Il faut distinguer la prière du Rosaire, dévotion populaire, de la fête du Rosaire, solennité liturgique.
La fête se rattache initialement à le Confrérie du Rosaire, d’inspiration dominicaine, qui se proposait de diffuser la dévotion au chapelet.
En 1571, le pape saint Pie V institua une fête de Notre-Dame de la Victoire, en action de grâce pour la victoire de Lépante remportée par don Juan d’Autriche sur les Turcs, victoire attribuée à la récitation du chapelet. Grégoire XIII lui donna le titre qu’elle porte aujourd’hui et la fixa au premier dimanche d’octobre. Obligatoire pour les seules églises où se trouvait érigée la confrérie du Rosaire, elle fut étendue à toute l’Espagne par Clément X. Sous Clément XI, elle devint universelle (1716), en mémoire de deux nouvelles victoires remportées sur les Turcs.
Aujourd’hui, l’Eglise nous invite à découvrir la place de Marie dans le mystère du Salut en redisant sans cesse : « Je vous salue Marie, pleine de grâce… ». Marie a accepté d’être la mère de Dieu, lors de l’Annonciation, participant ainsi au mystère de la Rédemption. L’Ave Maria est constitué d’une salutation rappelant la visitation de l’Ange lors de l’Annonciation et d’une invocation pour confier à la Mère de Dieu la vie de ses fils aujourd’hui et à l’heure où ils rejoindront Dieu.
Le “Congrès mission”, est une initiative de Raphaël Cornu-Thénard de la communauté d’Anuncio ( qui évangélise essentiellement dans les rues de Paris). C’est un jeune architecte, père de 6 enfants.
Depuis 2015, “Anuncio” organise le Congrès Mission en partenariat avec d’autres œuvres et mouvements missionnaires.
Ci-dessous un entretien ave Raphaël et Agnès Chareton de la chaine KTO
Le Congrès Mission est un “salon national” de l’évangélisation qui cherche à réunir toute l’Eglise autour de la question toujours nouvelle : COMMENT PROPOSER la FOI DANS la SOCIETE ACTUELLE ?
L’espace d’un week-end des chrétiens, prêtres, religieux et laïcs se retrouvent pour prier, se former, annoncer et échanger.
Ces 3 jours suscitent enthousiasme et élan évangélisateurs, ils permettent d’acquérir des clés concrètes pour annoncer la foi au quotidien, ils favorisent rencontres et synergies entre les missionnaires d’aujourd’hui. Et pourquoi pas vous ou moi également ?
Cette année 2021, le rendez-vous s’est fait les 1-2-3 octobre dans 9 villes de France : La Rochelle, Lille, Orléans, Strasbourg, Rennes, Lyon, Toulouse Besançon Marseille.
Vendredi 1er octobre, la soirée d’ouverture de ce congrès mission, a été marquée par une louange, des chants, des prières et des prédications, 1000 participants étaient réunis à La Rochelle.
Deuxième journée du congrès mission
De multiples propositions sont venues nourrir la spiritualité des jeunes, des prêtres, des couples, des familles. Toutes les générations se sont croisées autour.:
Des ateliers,
Des tables rondes,
Des séances pleinières,
D’un village.
Ci-dessous une vidéo sur la journée des prêtres le 1er jour.
1er octobre 2021 fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus
L’enfance
Ste Thérèse de l’enfant Jésus
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit le 2 janvier 1873 à Alençon (en Normandie), dans un milieu bourgeois aisé.
Son père, Louis Martin, bon et droit, et sa mère Zélie Martin, très active et soucieuse du bien matériel de ses cinq filles restées en vie, étaient des chrétiens convaincus : tous deux avaient songé à la vie religieuse.
Thérèse, la cadette, s’ouvrit à Dieu dès l’éveil de sa raison. Les premières années de cette enfant intelligente, vive, sensible, volontaire, furent sans histoires.
Les séparations
Lorsque Thérèse eut quatre ans, la souffrance fit brusquement irruption dans sa vie : Madame Martin, rongée par un cancer, retournait à Dieu.
Après l’enterrement, Thérèse choisit sa sœur Pauline pour «petite mère». Mais le psychisme de l’enfant était profondément atteint. La petite devint pensive, sérieuse, hypersensible. Vers la fin de la même année, la famille Martin s’installa à Lisieux dans la petite maison des «Buissonnets».
À huit ans, Thérèse entra comme demi-pensionnaire à l’Abbaye des bénédictines de la ville, où elle ne parvint jamais à s’adapter.
Maladie et premières guérisons
Le 2 octobre 1882, Pauline, la seconde mère de Thérèse, entre au Carmel. Cette nouvelle séparation achève de miner la résistance morale de l’enfant : elle est prise de maux de tête continuels.
Pour Thérèse, une première clarté jaillit le jour de la Pentecôte. Se tournant vers Notre-Dame, l’enfant la supplie d’avoir pitié d’elle.
À onze ans, l’enfant reçoit pour la première fois le Corps du Christ : «Jésus et la petite Thérèse… n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme une goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan». Le 14 juin, le sacrement de confirmation lui apporte «la force de souffrir».
La grâce de Noël
Thérèse reste pourtant dépressive. Pour des riens, ses larmes coulent à flots. Mais durant la nuit de Noël 1886, Dieu opère en elle un retournement profond : «En cette nuit, où Jésus se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse», écrit-elle.
L’infantilisme est vaincu et Thérèse est devenue adulte. Un dimanche, en regardant une image du Crucifié, elle se sent soudain «dévorée de la soif des âmes», et jamais plus cette flamme apostolique ne la quittera.
Le désir du Carmel
Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son «roi chéri» donne son consentement dans un acte de foi. Mais le supérieur du monastère s’oppose à cette entrée prématurée. Thérèse ne se tient pas pour battue : elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Dieu ne déçoit pas son espérance :le 28décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Monsieur Martin conduit sa «petite reine» au Carmel.
Premières années au Carmel
Après un postulat de neuf mois, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus reçoit l’habit du Carmel en janvier 1889.
Peu après, son père doit être interné au Bon Sauveur du Caen : ce fut pour elle l’épreuve la plus déchirante de sa vie.
Par ailleurs, la vie spirituelle de la novice est aride. Pendant sa retraite de profession, elle écrit : «Jésus m’a fait entrer dans un souterrain, où il ne fait ni froid ni chaud, où le soleil ne luit pas et que la pluie ni le vent ne visitent… où je ne vois qu’une clarté à demi-voilée…» celle des «yeux baissés de la face de mon Fiancé!».
Le 8 septembre 1890, Thérèse de l’Enfant-Jésus émet ses vœux dans la paix. Jésus l’attire de plus en plus sur le chemin de la pauvreté et de l’amour.
Maturité spirituelle
Devenue prieure, mère Agnès de Jésus (Pauline) adjoint Thérèse comme aide à la maîtresse des novices, mère Marie de Gonzague.
La jeune prieure demande à sa sœur d’écrire ses souvenirs d’enfance.
En la fête de la Trinité 1895, Thérèse, «afin de vivre dans un acte de parfait amour», s’offre «comme victime d’holocauste à l’Amour miséricordieux» de Dieu.
Dans la nuit du jeudi au vendredi saint de l’année suivante, la jeune moniale accueille sa première hémoptysie comme une annonce de «l’arrivée de l’Époux». Sa joie est grande.
Mais peu de jours après, elle se voit assaillie de tentations violentes contre la foi et l’espérance qui ne la quitteront plus jusqu’à la mort, à l’exception de quelques trouées de lumière intense.
Malgré la tuberculose qui la mine, Sœur Thérèse continue de suivre l’observance rigoureuse du Carmel. Dans la fatigue et la souffrance physique et morale, elle garde la maîtrise d’elle-même, sa paix puisée dans l’oubli de soi et sa charité fraternelle.
Les trois derniers mois
Durant l’été 1897, l’état de Thérèse s’aggrave de plus en plus.
Sur l’ordre de sa prieure, mère Marie de Gonzague, elle se met à rédiger son troisième manuscrit.
Le 11 juillet, le crayon lui tombe des mains. Les derniers mots écrits sont comme un résumé de sa vie : «Je m’élève à Lui par la confiance et l’amour.»
Le 30 septembre, au cours de l’après-midi, commence l’affreuse agonie. Peu après 19 heures, haletante, elle dit en regardant son crucifix : «Oh! je l’aime!… Mon Dieu! je vous aime!...» Puis elle tombe doucement en arrière.
Mais soudain, la mourante se redresse, les yeux fixés en haut, brillants de paix et de joie, et demeure ainsi l’espace d’un Credo. Elle pousse un léger soupir, le dernier, gardant dans la mort son ineffable sourire… «Je sens que ma mission va commencer : ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes… je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre.» Thérèse a tenu sa promesse.
Auteur spirituel
Le message de Thérèse
«Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune… Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique… ne point se décourager de ses fautes» (extrait desDerniers Entretiens).
Ces paroles prononcées quelques semaines avant sa mort récapitulent en quelque sorte la doctrine spirituelle de Thérèse.
S’écartant délibérément des illusions du «perfectionnisme» trop prôné au XIXe siècle, la Sainte a retrouvé le chemin de vérité : une course vers le Christ dans la liberté de l’amour, les yeux fixés sur lui et non sur soi.
À notre temps, Thérèse a révélé à nouveau le pur Évangile qui se résume dans l’amour et les grands paradoxes des béatitudes.
Innombrables sont ceux qui ont emprunté sa petite voie d’enfance, de pauvreté spirituelle, de confiance sans limites et d’abandon à l’Amour miséricordieux de Dieu.
Ses écrits
Thérèse de l’Enfant-Jésus nous a laissé trois Manuscrits autobiographiques:
Le premier, rédigé à la demande de mère Agnès de Jésus entre janvier 1895 et janvier 1896, retrace sa vie, de l’éveil de sa raison à son offrande à l’Amour miséricordieux.
Le deuxième est constitué par une lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, écrite du 13 au 16 septembre 1896. Thérèse, après avoir livré son expérience spirituelle à sa sœur, s’adresse à Jésus lui même et parle avec un lyrisme saisissant et authentique de sa vocation à l’amour.
Le troisième manuscrit, composé entre le 3 juin et le 11 juillet 1897, est adressé à mère Marie de Gonzague. Dans la première partie, la sainte poursuit le récit de sa vie, tandis que la deuxième est tout entière une hymne à l’amour fraternel.
Les 266 Lettres de la Sainte complètent son autobiographie, toujours dans la même ligne spirituelle : «… ce qui plaît au bon Dieu, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde… plus on est faible, sans désirs ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant.»
La forme des Poésies de Thérèse est souvent conventionnelle, mais leur contenu spirituel, au-delà de cette écorce, s’avère riche.
Les Derniers Entretiens, paroles notées par les sœurs de la Sainte, recouvrent la période du 6 avril 1897 jusqu’à la mort de Thérèse.
Par ses écrits qui connaissent toujours une diffusion extraordinaire, elle continue son apostolat dans le monde, rappelant surtout cette vérité fondamentale : «C’est l’amour seul qui compte!»
Thérèse de l’Enfant-Jésus, canonisée par Pie XI en 1925, fut déclarée patronne des missions avec saint François-Xavier.
Le 19 octobre 1997, Jean-Paul II la déclarait Docteur de l’Église.
Natacha saint Pier met en musique les poèmes de Ste Thérèse.
Les personnes qui désirent être raccompagnées chez elles après la messe, sont priées de se faire connaître auprès d’une personne de l’accueil, ou bien si besoin, auprès du prêtre ou du diacre, juste avant la messe. Le nécessaire sera fait pour trouver un raccompagnement. Merci. Surtout n’hésitez pas …
Les enfants de Rochefort ont besoin d’adultes sympas prêts à les accompagner pour le catéchisme cette année… avec leur calme et leur expérience. On est souvent bien plus compétent qu’on imagine, et puis avec un peu de travail…
Etre catéchiste c’est accompagner un groupe d’enfants, de jeunes, tout en veillant aux liens avec leurs parents, cela renforce le lien avec la communauté paroissiale.
Pour la paroisse de Rochefort
Contact : Brigitte Gadenne -Tèl : 06.74.28.07.76
Secrétariat du presbytère – 109 ter rue Pierre Loti Rochefort – ☏ 05 16 65 42 89 – @ : paroissederochefort@gmail.com
Le catéchiste est un “médiateur”, dans deux directions : celle qui relie à Dieu et celle qui unit les personnes entre elles.
Ces deux directions de la catéchèse – celles de la croix – renvoient au mystère de la Passion, la mort et la résurrection de Jésus. « Jésus-Christ seul peut conduire à l’amour du Père dans l’Esprit et nous faire participer à la vie de la Sainte Trinité. ».
Le, ou la catéchiste, témoin de la foi de l’Eglise
La, ou le, catéchiste respecte la liberté et le cheminement des enfants « Le catéchiste se prépare à faciliter la croissance d’une foi dont il n’est pas le dépositaire. C’est Dieu qui l’a déposée au cœur de l’enfant. La tâche du catéchiste se borne à cultiver ce don, en lien, si possible avec les parents » .
Le Texte National pour l’Orientation de la Catéchèse souligne la responsabilité du catéchiste par rapport à celui qui est en chemin avec lui : « Le catéchète est frère du catéchisé. Il n’est pourtant pas « à égalité » avec lui : le devoir de transmettre induit une certaine forme d’autorité, qui permettra à l’autre de devenir « auteur » de sa vie… L’autorité du catéchète ne vient pas de lui, mais de la source évangélique.»
Le catéchisme de l’Eglise catholique est un livre de référence important.
La formation des catéchistes
Les catéchistes sont comme des disciples en chemin. Ils ont toujours à cultiver leur propre relation au Christ, à se former. La formation des catéchistes est centrée avant tout sur leur vie de foi, leur spiritualité, la conscience qu’ils ont de faire partie de l’Eglise.
Le pape François donnait trois clés pour être catéchiste lors du congrès des catéchistes pour l’année de la foi : être familier du Christ, l’imiter pour sortir de soi et rencontrer l’autre, sans avoir peur d’aller dans les périphéries. A partir de cette façon d’être il est possible de développer un savoir de la foi.
Toute la journée du samedi 4 septembre, de 9h30 à 17h00, plus de quinze personnes sont venues nettoyer l’église St Louis qui pendant ces 2 dernières années a été sérieusement rénovée, (peintures de la voûte, réfection du dallage, installation du chauffage au sol (sous panneaux de bois moquettés). Sans oublier l’aménagement du rez de chaussée et de l’étage des dépendances de St Louis : installation du secrétariat paroissial, déplacement de la sacristie, ouverture du bureau de l’économat, de la salle de réunions paroissiale et du bureau du curé.
La journée a commencé par la messe de 8h30 suivie d’un temps d’adoration de 9h00 à 9h30
La poussière blanche qui s’est incrustée dans les moindre recoins a dû être aspirée. On peut dire que tous ont donné beaucoup de leur personne.
Les aspirateurs, les balais, les chiffons se sont coalisés pour redonner du lustre à cette église.
Puis vers midi, s’est tenu un pique nique partagé au Catholic’s Pub afin de faire une coupure bien méritée.
Ainsi la réouverture au culte, pourra avoir lieu dimanche 12 septembre pour recevoir tous les paroissiens endimanchés et Mgr Georges Colomb évêque de la Rochelle.
Mercredi 8 septembre 2021 à 20h00, première réunion. Le rendez-vous est au Catholic’s Pub (derrière l’église St Louis), il y aura un repas partagé suivi d’un temps d’échange.
Les réunions se feront le 1er dimanche de chaque mois au Catholic’s Pub ( derrière l’église St Louis). D’abord la messe à 11h00 suivie d’un repas partagé et d’un temps d’échange l’après midi .
L’accompagnateur du groupe est le père Eric.
Venez rejoindre le groupe des Jeunes Pros !
► Vous êtes un jeune chrétien en vie active entre 20 et 35 ans
► Vous souhaitez vivre votre foi en harmonie avec votre vie dans le monde
► Vous avez envie d’échanger, de partager, de prier avec d’autres jeunes professionnels.
Alors… rejoignez le groupe des Jeunes Pros de Rochefort !
Un groupe œcuménique qui réunit des jeunes en activité professionnelle, catholiques et protestants, tous les mois, autour d’un repas suivi d’un temps d’échange sur des sujets variés définis ensemble et d’un temps de prière commune. Chacun y apporte sa singularité et toutes les initiatives peuvent y éclore.
Depuis 1910, les catholiques se rassemblent pour un pèlerinage vers l’île Madame, près de Rochefort (Charente-Maritime).
Ils vénèrent le martyre des 547 prêtres et religieux morts à Rochefort en 1794, pendant la Terreur de la Révolution française.
En mémoire des bienheureux
En 1995, Rome béatifia, parmi eux, 64 prêtres déportés, dont les dossiers étaient historiquement bien fondés. Parmi eux figurent le vicaire général clandestin du diocèse de La Rochelle, l’abbé Jean-Baptiste Souzy, un des aumôniers de la comtesse de Provence, l’abbé de Cardaillac, et deux moines de la trappe de Sept-Fons dans l’Allier, les frères Paul et Élie, coupables d’avoir voulu maintenir un semblant de vie religieuse parmi les prisonniers, et donné les sacrements.
Il reviendra à Mgr Aupetit, archevêque de Paris; invité d’honneur, de présider les célébrations au sanctuaire de Port des Barques et à la Croix des galets, emplacement de la sépulture de quatre prêtres martyrs retrouvée en 1913.
Le jeudi 26 août 2021, près de 1 000 personnes ont répondu à l’appel de Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes.
“On ne choisit pas ses frères, on ne choisit pas ses sœurs. Mais on peut choisir de les aimer.”
“Ce serviteur défiguré dont parle le prophète Isaïe et qui ne ressemble plus à un homme, c’est notre Seigneur Jésus-Christ. Accablé, méprisé, Jésus est le symbole éternel de l’amour bafoué comme le déplorait saint François d’Assise : « L’amour n’est pas aimé ». En regardant le Christ, sa Passion, ce que notre cœur contemple d’abord, c’est l’amour inconditionnel de Dieu qui se révèle à nous. Il est incroyablement plus impressionnant que la méchanceté les hommes qui se manifeste atrocement une fois encore. Ce qui est important, comme le disait Blaise Pascal, c’est de comprendre qu’une goutte de sang du Christ, du Fils de Dieu, a été versée pour moi, pour toi. Saint Augustin disait qu’une seule larme sur ton visage en regardant cette goutte de sang du Seigneur, a plus de prix qu’un pèlerinage jusqu’à Jérusalem.
Ces prêtres, dont nous célébrons la mémoire, ont été par leur ordination, configurés au Christ Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis. Ce n’est pas un vain mot car cela peut entraîner jusqu’au martyre comme nous le voyons aujourd’hui. Le mercenaire qui accomplit sa tâche pour de l’argent n’est pas fidèle à sa mission, mais à l’argent de sa mission. Nous le savons : « Nul ne peut servir deux maîtres », Dieu ou l’argent. Celui qui sert Dieu est conformé au Christ et donne sa vie comme lui. Sa vie n’est plus « sa » vie car elle lui appartient plus. Elle est à Dieu et à ceux auxquels il est envoyé.
Quand Jésus appelle les Douze, c’est pour « être avec lui », pour vivre dans son intimité et accueillir son amitié : « Je ne vous appelle plus serviteurs je vous appelle mes amis » (Jn 15,15). Les prêtres que nous honorons aujourd’hui n’étaient pas des mercenaires, mais des amis de Jésus. Or, nous savons que la qualité principale d’un ami, c’est la fidélité. Dans l’oraison nous avons entendu que la fidélité est un des maîtres mots de notre beau pèlerinage.
Fidèles, ces prêtres l’ont été jusqu’au bout. C’est la force d’un amour plus grand qui leur aura permis de traverser cet enfer qu’on leur a fait subir. La fidélité, c’est aussi celle des pèlerins qui chaque année entretiennent la mémoire de cette épouvantable torture morale et physique afin que l’intolérance et la haine ne triomphent jamais.
Pour dire aussi que les grandes déclarations de principe ne suffisent pas à les éteindre, puisque ceux-là même qui ont proclamé la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen furent les premiers à la bafouer.
Mais le plus bouleversant, c’est cet autre mot qui caractérise cette démarche magnifique, ce pèlerinage de mémoire et de réconciliation : le Pardon. En témoigne cette extraordinaire démarche de l’abbé Joseph Nicolas Adam qui a pu survivre à l’enfer que lui a fait subir le capitaine du bateau les Deux-associés. Celui-ci appelé Jean-Baptiste Laly était le plus cruel tortionnaire des pontons de Rochefort. Bien après, alors que ce cruel bourreau se retrouvait avec sa femme et ses enfants dans des conditions les plus précaires, l’abbé Adam poussa la porte de son pauvre logis et lui demanda : « Capitaine, me reconnais-tu ? » « Oui, je vous reconnais » répondit le tortionnaire. « Eh bien puisque tu me reconnais, apprends aujourd’hui comment un prêtre se venge ». L’abbé, digne ministre du Bon Pasteur qui pardonne à ses bourreaux du haut de la croix, déposa sur la table du misérable, 20 pièces d’or.
Frères et sœurs, chers amis, aujourd’hui après les temps difficiles et étranges que nous venons de vivre et qui ont bouleversé notre quotidien, depuis l’incendie de Notre-Dame jusqu’à l’épidémie généralisée qui nous a tenu enfermés, même si ce n’est pas sur des pontons infects, nous avons à réfléchir à la manière dont nous devons être chrétiens.
Il nous faut retrouver certainement la fidélité au Seigneur Jésus-Christ et à son Église souvent désertée par des catholiques devenus indifférents. Il nous faudra aussi reconstruire la fraternité mise à mal par des gestes dit barrières, par une distanciation et une incitation à se protéger les uns des autres. Elle doit être retrouvée naturellement par ceux qui ont un même Père au Ciel. Cette fraternité ne pourra exister véritablement que par une réconciliation fondée sur le pardon qu’ont pu vivre ces prêtres admirables et qu’ils nous enseignent aujourd’hui.
Bien des périodes de notre histoire ont suscité des fractures dans le peuple de France. Prions la Sainte Vierge Marie, patronne de notre pays, de nous aider à construire l’unité en accueillant comme elle, le don promis par le Christ, le Saint Esprit qui seul donne une fécondité dans l’amour.”
Lourdes est le point de convergence de millions de pèlerins et de visiteurs du monde entier, qui, sur les pas de Bernadette Soubirous, viennent prier, déposer un cierge, et boire à la source.
En apercevant au loin les montagnes pyrénéennes, on sent que l’arrivée est proche, commence alors le cheminement spirituel vers Marie.
Le château, du haut de son piton rocheux, veille sur la ville. Lourdes. Le Sanctuaire de Lourdes s’est construit, au fil du temps, .aux bords du gave de Pau, sur 50 hectares. En passant les portes on découvre une grande esplanade, la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, celle de l’Immaculée Conception et la souterraine basilique Saint-Pie-X, les piscines, les fontaines, les prairies, et deux chemins de croix dont l’un est accessible aux personnes à mobilité réduite. C’est dans la Grotte des apparitions que les pèlerins en file indienne effleurent du bout des doigts la paroi rocheuse et prient. Une statue de la Vierge vêtue de blanc ceinturée de bleu, telle qu’elle est apparue à l’adolescente en 1858, est placée dans la niche rocheuse . On dépose des fleurs, et, sur les bancs, en face, on se recueille en égrenant le chapelet, ou en assistant à une messe.
Depuis le premier pèlerinage en 1858, le sanctuaire n’a jamais désempli. Les pèlerins y trouvent calme et sérénité aussi, ce lieu est aussi propices au ressourcement des malades. La basilique Notre-Dame-du-Rosaire et ses 15 chapelles sont tapissées de mosaïques illustrant les mystères du rosaire. Dans la petite chapelle Sainte-Bernadette, à l’extérieur de la basilique, il y a des ex-votos sur les murs, et on s’y arrête aussi pour vénérer des reliques de Bernadette, morte au couvent de Nevers où repose son corps. Deux rampes entourent l’édifice, comme des bras rassurants qui s’ouvrent sur l’immense esplanade et ceux qui s’y promènent.
La basilique de l’Immaculée-Conception dite “supérieure” se trouve au-dessus du rocher, son chœur est calé sur celui de la Grotte des apparitions. La crypte, premier sanctuaire, fut le seul lieu visité par Bernadette Soubirous. A l’entrée, on s’arrête pour caresser le pied droit de saint Pierre, copie conforme de la statue de bronze de la basilique Saint-Pierre-de-Rome.
Jusqu’à 25 000 pèlerins, venus seuls ou en groupe, peuvent prendre place dans la basilique souterraine saint Pie X pour participer à des messes ou des grandes rencontres.
A la tombée du jour démarre la processions aux flambeaux, chacun tient dans une bougie dans sa main. et chante
Que demander à l’Immaculée conception et à sainte Bernadette ?
Bernadette, fille aînée d’une famille très pauvre, est de santé fragile et de petite taille. A 14 ans, elle ne sait ni lire ni écrire. Le 11 février 1858, alors qu’elle va traverser à pied les eaux glaciales du gave, l’adolescente voit apparaître pour la première fois la Vierge Marie toute de blanc vêtue à l’entrée de la grotte. celle-ci l’invitera à creuser le sol pour faire jaillir la source puis à boire cette eau. 17 autres fois, Bernadette ira à la rencontre de Marie qui lui transmettra son souhait qu’une chapelle soit édifiée.
Aujourd’hui, les pèlerins viennent à Lourdes rencontrer Marie dans la prière pour retrouver la joie malgré la maladie et la souffrance. Les pèlerins malades viennent s’y baigner et prier pour guérir. Ceux qui sont en bonne santé viennent trouver le ressourcement, la paix intérieure, le réconfort, le pardon.
On y fait aussi des rencontres qui changent la vie.
A ce jour on compte au sanctuaire 70 guérisons miraculeuses car elles ont concerné des maladies graves qui ont guéri tout d’un coup, d’une façon totalement inexpliquée par la science. On les met donc au crédit de l’intercession de Marie.
Une des dernières, en 2008, a concerné une soeur de 69 ans, appelée Bernadette elle aussi, atteinte depuis l’âge de 27 ans d’une paralysie empêchant la marche. Voici son témoignage:
” Dans la grotte, j’ai ressenti la présence mystérieuse de Marie et de la petite Bernadette.. Je n’ai pas demandé la guérison mais juste la force de continuer à vivre malgré la maladie. Quelques jours plus tard, dans ma chambre, je me suis sentie appelée à me débarrasser de tout support et je me suis mise à marcher.”
Le bureau médical international de Lourdes a déclaré la guérison extraordinaire. Celle-ci a été reconnue par l’évêque de Tarbes et Lourdes., en février 2018.
Des bouteilles d’eau de Lourdes peuvent être rapportées aux amis, à la famille.On allume un cierge, en espérant obtenir des grâces pour soi ou pour les autres, à l’image de sœur Bernadette.
Le père Mickaël propose pour la rentrée un parcours de catéchèse fondamentale pour adultes à partir du “Catéchisme de l’Eglise catholique”, en partenariat avec le diocèse de Bordeaux.
Formation en 3 étapes :
Ce que je crois
Ce qu’enseigne l’Eglise
Ce que cela change dans ma foi et dans ma vie
Les 25 enseignements, seront présentés en 6 modules, par les pères Mickaël et Éric :
2 à 3 séances par mois (soirées ou journées, hors vacances scolaires).