Le Carême : Les Rameaux

Le Temps du Carême s’étend de Matines du Mercredi des Cendres jusqu’à la Messe de la Vigile Pascale exclusivement.

Cheminons avec nos frères du Canada

les fiches pour suivre le Carême sur notre diocèse de la Rochelle et Saintes

 

Retrouvez ici, semaine après semaine, les fiches de carême préparées par le Service de la Vie spirituelle.

Quelle est l’origine du Carême ?
Le Carême vient d’une prise de conscience progressive de l’importance de la Fête de Pâques et de la nécessité de bien s’y  préparer.

Au début du IVe siècle, cette période préparatoire comportait à Rome trois semaines, puis on adopta les quarante jours symboliques (d’où l’appellation de « Carême », du latin « Quadragesima »). Plus tard, au VIe siècle, furent ajoutés quatre jours supplémentaires pour obtenir les quarante jours de jeûne, après soustraction des Dimanches, où l’on ne jeûne jamais.

Quelle est la signification du nombre quarante ?
Quarante est un nombre sacré exprimant dans la Bible la préparation et la purification :
• Témoins les quarante jours du Déluge, les quarante années que le Peuple de Dieu passa dans le désert, les quarante jours de prière et de jeûne de Moïse au mont Sinaï et du Prophète Élie en marche vers l’Horeb ;
• Témoin surtout la Retraite de Jésus au désert.
C’est en suivant le Christ au désert et en s’unissant à son Jeûne que les Chrétiens se préparent à entrer avec Lui dans le Mystère de la Croix, pour participer à la Gloire de sa Résurrection.

A quoi nous prépare le Carême ?
Le Temps du Carême est une triple préparation :
• Préparation de tous les fidèles à Pâques.
• Préparation des catéchumènes au Baptême. À plusieurs reprises au cours du Carême, des assemblées regroupant tout le peuple – appelées « scrutins » – étaient organisées. Les catéchumènes y recevaient une instruction et participaient à des cérémonies destinées à les initier progressivement aux Mystères Chrétiens. On retrouve des traces de ces étapes dans certaines Messes, comme aussi dans les Cérémonies du Baptême.
• Préparation des pénitents publics à leur réconciliation. Ayant été excommuniés pour des fautes graves et publiques, ces pénitents venaient solliciter leur réconciliation avec l’Église : ils recevaient les Cendres au début du Carême et étaient absous le Jeudi Saint.

Cette discipline de la pénitence publique cessa vers le XIe siècle, et la Cérémonie des Cendres s’élargit alors à tous les fidèles.

Quels sont les deux principaux thèmes du Carême ?
L’annonce de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Christ, afin de nous préparer à revivre et renouveler en nous le Mystère central de notre foi.
La lutte contre le démon et le péché. Satan ne cesse de nous détourner de Dieu et de nos devoirs, et d’exciter nos passions, nos désirs d’indépendance et de richesses.

A quelles bonnes œuvres sommes-nous surtout conviés pendant le Carême ?
Nous sommes surtout conviés :
• Par rapport à Dieu, à la prière : prendre du temps pour Dieu, en silence, nous laisser remplir de Lui et nourrir notre âme de sa Parole. Venir à la Messe en semaine si cela nous est possible.
• Par rapport à nous-mêmes, au jeûne : retranchement dans la nourriture et la boisson, dans le tabac, les curiosités, la télévision ou l’ordinateur, etc., pour nous unir aux Souffrances du Christ, expier nos péchés et nous corriger de nos mauvaises habitudes.
• Par rapport aux autres, à l’aumône ou à l’exercice de la charité : donner de son temps (en disponibilité aux autres, visite de malades, service des plus pauvres) ; donner de ses biens (partage, dons).

Que nous demande l’Église au sujet du jeûne et l’abstinence ?
L’Église nous rappelle que « tous les fidèles sont tenus par la Loi divine de faire pénitence chacun à sa façon » (Code de droit canonique).
Le jeûne consiste à ne prendre qu’un seul repas complet et deux Collations (une soupe et un morceau de pain par exemple). On y est tenu le Mercredi des Cendres et le Vendredi saint, entre 18 et 60 ans, sauf raison particulière.
L’abstinence est la privation de viande. En France, elle n’est obligatoire que les Vendredis de Carême. Elle peut être remplacée les autres Vendredis par un autre acte de pénitence. Elle oblige à partir de 14 ans.
Jusqu’à un temps assez récent, les Catholiques jeûnaient et faisaient abstinence tous les jours du Carême. Chacun reste aujourd’hui invité à faire plus que le peu prescrit.

Quelles sont les particularités liturgiques de ce Temps ?
Chaque jour du Carême comporte une Messe propre, avec ce qu’on appelle une « station » particulière, c’est-à-dire une réunion de la communauté chrétienne de Rome dans une église déterminée, pour y prier et célébrer en commun l’Eucharistie. Les Messes en semaine comportent aussi une « Oraison sur le Peuple », qui servait autrefois de Bénédiction finale.
Par ces Messes propres à chaque jour, l’Église invite les fidèles à participer plus fréquemment au Saint Sacrifice. Les ornements sont violets, l’orgue se tait et on ne met pas de fleurs sur les Autels.

Quelles Grâces particulières pouvons-nous demander ?
Le regret de nos péchés, le ferme propos d’en faire pénitence et de nous en corriger. « Le temps du jeûne nous ouvre les portes du Paradis : recevons-le en priant et en suppliant, afin qu’au Jour de la Résurrection nous nous réjouissions avec le Seigneur » (Répons de Matines)
Donnons-nous surtout à Jésus, et demandons-Lui qu’Il établisse en nous, en nos proches et en toute l’Église son Esprit de pénitence, de prière et de sacrifice.

 

Mercredi des Cendres.

Mercredi 14 février 2024, mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle.

  • Célébration à L’église Notre Dame le mercredi 14 février à 10h30
  • Célébration à L’église St Louis le mercredi 14 février à 19h00

 

  • Célébration à Tonnay Charente mercredi 14 février à 19h00

 

“Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.” (Gen 3 , 19). Voilà ce que le prêtre, en référence à la parole divine, rappelle  aux fidèles. L’homme est fragile, il met son espérance en la miséricorde de Dieu.

Le symbolisme des cendres est présent dans l’Ancien Testament. Il évoque le  péché et la fragilité de l’être. Au temps du Christ les Israélites, selon la coutume,  se recouvraient de cendres  pour montrer à Dieu et aux autres qu’ils reconnaissaient leurs fautes ou qu’ils étaient en deuil. Recevoir les Cendres c’est faire  pénitence et demander à Dieu le pardon de ses péchés.

Un symbole de renaissance

Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous montre comment être, à sa suite, victorieux du péché. Ezéchiel  dans sa vision de la vallée de la mort et du retour à la vie d’ossements desséchés (Ez 37) prophétise la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ, qui entraine à sa suite l’humanité rachetée par sa passion.

La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.

Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

 

 

Présentation de Jésus au temple

L’Église célèbre, le 2 février, la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.

Ce vendredi 2 février messe à 18h15 à la chapelle de Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis. Ce sera l’occasion de  rendre grâce pour la présence des religieuses sur notre paroisse.

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur.

Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Syméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.

Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.

Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le Salut que tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Dieu éternel et tout-puissant, nous vous adressons cette humble prière : puisque votre Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter un jour devant vous. Amen.

En 1997, le pape Jean-Paul II fait du 2 février la journée de la vie consacrée, journée placée sous le signe de l’action de grâce et de la découverte de cette vie consacrée :

Il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Eglise par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères.

En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Eglise la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre.

[Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées ] à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Eglise pour la vie du monde

Jean-Paul II

 

Promulgation de la charte de bientraitance

Samedi 13 janvier de 9h00 à 14h00 à la maison diocésaine de Saintes

L’Eglise, dans sa mission reçue du Christ, doit veiller à ce que chacun soit accueilli et « que chaque diocèse soit une maison sûre ». C’est la responsabilité de chacun des acteurs de la mission – prêtre, diacre, religieux ou laïc.

Elle nous oblige à vérifier notre manière d’être avec les personnes que
nous accompagnons, en puisant à cette source évangélique et en gardant une vigilance active pour que notre action pastorale reflète et incarne la conduite du Bon Pasteur. Toute personne envoyée en mission éducative ou pastorale se doit de pratiquer des principes élémentaires de vigilance, de discernement et de protection des mineurs ou des personnes vulnérables.

C’est pourquoi, à la suite du rapport de la CIASE, le diocèse de La Rochelle se dote d’une Charte de bientraitance.
Vous êtes attendus, pour la promulgation de cette charte, le samedi 13 janvier 2024, de 9h à 14h, à la Maison diocésaine de Saintes.
+François JACOLIN Administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle

Cette invitation concerne toutes les personnes investies auprès des jeunes et moins jeunes de la paroisse. (Aumônerie – Service Evangélique des Malades – Catéchuménat …)

Dans le cadre de la promulgation de la charte,
exceptionnellement, il n’y aura pas de messe ni de confession le
samedi 13 janvier au matin à Rochefort.

La venue des rois mages

Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.

Ce jour-là, il est coutume de « tirer les rois » et de manger de la galette.
Mais l’Épiphanie représente surtout le moment où l’on commémore la manifestation de Dieu sur Terre, qui s’est incarné en la figure de Jésus-Christ, et la visite des Rois mages à Bethléem, venus lui rendre hommage.

La visite des Rois mages dans la Bible

Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.

Après avoir pris connaissance de la naissance de Jésus, des mages venus d’Orient se rendent à Jérusalem, guidés par une étoile. Ils y rencontrent le roi Hérode et lui demandent où se situe le roi des Juifs, qui vient de naître.
Hérode, troublé, convoque ses scribes et leur demande de chercher, dans les textes anciens, une indication qui mentionnerait le lieu de naissance de ce fameux nouveau-né.

Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.

Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.

Puis, ils se prosternent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.

Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).

Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.

Qui sont les Rois mages ?

L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.

Des mages venus d’Orient

« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.

Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.

À voir L’histoire des rois mages en quête d’espérance

Comment s’appellent les Rois mages ?

Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : GaspardBalthazar et Melchior.

Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.

Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.

Pourquoi les mages sont-ils aussi des rois ?

Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).

Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.

Qu’apportent les Rois mages ?

Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.

Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).

L’encens est utilisé lors de rituels religieux ; il souligne donc ici la divinité du Christ.

La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).

Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.

Les fêtes de Noël et de l’Épiphanie, instaurées officiellement à ce moment-là, représentent des moyens ritualisés de faire comprendre (et vivre) aux croyants le mystère de l’Incarnation.

Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.

Suivre l’étoile : une tradition païenne et juive

Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.

Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.

Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.

 

La Sainte Famille de Nazareth, modèle d’Eglise domestique.

Le dimanche entre Noël et le jour de l’An, l’Église universelle célèbre la Sainte Famille de Nazareth, un phare qui éclaire les familles chrétiennes qui la regardent et se confient à elle dans la prière. (Roberta Barbi – Cité du Vatican)

La fête de la Sainte Famille fut célébrée localement dès le XVIIe siècle. En 1895, Léon XIII fixa la fête au troisième dimanche après l’Épiphanie et, en 1921,  Benoît XV l’étendit  à l’Église universelle. La date actuelle a été fixée par le pape St Jean XXIII.

Cette célébration offre un modèle de vie à toutes les familles : si, pour Marie et Joseph, Jésus n’est pas seulement leur enfant, mais leur Dieu, alors les actions les plus sacrées, comme prier, entrer en communion avec Lui, écouter Sa Parole, coïncident avec les entretiens familiers d’une mère ou d’un père avec leur enfant. Toute action, toute parole dans la vie quotidienne d’une famille peut avoir une grande importance lorsqu’elle est animée par l’amour.

La famille :  première Église

La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur Jésus: c’est pourquoi elle est unique, unie par un immense amour et une confiance en Dieu tout aussi immense. Son message est plein de foi, d’abandon à la volonté du Seigneur. Comme pour toute mère et tout père, l’attention de Marie et de Joseph est centrée sur Jésus, ils ont conscience de ce que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie. Comme eux, tous les parents ils savent que leur enfant ne leur appartient pas : ils doivent l’aider à devenir adulte.

Construire la famille, l’Eglise domestique

Depuis le Concile Vatican II et, d’une manière particulière, durant le pontificat de Saint Jean-Paul II, il est devenu manifeste que la famille est « le chemin
de l’Église. » Cela signifie  clairement que la famille participe aux efforts d’évangélisation de l’Église .

La « mission » de la famille dans le travail d’évangélisation consiste à vivre sa vie quotidienne en tant que famille chrétienne, saint Jean-Paul II le rappelait sans cesse : « Famille, deviens ce que tu es ! » (Familiaris Consortio, 17).

La mission naît au coeur de cette « communauté profonde de vie et d’amour » (Catéchisme de l’Église catholique, 1603) qui débute au sein du couple
marié .

La famille en tant qu’ « Église domestique » rencontre le Christ à l’intérieur de la communauté chrétienne qu’elle forme, c’est un endroit où chaque membre de la famille joue un rôle important.

La mission de la famille consiste à « garder, révéler et communiquer
l’amour », à l’instar de la communauté paroissiale, là où elle se trouve.

La vérité et la beauté de la famille chrétienne sont accessibles même aux familles fragiles, blessées ou brisées. Ainsi que saint Paul l’exprime : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ?» (Rm 8, 35), elles pourront découvrir un chemin d’espérance et de guérison. Durant sa visite aux Philippines, le Pape François évoquait  « le besoin de familles saintes et pleines d’amour pour protéger la beauté et la vérité de la famille dans le plan de Dieu, et constituer un soutien ainsi qu’un exemple pour les autres familles. » (Pape François, Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena).

Construire l’Église domestique est la manière concrète par laquelle les Chevaliers de Colomb, en solidarité avec le pape François, offrent des « familles saintes et pleines d’amour » capables, aujourd’hui, d’accomplir la mission évangélisatrice de l’Église.

Extrait d’un article des Chevaliers de Colomb

La fuite en Egypte

Prière à la Sainte Famille

Jésus, Marie et Joseph,
en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph,
écoutez-nous, exaucez notre prière.

Source : Pape François

Ecoutons Ste Thérèse en cette fête de la Toussaint

Mercredi 1er novembre, nous fêterons la fête de la Toussaint. Si ce jour est souvent celui où nous prions avec tous ceux qui nous ont précédés et qui sont au Ciel, c’est aussi le bon jour pour entendre l’appel à la sainteté que Dieu ne cesse de nous lancer :

Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la vraie vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. Il veut que nous soyons saints et il n’attend pas de nous que nous nous contentions d’une existence médiocre, édulcorée, sans consistance. En réalité, dès les premières pages de la Bible, il y a, sous diverses formes, l’appel à la sainteté.”

Pape François
Gaudete et Exsultate, 1

N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.”

Benoît XVI
24 avril 2005

Il y a quelques jours, le Pape François a justement écrit une exhortation apostolique où il met en valeur un chemin de sainteté : la Petite Voie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face. Profitons donc de cette fête de la Toussaint pour lire cette courte lettre, et redécouvrir ce chemin de confiance qui nous permet de répondre à l’amour de Dieu. En voici 3 extraits, il est possible de trouver cette lettre en intégralité en ligne.« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ».

Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église. Seule la confiance, et “rien d’autre”, il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies, l’Évangile se fait chair en nous et nous transforme en canaux de miséricorde pour nos frères. C’est la confiance qui nous soutient chaque jour et qui nous fera tenir debout sous le regard du Seigneur lorsqu’il nous appellera à Lui : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même ».Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l’UNESCO comme l’une des figures les plus significatives de l’humanité contemporaine. Il nous sera bon d’approfondir son message à l’occasion du 150 anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification.Sa vie terrestre fut brève, vingt-quatre ans, simple comme n’importe quelle autre, d’abord dans sa famille, puis au Carmel de Lisieux. La lumière et l’amour extraordinaires qui rayonnaient de sa personne se sont manifestés immédiatement après sa mort par la publication de ses écrits et par les innombrables grâces obtenues par les fidèles qui l’ont invoquée.

L’une des découvertes les plus importantes de Thérèse, pour le bien de tout le peuple de Dieu, est sa “petite voie”, la voie de la confiance et de l’amour, connue aussi sous le nom de Voie de l’enfance spirituelle. Tous peuvent la suivre, dans tout état de vie, à chaque moment de l’existence. C’est la voie que le Père céleste révèle aux petits (cf. Mt 11, 25).Thérèse raconta sa découverte de la petite voie dans l’ Histoire d’une âme : « Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle ».Pour la décrire, elle utilise l’image de l’ascenseur : « L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus ». Petite, incapable d’avoir confiance en elle-même, mais confiante en la puissance aimante des bras du Seigneur.C’est “la douce voie de l’amour”, ouverte par Jésus aux petits et aux pauvres, à tous. C’est le chemin de la vraie joie. Face à une conception pélagienne de la sainteté, individualiste et élitiste, plus ascétique que mystique, qui met surtout l’accent sur l’effort humain, Thérèse souligne toujours la primauté de l’action de Dieu, de sa grâce. Elle va ainsi jusqu’à dire : « Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte ».Un siècle et demi après sa naissance, Thérèse est plus vivante que jamais au cœur de l’Église en chemin, au cœur du Peuple de Dieu. Elle est en pèlerinage avec nous, faisant le bien sur la terre, comme elle le désira tant. Les innombrables “roses” que Thérèse répand sont le signe le plus beau de sa vitalité spirituelle, c’est-à-dire les grâces que Dieu nous donne par son intercession comblée d’amour, pour nous soutenir sur le chemin de la vie.

Chère sainte Thérèse,
l’Église a besoin de faire resplendir
la couleur, le parfum, la joie de l’Évangile.
Envoie-nous tes roses.
Aide-nous à avoir toujours confiance,
comme tu l’as fait,
dans le grand amour que Dieu a pour nous,
afin que nous puissions imiter chaque jour
ta petite voie de sainteté.
Amen.

Inauguration de la salle paroissiale Jacques DAVID rue Voltaire à Rochefort

Jeudi 21 septembre,  le père Mickaël Le Nezet curé in solidum a réuni le groupe des responsables des services de la paroisse afin de présenter le père Guillaume Salin, curé in solidum avec lui, et l’abbé Moïse Kiasa vicaire, tous deux arrivés  en septembre dans la paroisse de Rochefort.

Sous une pluie battante, une petite cérémonie nous attendait,  celle de la bénédiction de la salle par le père Salin en présence des pères Le Nezet et Kiasa associée au dévoilement de la plaque où figure désormais son nom :

” salle Jacques DAVID  évêque de la Rochelle et Saintes de 1985 à 1996.”

La réunion des responsables des services s’est déroulée ensuite avec de nouveaux bénévoles ayant accepté de nouvelles missions. Ce groupe est prêt à s’étoffer car “la moisson est grande et les ouvriers peu nombreux”.

Merci de vous faire connaître auprès du secrétariat si la prise en charge d’un service peut vous permettre d’évoluer dans votre foi.

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
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Qui était monseigneur Jacques DAVID ?

Né le 22 décembre 1930 à Saint-Aubin-la-Plaine (Vendée), Jacques DAVID  fut ordonné prêtre le 29 juin 1956 pour diocèse de Luçon. Après son ordination, il partit à Rome où il passa trois années au Séminaire français, où il obtint une licence en droit canonique. Mgr David fut le secrétaire de Mgr Cazaux (évêque de Luçon), qu’il accompagna  aux quatre sessions du Concile Vatican II. Mgr Paty, successeur de Mgr Cazaux, le maintint dans ses fonctions de secrétaire et lui confia d’autres responsabilités, notamment celle de faire le lien avec les prêtres Fidei donum du diocèse.

Entre 1977 et 1981, Mgr David fut Secrétaire général adjoint de l’épiscopat chargé du Secrétariat national de l’opinion publique (Snop). En 1981, il fut nommé évêque auxiliaire de Bordeaux par le pape Saint Jean Paul II, fonction qu’il occupa jusqu’en 1985, année où il fut nommé évêque de La Rochelle où  il succéda à Mgr Favreau. Après neuf années passées au  diocèse de La Rochelle, il fut nommé évêque d’Évreux en 1996 à la suite de Mgr Gaillot. Cette même année, il fut élu vice-président de la Conférence des évêques de France (1996-1999).

Il quitta ses fonctions le 28 janvier 2006 et décéda le 19 décembre 2018.

Au sein de la Conférence des évêques de France, Mgr David fut, en plus de ses autres fonctions, membre de la Commission épiscopale des mouvements apostoliques et des associations de fidèles et membre du Comité épiscopal de la mission du monde ouvrier.

 

 

 

 

Mgr François Jacolin nommé Administrateur Apostolique du diocèse de La Rochelle

  • Courrier de  ✠ Georges Colomb évêque de la Rochelle et Saintes :

J’ai demandé au Saint-Père, par une lettre du 14 juin 2023, d’être mis en retrait du diocèse. Aujourd’hui, 22 juin 2023, Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique, me fait part de l’acceptation de ma demande par le Saint-Siège, et annonce que Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, est nommé Administrateur Apostolique sede plena de notre diocèse.

Je remercie Mgr Jacolin d’avoir accepté cette charge. J’invite les prêtres, les diacres, les différents acteurs pastoraux et les fidèles du diocèse à lui réserver le meilleur accueil et à collaborer avec lui.

La Mission continue, elle est la raison d’être de l’Eglise du Christ !

Elle continue avec tous les acteurs de la vie pastorale, prêtres, diacres, frères et sœurs consacrés, laïcs en mission, que je remercie pour leur collaboration précieuse pendant cette année 2022-2023, au cours de laquelle nous avons mis en œuvre les orientations de la démarche synodale missionnaire. Les échanges avec les membres de mes conseils (conseil épiscopal, conseil presbytéral, conseil diocésain pour les affaires économiques, conseil diocésain de pastorale missionnaire), les divers partages et la persévérance de chacun ont permis la réalisation de beaux projets diocésains.

La Mission continue bien sûr avec les fidèles en Charente-Maritime et à Saint-Pierre-et-Miquelon, résolument engagés dans l’évangélisation. Chers amis, votre générosité permet à l’association diocésaine d’assurer matériellement la vie du diocèse et de mener à bien des initiatives missionnaires. Vous avez pris à cœur votre mission de baptisés, vous contribuez magnifiquement à l’annonce de l’Evangile. Le nombre croissant de catéchumènes, adultes et jeunes, en est l’illustration la plus marquante.

La Mission continue avec les jeunes, en particulier la centaine de jeunes qui s’apprête à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce nombre en forte augmentation montre le dynamisme missionnaire de nos paroisses et de nos mouvements. Je salue aussi les jeunes, garçons et filles, qui étaient présents pour le rassemblement Enfants de Dieu à Sablonceaux, et ceux qui se préparent à partir en camp cet été, notamment les guides et scouts des différents mouvements et ceux qui participeront au Pélé VTT. Par leur vie fraternelle bâtie sur le service, la prière et l’amitié, ils composent un magnifique visage de l’Eglise.

La Mission continue avec ceux qui se préparent à partir en pèlerinage à Lourdes avec le diocèse. Merci aux organisateurs et aux membres de l’hospitalité diocésaine, qui permettent chaque année aux plus fragiles de participer à ce temps de prière et de fraternité.

La Mission continue avec notre nouveau prêtre, le P. Jean-Jérôme Tran Van Tien, ordonné le 10 juin dernier, avec Danijel et Martin qui seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce le 10 septembre à 16 h à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Nous avons la joie d’accueillir un jeune qui entrera en première année de séminaire, le diocèse comptera cinq séminaristes en septembre prochain : Erwan en philosophie à Ars, Thibault et Samuel en théologie à Toulouse, Giacomo et Gérard en année de synthèse vocationnelle à Toulouse, tout en effectuant leur stage pastoral à la paroisse du Christ Sauveur de La Rochelle pour l’un et à Royan pour l’autre. Je recommande tous ces jeunes à votre prière : que le Seigneur les aide à discerner et à affermir leur vocation !

Tout ceci est rendu possible grâce au témoignage de nos diverses communautés qui, comme nous le rappelle le Saint-Père, permettent à notre Eglise de grandir par attraction. Des champs missionnaires nouveaux sont encore à explorer dans notre diocèse pour relever les défis que les changements dans la société posent aux chrétiens que nous sommes (questions anthropologiques, bioéthiques, défis écologiques et migratoires…). La démarche synodale missionnaire diocésaine que nous avons vécue, ainsi que le Synode romain (« Pour une Église synodale : communion, participation et mission ») nous y aideront, en discernant, avec l’aide de l’Esprit Saint, les actions que nous devons conduire pour l’avenir.

En ce qui me concerne, après un temps de repos, de visites d’amis puis de retraite en abbaye en juillet-août, j’effectuerai une expérience pastorale me permettant de découvrir une autre manière d’annoncer l’Evangile.

Je demeure évêque de La Rochelle et Saintes, et comme le souligne ma devise épiscopale « Ma grâce te suffit », je m’en remets à la grâce de Dieu pour vivre cette période d’enquête. Je maintiens la position dont j’ai déjà fait part dans un communiqué le 13 juin dernier.

Je remercie les nombreux chrétiens et amis, de Charente-Maritime ou d’ailleurs, qui depuis huit jours m’envoient des messages témoignant leur amitié et leur soutien.

Je me recommande à la prière de chacun d’entre vous pour que cette période de retrait porte du fruit.

En union de prière,

Fraternellement en notre Seigneur Jésus-Christ.

✠ Georges Colomb

Evêque de La Rochelle et Saintes

  • Courrier de  ✠ Celestino Migliore   nonce apostolique :

Monseigneur,

Je m’empresse de vous confirmer que le Saint-Père, accueillant votre demande émise par votre lettre du 14 juin courant, vous a temporairement déchargé du gouvernement pastoral du diocèse de La Rochelle et, en même temps, a nommé Administrateur Apostolique sede plena de La Rochelle, Mgr François Jacolin, Evêque de Luçon.

La nouvelle sera rendue publique aujourd’hui sur le site Internet du diocèse de La Rochelle et sur celui de la Conférence des Evêques de France.

Le Décret du Dicastère pour les Evêques vous sera transmis dès qu’il nous parviendra.

Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’assurance de mes fraternelles salutations.

✠ Celestino Migliore

Nonce Apostolique.

Fete du Saint sacrement

La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie.

Histoire

Le pape Urbain IV décréta en 1264 la célébration de la fête du Saint-Sacrement pour l’Église universelle. Au début cette fête a eu de la peine à convaincre certains évêques et théologiens mais elle est progressivement devenue très populaire, notamment en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.

Le pape Jean XXII en 1318 a promut le port de l’eucharistie le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Répandue dans tout l’occident, aux XIV° et XV° siècles, la procession de la Fête-Dieu est approuvée au concile de Trente (1515-1563) comme témoignage public de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.

Le défilé du Saint-Sacrement reste populaire en Italie, en Espagne et en Pologne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu ne subsiste guère que dans certains villages du Pays Basque.

Quel est le sens de la Fête du Corps et du Sang du Christ ?

Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle approfondit le sens de l’eucharistie et la place dans notre vie. Cette fête  célèbre Dieu-amour nous donnant son corps et son sang comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu davantage centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.

Messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ

La messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi) est dite en ornement blanc. Au cours de la messe, on est habituellement invité à communier au corps et au sang comme le Jeudi saint. La première communion a souvent lieu le jour de la Fête du Corps et du Sang du Christ.

Date de la Fête du Corps et du Sang du Christ

La date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou celle de la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte-Trinité c’est-à-dire soixante jours après Pâques. En France, depuis le concordat de 1801, la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité.

Ce jeudi n’est pas férié en France alors qu’il l’est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.

Source : Cybercuré

vidéo : Quelle différence entre la fête Dieu et la fête du sacré coeur

Chant : Loué soit à tout moment

Trinité Sainte: tu nous aimes !

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit : c’est la Trinité.

L’homme est incapable d’imaginer un Dieu unique en trois personnes. C’est Dieu qui nous a révélé ce mystère de son amour par l’envoi de son Fils et du Saint-Esprit. Jésus nous a révélé que Dieu est « Père », en nous montrant d’une façon unique et originale, que Lui-même n’existe que par son Père. Jésus est un seul Dieu avec le Père. Jésus a promis à ses apôtres – les douze hommes qu’Il a choisis et envoyés – le don de l’Esprit Saint. Il sera avec eux et en eux pour les instruire et les conduire « vers la vérité tout entière » (Jean 16, 13). Ainsi, Jésus nous le fait connaître comme une autre personne divine.

La Trinité est Une : nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.

Source : Petit guide de la foi, Mgr Vingt-Trois, éd. le Sénevé.

chant 

 

Dimanche de la Divine Miséricorde

Le 1er dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Cette année c’est le dimanche 16 avril 2023

Saint Jean Paul II a institué cette fête en 2000, le jour de la canonisation de sainte Faustine, décédée le 5 octobre 1938,  à laquelle le Christ avait demandé:

« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

La miséricorde est l’attitude caractéristique de Dieu, elle le définit tout entier :  sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde provient de l’attention du Père à ses enfants . Dieu écoute tout homme, et ce qui monte du cœur de l’homme Il l’accueille d’une façon quasi-maternelle.  Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu intervient. Il comble nos manques, restaure notre humanité et nous oriente vers une vie donnée, malgré nos misères, la pauvreté et l’étroitesse de beaucoup de vies.

En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor « le cœur », miseri + cor = cœur tourné vers les pauvres. La miséricorde c’est un cœur battant pour les pauvres, mais cette chaleureuse attitude exige du courage…

Pour Saint Thomas d’Aquin la vue de la misère d’autrui, et de toute forme de souffrance, provoque la miséricorde. Le cœur miséricordieux passe vite de la compassion  à l’engagement, pour faire cesser le scandale de la souffrance.

Notre miséricorde provient de l’être intime de Dieu, de son cœur de Père bienveillant envers les hommes et le monde.

La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

Extraits de Bulles papales :

« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François, Bulle d’Indiction, N°2.

« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » Pape François, Bulle d’indiction, N°6