Au cinéma Rex de Tonnay-Boutonne Jeudi 16 janvier 2025 à 20h30
Venez vous plonger au cœur de l’Asie du Sud-Est, où l’école est un défi quotidien pour de nombreux enfants. Venez découvrir leurs histoires et leurs rêves dans des paysages magnifiques qui témoignent de leur résilience.
Synopsis
Sur les rives du Mékong, qui traverse Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam, l l’accès à l’instruction est un combat quotidien, 6 enfants d’âges différents rêvent d’un avenir meilleur. Comme un puzzle les parcours de Prin, Muy-Lat-Awng, Phout, Pagna, Thookolo et Juliet se répondent, s’assemblent et racontent leur formidable aventure : celle de “GRANDIR”.
La projection sera suivie d’une discussion avec Guillaume d’Aboville,
Directeur Général de l’ONG : – Les enfants du Mékong, pour échanger sur les enjeux de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté dans cette région.
Cette soirée se terminera par un moment convivial autour du verre du cinéphile.
Venez nombreux !
Une soirée riche en émotions et en découvertes vous attend.
Le Président et les membres du bureau de l’Association ont l’honneur de vous convoquer à l’Assemblée Générale mixte qui se tiendra au Catholic’s Pub à Rochefort (17300), 109ter rue Pierre Loti,
L’Assemblée Générale délibérera sur les ordres du jour suivants :
Ordre du jour de l’Assemblée Générale extraordinaire :
Modifications statutaires diverses ;
Modification de la dénomination de l’association ;
Transfert du siège de l’association ;
Modification de l’objet de l’association ;
Formalités.
Ordre du jour de l’Assemblée Générale ordinaire·
Présentation des rapports moral et financier de l’exercice clos le 31 décembre 2024
Approbation de ces rapports, des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et du budget prévisionnel
Quitus au bureau de l’association pour sa gestion au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024
Fixation du montant de la cotisation annuelle
Désignation des membres du bureau
Présentation du règlement intérieur
Questions diverses.
Restant à votre entière disposition pour toutes informations que vous souhaiteriez obtenir sur cette prochaine réunion,
Bien cordialement.
Le Président et les membres du bureau
Après l’ouverture du Jubilé 2025 à Rome par le pape François, dans la nuit de Noël, c’est dans notre diocèse que cette Année Sainte a été solennellement ouverte le dimanche 5 janvier, en la fête de l’Epiphanie.
A La Rochelle, Mgr François Jacolin a célébré la messe d’ouverture à la cathédrale Saint-Louis avec des chrétiens venus de toute l’agglomération rochelaise, et même de plus loin ! Ensemble, ils sont entrés en pèlerins d’espérance dans la cathédrale et dans cette Année sainte !
A Saintes, le Père Bertrand Monnard, vicaire général, a ouvert la porte, symbolisant l’entrée dans l’année sainte, avant de présider la messe concélébrée avec une quinzaine de prêtres.
Après avoir prié à l’Abbaye aux Dames et avoir écouté des extraits de la bulle d’indiction du pape François, une procession a conduit les chrétiens venus de Saintes et de toute la Saintonge jusqu’à la cathédrale Saint-Pierre,
Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.
Ce jour-là, il est coutume de « tirer les rois » et de manger de la galette.
Mais l’Épiphanie représente surtout le moment où l’on commémore la manifestation de Dieu sur Terre, qui s’est incarné en la figure de Jésus-Christ, et la visite des Rois mages à Bethléem, venus lui rendre hommage.
La visite des Rois mages dans la Bible
Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.
Après avoir pris connaissance de la naissance de Jésus, des mages venus d’Orient se rendent à Jérusalem, guidés par une étoile. Ils y rencontrent le roi Hérode et lui demandent où se situe le roi des Juifs, qui vient de naître.
Hérode, troublé, convoque ses scribes et leur demande de chercher, dans les textes anciens, une indication qui mentionnerait le lieu de naissance de ce fameux nouveau-né.
Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.
Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.
Puis, ils se prosternent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.
Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).
Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.
Qui sont les Rois mages ?
L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.
Des mages venus d’Orient
« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.
Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.
Comment s’appellent les Rois mages ?
Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : Gaspard, Balthazar et Melchior.
Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.
Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.
Pourquoi les mages sont-ils aussi des rois ?
Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).
Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.
Qu’apportent les Rois mages ?
Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.
Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).
L’encens est utilisé lors de rituels religieux ; il souligne donc ici la divinité du Christ.
La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).
Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.
Les fêtes de Noël et de l’Épiphanie, instaurées officiellement à ce moment-là, représentent des moyens ritualisés de faire comprendre (et vivre) aux croyants le mystère de l’Incarnation.
Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.
Suivre l’étoile : une tradition païenne et juive
Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.
Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.
Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.
Alors que l’Année Sainte vient d’être solennellement ouverte
par le pape François dans la nuit de Noël,
partons en pèlerinage, laissons-nous déplacer,
prenons conscience que toute notre vie est un pèlerinage !
Avec le pape François, mettons-nous en marche :
Le pèlerinage est un élément fondamental de tout évènement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel.
Dieu tout-puissant, tu ne cesses de montrer ta bonté à ceux qui t’aiment, et tu te laisses trouver par ceux qui te cherchent. Sois favorable à tes serviteurs qui partent en pèlerinage et dirige leur chemin selon ta volonté . Sois pour eux un ombrage dans la chaleur du jour, une lumière dans l’obscurité de la nuit, un soulagement dans la fatigue, afin qu’ils parviennent heureusement sous ta garde au terme de leur route.
Au début de cette année 2025, année sainte, le pape François nous invite à nous engager résolument pour la paix dans le monde entier, alors que tant de pays sont marqués par la guerre et la violence : Ukraine, Israël et Palestine, Liban, Syrie, Yemen, Birmanie, et tant d’autres…
Voici quelques extraits de son message pour cette journée mondiale de la Paix.
Remets-nous nos dettes, donne-nous ta paix
I. À l’écoute du cri de l’humanité menacée
1. À l’aube de cette nouvelle année que nous donne le Père céleste, un temps jubilaire consacré à l’espérance, j’adresse mes vœux les plus sincères de paix à toute femme et à tout homme, en particulier à ceux qui se sentent abattus par leur condition existentielle, condamnés par leurs erreurs, écrasés par le jugement des autres, et qui ne parviennent plus à percevoir une quelconque perspective pour leur vie. À vous tous, espérance et paix, car cette année est une Année de Grâce qui vient du Cœur du Rédempteur !
2. En 2025, l’Église Catholique célèbre le Jubilé, un événement qui remplit les cœurs d’espérance. Le “jubilé” remonte à une ancienne tradition juive où le son d’une corne de bélier (en hébreu yobel) annonçait, tous les quarante-neuf ans, une année de clémence et de libération pour le peuple (cf. Lv 25, 10). Cet appel solennel devait en théorie se répercuter dans le monde entier (cf. Lv 25, 9), afin de rétablir la justice de Dieu dans les différents domaines de la vie : l’usage de la terre, la possession des biens, les relations avec le prochain, en particulier les plus pauvres et ceux qui étaient tombés en disgrâce.
3. Aujourd’hui encore, le Jubilé est un événement qui nous pousse à rechercher la justice libératrice de Dieu sur la terre. Nous voudrions au début de cette Année de Grâce entendre, non pas la corne, mais l’« appel à l’aide désespéré» qui monte de nombreuses parties du monde et que Dieu ne cesse d’entendre, comme la voix du sang d’Abel le juste. À notre tour, nous nous sentons appelés à être la voix de si nombreuses situations d’exploitation de la terre et d’oppression du prochain. Ces injustices prennent parfois l’allure de ce que saint Jean-Paul II a appelé des « structures de péché » puisqu’elles ne sont pas seulement dues à l’iniquité de quelques-uns mais se sont, pour ainsi dire, enracinées et reposent sur une large complicité.
A l’occasion du Jubilé, le pape François lance 3 appels à la communauté internationale :
11. Je voudrais donc, au début de cette Année de Grâce, suggérer trois actions susceptibles de redonner de la dignité à la vie de populations entières et de les remettre sur le chemin de l’espérance afin que la crise de la dette puisse être surmontée et que tous puissent à nouveau se reconnaître comme des débiteurs pardonnés.
Je reprends tout d’abord l’appel, lancé par saint Jean-Paul II lors du Jubilé de l’an 2000, à penser à une « réduction importante, sinon à un effacement total, de la dette internationale qui pèse sur le destin de nombreuses nations ». En reconnaissant la dette écologique, puissent les pays les plus riches se sentir appelés à tout mettre en œuvre pour remettre les dettes des pays qui ne sont pas en mesure de rembourser ce qu’ils doivent.
Je demande également un engagement ferme à promouvoir le respect de la dignité de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, afin que toute personne puisse aimer sa propre vie et envisager l’avenir avec espérance, en désirant le développement et le bonheur pour elle-même et pour ses enfants. En effet, sans espérance en la vie, il est difficile que naisse dans le cœur des plus jeunes le désir d’engendrer d’autres vies. En particulier, je voudrais encore une fois inviter à un geste concret qui favorise la culture de la vie. Je veux parler de l’abolition de la peine de mort dans toutes les nations. En effet, cette pratique, non seulement transgresse l’inviolabilité de la vie, mais anéantit aussi toute espérance humaine de pardon et de renouveau.
J’ose également relancer un autre appel aux jeunes générations, me référant à saint Paul VI et à Benoît XVI, en ces temps marqués par les guerres. Utilisons un pourcentage minimum fixe de l’argent dépensé aux fins d’armements pour la création d’un Fonds mondial qui élimine définitivement la faim et facilite les activités éducatives dans les pays les plus pauvres, afin de promouvoir le développement durable, en luttant contre le changement climatique. Nous devons essayer d’éliminer les prétextes qui poussent les jeunes à imaginer leur avenir sans espoir, ou comme une attente de venger le sang de leurs proches. L’avenir est un don qui permet dépasser les erreurs du passé, afin de construire de nouveaux chemins de paix.
13. Que 2025 soit une année où progresse la paix ! Cette paix véritable et durable qui ne s’arrête pas aux querelles des contrats ni aux tables des compromis humains. Cherchons la paix véritable, celle que Dieu donne à un cœur désarmé : un cœur qui ne calcule pas ce qui est à moi et ce qui est à toi ; un cœur qui défait l’égoïsme par l’empressement à aller à la rencontre des autres ; un cœur qui n’hésite pas à se reconnaître débiteur de Dieu et qui est prêt pour cela à remettre les dettes qui oppriment le prochain ; un cœur qui surmonte le découragement face à l’avenir par l’espérance que chacun est une richesse pour ce monde.
15. Accorde-nous ta paix, Seigneur ! Telle est la prière que j’élève à Dieu, tandis que j’adresse mes vœux pour la nouvelle année aux Chefs d’État et de Gouvernement, aux Responsables des Organisations internationales, aux Chefsdesdifférentes religions, à toute personne de bonne volonté.
Remets-nous nos dettes, Seigneur,
comme nous les remettons à nos débiteurs,
et, dans ce cycle de pardon, accorde-nous ta paix,
cette paix que Toi seul peux donner
à ceux qui se laissent désarmer le cœur,
à ceux qui, avec espérance, veulent remettre leurs dettes à leurs frères,
à ceux qui confessent sans crainte qu’ils sont tes débiteurs,
à ceux qui ne restent pas sourds au cri des plus pauvres.