Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi  7 septembre  2024 

 Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :

En ces jours de rentrée, nous prierons d’abord notre Mère, Marie, pour les intentions de nos familles et en particulier pour nos défunts.
Nous prierons pour que la Très Sainte Vierge, Mère de l’Église, protège celle-ci contre tous ses ennemis.
A l’appel de plusieurs pieuses associations, nous prierons en réparation des sacrilèges et blasphèmes qui se multiplient aujourd’hui.

 

 

Mois de septembre

C’est le mois consacré à Saint Michel-Archange et aux Saints-Anges.
Vertus recommandées : le désir du Ciel et la prière pour les âmes du Purgatoire.

Les grandes fêtes du mois

Le mois de septembre est riche de nombreuses grandes fêtes (dont 3 de la Très Sainte Vierge).

8 septembre : fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie (la “Noël” de Marie) ; fille de Sainte Anne et Saint Joachim, elle serait née à Jérusalem selon une ancienne tradition transmise par l’Église d’Orient. En France, la fête de la Nativité de la Sainte Vierge porta longtemps le titre de Notre-Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de Saint-Florent, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de sa Nativité.

12 septembre : fête du Saint Nom de Marie. En l’année 1683, ce jour-là, octave de la Nativité de la Vierge, les troupes du roi de Pologne Jean III Sobieski, aidées par la prière du saint frère capucin, Marc d’Aviano, battirent les Turcs qui assiégeaient Vienne, la capitale de l’Autriche ; ceux-ci s’enfuirent et à partir de ce moment, les Turcs, de siècle en siècle, ne cessèrent de reculer en Europe. On attribua cette victoire à l’intercession de la Vierge ; en effet, d’Aviano et Sobieski avaient invoqué le Nom de Marie, Reine du Ciel, au matin de la bataille ; aussi, le pape Innocent XI décida en action de grâces d’établir une nouvelle fête liturgique : celle du Saint Nom de Marie.
14 septembre : fête de la Croix glorieuse (appelée aussi : fête de “l’Exaltation de la Sainte Croix”).
Grâce à Sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin, on fit, en l’an 326, la découverte (“l’invention“, disait-on alors) de la Sainte Croix du Sauveur à Jérusalem, non loin du saint Sépulcre ; peu de temps après, l’empereur fit construire la magnifique Basilique de l’Anastasis (= “de la Résurrection”) ; elle fut “dédicacée”, c’est à dire consacrée au culte, en 335. La Croix fut dérobée par les Perses puis récupérée par l’empereur Héraclius en 628 ; à partir de ce moment de grande joie, l’Église d’Orient décida de fêter dignement la Croix retrouvée en instituant cette fête de “l’Invention de la sainte Croix“.
O crux, ave, spes unica (Salut, ô Croix, [notre] unique espérance)
[Extrait de l’hymne Vexilla Regis, composée vers 569, par Venance Fortunat, poète et évêque de Poitiers, à l’occasion du transfert de reliques de la Sainte Croix (données par l’empereur de Constantinople) au monastère de Poitiers fondé par Sainte Radegonde ; celui-ci prendra alors le nom d’Abbaye Sainte-Croix].
15 septembre : fête de Notre-Dame des Douleurs ; en ce jour, l’Église honore les “7 douleurs” de Notre-Dame, les 7 glaives qui transpercèrent son Cœur maternel :
-la prophétie du vieillard Siméon au jour de la Présentation de Jésus au Temple (fêtée le 2 février, 40 jours après sa naissance)
-la fuite en Égypte,
-la disparition de l’Enfant Jésus pendant 3 jours, lors du pèlerinage de Jérusalem,
-la séparation d’avec son Fils au début de Sa vie publique,
-la rencontre de son Fils Jésus sur le chemin de la Croix,
-l’agonie et la mort de Son Fils bien-aimé sur la Croix,
-la réception du Corps de Jésus à la descente de la Croix et son abandon dans le tombeau.

 

29 septembre : fête des 3 Archanges : St Michel (“Ange gardien de la France”) et Saint Gabriel (“messager du Très-Haut“, celui qui fit “l’Annonce à Marie”) et Saint Raphaël (l’ange qui apparaît dans un des plus touchants livres de la Bible, le Livre de Tobie).

Quelques-uns des grands Saints du mois
le 2  :  Les Bienheureux Martyrs de Septembre (1792) ; le 31 août, le député Tallien avait déclaré à l’Assemblée : “Nous avons fait arrêter les prêtres perturbateurs ; sous peu de jours, le sol de la liberté sera purgé de leur présence”. Ces prêtres “perturbateurs” étaient simplement ceux qui n’avaient pas voulu trahir l’Eglise, refusant que celle-ci soit séparée du Saint-Siège de Rome et obligée d’obéir à l’Etat. Ils étaient trois évêques dont celui de notre diocèse de Saintes : Pierre-Louis de la Rochefoucauld ; cent-neuf autres prêtres et religieux et quelque 3000 autres chrétiens témoignèrent, en ces jours, par le martyre. A Paris, un des commissaires massacreurs s’écria : “Je ne comprends pas ces gens ; ils allaient à la mort comme on va à un mariage“.
le 3  Saint Grégoire le Grand (537-604) : un des 4 “Pères” de l’Église latine. Admirable réformateur de l’Église, il donna son nom au chant dit “grégorien” qui allait devenir le “chant propre de l’Église romaine” -ou latine– [2ème Concile du Vatican, Constitution sur la Sainte Liturgie -Sacrosanctum concilium-,116].
Il fit ajouter le Pater dans la liturgie de la messe ; il est à l’origine du chant en l’honneur de Marie, le Regina caeli, composé pour remercier le Ciel d’avoir fait cesser une terrible peste qui ravageait Rome. C’est lui, “Pontife Souverain”, qui voulut, le premier, se faire appeler “Serviteur des serviteurs de Dieu“.
le 13  : Saint Jean Chrysostome (“Bouche d’or“), un des 4 “Pères” de l’Église “grecque” (appelée souvent aujourd’hui “l’Église d’Orient”).
Aujourd’hui, les chrétiens d’Orient sont encore divisés entre catholiques (latins, arméniens, syriaques, maronites etc.) et orthodoxes.
Traditionnellement, on distingue, parmi les grands théologiens, les “Pères” (qui ont vécu avant le VIII° siècle et jusqu’à Saint Jean de Damas ou Damascène) et les “Docteurs“, qui, eux, ont vécu et enseigné à partir du VIII° siècle. Parmi les derniers “Docteurs” proclamés par l’Église : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Sainte Hildegarde de Bingen (cf. ci-dessous, le 17).
le 17  : Saint Robert Bellarmin, cardinal, “Docteur de l’Église” (1542-1621). D’une immense culture, d’une grande douceur et amabilité, il fut l’auteur d’un “Petit Catéchisme” si bien fait qu’un chef protestant de l’époque s’écria : “C’est ce livre qui nous a perdus”.
En 1605, à la mort du Pape Clément VIII, on voulut le faire pape, mais il réussit à y “échapper” en s’écriant devant les autres cardinaux : “Prenez garde !  Dans ma famille, on vit très vieux, presque centenaire“…
Le 17, on fête aussi Sainte HILDEGARDE de BINGEN : née en 1098 en pays rhénan, moniale, mystique, visionnaire, elle écrit le Sci vias (“Connais les voies [du Seigneur]” ; d’une immense culture, non seulement elle nous laisse des œuvres musicales admirables, mais elle nous lègue des connaissances médicales et diététiques prodigieuses, souvent sur révélations. Par prudence et humilité, elle voulait suivre les conseils de St Bernard de Clairvaux († 1153). Admirée, consultée par les plus hauts prélats de son temps, elle prêche hors de son monastère, dans toute la Rhénanie et jusqu’à Metz. Elle meurt en 1179. Béatifiée dès 1244.
Benoit XVI, qui l’admirait immensément, la proclame en 2012 “Sainte” et “Docteur de l’Eglise“.
le 19  : Saint Janvier : évêque de Bénévent à la fin du 3ème siècle, patron de Naples, il est célèbre par le miracle du sang ; en effet, son sang se liquéfie et rentre en ébullition 3 fois par an (dont ce 19 septembre, jour de sa fête). Les Italiens et spécialement les Napolitains craignent un désastre si son sang ne se liquéfie pas. Il mourut martyr en l’an 305.
Le 19, on fête aussi NOTRE-DAME de la SALETTE ; après les apparitions de la Rue du Bac en 1830, c’est la 2ème des nombreuses apparitions de Marie lors de ces deux derniers siècles (en 1846) ; elle précède celles de Lourdes en 1858.
Le message de La Salette, très sévère pour les pécheurs et en particulier les clercs, eut du mal à être accepté dans l’Eglise. Le curé d’Ars lui-même, dit-on, hésita à croire au début ; mais dès 1851, les Apparitions de la Salette furent reconnues par l’Eglise. Le sanctuaire de “Marie qui pleure” (sur les péchés des hommes) est dans un site admirable, au cœur des Alpes.
L’une des tristesses de Marie était la non-sanctification du dimanche (jour de repos car “Jour du Seigneur“) par tant et tant de chrétiens.
le 21  Saint Matthieu l’Évangéliste ; Lévi ou Matthieu, publicain (= percepteur d’impôts), fut, un jour, interpellé par le Christ : “Viens, suis-moi” ; alors, “il se leva et Le suivit”.
le 23  : depuis 2002, on fête le grand Saint (Padre) Pio, le stigmatisé de Pietrelcina (près de St Michel du Mont Gargan – au sud-est de l’Italie-) ; il fut sans doute le plus grand charismatique du XXème siècle ; thaumaturge, il semait les miracles autour de lui ; il avait, entre autres, le don de bilocation. Confesseur infatigable –à l’exemple du Curé d’Ars-, il avait le don de comprendre -et de se faire comprendre- dans toutes les langues.
le 27  : Saint Vincent de Paul : simple petit paysan des Landes (né le 24 avril 1581, à Pouy près de Dax), il devint pourtant conseiller du roi Louis XIV au Conseil de Conscience (chargé des Affaires religieuses).
Ordonné prêtre en 1600, il est capturé en 1605 par des Barbaresques (les pirates musulmans d’Afrique du Nord) ; il est vendu comme esclave, mais réussit à s’enfuir de Tunis après avoir converti son maître.
Revenu en France, il va devenir ce “géant de la Charité” que l’on connaît ; il fonde plusieurs congrégations chargées de venir au secours des plus pauvres (telle celle des “Filles de la Charité“) ; il crée un hôpital spécial pour les “Enfants Trouvés“(abandonnés).
Mais il va aussi créer une Congrégation chargée de l’instruction des jeunes filles (“l’Union chrétienne de Saint Chaumond”). Il est ainsi responsable d’une sorte de “révolution” ; en effet, jusque-là, on n’imaginait pas que des religieuses puissent vivre en dehors d’un couvent, en une vie contemplative ; désormais, des religieuses vont aller évangéliser en parcourant les rues et les places.
Epuisé par ses travaux, il meurt le 27 septembre 1660 à Paris. Quelque temps avant sa mort, il parlait avec la Reine-mère Anne d’Autriche ; comme celle-ci lui disait son admiration pour tout ce qu’il avait accompli, Monsieur Vincent lui répondit : “J’ai fait si peu“. La reine, surprise, lui demanda :”Mais qu’auriez-vous pu faire de plus ??“. Et lui de répondre : “Davantage“…