Dimanche du bon pasteur : une neuvaine pour les vocations

Le dimanche 21 avril, l’Eglise célèbrera la 61é journée mondiale de prière pour les vocations. Avant ce jour, et en prévision du pèlerinage pour les vocations à l’Île Madame qui aura lieu le lundi de Pentecôte, le diocèse vous propose de prier pour les vocations : vocations à devenir prêtres, consacrés, époux…

Pendant 9 jours, du 13 au 21 avril, nous vous proposons de prier chaque jour avec cette prière, qui sera également distribuée dans les paroisses. 

 

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA 61ème JOURNÉE MONDIALE
DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

21 avril 2024

Appelés à semer l’espérance et à construire la paix

Chers frères et sœurs !

La Journée mondiale de Prière pour les Vocations nous invite, chaque année, à considérer le don précieux de l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, son peuple fidèle en chemin, pour que nous puissions prendre part à son projet d’amour et incarner la beauté de l’Évangile dans les différents états de vie. Écouter l’appel divin, c’est loin d’être un devoir imposé de l’extérieur, peut-être au nom d’un idéal religieux ; c’est au contraire la manière la plus sûre que nous ayons d’alimenter le désir de bonheur que nous portons en nous : notre vie se réalise et s’accomplit quand nous découvrons qui nous sommes, quelles sont nos qualités, dans quel domaine nous pouvons les mettre à profit, quelle route nous pouvons parcourir pour devenir signe et instrument d’amour, d’accueil, de beauté et de paix, dans les contextes où nous vivons.

Ainsi, cette Journée est toujours une belle occasion de rappeler avec gratitude devant le Seigneur l’engagement fidèle, quotidien et souvent caché de ceux qui ont embrassé un appel qui engage toute leur vie. Je pense aux mères et aux pères qui ne pensent pas d’abord à eux-mêmes et qui ne suivent pas le courant d’un style superficiel, mais qui configurent leur existence sur le soin des relations, avec amour et gratuité, en s’ouvrant au don de la vie et en se mettant au service des enfants et de leur croissance. Je pense à ceux qui accomplissent leur travail avec dévouement et esprit de collaboration ; à ceux qui s’engagent, dans divers domaines et de différentes manières, pour construire un monde plus juste, une économie plus solidaire, une politique plus équitable, une société plus humaine : à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui se dépensent pour le bien commun. Je pense aux personnes consacrées, qui offrent leur existence au Seigneur dans le silence de la prière comme dans l’action apostolique, parfois dans des zones frontalières et sans épargner leurs énergies, en faisant progresser leur charisme avec créativité et en le mettant à la disposition de ceux qu’ils rencontrent. Et je pense à ceux qui ont accueilli l’appel au sacerdoce ordonné et qui se consacrent à l’annonce de l’Évangile et qui rompent leur vie, avec le Pain eucharistique, pour leurs frères, en semant l’espérance et en montrant à tous la beauté du Royaume de Dieu.

Aux jeunes, en particulier à ceux qui se sentent éloignés ou qui nourrissent une méfiance envers l’Église, je voudrais dire : laissez-vous fasciner par Jésus, adressez-lui vos questions importantes, à travers les pages de l’Évangile, laissez-vous inquiéter par sa présence qui nous met toujours salutairement en crise. Il respecte plus que tout autre notre liberté, il ne s’impose pas mais se propose : laissez-lui de l’espace et vous trouverez votre bonheur en le suivant et, s’il vous le demande, en vous donnant complètement à Lui.

Un peuple en marche

La polyphonie des charismes et des vocations, que la communauté chrétienne reconnaît et accompagne, nous aide à comprendre pleinement notre identité de chrétiens : comme peuple de Dieu en marche sur les routes du monde, animés par l’Esprit Saint et inséré comme des pierres vivantes dans le Corps du Christ, chacun de nous se découvre membre d’une grande famille, fils du Père et frère et sœur de ses semblables. Nous ne sommes pas des îles fermées sur elles-mêmes, mais des parties du tout. C’est pourquoi la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations porte gravé le sceau de la synodalité : nombreux sont les charismes et nous sommes appelés à nous écouter réciproquement et à marcher ensemble pour les découvrir et pour discerner à quoi l’Esprit nous appelle pour le bien de tous.

Dans le moment historique présent, le chemin commun nous conduit vers l’Année jubilaire de 2025. Marchons comme pèlerins d’espérance vers l’Année Sainte, afin que dans la redécouverte de notre vocation et en mettant en relation les différents dons de l’Esprit, nous puissions être dans le monde porteurs et témoins du rêve de Jésus : former une seule famille, unie dans l’amour de Dieu et étroite dans le lien de la charité, du partage et de la fraternité.

Cette Journée est consacrée, en particulier, à la prière pour invoquer du Père le don de saintes vocations pour l’édification de son Royaume : « Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson » (Lc 10, 2). Et la prière – nous le savons – est faite plus d’écoute que de paroles adressées à Dieu. Le Seigneur parle à notre cœur et veut le trouver ouvert, sincère et généreux. Sa Parole s’est faite chair en Jésus-Christ, qui nous révèle et qui nous communique toute la volonté du Père. En cette année 2024, consacrée précisément à la prière en préparation au Jubilé, nous sommes appelés à redécouvrir le don inestimable de pouvoir dialoguer avec le Seigneur, de cœur à cœur, devenant ainsi des pèlerins d’espérance, car « la prière est la première force de l’espérance. Tu pries et l’espérance grandit, tu vas de l’avant. Je dirais que la prière ouvre la porte à l’espérance. L’espérance est là, mais avec ma prière j’ouvre la porte » (Catéchèse, 20 mai 2020).

Pèlerins d’espérance et constructeurs de paix

Mais que signifie être pèlerins ? Celui qui entreprend un pèlerinage cherche d’abord à savoir clairement quel est le but, et il le porte toujours dans son cœur et dans son esprit. Mais en même temps, pour atteindre cet objectif, il faut se concentrer sur le pas présent. Pour l’accomplir cela il faut être léger, se dépouiller des poids inutiles, prendre avec soi l’essentiel et lutter chaque jour pour que la fatigue, la peur, l’incertitude et les ténèbres ne bloquent pas le chemin entrepris. Ainsi, être pèlerins signifie repartir chaque jour, toujours recommencer, retrouver l’enthousiasme et la force de parcourir les différentes étapes du parcours qui, malgré les peines et les difficultés, ouvrent toujours devant nous de nouveaux horizons et des panoramas inconnus.

Le sens du pèlerinage chrétien est précisément celui-ci : nous nous mettons en route à la découverte de l’amour de Dieu et, en même temps, à la découverte de nous-mêmes, à travers un voyage intérieur mais toujours stimulé par la multiplicité des relations. Donc, pèlerins parce qu’appelés : appelés à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres. Ainsi, notre marche sur cette terre ne se résout jamais dans une fatigue sans but ou dans des errements sans fin. Au contraire, chaque jour, en répondant à notre appel, nous essayons de faire les pas possibles vers un monde nouveau, où l’on vit en paix, dans la justice et l’amour. Nous sommes des pèlerins d’espérance parce que nous tendons vers un avenir meilleur et nous nous engageons à le construire le long du chemin.

C’est, à la fin, le but de toute vocation : devenir des hommes et des femmes d’espérance. En tant qu’individus et en tant que communauté, dans la variété des charismes et des ministères, nous sommes tous appelés à “donner corps et cœur” à l’espérance de l’Évangile dans un monde marqué par des défis historiques : l’avancée menaçante d’une troisième guerre mondiale par morceaux ; les foules de migrants qui fuient leurs terres à la recherche d’un avenir meilleur ; l’augmentation constante du nombre des pauvres ; le danger de compromettre irréversiblement la santé de notre planète. Et à tout cela s’ajoutent les difficultés que nous rencontrons quotidiennement et qui, parfois, risquent de nous jeter dans la résignation ou dans le défaitisme.

À notre époque, il est décisif pour nous chrétiens de cultiver un regard plein d’espérance, pour pouvoir travailler avec fruit, en répondant à la vocation qui nous a été confiée, au service du Royaume de Dieu, Royaume d’amour, de justice et de paix. Cette espérance – nous assure saint Paul – « ne déçoit point » (Rm 5, 5), car il s’agit de la promesse que le Seigneur Jésus nous a fait de demeurer toujours avec nous et de nous impliquer dans l’œuvre de rédemption qu’Il veut accomplir dans le cœur de chaque personne et dans le “cœur” de la création. Cette espérance trouve son centre moteur dans la Résurrection du Christ, qui « a une force de vie qui a pénétré le monde. Là où tout semble être mort, de partout, les germes de la résurrection réapparaissent. C’est une force sans égale. Il est vrai que souvent Dieu semble ne pas exister : nous constatons que l’injustice, la méchanceté, l’indifférence et la cruauté ne diminuent pas. Pourtant, il est aussi certain que dans l’obscurité commence toujours à germer quelque chose de nouveau, qui tôt ou tard produira du fruit » (Exhort.ap. Evangelii gaudium, n. 276). L’apôtre Paul affirme encore que « nous avons été sauvés, mais c’est en espérance » (Rm 8, 24). La rédemption réalisée à Pâques donne l’espérance, une espérance certaine, fiable, avec laquelle nous pouvons affronter les défis du présent.

Être pèlerins d’espérance et constructeurs de paix signifie alors fonder notre existence sur le roc de la résurrection du Christ, sachant que chacun de nos engagements, dans la vocation que nous avons embrassée et que nous portons en avant, ne tombe pas dans le vide. Malgré les échecs et les revers, le bien que nous semons grandit de manière silencieuse et rien ne peut nous séparer du but ultime : la rencontre avec le Christ et la joie de vivre dans la fraternité entre nous pour l’éternité. Cet appel final, nous devons l’anticiper chaque jour : la relation d’amour avec Dieu et avec nos frères et sœurs commence dès maintenant à réaliser le rêve de Dieu, le rêve de l’unité, de la paix et de la fraternité. Que personne ne se sente exclu de cet appel ! Chacun de nous, dans sa petitesse, dans son état de vie, peut être, avec l’aide de l’Esprit Saint, semeur d’espérance et de paix.

Le courage de s’impliquer

Pour tout cela, je dis encore une fois, comme lors des Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne : “Rise up ! – Levez-vous !”. Réveillons-nous du sommeil, sortons de l’indifférence, ouvrons les portes de la prison où nous nous sommes parfois enfermés, afin que chacun de nous puisse découvrir sa vocation dans l’Église et dans le monde et devenir pèlerin d’espérance et artisan de paix ! Attachons-nous à la vie et engageons-nous dans le soin affectueux de ceux qui nous entourent et de l’environnement dans lequel nous vivons. Je vous le répète : ayez le courage de vous impliquer ! Don Oreste Benzi, un infatigable apôtre de la charité, toujours du côté des derniers et des sans défense, répétait que personne n’est si pauvre qu’il n’aurait rien à offrir, et personne n’est si riche qu’il n’aurait pas besoin d’aide.

Levons-nous donc et mettons-nous en chemin comme pèlerins d’espérance, car, comme Marie le fit avec sainte Élisabeth, nous pouvons nous aussi apporter des annonces de joie, engendrer une vie nouvelle et être des artisans de fraternité et de paix.

Rome, Saint-Jean-de-Latran, le 21 avril 2024, 4ème Dimanche de Pâques

FRANÇOIS

 

 

Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi  6 avril  2024 

 Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Depuis près de 200 ans (depuis 1830, lors de ses apparitions rue du Bac, à Sainte Catherine Labouré), Marie a voulu rappeler au monde, et d’abord à ses fils chrétiens, la nécessité de se convertir et, pour aider puissamment à cela, la nécessité de prier et méditer le Rosaire. A Fatima, en 1917, puis 1929, Elle demanda de sanctifier particulièrement le 1er samedi du mois, attachant à cette dévotion de nombreuses promesses, de paix et de conversion, notamment dans les familles.

Nous prierons la Très Sainte Vierge pour nos familles d’abord, mais aussi pour la paix dans tant de régions du monde (en Ukraine, Proche-Orient, Nigéria et tant d’autres pays).

Nous n’oublierons pas nos frères prisonniers et nous prierons aussi pour nos parents et amis âgés, trop souvent seuls, en Maison de retraite.

Le mois d’avril  

C’est le mois consacré à la Passion du Seigneur Jésus.
Vertus recommandées : la confiance dans la Miséricorde du Christ,

                                       la compassion envers ceux qui souffrent.

Le Protecteur du mois :

 

le 28 : Saint Louis-Marie Grignion (le Père de Montfort) ; célèbre missionnaire breton né à Montfort, près de Rennes, il est mort en 1716 à St Laurent-sur-Sèvre (Vendée), épuisé par ses travaux et par la maladie.

Fondateur des “Missionnaires de Marie” (les Montfortains) et des “Sœurs de la Sagesse” ainsi que des “Frères de saint Gabriel” ; apôtre de la “Vraie dévotion à Marie“; il fut persécuté par certains clercs, jansénistes et gallicans de son temps (l’esprit “janséniste”, austère et froid, était hostile à la dévotion filiale envers la Très Sainte Vierge ; le gallicanisme était un état d’esprit qui, en France, prétendait ne pas avoir à obéir au pape, sauf si on le voulait bien).

Le Père de Montfort, troublé par ces persécutions, pensait s’en aller vers les “Missions étrangères” ; il décida d’aller d’abord en pèlerinage à Rome, vit le pape qui, certes, l’encouragea mais lui ordonna de rester en France, lui conférant même le titre de “Missionnaire Apostolique”.

“Amoureux” de la Vierge Marie, il disait d’elle : “De Maria, nunquam satis”, c’est-à-dire : “De Marie, jamais (on n’en dit) assez ; en effet, la méditation des gloires de Marie lui persuada qu’on ne pouvait jamais suffisamment glorifier la Très Sainte Vierge ; les révélations successives des apparitions de Marie au cours des siècles suivants vinrent confirmer ses intuitions spirituelles : ainsi, en 1858, à Lourdes, Marie apprit à Bernadette l’une de ces gloires, l’un de ces noms : “Immaculée Conception” ; un siècle après, en 1947, près de Rome, aux “Trois-Fontaines” (le “Lourdes italien”), elle se révélait dans une mystérieuse formule : “Je suis Celle qui est dans la Trinité“. Trois années plus tard, en 1950, le Pape Pie XII proclamait le dogme de l’ASSOMPTION de Marie, en son Âme et en son Corps.

Le P. de Montfort fut un véritable missionnaire des campagnes de l’ouest de la France, Bretagne et Poitou surtout ; “chassé” du diocèse de Poitiers à la suite de jalousies, il partit vers l’Aunis, appelé par l’évêque de la Rochelle d’alors qui l’admirait.
Il multiplia ses fameuses “missions” dans les campagnes d’Aunis et surtout du Bas-Poitou (Vendée actuelle), ré-évangélisant particulièrement cette dernière région ; on l’appelait “le bon Père de Montfort”. Son travail apostolique extraordinaire fut sûrement à l’origine de la fidélité exceptionnelle des régions vendéennes et bretonnes au temps des persécutions de la révolution française, quelque 80 ans plus tard. N’oublions pas non plus les prêtres martyrs des pontons de Rochefort.
A la fin de ses “missions”, il faisait souvent construire à l’entrée du village ou de la ville, un petit calvaire rappelant la mission.

Son sens de l’obéissance était exceptionnel ; l’épisode du calvaire de Pontchâteau, en Bretagne, entre Nantes et Vannes, est extraordinaire : il avait construit, aidé par ses paroissiens, tous bénévoles, une magnifique colline-calvaire avec chemin de croix ; la veille même de l’inauguration et bénédiction, alors que tout était prêt et que les milliers de bénévoles étaient d’avance heureux de voir béni le fruit de leurs travaux, l’évêque du lieu interdit toute cérémonie ; la mort dans l’âme, surtout en pensant à la déception de tous ceux qui avaient peiné à la construction, le Père obéit. Ses ennemis réussirent même à obtenir un ordre royal obligeant à détruire le calvaire… Méditant plus tard sur cette persécution, le Père écrivit, quelque temps après, une admirable “Lettre aux amis de la Croix“.

Il écrivit aussi le fameux “Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge, le Secret de Marie”, les règles de la Compagnie de Marie et des Filles de la Sagesse, et de nombreux Cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de l’époque.

Homme de prière, il se retirait de temps à autre dans un endroit paisible et isolé, tel son ermitage de la Forêt de Mervent ou  son petit “ermitage” de Saint Éloi, près de La Rochelle.

Ce 28, on fête aussi sainte Jeanne Beretta-Molla (1922-1962), docteur en médecine, mère de famille milanaise, morte après avoir accouché de son quatrième enfant qu’on lui proposait de ne pas garder à cause d’un cancer à l’utérus ; elle fut canonisée par St Jean-Paul II en 2004.

Les grandes fêtes du mois 

Du dimanche 24 mars au samedi 30 : c’était la SEMAINE SAINTE, appelée parfois la GRANDE SEMAINE. Et puis du dimanche 31 mars au 6 avril, nous vivons la grande SEMAINE DE PÂQUES où chaque jour est fête de Pâque.

Ils sont finis les jours de la Passion ; suivez maintenant les pas du Ressuscité“.

le 7 : Dimanche de la Divine Miséricorde (institué par St Jean-Paul II en l’an 2000) ; c’est aussi le “dimanche de St Thomas”, St Thomas, l’Apôtre qui n’arrivait pas à croire à la Résurrection de son Maître bien-aimé mais qui fut favorisé d’une apparition du Ressuscité et qui, dans l’Évangile de St Jean, est le premier à proclamer sa divinité (“Mon Seigneur et mon Dieu”).

La miséricorde du Seigneur, à jamais je la chanterai  :  

Prions pour que cessent tant de souffrances dues aux guerres et à l’orgueil des hommes. C’est encore le temps de la Miséricorde. Prions pour que le Seigneur pardonne nos fautes, nos silences face au mal, nos lâchetés, nos complaisances avec le péché.

Quelques-uns des grands saints du mois : 

le 4  : Saint François Marto ; l’un des trois petits enfants de Fatima (avec sa soeur Jacinta et leur cousine Lucie dos Santos).

Né en 1908, il avait 9 ans lors des apparitions de la Vierge Marie ; il rejoignit au Ciel la “Belle Dame” le 4 avril 1919. Il avait 11 ans. Il fut canonisé, avec sa petite sœur Jacinta, par le Pape François le 13 mai 2017. Humble, discret, aimable, il offrait généreusement ses grandes souffrances “pour consoler Notre-Seigneur et pour la conversion des pécheurs“.

Prions-le, lui qui avait tout compris du mystère du péché et de ses conséquences ; qu’il intercède pour notre monde actuel confronté à tant de dérives morales.

Ce même jour : Saint Isidore de Séville (vers 565 – †636) : petit dernier d’une fratrie de 4 saints ! A la mort de son frère Saint Léandre, il devient évêque de Séville en 599 ; il le sera pendant près de 40 ans. Proclamé “Docteur de l’Église“, il était l’un des hommes les plus cultivés de son temps ; son savoir est encyclopédique ; il rédige d’innombrables ouvrages, transmettant ainsi, à l’aube du “Moyen-âge”, une grande partie de la culture antique.

Son frère Léandre et lui vivaient à l’époque des Wisigoths ariens ; ils proclamaient sans peur la foi catholique ; ils eurent le bonheur de voir enfin la conversion des Wisigoths, à la suite de celle de leur roi, Reccarède, en 589 ; ceux-ci alors se fondirent dans la population ibérique restée catholique, comme les Francs, après Clovis, un siècle plus tôt, s’étaient fondus dans la population gallo-romaine catholique.

le 7  : Saint Jean-Baptiste de la Salle : il est le “saint patron des éducateurs chrétiens” ; mort en 1719, fondateur des “Frères des écoles chrétiennes”, il fut l’un des innombrables fondateurs chrétiens d’écoles pour les enfants pauvres ; il mourut à l’aube de ce XVIIIème siècle où la plupart des “philosophes” anti-chrétiens de ce siècle, tels Voltaire ou Rousseau, estimaient que le petit peuple “n’avait pas besoin d’éducation” !

le 24  : Saint Fidèle de Sigmaringen -en Souabe allemande- (1578-1622) ; d’abord avocat à Colmar, profondément charitable, il est surnommé “l’avocat des pauvres” ; ordonné prêtre, très aimé des plus pauvres, il devient un extraordinaire prédicateur dans les Grisons suisses, une région dominée par des hérétiques calvinistes ; ceux-ci résolurent alors de l’assassiner. C’était le 24 avril 1622. Fidèle s’écria :” Pardonnez-leur, ô mon Dieu, ils ne savent pas ce qu’ils font“. Le commandant des troupes autrichiennes catholiques remporta sur l’armée calviniste une victoire si surprenante que le pasteur calviniste qui avait assisté au martyre se convertit peu de temps après.

le 25 : Saint MARC l’Évangéliste, évêque d’Alexandrie, Saint Patron de Venise ; son évangile fut inspiré, dit-on, par Saint Pierre lui-même dont il fut le compagnon au début de ses travaux apostoliques.

le 29 : Sainte CATHERINE de Sienne ; vingt-cinquième enfant de ses parents, célèbre par sa sainteté dans toute l’Italie, elle fut, malgré son jeune âge, l’artisan du retour du pape Grégoire XI d’Avignon à Rome. Docteur de l’Église, patronne de l’Italie avec saint François d’Assise, elle mourut à l’âge de 33 ans.

le 30 : Saint Pie V, petit berger devenu Pape (1566-1572) ; celui-ci mit au point, pour plusieurs siècles, le rite romain de l’Église latine, appelé parfois rite extraordinaire“.
C’est lui qui eut à Rome, le jour même, 7 octobre 1571, une vision de la victoire écrasante de la flotte chrétienne sur la flotte du sultan Sélim, à Lépante, sauvant ainsi la chrétienté de l’invasion prévue.

Le saint Pape Pie V attribua cette victoire à la récitation du Rosaire qu’il avait demandée, en vue de contrer l’avancée des armées du sultan ; il institua alors, au jour anniversaire de cette victoire, une fête en l’honneur de la Vierge du Rosaire : “Notre-Dame de la Victoire”, fête devenue aujourd’hui Notre-Dame du Rosaire“.

 

                  

Qui sont les disciples d’Emmaüs ?

C’était le soir de Pâques! Deux amis de Jésus marchaient sur la route. Ils descendaient de la grande ville de Jérusalem et allaient vers le petit village d’Emmaüs. Ils parlaient entre eux. Ils racontaient ce qui s’était passé: Jésus a été mis sur une croix, il est mort, il a été mis dans un tombeau.

Ils étaient tout tristes. Pendant qu’ils parlaient, Jésus s’approcha et
fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Ils ne savaient pas que c’était lui. Leurs yeux le voyaient mais ils ne le
reconnaissaient pas.

Jésus leur dit: «De quoi parliez vous tout en marchant?» Alors ils s’arrêtèrent tout tristes. Un des deux s’appelait Cléophas. Il se mit à raconter ce qui s’était
passé. « On parlait de Jésus; on croyait qu’il allait nous sauver.

Il parlait de Dieu. On aimait bien quand il parlait de Dieu son Père. Il nous racontait des histoires de Dieu. Et aussi, il faisait des miracles, il guérissait les
malades, les aveugles. Et voilà! Cela fait trois jours qu’il est mort. Il y a
des femmes qui sont allées au tombeau. Elles ont dit que le corps de
Jésus n’y était plus.

Elles ont vu des anges qui ont dit qu’il était vivant. Mais nous, nous ne savons pas si c’est vrai!» Alors Jésus leur dit: «vous n’avez rien compris. Votre cœur est tout fermé». Et Jésus se mit à raconter des histoires de Dieu, son Père. Pendant que Jésus parlait, le cœur des disciples était tout brûlant. Ils étaient
bien.

Mais ils ne savaient pas encore que c’était Jésus. Puis, ils s’approchèrent du village d’Emmaüs. Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Les amis lui dirent: «reste avec nous, il se fait tard! Le soir approche.»

Jésus entra donc pour demeurer avec eux. Quand il fut à table, Jésus prit du pain, il dit la bénédiction, puis il le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent.
A ce moment là, ils l’ont reconnu, ils ont compris que c’était Jésus.
Mais Jésus avait disparu.
Ils se disaient: «voilà pourquoi notre cœur était tout brûlant pendant qu’il
nous parlait. C’était Jésus et nous ne le savions pas.»
A l’instant même, ils se levèrent et partirent vers Jérusalem. Ils voulaient dire à tous les amis:

 

 

Veillée pascale à Rochefort : baptêmes, communions et confirmations

Très belle célébration, lors de la veillée de Pâques dans l’église Notre Dame de Rochefort  samedi 30 mars.

4 catéchumènes ont reçu  les sacrements du baptême et de l’Eucharistie :

  • Aminata,
  • Angelina,
  • Lana,
  • Maïlya

5 catéchumènes ont reçu les sacrements du Baptême, de l’Eucharistie et de la confirmation :

  • Chloé,
  • Florence,
  • Martine,
  • Sarah, 
  • Théo,

 

  • Aurélie et Patricia  ont été confirmées

Prions pour eux

Suite

 

 

Changement d’heure : Nuit du 30 au 31 mars 2024

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Cette nuit à 2h00 il sera exactement 3h00 du matin

Jésus est vraiment Ressuscité…

Les rencontres de Jésus vivant débordent largement le seul jour de Pâques. C’est un foisonnement, une explosion, qui touche non seulement les apôtres, mais aussi les saintes femmes et de nombreux autres disciples.

Les quatre évangiles donnent au moins onze récits étalés dans le temps et l’espace, de Jérusalem à la Galilée. Luc précise dans les Actes des apôtres (Ac 1,3) que Jésus vivant s’est fait voir d’eux « pendant 40 jours ».

Saint Paul parle aussi d’autres rencontres : avec Jacques, « à plus de 500 frères à la fois » et enfin à lui-même (1Co 15,5-6). Ce n’est donc pas un petit cénacle reclus, victime ou complice d’hallucinations, mais un groupe important qui a vécu en de nombreuses occasions, sur une longue période de temps, la rencontre du ressuscité.

Autrement dit, c’est la première Eglise qui a vécu cette expérience bouleversante. Chaque récit tente de dire un aspect du mystère de cette rencontre avec Celui qui vit désormais auprès de Dieu :

Les récits auprès du tombeau : le tombeau vide ne prouve pas la Résurrection, on peut avoir enlevé le corps. Les autorités romaines et juives ont du le chercher d’ailleurs… sans résultat. Le corps absent invite à chercher ailleurs, du côté de la vie et non de la mort et prépare la révélation transmise par les anges.

Les récits d’apparitions angéliques : au tombeau, les femmes reçoivent un message d’un ange (ou deux selon les récits) annonçant Jésus vivant. Nul ne peut accéder au sens de la résurrection sans révélation divine ; d’ailleurs les disciples commenceront par refuser de croire ces femmes, « cela leur semblait du délire » (Luc 24,11).
Les apparitions aux disciples : c’est sur leurs lieux de vie familiers que Jésus ressuscité se rend présent. Les récits insistent sur la difficulté des disciples à reconnaître leur maître, qui fait preuve de pédagogie par des gestes familiers : il montre ses blessures, demande à manger, rompt le pain ou indique où lancer les filets au bord du lac. La présence du ressuscité n’est pas nécessairement spectaculaire… elle devient certitude qui apaise le cœur : « la paix soit avec vous », répète le Vivant à ses amis (Jn 20, 21).

Samedi saint : Vigile pascale

La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l’honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.

A Rochefort Samedi saint : Vigile pascale :

Samedi 30 mars à 21h00 à l’église Notre Dame

C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. Ils sont l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. À l’issue de leur chemin de catéchuménat, vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascale constitue un sommet pour leur initiation chrétienne.

Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants : la plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Au sortir de l’eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal. S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le saint chrême, la marque de l’ Esprit Saint.

Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.

Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c’est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu’ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu’auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.

Éclairages du pape François

« Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Par sa mort et sa résurrection, Jésus indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité. »

« Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. »

« L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! »

« Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques : c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. »

« Venez et voyez ! »

« Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort. »