Les Fraternités ont pour but de rassembler les chrétiens de Rochefort. Elles permettent de nouer des connaissances . Elles donnent l’occasion de prier, de partager la Parole divine et de vivre un moment de convivialité.
Le manuel pratique est en vente au secrétariat au prix de 10€
Si vous êtes intéressés et si vous souhaitez intégrer ou créer une fraternité. Prière de contacter Chantal Damême au secrétariat paroissial 109 rue P. Loti le vendredi matin.
Cette troisième édition nous ramène au Nouveau Testament, et plus précisément dans la ville de Corinthe, au Ier siècle.
Cette année, nous serons des Corinthiens avec les Corinthiens, destinataires avec eux de ce que Dieu, à travers Paul, veut nous dire, sur nous et sur l’Église qu’ensemble, nous formons.
Puisse ce livret vous nourrir autant que ceux des autres années. Qu’il nous aide à mieux nous comprendre comme l’Église du Christ, la même, depuis Corinthe jusqu’à la Charente-Maritime, depuis l’an 50 jusqu’à nos jours.
Le sommaire du livret
Introduction :
I. Lire la première lettre de Paul aux Corinthiens
A. Corinthe au temps de Saint Paul, une ville commerciale
B. La naissance d’une Eglise à Corinthe
C. La figure sociologique de l’Eglise de Corinthe
D. La correspondance de Paul avec les Corinthiens
E. Organisation et contenu
F. L’intérêt de lire la première lettre aux Corinthiens aujourd’hui
II. Pour aller plus loin
III. Une lecture pas à pas et en Eglise
Rencontre 1 : Folie de la Croix, sagesse de Dieu Rencontre 2 : Liberté et Amour Rencontre 3 : Le repas du Seigneur Rencontre 4 : Un seul Corps, un seul Esprit Rencontre 5 : Appelés à ressusciter avec le Christ Rencontre 6 : L’Eglise universelle
« Halloween» vient du mot anglais « Hallowe’en », qui signifie « veille de la Toussaint », étymologiquement ce terme vient de la contraction de ” All Hallow Eve ” qui signifie veille de tous les saints. Cette célébration remonte à 2 500 ans, dans le monde celtique on célébrait la fête de Samain (prince des ténèbres), 3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après. Les druides allumaient de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. La fête irlandaise de Samain célébrait le passage de la clarté estivale à l’obscurité hivernale.
Le pape Grégoire IV décida, en 835, de fixer au 1er novembre la date de célébration de tous les saints, on peut penser qu’il s’agissait de remplacer cette fête païenne par une fête chrétienne. La Toussaint concerne tous les saints, y compris les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus par l’Eglise catholique. C’est donc un appel général à la sainteté.
Cette fête a cependant été conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore. Elle s’est implantée ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle. Son succès ne s’est jamais démenti. Halloween, devenue une fête commerciale, traversera l’Atlantique pour s’implanter en France dans les années 1990, elle concerne essentiellement les jeunes du monde populaire, son emblème est une citrouille ajourée dans laquelle est placée une bougie.
Il est impossible de comparer Halloween à la Toussaint ; ces deux fêtes sont en effet totalement contradictoires.
Halloween est un prétexte pour « faire la fête » lors des soirées automnales, pluvieuses et tristes, mais c’est aussi l’évocation ambigüe, pour se faire peur, de forces occultes, d’esprits de la mort de spectres et de fantômes. On sait que l’Eglise déconseille de communiquer avec le monde des morts.
La Toussaint, au contraire est la fête de la lumière et de la sainteté. Le Christ par sa résurrection libère les fidèles de la peur de la mort. Chaque chrétien est appelé, après avoir suivi l’évangile, à la vie éternelle. L’Eglise insiste au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la résurrection.
Quelques passages d’ Évangile peuvent éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).
Halloween fête des enfants.
Les enfants ont désormais l’habitude, le jour d’Halloween, de passer de maison en maison pour demander des bonbons ou des friandises. Le côté religieux est totalement absent de cette nouvelle fête, mais c’est l’occasion pour les adultes du voisinage de faire la connaissance des jeunes du quartier.
Depuis dimanche 6 octobre vous pouvez trouver le missel des dimanches2025 à la sortie des messes dominicales, au prix de 9,90€.
Les veilleuses de la Toussaint sont également présentes au prix de 4,50€
L’année liturgique démarre le premier dimanche de l’Avent. Explication avec le Père Bruno Mary, ancien Directeur de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France.
Qu’est-ce que l’année liturgique ?
L’année liturgique est un cycle qui se répète tous les ans et qui célèbre les grands moments de l’histoire du salut : l’histoire de Jésus Christ venu habiter chez les hommes pour les sauver.
Elle commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent ( quatre semaines avant Noël) et se termine un an plus tard avec le dimanche du Christ-Roi, roi de l’univers . Quels sont ces grands moments ? Le premier est Noël, puisque Jésus fait son apparition: il vient de naître de Marie. Mais ce n’est pas l’événement le plus important de notre foi, le plus important c’est Pâques qui nous fait revivre en trois jours, appelés en latin Triduum, le dernier repas du Christ avec les apôtres, sa passion avec la mise en croix et sa résurrection. Car, comme le dit l’apôtre Paul, si le Christ n’est pas ressuscité d’entre les morts, vaine est notre foi (1 Co 15, 17) . Si nous ne pouvons pas suivre Jésus ressuscité vers la vie éternelle, qu’il nous promet, alors c’est la mort qui gagne. Notre existence devient absurde car ceux qu’on a aimés, ceux qu’on aime, disparaitraient dans le néant, avec nous.
Le Christ est ressuscité le 3e jour après le vendredi saint : c’est-à-dire le dimanche. Les premiers chrétiens se réunissaient le dimanche, tous les dimanches pour faire mémoire de Pâques. Ils revivaient la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Le cœur de l’année liturgique c’est le dimanche de Pâques parce que la passion, la mort et la résurrection du Christ sont le cœur de notre foi.
Histoire de la liturgie
L’année liturgique s’est construite peu à peu. L’Église a privilégié un dimanche appelé dimanche de Pâques. Il se situe au début du printemps. Pendant 7 sept semaines ce que Pâques a provoqué est vécu de dimanche en dimanche : c’est le temps pascal, signe des temps nouveaux inaugurés par le Christ ressuscité. Durant ce temps, nous avons la fête de l’Ascension, le 40e jour. Ce temps se termine avec la fête de Pentecôte, le cinquantième jour.
Une fête importante doit se préparer. La préparation de Pâques s’appelle le Carême : celui-ci dure 40 jours. Il commence avec le mercredi des cendres, que le mardi gras précède, pour se terminer le samedi saint. C’est le temps privilégié où les candidats au baptême préparent leur baptême qui sera célébré le jour de Pâques. L’autre grande fête est celle de la naissance du Sauveur : Noël. Elle a une date fixe : le 25 décembre. Comme pour Pâques, il y a un temps de préparation, c’est l’Avent qui dure trois semaines. Le temps de Noël se poursuit jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (9, 10 janvier).
Voilà les deux grands moments de l’année liturgique. Entre ces moments, nous avons le temps ordinaire. Notre vie est surtout composée de jours ordinaires : le Christ ressuscité vient nous rejoindre dans notre temps ordinaire. Beaucoup plus tard, seront instaurées des fêtes sans lien avec un évènement mais avec une vérité de foi : la sainte Trinité ; le Saint Sacrement ; le Sacré-Cœur, le Christ roi de l’univers. A la lumière de Pâques, naissent et se répandent les fêtes des saints : les apôtres, les martyrs et très vite les fêtes liés à la Vierge Marie : ; Immaculée conception; Annonciation ; Assomption; couronnement de la Vierge. Ce couronnement, Marie veut en faire profiter tous ses enfants; c’est une belle promesse.
La dernière fête liturgique, instaurée par saint Jean-Paul II est le dimanche de la Miséricorde divine, premier dimanche qui suit la fête de Pâques. Là encore il y a une belle promesse: l’amour de de Dieu surpasse tout péché – à condition que le pécheur se repente sincèrement.
Pendant l’année liturgique Dieu visite notre histoire, il nous visite, il veut notre salut, avec Lui.
Trois années liturgiques
Depuis le concile Vatican II, le cycle liturgique comporte trois années : l’année A ; l’année B ; l’année C. Pourquoi ?
Puisque la foi grandit à l’écoute de la Parole, l’Eglise souhaite que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu; les textes changent chaque année liturgique. Durant l’année A nous écoutons l’Evangile selon Saint Matthieu ; durant l’année B, celui selon Saint Marc ; durant l’année C, celui selon Saint Luc. Et celui selon Saint Jean, différent des trois autres, qu’on appelle synoptiques ?
Nous l’écoutons pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car il s’associe à l’évangile selon Saint Marc relativement court. En 2024, jusqu’à fin novembre, c’est l’année B : l’année C commence avec le 1er dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2024.
Le temps de l’Avent
Les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent parlent de la fin des temps, c’est-à-dire du retour glorieux du Christ à la fin des temps. Notre temps a donc une fin, un but : il est orienté vers le retour du Christ et il prend sens en lui. Nous sommes appelés à être présents lors du retour du Christ, à l’accueillir et à participer à sa vie auprès de Dieu. A partir du troisième dimanche de l’Avent, nous préparons Noël. Christ reviendra parce qu’il est déjà venu. Notre vie de foi s’inscrit entre ces deux venues du Christ. Aussi le temps de l’Avent nous rappelle que nous sommes des veilleurs et contribue à donner sens à notre temps : Attendre le retour du Christ, cette attente se vit dans la prière et en vivant l’Évangile. Il est le temps du long désir. Cette attendre se vit également dans la joie (3e dimanche). Nous ne redoutons pas une catastrophe mais le retour du Sauveur.
La traduction liturgique de la Bible
La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et écoutée. C’est elle que nous écoutons quand nous venons à la messe, quand nous participons à un baptême, à des funérailles… Cependant, nous ne parlons pas tout à fait comme nous écrivons. Toute langue comporte une langue parlée et une langue écrite. La traduction de la Bible veut éviter tout ce qui peut gêner l’écoute, la compréhension de la Parole proclamée. La Parole de Dieu a d’abord été écoutée avant d’être écrite, c’est pourquoi, la traduction liturgique est la traduction officielle de notre Église.
La paroisse de Rochefort vous propose un après-midi récréatif par mois : tous les derniers lundis, à partir de 14h30, au Catholic’s Pub (109 rue P. Loti 17300 Rochefort)
Venez nous rejoindre, c’est nouveau…
Contact
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
Rencontre du groupe des jeunes Pros de Rochefort le soir un Jeudi par mois de 20h00 à 22h00 dans la salle du Catholic’s Pub. (109 ter rue Pierre Loti derrière l’église St Louis)
Venez rejoindre le groupe des Jeunes Pros !
► Vous êtes un jeune chrétien en vie active entre 20 et 35 ans
► Vous souhaitez vivre votre foi en harmonie avec votre vie dans le monde
► Vous avez envie d’échanger, de partager, de prier avec d’autres jeunes professionnels.
Alors… rejoignez le groupe des Jeunes Pros de Rochefort !
Un groupe œcuménique qui réunit des jeunes en activité professionnelle, catholiques et protestants, tous les mois, autour d’un repas suivi d’un temps d’échange sur des sujets variés définis ensemble et d’un temps de prière commune. Chacun y apporte sa singularité et toutes les initiatives peuvent y éclore.
CONTACTS
Marine Arviset, responsable du groupe – ☏ 06.49.95.49.07
Pour recevoir les actualités de la paroisse de Rochefort toutes les semaines dans votre boite mail, il faut s’inscrire, se réinscrire (pour ceux qui étaient déjà inscrits en 2023)
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L’équipe pastorale de la santé du diocèse de la Rochelle organise sa 1ère édition de la Saint Luc : patron des médecins.
Nous vous attendons nombreux le Samedi 19 octobre 2024 à la maison diocésaine à Saintes : Médecins, Soignants, membres d’aumôneries des hôpitaux, les équipes du service évangélique des malades et de la pastorale des personnes handicapées, aidants, élèves infirmiers, ambulanciers, kinésithérapeutes, Associations des soins palliatifs, les hospitaliers, groupe bioéthique, animateurs maisons de retraite, mouvements ou associations comme l’ORDRE de MALTE, la Société ST Vincent de Paul, le Secours catholique…
Programme de la journée :
11h 00 : Accueil
11h 30 : Mot d’accueil et présentation
12h 00 : Messe
13h 00: Déjeuner (Repas tiré du sac)
14h 15 – 15h : Conférence
15h -15h 45 : Partages en groupes
15h 45 : Suggestions pour l’année prochaine
16h 00 : Fin de la journée et bénédiction solennelle
Cinéma & rencontre le 20 octobre 2024 à 16h00
au cinéma Apollo Ciné 8 (Rochefort)
TEHACHAPI – Documentaire de l’artiste français JR et Tasha Van Zandt (2023)
Synopsis
Les États-Unis représentent 4,2% de la population mondiale et 20% des détenus dans le monde. En octobre 2019, l’artiste français JR obtient l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi.
Certains détenus y purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. À travers son projet de fresque, JR rassemble les portraits et les histoires de ces hommes, offrant un regard différent sur le milieu carcéral et apportant un message d’espoir et de rédemption possible.
Sélection officielle Festivals du film de Copenhague, Rome et Amsterdam
Avec le témoignage des aumôniers des prisons de Rochefort, David Arrat et Sœur Monique, et de Saint-Martin de Ré, Laurence Chambaron.
Pour la 2e année, le service de formation vous propose un parcours pour (re)découvrir les fondamentaux de la foi chrétienne, et avoir des outils pour servir en Église.
Un parcours pour faire l’unité entre ce que je crois, ce que je fais et ce que je vis.
Un parcours pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur foi et/ou recevoir des outils pour la mission : catéchumènes, recommençants, jeunes baptisés, ceux qui aimeraient s’engager dans l’Église, ceux qui sont déjà actifs en paroisse, en aumônerie, dans un mouvement…
Un parcours en 6 samedis, tout au long de l’année à la Maison Diocésaine à Saintes.
Un parcours complet et varié, avec prière, enseignement, découverts d’initiatives missionnaires, ateliers et releture.
Le programme de cette année
Pour vous inscrire :
Envoyez nom, prénom, adresse, mail, téléphone et paroisse à jbsouzy@orange.fr
Coût : 50 € pour l’année (règlement lors de la première rencontre)
Chaque samedi, apporter un pique-nique, une bible, un carnet pour prendre des notes
La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.
Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.
Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants de la première session.
En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : “Comment être une Église synodale en mission ?”
Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire
Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une ” Église toujours plus synodale en mission», proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.
Isabella Piro – Cité du Vatican
Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.
Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.
L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.
Les cinq parties du document
Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.
Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).
Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».
Valoriser les femmes dans l’Église
Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».
Participation et responsabilité des femmes
La deuxième session du Synode demande donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».
Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit
En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).
Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises
Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement».«Il faut une “porte ouverte” de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).
Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire
Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).
L’importance de la responsabilité
Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).
Une Église crédible exige transparence et responsabilité
Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.
Des structures d’évaluation sont nécessaires
La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).
Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux
L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).
Pèlerins de l’espérance
Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).
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Proposé par le diocèse de La Rochelle, sous la conduite du père Pascal-Grégoire Delage, curé de la paroisse Notre-Dame-de-l ’Estuaire, et accompagné par Mme Monique Besset, directrice des pèlerinages.
” Inscrire nos pas dans les pas des martyrs d’hier et d’aujourd’hui.”
DU MARDI 5 AU JEUDI 14 NOVEMBRE 2024
Programme du pèlerinage
Jour 1 : mardi 5 novembre Nantes / Alger
À l’arrivée, tour panoramique en autocar de la ville d’Alger : découverte de la Nouvelle Grande Mosquée, Djamaâ El-Djazaïr, le monument aux Martyrs, érigé en 1982 pour le vingtième anniversaire de l’indépendance, la place des Martyrs, qui a longtemps constitué le centre d’Alger, elle est située au pied de la Casbah, la mosquée Sidi Ramdane, la plus ancienne mosquée historique de la ville d’Alger, d’une superficie de 400 m2 avec son minaret de 32 m de haut (classée au Patrimoine mondial de l’Unesco).
L’après-midi, visite de la cathédrale du Sacré-Cœur, église cathédrale de l’archidiocèse d’Alger, et mese.
Puis rencontre avec un témoin de la famille spirituelle de Charles de Foucauld.
Jour 2 : mercredi 6 novembre Alger
Promenade dans la Casbah d’Alger, arrêt à la mosquée Ketchaoua, visite du musée national des Antiquités et des Arts islamiques.
Découverte de la basilique Notre-Dame-d ’Afrique et messe.
Jour 3 : jeudi 7 novembre Alger / Tipaza / Cherchell / Alger Visite au mausolée royal de Maurétanie,
dit “Tombeau de la Chrétienne”, de Tipaza.
Visite de Cherchell.
Messe à Alger.
Jour 4 : vendredi 8 novembre Alger / Djemila / Constantine Visite de Djemila et arrivée à Constantine.
Jour 5 : samedi 9 novembre Constantine / Tebessa
Visite de la ville : palais d’Ahmed Bey, mosquée El Bey, église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, mosquée Emir Abdelkhader.
Rencontre avec le Supérieur de la communauté de Constantine et délégué du Provincial du Proche-Orient pour l’Algérie.
Eucharistie dans la chapelle des Jésuites
à Constantine.
Arrivée à Tébessa.
Jour 6 : dimanche 10 novembre Tébessa / Madaure
Découverte de la ville : remparts, Arc de
Caracalla, amphithéâtre, aqueduc de Thevest, temple de Minerve, basilique dédiée à sainte Crispine de Thagare.
Messe à la basilique.
Route vers Madaure.
Jour 7 : lundi 11 novembre Madaure / Thaghaste / Annaba
Visite de M’daourouch : ruines de thermes, de temples, de trois basiliques, d’un théâtre, ses vestiges d’huileries,
du Forum, d’une forteresse byzantine…
Visite de Souk Ahras, l’ancienne Thagaste,
ville natale d’Augustin : visite de sa maison natale et de l’olivier que saint Augustin a planté en mémoire de son
père.
Route vers Annaba.
Jour 8 : mardi 12 novembre
Annaba / Alger
Visite du parc archéologique et du musée
d’Hippone, de la basilique de Saint-Augustin et messe.
Rencontre avec des membres de l’équipe pastorale de la basilique Saint-Augustin
Retour en avion à Alger.
Jour 9 : mercredi 13 novembre Alger / Tibhirine / Alger
Départ pour une journée au monastère de Tibhirine, sur les contreforts de l’Atlas.
Journée de mémoire, de pèlerinage et d’action de grâce pour le témoignage de cette communauté de Trappistes.
Rencontre avec des frères et sœurs de la Communauté du chemin Neuf, auxquels le diocèse d’Alger a confié en 2016 la charge de l’animation spirituelle du lieu.
Eucharistie au monastère de Tibhirine.
Retour à Alger en fin de journée.
Jour 10 : jeudi 14 novembre Alger / Nantes
Retour en France
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
A vous et à tous ceux
Qui ne verront plus le printemps
Ni les champs de coquelicots
Ni les champs de lavande
Qui sont tombés sur le front
Serrant contre leur poitrine
Les gerbes de l’alliance après la moisson.
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Vous qui n’avez jamais déserté le lieu
Car votre Passion se confond avec le lieu
Car quel que soit le lieu
“Dieu est plus proche de l’homme
Que sa veine jugulaire” (Sourate 50,16).
Qui mieux que vous le savait ?
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Dix ans après le massacre
Quel pardon pouvons-nous vous demander
Vous qui avez pardonné par avance ?
Quels regards pouvons-nous échanger avec vos familles ?
Alors que nos visages sont caressés par votre bonté
Alors que nos cœurs sont apaisés par vos prières
Alors que nos pieds sont lavés par vos mains
Vous étiez les frères des gueux
Sous le regard rivé des barbouzes.
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Mais comment pensez aux fils de Caïn
Qui vous ont raptés
Dans la tranquillité de votre sommeil
Qui ont rapté le don de Dieu !
Ces fils de Caïn peuvent-ils se réclamer de nous ?
Peuvent-ils se réclamer des 114 sourates du Coran
Scandant l’amour
Scandant la clémence
Scandant la miséricorde de Dieu
La sacralité de la vie
La condamnation absolue du meurtre ?
Mes frères de Tibhirine
Au-delà de la terre algérienne
Où vos corps reposent
Au-delà de la Méditerranée
Berceau de l’humanité
Sur la petite colline d’Aiguebelle
D’autres musulmans semblables à ceux
Que vous avez aimés jusqu’à votre dernier souffle
Qui vous ont aimés jusqu’au bout du scandale
D’autres musulmans à la croisée des chemins
Se sont levés pour répondre à votre appel
Dans une communion fraternelle
Et dans la paix du soir endormi
Vous êtes debout face à l’autel au milieu de nous
Éclairant de vos sourires
Tout le chœur de l’Abbaye Notre Dame.
Mounir Ben Taleb – Mars 2006 – Valence, France
2025 approche à grands pas, et avec elle, l’occasion exceptionnelle de vivre l’année Jubilaire à Rome. Cette année exceptionnelle, connue également sous le nom de l’année Sainte, est une invitation à la réflexion, au partage et au renouvellement de la foi. En vue de l’année Sainte 2025, la devise choisie par le Pape est « Pèlerins de l’espérance ».
Les évêques des 5 diocèses de la Province de Poitiers vous proposent de participer à un pèlerinage à Rome, du 24 au 28 février, pour y vivre pleinement cette démarche jubilaire.
Ce n’est pas un hasard si le pèlerinage est un élément fondamental de tout événement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel.
L’année prochaine encore, les pèlerins de l’espérance ne manqueront pas d’emprunter des chemins anciens et modernes pour vivre intensément l’expérience jubilaire. Dans la ville même de Rome, il y aura aussi des itinéraires de foi, en plus des traditionnels itinéraires des catacombes et des sept églises. Transiter d’un pays à l’autre comme si les frontières étaient abolies, passer d’une ville à une autre dans la contemplation de la création et des œuvres d’art, permettra de tirer profit des expériences et des cultures diverses pour porter en soi la beauté qui, harmonisée par la prière, conduit à remercier Dieu pour les merveilles qu’Il a accomplies.
Pape François
Spes non confundit (Bulle d’indiction du jubilé ordinaire de l’année 2025)