Pèlerinage en Grèce sur les pas de St Paul

De Philippes à Athènes, en passant par Thessalonique et Corinthe, le service des pèlerinages vous invite à venir mettre vos pas dans ceux de saint Paul, l’apôtre des Gentils qui parcourut la Grèce pour annoncer l’Evangile du Christ. Et sans oublier, bien sûr, de découvrir les merveilles de l’Antiquité, ainsi que les chrétiens qui vivent aujourd’hui encore leur foi sur cette terre !

Pèlerinage en Grèce du 18 au 25 avril 2024

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Informations et réservations 6, allée du séminaire – 17100 Saintes –   07 72 32 08 28 Mail : pelerinages@diocese17.fr

La venue des rois mages

Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.

Ce jour-là, il est coutume de « tirer les rois » et de manger de la galette.
Mais l’Épiphanie représente surtout le moment où l’on commémore la manifestation de Dieu sur Terre, qui s’est incarné en la figure de Jésus-Christ, et la visite des Rois mages à Bethléem, venus lui rendre hommage.

La visite des Rois mages dans la Bible

Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.

Après avoir pris connaissance de la naissance de Jésus, des mages venus d’Orient se rendent à Jérusalem, guidés par une étoile. Ils y rencontrent le roi Hérode et lui demandent où se situe le roi des Juifs, qui vient de naître.
Hérode, troublé, convoque ses scribes et leur demande de chercher, dans les textes anciens, une indication qui mentionnerait le lieu de naissance de ce fameux nouveau-né.

Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.

Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.

Puis, ils se prosternent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.

Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).

Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.

Qui sont les Rois mages ?

L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.

Des mages venus d’Orient

« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.

Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.

À voir L’histoire des rois mages en quête d’espérance

Comment s’appellent les Rois mages ?

Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : GaspardBalthazar et Melchior.

Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.

Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.

Pourquoi les mages sont-ils aussi des rois ?

Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).

Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.

Qu’apportent les Rois mages ?

Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.

Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).

L’encens est utilisé lors de rituels religieux ; il souligne donc ici la divinité du Christ.

La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).

Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.

Les fêtes de Noël et de l’Épiphanie, instaurées officiellement à ce moment-là, représentent des moyens ritualisés de faire comprendre (et vivre) aux croyants le mystère de l’Incarnation.

Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.

Suivre l’étoile : une tradition païenne et juive

Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.

Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.

Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.

 

La Sainte Famille de Nazareth, modèle d’Eglise domestique.

Le dimanche entre Noël et le jour de l’An, l’Église universelle célèbre la Sainte Famille de Nazareth, un phare qui éclaire les familles chrétiennes qui la regardent et se confient à elle dans la prière. (Roberta Barbi – Cité du Vatican)

La fête de la Sainte Famille fut célébrée localement dès le XVIIe siècle. En 1895, Léon XIII fixa la fête au troisième dimanche après l’Épiphanie et, en 1921,  Benoît XV l’étendit  à l’Église universelle. La date actuelle a été fixée par le pape St Jean XXIII.

Cette célébration offre un modèle de vie à toutes les familles : si, pour Marie et Joseph, Jésus n’est pas seulement leur enfant, mais leur Dieu, alors les actions les plus sacrées, comme prier, entrer en communion avec Lui, écouter Sa Parole, coïncident avec les entretiens familiers d’une mère ou d’un père avec leur enfant. Toute action, toute parole dans la vie quotidienne d’une famille peut avoir une grande importance lorsqu’elle est animée par l’amour.

La famille :  première Église

La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur Jésus: c’est pourquoi elle est unique, unie par un immense amour et une confiance en Dieu tout aussi immense. Son message est plein de foi, d’abandon à la volonté du Seigneur. Comme pour toute mère et tout père, l’attention de Marie et de Joseph est centrée sur Jésus, ils ont conscience de ce que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie. Comme eux, tous les parents ils savent que leur enfant ne leur appartient pas : ils doivent l’aider à devenir adulte.

Construire la famille, l’Eglise domestique

Depuis le Concile Vatican II et, d’une manière particulière, durant le pontificat de Saint Jean-Paul II, il est devenu manifeste que la famille est « le chemin
de l’Église. » Cela signifie  clairement que la famille participe aux efforts d’évangélisation de l’Église .

La « mission » de la famille dans le travail d’évangélisation consiste à vivre sa vie quotidienne en tant que famille chrétienne, saint Jean-Paul II le rappelait sans cesse : « Famille, deviens ce que tu es ! » (Familiaris Consortio, 17).

La mission naît au coeur de cette « communauté profonde de vie et d’amour » (Catéchisme de l’Église catholique, 1603) qui débute au sein du couple
marié .

La famille en tant qu’ « Église domestique » rencontre le Christ à l’intérieur de la communauté chrétienne qu’elle forme, c’est un endroit où chaque membre de la famille joue un rôle important.

La mission de la famille consiste à « garder, révéler et communiquer
l’amour », à l’instar de la communauté paroissiale, là où elle se trouve.

La vérité et la beauté de la famille chrétienne sont accessibles même aux familles fragiles, blessées ou brisées. Ainsi que saint Paul l’exprime : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ?» (Rm 8, 35), elles pourront découvrir un chemin d’espérance et de guérison. Durant sa visite aux Philippines, le Pape François évoquait  « le besoin de familles saintes et pleines d’amour pour protéger la beauté et la vérité de la famille dans le plan de Dieu, et constituer un soutien ainsi qu’un exemple pour les autres familles. » (Pape François, Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena).

Construire l’Église domestique est la manière concrète par laquelle les Chevaliers de Colomb, en solidarité avec le pape François, offrent des « familles saintes et pleines d’amour » capables, aujourd’hui, d’accomplir la mission évangélisatrice de l’Église.

Extrait d’un article des Chevaliers de Colomb

La fuite en Egypte

Prière à la Sainte Famille

Jésus, Marie et Joseph,
en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph,
écoutez-nous, exaucez notre prière.

Source : Pape François

Vœux de Noël du Père Guillaume SALIN curé de Rochefort

JOYEUX NOËL
« Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui ; réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste, lorsque l’on célèbre l’anniversaire de la vie. Celui-ci détruit la crainte d’avoir à mourir, il nous donne la joie de l’éternité promise. » Le pape Léon le Grand s’exprime ainsi au Vème siècle alors que l’Empire romain commence à être menacé. La fête de Noël est aujourd’hui, malgré les menaces de toutes sortes, les conflits, les guerres, nos égoïsmes, nos colères, cette fête de la Nativité du Seigneur nous ouvre à l’espérance et à la joie.

Quelle est notre joie, quelle est notre espérance ? Notre vie familiale ? Notre vie paroissiale ? La vie de notre société, de notre ville ? Chacun est invité à se poser ces questions pour y répondre, non pas avec de grandes idées ou de grandes phrases, mais dans la simplicité de notre nature humaine renouvelée par l’humble Enfant de la crèche. Oui c’est aujourd’hui qu’il est indispensable de se réjouir pour notre Eglise et pour notre monde !

Père Guillaume Salin

Bienvenue à l’Université de la vie.

Inscription avant le 31 Décembre = vous êtes sûr de disposer d’un livret du participant. Après, c’est moins garanti !

Bonsoir,

Des personnes ont rapporté avoir des problèmes pour s’inscrire sur le site www.universitedelavie.fr

N’hésitez pas à me solliciter, je vous aiderai ou ferai l’inscription pour votre compte.
Le processus est simple :
  • sur la page d’accueil du site, cliquez sur la carte de gauche, France
  • la carte apparait en grand, cliquez sur le département de Charente-Maritime
  • puis sur Saintes
  • et ensuite remplir les formulaires qui se présentent.
Cordialement,

Daniel Fourtier

 

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Parier sur la vie – est-ce raisonnable ?

Université de la vie 2024

A Saintes

Maison Diocésaine – 6 allée du séminaire

Le 15 janvier 2023, s’ouvrira la 19e édition de l’Université de la vie. Convaincue de la nécessité de comprendre pour agir, Alliance VITA a élaboré ce cycle de formation comme un outil d’analyse et de décryptage des grandes questions bioéthiques du début à la fin de la vie. Pour ses 30 ans, l’association explore la question suivante : « Parier sur la vie – Est-ce raisonnable ? ».

Plus de 150 villes en France et à l’étranger accueilleront des milliers de participants (ils étaient près de 8 000 en 2023) lors de 4 soirées :

  • 15 janvier : La vie, à son commencement – (Non) désir d’enfant, élan de vie, renoncement à la maternité, GPA…

  • 22 janvier : La vie, dans son déploiement – Comment se déployer ? L’urgence de l’éducation affective et sexuelle, les questionnements de genre, la quête de bonheur…

  • 29 janvier : La vie, à son achèvement – Comment parier sur la vie quand elle est fragile, qu’est-ce que “bien vieillir”, comment penser l’action, décider, discerner les enjeux et appréhender le monde d’aujourd’hui ?

  • 5 février : Parier sur l’avenir – L’espérance est sans doute le pari des paris. C’est une ressource pour parier sur la vie et sur l’avenir, sans nier l’épreuve et la souffrance. Rencontre avec des personnalités audacieuses, engagées et inspirantes pour cette dernière séquence qui se déroulera en direct.

Experts, grands témoins, témoins locaux et intervenants d’Alliance VITA se succèderont pour témoigner que parier sur la vie est raisonnable et audacieux, ou déraisonnable et plein de sens.

Informations et inscriptions sur www.universitedelavie.fr

Contact presse : Isabel de la Fouchardière – 07 70 59 56 00

A propos d’Alliance VITA

Depuis 30 ans, Alliance VITA agit pour la protection de la vie et de la dignité humaine avec 2 missions :

  • Aider les personnes en difficulté avec ses trois services d’écoute : SOS Bébé, SOS Fin de vie et Thadeo (pour les soignants).

  • Sensibiliser le grand public et les décideurs à la protection de la vie humaine à chaque étape de la vie. Alliance VITA conduit des campagnes nationales d’information du public, participe aux échanges et à la réflexion sur les questions d’éthique biomédicale contemporaines et assure des formations aux enjeux bioéthiques dont l’Université de la vie.

Alliance VITA s’appuie sur 1000 volontaires engagés sur le territoire national.

Elle intervient aussi auprès des instances internationales (Union européenne, Conseil de l’Europe, ONU …) et est accréditée avec un statut spécial à l’ONU auprès du Conseil économique et social (Ecosoc).

Dossier complet cliquez ICI

Vivons Noël devant la Crèche

Nous fêtons cette année les 800 ans de la première crèche créée par saint François d’Assise à Greccio. Ce soir, les Sœurs Mineures de saint François et de sainte Claire nous invitent à contempler Jésus, le Prince de la Paix.

 

Joyeux et saint Noël !

Allons porter Jésus au monde !

Face à Jésus dans la crèche, prenons le temps d’écouter, de méditer et de prier avec les Sœurs Mineures.

Vous êtes aussi invités à aller chez les Sœurs Mineures, à Saint-Jean-d’Angély, pour qu’elles vous confient un Enfant-Jésus à porter chez vous, et à annoncer autour de vous !

Chantons tous …

 

 

 

 

A Noël, prions pour la vie.

Les évêques de France invitent les fidèles à porter une intention particulière concernant la fin de vie à Noël, le moment où Dieu lui-même vient assumer notre condition humaine.

Cette intention peut-être lue dans les paroisses et communautés de France lors de la nuit et du jour de Noël.

Intentions de prière

En cette nuit/ce jour de Noël, où Dieu vient visiter notre humanité et vivre une vie semblable à la nôtre, nous te prions Seigneur, avec toutes les paroisses de France, pour le respect et la protection de la vie, de sa conception à sa fin naturelle.

Que la lumière de Bethléem éclaire nos gouvernants afin que ceux qui sont chargés d’élaborer et de voter la loi, prennent mieux conscience du fait que toute vie est un don pour l’humanité, que toute vie est digne et respectable.

Qu’en cette nuit/jour de Noël, chacun d’entre nous toujours plus conscient du don merveilleux de la vie, s’engage davantage auprès des plus fragiles et des plus vulnérables pour construire une civilisation authentiquement humaine.

Dans le ciel de Paris : flèche et coq sur la cathédrale.

En vidéo la renaissance de la flèche de la cathédrale de Paris

La flèche de Notre-Dame, encore dissimulée par un impressionnant échafaudage, a retrouvé sa place dans le ciel de Paris, un an avant la réouverture de la cathédrale prévue pour le 8 décembre 2024.

La flèche domine Notre-Dame à 96 mètres de hauteur

La flèche a retrouvé sa place dans le ciel de Paris : sa charpente en chêne massif est surmontée par la couronne et la croix, dorées, conformément au dessin originel de Viollet-le-Duc.
Ancré à 30 mètres du sol, au-dessus de la croisée du transept, ce chef-d’œuvre de charpente est un enchevêtrement complexe d’environ 1000 pièces de bois.
Préalablement, la flèche avait été taillée par les charpentiers, en Lorraine, et ajustée avec succès en atelier.
Pour l’installation de la flèche, un échafaudage de 600 tonnes comptant 48 niveaux a été monté : une construction savante et complexe étroitement imbriquée avec la charpente, qui a permis d’installer la flèche.

Un nouveau coq pour la flèche de Notre Dame

Le magnifique Coq, doré à la feuille, est une reproduction quasi à l’identique du Coq placé au sommet de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris. Lino Carniato s’est inspiré des plans de 1856 ; artisan à la retraite il a  refait dans son garage de Saint-Félix-de-Villadeix, le coq de Notre-Dame.

 

 

 

Soutien à l’association :”100 pour un toit”

L’association prend en charge 4 familles étrangères de Rochefort  qui n’ont pas de papiers, et sont en attente de régularisation.

Ces familles n’ont pas de ressources, sauf une aide facultative du Conseil Départemental qui n’excède pas 300 € par mois, et  – soutien précieux – une prise en charge par la Sécurité Sociale de leur santé.

Le principe du 100 pour 1 Toit : si 100 donateurs donnent 5€ par mois, on peut assurer le loyer et les charges d’une famille. Actuellement, nous ne pouvons pas accueillir plus de familles ou de personnes seules.

L’association accompagne chaque famille pour les démarches administratives, l’apprentissage du français etc. Contribue à leur insertion dans la société. Dans la communauté paroissiale de Rochefort – qui compte pour plus de 20% de nos donateurs – certains font travailler ces personnes en Chèque Emploi Service.

Les relations établies avec ces personnes exilées et entre les membres de cette association non confessionnelle sont d’une grande richesse humaine que des chrétiens peuvent porter dans la prière. L’association recherche : des “coups de main” ponctuels (aide aux vente de gâteaux qui se font déjà) des idées de financement, des participations à de l’accompagnement..

Se signaler à : 100pour1toit.pr@gmail.com

ou à : Philippe Bortolus – 06 09 66 15 37

« Il faut être petit pour comprendre le mystère de Noël », par Mgr Scherrer

On désacralise toujours plus Noël en en faisant une fête commerciale où l’on ne pense qu’à faire bombance et à s’échanger des cadeaux coûteux. Quel dommage ! Car Noël, c’est une nouvelle prodigieuse, un évènement merveilleux : c’est Dieu qui vient à la rencontre de l’homme. Parce qu’il est tout amour, ce Dieu descend en quelque sorte de sa hauteur et se fait l’un de nous. Dans la fragilité d’un tout-petit, il vient cacher le trésor d’une vie par laquelle il veut régénérer l’humanité toute entière. À travers les yeux d’un enfant, il nous dit la valeur incommensurable de toute vie humaine, quelle qu’elle soit.

 

Noël, c’est donc d’abord un appel à reconnaître et à défendre la dignité des plus vulnérables : le petit enfant dans le sein de sa mère, la personne malade ou handicapée, le vieillard en fin de vie. Parce qu’ils sont vulnérables, précisément, ils réclament de notre part un surcroît d’attention et de bienveillance ; ils demandent tout simplement à être accueillis et aimés pour ce qu’ils sont. C’est tellement important de le redire.

Car notre société qui regorge d’inventions géniales, de richesses scientifiques et technologiques, notre société qui dispose de tous les biens matériels nécessaires et qui est au top de la modernité est pourtant une société qui a peur du handicap et de la vulnérabilité. C’est ce qui explique que la tentation de l’eugénisme et de l’euthanasie n’a jamais été aussi prégnante qu’aujourd’hui.

Or, une société qui ne respecte plus la dignité de la personne, une société qui refuse d’accueillir la vulnérabilité, une société qui menace en définitive la vie des plus faibles est une société qui risque à tout moment de basculer dans l’inhumanité et la barbarie.

Échangeons nos cadeaux, vivons joyeusement la fête ! Oui ! Mais n’oublions pas la foule innombrable des petits et des mal-aimés que notre société exclut. Bon Noël à tous !

† Mgr Thierry SCHERRER

Pour écouter il est né le divin enfant cliquer ICI (clip officiel des prêtres)