Au programme de cette journée dimanche 17 septembre 2023
9 h : Rendez-vous à l’église de Saint-Léger, accueil et café. Marche vers Pons (8 km)
11 h : Accueil pour les pèlerins non-marcheurs à l’église Saint-Vivien à Pons
12 h 30 : Pique-nique, musique, témoignages, village vocationnel
14 h 45 : Procession jusqu’à l’église Saint-Martin de Pons
15 h 30 : Messe à l’église Saint-Martin de Pons présidée par Mgr François Jacolin
l’an dernier, environ 200 personnes, venues des 4 coins de la Charente Maritime pour prier Notre Dame de Recouvrance furent accueillies, devant l’église saint Vivien de Pons, ce samedi 10 septembre, par le curé, l’abbé Michel Resenterra et de nombreux bénévoles, tous aussi radieux que le soleil.
Vers 9h30, les plus jeunes partaient à pied de l’église d’Avy pour rejoindre le groupe des pèlerins arrivés en voiture à l’église St Vivien, au terme d’une marche de 5 km.
Vers 10h00, Pontoises et Pontois (ainsi s’appellent les indigènes de Pons), accueillaient les participants venus au pèlerinage en leur offrant un café gourmand devant l’église St Vivien de Pons.
Invitation à un grand événement organisé par la radio RCF Charente-Maritime : Génération Y Croire, le mardi 3 octobre à 19h.
Vous rentrerez dans les coulisses de la radio et découvrirez 6 projets concrets et essentiels de RCF que vous pourrez choisir de soutenir en direct. Un cocktail permettra ensuite de poursuivre les échanges.
Et nous ne serons pas seuls ! Cette soirée sera organisée en simultané dans 12 autres villes en France, pour une levée de dons exceptionnelle.
Nous serons très heureux de compter sur votre présence. Merci de vous inscrire sur generationycroire.com
Depuis 2020, cet événement a eu un impact essentiel pour RCF en soutenant 74 projets partout en France.
Voici l’exemple d’un projet réalisé grâce à Génération Y Croire : regardez la bande annonce !
Les pères Guillaume Salin et Moïse Kiasa se sont présentés aux fidèles lors de la messe du dimanche 10 septembre à l’église St Pierre du Breuil Magné, la célébration s’est déroulée en présence , également du père Pierre Bigot prêtre coopérateur.
Le père Guillaume Salin intègre la paroisse de Rochefort où il sera curé in solidum aux côtés du père Mickaël Le Nezet curé doyen.
Le père Moïse Kiasa originaire du Congo Brazzaville, sera vicaire pour la paroisse de Rochefort.
En cette rentrée 2023 c’est une grande chance pour Rochefort que de pouvoir compter sur un tel presbytérium.
Dimanche 10 septembre à 16h00 à la cathédrale St Louis de la Rochelle
Daniel et Martin ( qui a été présent sur notre paroisse l’année dernière) seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce par Mgr JACOLIN, administrateur du diocèse.
Vingt jours après le décès du général, le président de la République a choisi de nommer son bras droit à la tête de l’Établissement public pour la restauration de la cathédrale de Paris.
Un choix de continuité, qui devrait rassurer les entreprises du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris. 20 jours après le décès brutal du général Georgelin, le président de la République a décidé de nommer comme successeur, Philippe Jost. «Le choix présidentiel est non seulement une décision de continuité, mais aussi une marque de fidélité au général» affirme-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron.
Bras droit du général au sein de l’Établissement public pour la restauration et la conservation de la cathédrale depuis quatre ans, Philippe Jost connaît les méandres des travaux sur le bout des doigts. Polytechnicien de formation, âgé de 63 ans, traînant une réputation de gros travailleur, Jost a fait toute sa carrière dans la Défense.
C’est le Général qui avait fait venir auprès de lui cet homme discret, pour redresser la cathédrale de Paris. Il formait avec lui un tandem solide. Jean-Louis Georgelin était doté d’un fort caractère et occupait le devant de la scène, laissant Philippe Jost gérer les affaires et la technicité des opérations.
Le chantier entre dans sa dernière ligne droite, la cathédrale devant rouvrir au public et au culte en décembre 2024. Il n’était pas question de déstabiliser l’élan collectif qui y règne actuellement. «Je me suis rendue sur place après le décès du Général, et j’ai senti une unité autour de Philippe Jost, chacun mettant en avant son lien de confiance avec ce dernier» témoigne la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak. L’ensemble des grands mécènes et des fondations lui avait par ailleurs fait part de leur souhait de voir Jost reprendre les rênes de l’établissement public.
Le diocèse a la tristesse de vous faire part du rappel à Dieu de
l’abbé Jean-Paul Hervé, survenu le 29 août 2023, à l’âge de 79 ans.
Né le 14 août 1944 à La Roche-sur-Yon (85), ordonné prêtre le 15 avril 1973 à Surgères, le Père Hervé est nommé auxiliaire à Saint-Pallais de Saintes cette même année.
Il devient aumônier des scolaires de l’Île de Ré résidant à Saint-Martin en 1976 et, l’année suivante, auxiliaire à l’équipe de Mireuil, adjoint à l’équipe des scolaires de La Rochelle.
En 1981, il est nommé aumônier à l’école Fénelon tout en gardant ses activités dans l’aumônerie de l’enseignement public de La Rochelle.
Il est par la suite auxiliaire à Marennes en 1983 puis vicaire à la paroisse de Fouras. Il est successivement curé des paroisses de Dompierre, Sainte-Soulle, Vérines, Bourgneuf, Montroy, Angliers puis de Saint-Médard à partir de septembre 2000.
En 2002, lui est confié l’aumônerie du mouvement des Aides aux Prêtres, charge dans laquelle il sera renouvelé en 2005.
Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul en Aunis en 2006, il devient doyen de la Plaine d’Aunis l’année suivante. En 2009, il devient aumônier diocésain des équipes du Rosaire et curé du secteur pastoral de Pont-l’Abbé – Saint-Porchaire.
Curé de la paroisse de Saint-Agnant à partir de 2014, il y devient prêtre coopérateur en 2017.
En 2018, il se retire à la Maison des Petites Sœurs de Pauvres à Saintes, avant de rejoindre l’Ehpad des Sœurs de la Providence de Saintes.
Ses obsèques auront lieu : le mercredi 6 septembre 2023 à 10h en la chapelle des Petites Sœurs des Pauvres à Saintes (29, rue Albin-Delage) suivies de l’inhumation au cimetière des prêtres de Voiville.
Nous prions pour le Père Jean-Paul Hervé et pour ses proches.
Pendant cet été, deux communautés de religieuses ont quitté notre diocèse.
Tout d’abord, les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus ont quitté leur maison de Jonzac où elles vivaient depuis 1999. Une messe d’action de grâce a été célébrée le 2 juillet à Jonzac suivi d’un pique-nique partagé qui a regroupé tous ceux qui le souhaitaient autour des sœurs dans le jardin du presbytère.
Sr Albertine et Sr Yvonne, lors d’une messe d’action de grâce à Tugéras.
La communauté de Jonzac était constituée de deux Sœurs du Sacré-Cœur, après avoir été longtemps trois. Membres d’une Congrégation fondée en 1816 par une humble femme : Angélique Le Sourd, née à St-Jacut-les-Pins dans le Morbihan.
L’arrivée des sœurs à Jonzac remonte à août 1999. La spiritualité de la Congrégation s’enracine dans l’union au Cœur du Christ en le contemplant sans cesse dans son Amour filial et fraternel. Leur mission est de témoigner de la Tendresse et de la Miséricorde du Père révélées en Jésus-Christ, à tous, en particulier près des pauvres aux multiples visages. Depuis quelques années, des laïcs « associés » les rejoignent dans le partage de leur spiritualité et de leur mission.
Les sœurs vivent leur vocation, insérées dans un peuple, en collaboration avec l’Église locale et avec ceux qui œuvrent pour un monde plus juste et plus humain. Vivant en communauté, elles mettent en commun leurs ressources et leurs aptitudes pour mieux vivre leur mission de Religieuses Apostoliques. La communauté se retrouve chaque jour pour prier au nom de l’Église. Les souffrances, les aspirations et les joies de l’humanité nourrissent leur prière et leur louange.
En fidélité à l’intuition première de leur fondatrice et à son charisme, elles travaillent à la promotion de la personne, au service de la justice et de la dignité humaine.
► Clarisses du Rameau de Nieul
A Nieul-sur-Mer, ce sont les Sœurs Clarisses du Rameau de Nieul qui quittent notre diocèse après 6 années passées près de La Rochelle. Trop peu nombreuses pour continuer à vivre à Nieul, elles retournent dans leur communauté mère du Rameau de Sion, en Meurthe-et-Moselle.
Une messe d’action de grâce a été célébrée le 12 août, elles quitteront Nieul le 29 août. Vous trouverez ici la lettre qu’elles adressent à tous ceux qui les ont connu durant ces dernières années.
En 1979, mère Marie-Paul de la Trinité, ancienne abbesse des Clarisses de Vandœuvre, fonde le «Rameau de Sion», près du Sanctuaire Notre-Dame de Sion, en Lorraine. Cette fondation fait revivre la tradition des ermitages présente dès les origines chez François et Claire d’Assise. Cette communauté est à l’origine de plusieurs fondations, en France, en Hongrie et en Roumanie.
Les Sœurs du Rameau de Nieul vivent donc à la fois en communauté et en ermitage, l’essentiel étant la relation avec Dieu, dans la solitude, la prière silencieuse, l’amour fraternel, la pauvreté radicale.
Merci, chères Sœurs, pour votre présence dans notre diocèse pendant ces années, pour votre prière, pour vos actions, vos enseignements… Les paroisses et le diocèse continueront de prier pour vous afin que votre nouvelle mission soit féconde et heureuse !
Une autre communauté religieuse contemplative s’installera prochainement à Nieul : les Sœurs servantes de Jésus et de la Vierge de Matara. Installées depuis deux ans à Saint-Fort-sur-Gironde, elles déménageront à la rentrée prochaine.
Elles seront remplacées à Saint-Fort par les Sœurs apostoliques de leur congrégation, qui vivaient jusqu’à maintenant à la Maison Diocésaine à Saintes.
A Saintes, les Filles du Saint Cœur de Marie arriveront prochainement à la Maison Diocésaine.
A Muron, enfin, dans la paroisse Saint-Joseph en pays surgérien, les Sœurs Servantes de la Lumière du Christ arriveront au mois de septembre.
Nous aurons l’occasion de vous présenter ces différentes communautés à la rentrée !
Cette année, le pèlerinage était présidé par Mgr Pascal WINTZER, archevêque de Poitiers et Mgr François JACOLIN, évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle. Etaient également présents parmi 60 prêtres diocésains le curé du lieu, le père Arockiya et le curé de Rochefort, le père Mickaël LE NEZET.
9h45 : Accueil des pèlerins au sanctuaire près de la passe aux bœufs de Port-des-Barques
10h : Temps spirituel, évocation du martyre des prêtres et religieux déportés à Rochefort de mars 1794 à février 1795 par le père Y. BLOMME
11h : Messe solennelle
12h15 : Pique-nique. possibilité de restauration à la buvette.
14h : Enseignement de Mgr WINTZER
14h45 : Procession vers la Croix des galets
16h : Célébration à la Croix des galets et envoi
Depuis 1910, les catholiques se rassemblent pour un pèlerinage sur l’île Madame, près de Rochefort (Charente-Maritime).
Ils y vénèrent le martyre des 547 prêtres et religieux morts à Rochefort en 1794, pendant la Terreur de la Révolution française.
En mémoire des bienheureux martyrs
En 1995, à Rome Jean-Paul II béatifia, 64 prêtres et religieux, faisant partie des 829 prêtres et religieux déportés à Rochefort, choisis en raison de dossiers historiquement bien fondés. Parmi eux figuraient, leur vicaire général clandestin, désigné par Jean-Charles de Coucy évêque de La Rochelle, l’abbé Jean-Baptiste Souzy, un des aumôniers de la comtesse de Provence, l’abbé de Cardaillac, deux moines de la trappe de Sept-Fons dans l’Allier, les frères Paul et Élie, ayant collaboré au maintien de la vie religieuse parmi les prisonniers.
Extrait de l’allocution du père Yves Blomme :
Dans des conditions carcérales dantesques et avec l’interdiction formelle de toute pratique religieuse les prêtres et religieux déportés ont maintenu malgré tout la vie religieuse et la dispensation des sacrements ( confessions, sacrement des malades, extrême onction.) Aux déportés du centre de la France, de l’est et de l’ouest les soldats laissèrent quelques effets personnels (hosties consacrées, un flacon d’huile sainte), en fermant les yeux, par contre les prêtres venant de la région de Poitiers furent spoliés d’absolument tout effet personnel.
Sur le vaisseau : “ les 2 associés” le capitaine Laly s’avéra intraitable, par contre, le capitaine Gibert du “Washington” fut moins cruel. Des réunions avaient lieu dans l’entrepont sous la protection d’un guetteur, la messe ne pouvait être qu’une messe “sèche”, sans vin ni pain ni calice mais uniquement d’intention en reprenant le rituel de la messe prononcé à voix basse par un prêtre le connaissant par coeur. Cette union par le coeur et la pensée aux messes célébrées dans le monde suffisait à rendre ces célébrations valides. De minuscules fragments d’hosties consacrées étaient réservés aux mourants.
Sur les goélettes, servants d’infirmeries, ou plutôt de mouroirs, vu l’absence de soins, les prêtres ou religieux infirmiers accordaient l’extrême onction avec une goutte d’huile sainte sur le front.
Il en fut de même sur l’île Madame en 1794 lorsque l’infirmerie y fut transférée, elle dépendait du diocèse de Saintes, dont l’évêque Louis de la Rochefoucauld figura, en 1792, parmi les nombreuses victimes du massacre du couvent des Carmes à Paris.
Victimes des conditions concentrationnaires les prêtres et religieux se confièrent entièrement à la miséricorde divine sans se soucier du lendemain tout en s’efforçant, de tout leur coeur, de pardonner à leur bourreaux. Ils évitèrent aussi de s’attarder sur la division en deux du clergé de l’époque: les prêtres jureurs et les prêtres réfractaires insermentés, provoquée par l’obligation de signer la constitution civile du clergé de 1790. Signer revenait à faire allégeance à l’Etat révolutionnaire; les prêtres jureurs acceptèrent, tandis que les prêtres insermentés refusèrent, pour ne reconnaître que l’autorité du pape.
Procession d’entrée et messe solennelle, chant : – Vivre comme le Christ.
Evangile de Jésus Christ selon St Jean (10, 11-18)
Homélie de Mgr Pascal Wintzer
L’homélie fut un appel à la fidélité, à la vie religieuse, aux messes, aux sacrements dont celui de la réconciliation, à l’image de la fidélité des prêtres déportés vivant dans des conditions extrêmes. Le témoignage est un autre aspect de notre fidélité au baptême. Avons-nous le courage de témoigner de notre foi dans la vie de tous les jours sans crainte du “qu’en dira-t-on” ?
Le deuxième point fort est le pardon qui seul peut apporter la paix dans les conflits personnels, familiaux et sociaux. Les prêtres martyrs, rescapés des pontons de Rochefort ont voulu pardonner à leurs bourreaux car ils voulaient réconcilier les Français entre eux. Libérés, ils ont tu leurs souffrances et milité pour rétablir la paix civile.
N’hésitons pas à recourir au sacrement de pénitence et de réconciliation, n’ayons pas peur de nous voir tel que nous sommes, Dieu nous tend la main pour nous relever. Ne nous privons pas de la grâce du pardon.
Extrait du témoignage de Mgr Pascal Wintzer archevêque de Poitiers, consacré à la réconciliation.
Traités comme des esclaves, comme des choses, entassés sur les 2 anciens
bateaux négriers : “les 2 associés” et le “Washington” les prêtres et religieux déportés ont eu le souci de préserver leur dignité de fils de Dieu. Sans pardon et sans réconciliation les hommes perdent cette dignité. Ils ont affronté la mort en refusant d’en tirer ou gloire, ou rancune. La Révolution française fut une guerre civile qui opposa les citoyens entre eux , une fraction du peuple a voulu exclure l’autre de l’unité nationale.
Seul le désir de réconciliation peut rétablir l’unité entre des hommes qui se sont entredéchirés. Bien sûr les mémoires restent blessées, car si les uns ont blessé, les autres, eux, ont été blessés. Il faut aller au-delà avec l’aide de Dieu.
Les guerres font partie de l’histoire de l’humanité en ce qui concerne la France il y a eu les guerres de religion, la première et la seconde guerre mondiale, puis, plus récemment, la guerre d’Algérie, celle du Vietnam, depuis le 24 février 2022 l’Europe souffre de la guerre en Ukraine. A chaque fois il n’y a qu’une seule victime : l’humanité.
Les guerres civiles proviennent de jugements, d’idéologies péremptoires qui désignent l’adversaire, celui qu’il faut éliminer, celui qui pense autrement que nous, et ceci dans l’espoir insensé de créer enfin la société idéale. Les prêtres déportés ont refusés de cultiver la haine ils ont voulu pardonner. C’est très dur, il faut parfois demander l’aide de Dieu. Le sacrifice du Christ a été salutaire : par sa mort sur la croix en sa personne il a tué la haine (Ep 2, 13)
Seigneur aide nous à pardonner, libère nous des rancunes et des jalousies. Le Christ s’est aussi écrié :“Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”. Les prêtres et religieux déportés ont fait leur cette prière. Méditons cette parole du Christ, notre mission de chrétiens est de contribuer à la communion entre les hommes. Les martyrs de l’île Madame ont voulu la réconciliation, prenons exemple de leur sainteté et prions les de guider nos pensées, nos paroles et nos actes.
Dans une autre intervention Mgr Wintzer évoquera la question de la “Petite Eglise”, communauté chrétienne, vivant au nord des Deux Sèvres, qui s’est mise en dehors de la juridiction épiscopale de Poitiers depuis 1801, date du concordat signé entre Napoléon et le pape Pie VII. Le litige porta, la Révolution étant terminée, sur la réintégration des prêtres jureurs dans l’Eglise catholique, et le maintien à l’écart d’évêques chassés de leur diocèse par la Révolution, et leur remplacement par des évêques plus souples avec le régime révolutionnaire, puis impérial. Là encore, le pardon fut difficile à accorder; dans l’Eglise des premiers siècles après les persécutions des empereurs romains, bon nombre de chrétiens apostasièrent, par peur de la mort et des tortures ont les appela les “lapsi”. Eh bien, le calme étant revenu, avec la liberté de culte, l’Eglise décida de les réintégrer, après confession et pénitence. Ce qui provoqua des protestations qui ne furent pas retenues.
Mgr François Jacolin administrateur apostolique du diocèse a salué les pèlerins, un groupe de bénédictines de Montmartre venues en retraite, la directrice des pèlerinage, les bénévoles de La Rochelle et ceux des paroisses de Rochefort et de saint Agnant. Madame la maire de Port des Barques madame Lydie Demené, a été également remerciée en raison de l’importante implication des service technique de la ville.
En conclusion du pèlerinage Mgr Georges Colomb s’adresse ainsi aux pèlerins sur le fascicule qui leur a été remis : ” Marchons ensemble, avec la foule des saints et avec le Christ sous la conduite de l’Esprit Saint, piour parvenir à la maison du Père.”
Depuis 1910, les catholiques se rassemblent pour un pèlerinage sur l’île Madame, près de Rochefort (Charente-Maritime).
Ils y vénèrent le martyre des 547 prêtres et religieux morts à Rochefort en 1794, pendant la Terreur de la Révolution française.
En mémoire des bienheureux
En 1995, Rome béatifia, parmi eux, 64 prêtres déportés, dont les dossiers étaient historiquement bien fondés. Parmi eux figurent le vicaire général clandestin du diocèse de La Rochelle, l’abbé Jean-Baptiste Souzy, un des aumôniers de la comtesse de Provence, l’abbé de Cardaillac, et deux moines de la trappe de Sept-Fons dans l’Allier, les frères Paul et Élie, coupables d’avoir voulu maintenir un semblant de vie religieuse parmi les prisonniers, et donné les sacrements.
Pèlerinage présidé par Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers et Mgr François Jacolin, administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle.
Les célébrations auront lieu au sanctuaire de Port des Barques et à la Croix des galets, lieu de sépulture de quatre prêtres martyrs, retrouvé en 1913.
Programme de la journée
9h45 : Accueil des pèlerins au sanctuaire près de la passe aux bœufs de Port-des-Barques
10h : Ouverture du pèlerinage, temps de confession
11h : Messe
12h15 : Pique-nique. possibilité de restauration à la buvette.
Soirée gratuite à Champagne – En première partie venez profiter d’un concert de variétés françaises et internationales puis d’un spectacle d’acrobaties aériennes puis en soirée d’une démonstration de country.
Rendez-vous Vendredi 25 août 2023 à partir de 19h00 pour le concert et 20h30 pour le spectacle.
Entrée libre et gratuite sur le terrain de sport de l’école de CHAMPAGNE
Restauration et buvette sur place à partir de 19h00.
La CARO et le directeur artistique et musicien Rudy Bonin vous invitent à venir découvrir chaque mercredi d’été un groupe de JAZZ sur une commune différente. Animations, restauration sur place, et pot d’accueil offert par la commune à l’issue du concert.
La dernière de la saison a lieu demain mercredi 23 août, au parc de Gauput, à Breuil-Magné.
Au programme, à 19 heures, un concert de Xavier Richardeau au saxophone baryton. Le charismatique musicien, originaire de Charente-Maritime, a une carrière bien remplie et a croisé la route des plus grands musiciens.
Il est notamment influencé par Dexter Gordon, Nat King Cole ou Johnny Griffin. Un son tour à tour chaud, tendre, râpeux, suave, avec de l’émotion et un swing incontestable.
Mercredi 23 août 2023 à partir de 17h00
19h : Concert : Xavier Richardeau « Baryton SaX »
La carrière bien remplie de ce charismatique saxophoniste, originaire de Charente Maritime, a croisé la route des plus grands musiciens. Ce Monsieur du jazz a été influencé par Dexter Gordon, Nat King Cole, Johnny Griffin… Quel son ce Xavier Richardeau ! Tour à tour chaud, tendre, râpeux, suave, une émotion, une chaleur et un swing incontestables
A partir de 21 h : Concert « Une Guitare dans le jardin »
Après le pot proposé par la commune, ce concert mettra en valeur la guitare et sa pratique grâce à une programmation résolument jazz de qualité qui surprendra et séduira les spectateurs avides de découvertes artistiques et de bons souvenirs.
Organisé par la SEP – Comité des Fêtes / Renseignements : 07 83 17 02 52
Buvette et petite restauration sur place