever, à l’écouter, à parler et à agir en son Nom. Par son Fils, son appel se fait encore plus pressant « viens et suis-moi » (Lc 18, 22).

Aujourd’hui, l’Esprit est toujours à l’œuvre dans le monde et continue à interpeller des hommes et des femmes qui viennent frapper à la porte de notre Eglise. La célébration de l’appel décisif, marquant la fin du temps du catéchuménat, se veut l’écho de ce mouvement, de ce dialogue où Dieu ne cesse d’appeler tout homme et attend sa réponse libre, pleine et entière.

Répondre, chacun à notre manière : « me voici »

Lors du 1er dimanche de Carême, dans tous les diocèses, l’évêque appelle publiquement par leur nom les catéchumènes et les invite à répondre personnellement à cet appel. Ils entreront alors dans ce temps de carême, soutenus par leur communauté, car c’est l’Eglise toute entière qui chemine avec eux vers Pâques à la rencontre du Christ ressuscité.

Mais ce temps est aussi pour nous baptisés, un temps où nous pouvons reprendre à notre compte les questions posées dans ce rite de l’appel décisif : sommes-nous, nous aussi fidèles à l’écoute de la parole de Dieu annoncée par l’Eglise ? Vivons-nous dans la présence de Dieu en gardant cette Parole ? Participons-nous à la vie fraternelle et aux prières ? Autant de questions qui peuvent nous permettre chaque jour de répondre, chacun à notre manière : « me voici » (Is 6, 8).

Nos communautés sont invitées à porter dans la prière ces catéchumènes pendant tout le temps du carême puis tout le temps pascal jusqu’à la Pentecôte, une fois qu’ils seront devenus néophytes par leur baptême.

Prière

Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes, mais en ce moment du Carême tu offres plus largement ta grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance tous ceux qui t’appartiennent : que ton amour protège et fortifie à la fois les catéchumènes et les baptisés. Amen !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée mondiale du malade et Dimanche de la Santé sur Rochefort

Ce dimanche qui réunissait les familles  était aussi consacré au service évangélique des malades (SEM)  et au personnel de santé, autant dire que l’église St Louis était pleine.

Officiaient les pères Mickaël le Nezet curé in solidum et Pierre Bigot prêtre coopérateur. Au premier rang de l’assistance étaient présents les jeunes de l’aumônerie et les catéchistes.

Chant d’entrée de la célébration :

Le Dimanche de la santé incite à encourager ces volontaires, qui partout en France du plus petit village aux  plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, accompagnent leur prochain, malade, seul ou isolé.

 

photos de GT

Photos GT

Mercredi des Cendres.

Mercredi 14 février 2024, mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle.

  • Célébration à L’église Notre Dame le mercredi 14 février à 10h30
  • Célébration à L’église St Louis le mercredi 14 février à 19h00

 

  • Célébration à Tonnay Charente mercredi 14 février à 19h00

 

“Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.” (Gen 3 , 19). Voilà ce que le prêtre, en référence à la parole divine, rappelle  aux fidèles. L’homme est fragile, il met son espérance en la miséricorde de Dieu.

Le symbolisme des cendres est présent dans l’Ancien Testament. Il évoque le  péché et la fragilité de l’être. Au temps du Christ les Israélites, selon la coutume,  se recouvraient de cendres  pour montrer à Dieu et aux autres qu’ils reconnaissaient leurs fautes ou qu’ils étaient en deuil. Recevoir les Cendres c’est faire  pénitence et demander à Dieu le pardon de ses péchés.

Un symbole de renaissance

Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous montre comment être, à sa suite, victorieux du péché. Ezéchiel  dans sa vision de la vallée de la mort et du retour à la vie d’ossements desséchés (Ez 37) prophétise la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ, qui entraine à sa suite l’humanité rachetée par sa passion.

La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.

Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

 

 

Présentation de Jésus au temple

L’Église célèbre, le 2 février, la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.

Ce vendredi 2 février messe à 18h15 à la chapelle de Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis. Ce sera l’occasion de  rendre grâce pour la présence des religieuses sur notre paroisse.

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur.

Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Syméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.

Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.

Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le Salut que tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Dieu éternel et tout-puissant, nous vous adressons cette humble prière : puisque votre Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter un jour devant vous. Amen.

En 1997, le pape Jean-Paul II fait du 2 février la journée de la vie consacrée, journée placée sous le signe de l’action de grâce et de la découverte de cette vie consacrée :

Il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Eglise par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères.

En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Eglise la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre.

[Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées ] à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Eglise pour la vie du monde

Jean-Paul II

 

“Les souffrances cachées de l’euthanasie”, le nouveau documentaire des AFC

Jeudi 1er février à 20h15 salle paroissiale (2 rue du faisan – Fétilly – La Rochelle )

Les AFC de la Rochelle projettent un documentaire inédit  : “les souffrances cachées de l’euthanasieproduit par les AFC nationales.

Informations :  06.95.77.20.41 ou par mail : afc17larochelle@afc-france.org

Film : « Les souffrances cachées de l’euthanasie »

Que raconte ce film ?
En Belgique les AFC ont rencontré des soignants qui témoignent au sujet des conséquences de la loi belge sur l’euthanasie, adoptée en 2002. Une psychiatre, un médecin, deux infirmiers,  un psychothérapeute et un conseiller juridique. Très vite les aménagements de la loi ont provoqué une dérive vertigineuse :

  • En 2003, un an après la loi, 235 personnes ont été euthanasiées,
  • En 2014 l’euthanasie a été ouverte aux mineurs.
  • En 2022 ce sont 3000 personnes qui ont eu recours à l’euthanasie, soit 2,5 % des décès du pays. “Le nombre des demandes ne cesse d’augmenter ”  selon Jacqueline Herremans, présidente de l’association ” Droit à mourir dans la dignité”. 60% des euthanasies concernent des personnes âgées de 40 à 79 ans.

En Belgique 55% des euthanasies ont lieu à domicile à l’aide d’un baxter(perfusion électrique du produit létal), 30% à l’hôpital et 15% en Ehpad. Une part des euthanasies n’est pas déclarée selon le rapport CFCEE ( Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation de l’Euthanasie).

  • En 2020, la clause de conscience à été supprimée pour les hôpitaux et les institutions, seuls les médecins peuvent l’invoquer, à titre individuel.

Comme celui de la Fondation Lejeune ce film s’oppose à l’euthanasie. Sa particularité est d’exposer la souffrance des proches et des soignants à travers leurs témoignages et leurs expériences.

Il démontre la fausseté des arguments des promoteurs de l’euthanasie qui invoquent abusivement  la souffrance, la dignité, la liberté  pour faire passer un message de mort. “L’autonomie du choix est une parfaite illusion. Contrairement aux sociétés en Afrique et en Asie où la vieillesse est une fierté honorée, la plupart des personnes âgées de notre société porte un poids de culpabilité très lourd ” Dr An Haekens, psychiatre.

Les témoignages confirment ce constat :

  • La liberté de l’intéressé peut être faussée par la pression de la société et des proches,
  • Dignité : les soins palliatifs apportent la vraie réponse au maintien de la dignité de la personne. En quoi la maladie et la souffrance ôtent-elles sa dignité à qui que ce soit ?
  • Souffrance : l’accompagnement des personnes âgées supprime la souffrance de la solitude et la souffrance physique, car elles sont prises en charge par les proches et les soignants.  A condition que cela soit voulu, et possible.

Ce film insiste sur l’importance capitale des soins palliatifs, il apporte un regard bienveillant sur la fin de vie. C’est souvent un moment solennel qui permet d’accorder des pardons, de faciliter des réconciliations et de transmettre le message de toute une vie aux enfants.

Le 1er février 2024, les Associations Familiales Catholiques diffuseront ce documentaire sur YouTube.

Conclusion :

La loi belge sur l’euthanasie a rapidement dérivé, comme le souligne le conseiller juridique Jean-Paul Van de Walle. Les conditions censées limiter l’accès à l’euthanasie ont été levées par plusieurs changements législatifs, de ce fait  le nombre des euthanasies ne cesse d’augmenter. Ce qui devait être une exception est devenu un droit.

Le documentaire met en lumière l’échec de la promesse initiale de la législation belge : la souffrance des patients et de leur famille n’est pas apaisée, elle est refoulée.  Le sens profond du passage de cette vie – ci à la vie éternelle,  par la mort,  est nié.

Les soignants, forts de leur expérience, préconisent de développer le système de soins palliatifs, « L’humanité a beaucoup mieux à proposer que l’euthanasie, ce sont les soins palliatifs » – François Truffin, infirmier en soins palliatifs.

Que dit le pape François

Guérir si possible, toujours prendre soin». Le Pape François s’inspire de son prédécesseur saint Jean-Paul II en confiant les personnes malades en phase terminale et leurs familles à la prière de l’Église pour le mois de février.

Alors que l’Église célèbrera la Journée mondiale du malade le 11 février comme tous les ans depuis 1992, François rappelle que «tous les malades ont droit à un accompagnement médical, à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain».

Si les législations autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté semblent se répandre dans de nombreux pays, le Pape invite à refuser ce monde basé sur la culture du jetable dans lequel les malades en phase terminale n’ont pas leur place. Au contraire, il est indispensable de poser un regard d’amour sur les personnes malades, de les entourer, de les tenir par la main, de leur redire leur valeur unique et irremplaçable.

Il insiste sur l’importance des soins palliatifs. Or, si 40 millions de personnes dans le monde ont besoin de soins palliatifs chaque année, seuls 14% des patients en bénéficient. Pour le Souverain pontife, les soins palliatifs «garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité».

Citant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans la Lettre Samaritanus bonus de 2020, le Pape explique qu’il est nécessaire de se tenir aux côtés des malades, mais également des familles. «Leur rôle est déterminant. Elles doivent avoir les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social» assure-t-il.