Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi 2 décembre  est le 1er samedi du mois.
Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :

Chapelet médité  à 17 h 00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Nous prierons la Très Sainte Vierge pour nos familles, pour qu’elles connaissent la vraie paix, celle apportée par Jésus, il y a quelque 2000 ans.

Nous prierons aussi pour la paix dans l’Église et dans le monde, en Europe et au Proche-Orient particulièrement.

Nous aurons toujours dans nos pensées nos frères chrétiens persécutés et les nombreux réfugiés dans le monde, qui vont vivre un nouvel hiver ; nous prierons aussi pour nos frères prisonniers.

Le mois de décembre

C’est le mois consacré à Marie en son Immaculée-Conception.
Saint Maximilien Kolbe médita, dit-il, toute sa vie sur cette mystérieuse appellation, par laquelle la Vierge elle-même se présenta à Lourdes.

Vertus recommandées : la Patience et la Joie.
Protecteurs du mois    : Saint Étienne, le premier diacre et premier martyr (le 26) ; Saint Jean, Apôtre (le 27 décembre), celui à qui le Christ révéla, de façon singulière, les mystères de son Cœur.

Les grandes fêtes du mois :

– le 8 :  fête de l’Immaculée Conception, de Marie, particulièrement fêtée au sanctuaire de Notre-Dame de la Prière, à l’Île-Bouchard (près de Tours) et bien sûr à Lourdes. La neuvaine en l’honneur de l’Immaculée commence le 30 novembre.  

A propos de l’Île Bouchard : les apparitions eurent lieu dans l’église Saint-Gilles (à partir du 8 décembre 1947) ; c’est là qu’en mars 1429, Jeanne d’Arc s’était arrêtée pour assister à la messe, sur la route qui la conduisait vers le roi à Chinon. La dernière des quatre petites voyantes, Jacqueline Aubry, est décédée il y a peu, le 15 mars 2016, à l’âge de 81 ans ; lorsque celle-ci racontait les apparitions de Marie, elle impressionnait toujours les personnes par la façon dont elle faisait le signe de croix, très large, très lentement : c’était ainsi, disait-elle, que la Vierge Marie lui avait appris à le faire.

– le 25  : Nativité du Seigneur Jésus : Chantons l’Enfant qui nous est né, alleluia.

– le 31  : Dimanche de la Sainte Famille : nous La prierons spécialement pour nos familles, afin qu’elles restent toujours fidèles ; que les trois Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph soient nos modèles et nos Protecteurs (Apparitions d’Itapiranga).

Quelques-uns des grands saints du mois :

le 1er le bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916). Après de nombreuses infidélités à Dieu, il se convertit en 1886, à la suite d’une confession à l’abbé Huvelin, à Paris.

Ce fut, écrit-il, une seconde révélation : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui : ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi : Dieu est si grand. Il y a une telle différence entre Dieu et tout ce qui n’est pas Lui ».

Dix ans après, il écrit sa fameuse « Prière d’abandon » : « […] mon Père, je m’abandonne à Vous ; mon Père, faites de moi ce qu’Il Vous plaira ; quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; je suis prêt à tout : j’accepte tout […] pourvu que Votre volonté se fasse en toutes Vos créatures […] ; je me remets entre Vos mains, avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père ».

Il voulait être « Frère universel » ; il écrit à Tamanrasset, en Algérie, qu’il voudrait « habituer tous les habitants, chrétiens, musulmans, juifs, à me regarder comme leur frère, le frère universel ». Il juge sévèrement la colonisation de l’Algérie par la France radicale, plus ou moins anti-chrétienne, qui ne cherche pas à convertir les populations, alors que, dit-il dans une de ses dernières lettres : si nous ne savons pas « faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront ; le seul moyen qu’ils deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens ». 

le 3    Saint François-Xavier ; né en 1506 à Xavier (Javier) en Navarre, venu à Paris avec son ami Ignace de Loyola ; infatigable missionnaire jusqu’en Extrême-Orient, il mourut, épuisé par ses voyages apostoliques, aux portes de la Chine, sur une petite île en face de Canton, en 1552.

: Saint Martin de Porrès (1579-1639) ; l’Église du Christ n’enferme personne dans sa caste ou sa classe sociale ;  Martin en est l’un des nombreux exemples (avec d’autres personnalités célèbres, tels Vincent de Paul, petit paysan des Landes devenu ministre de Louis XIV ou encore, dès le IIème siècle, saint Callixte 1er, ancien esclave devenu pape).

Péruvien né à Lima, Martin était un mulâtre, fils naturel d’un noble espagnol et d’une pauvre jeune femme noire ; devenu un remarquable médecin, il choisit de servir les pauvres comme frère convers dominicain ; il crée la première “Sécurité sociale” d’Amérique (vers 1600 !) ; il fonde le premier orphelinat du Nouveau Monde, recevant tous les enfants sans distinction de race ou de classe, avec un principe : demander aux riches de partager leur richesse avec les déshérités. Thaumaturge, il se faisait obéir même des animaux : un jour, dit-on, il ordonna aux souris du monastère qui grignotaient les réserves d’aliments de s’en aller au fond du jardin où, fraternel avec elles, il leur apporta quand même à manger… Il avait aussi le don de prophétie et de bilocation : un ancien prisonnier des Turcs raconta aux frères du couvent de Lima que le frère Martin était venu plus d’une fois le réconforter dans sa prison.

le 4  : Saint Jean de Damas (Jean Damascène), vizir d’un calife vers 730 ; il défendit les icônes face aux iconoclastes, jusqu’à accepter d’avoir la main tranchée, mais celle-ci se réunit miraculeusement au bras ; effrayé, le calife lui demanda de redevenir son ministre mais Jean décida de se faire moine et mourut en 749. Il est considéré comme le dernier des “Pères de l’Église”. Ensuite viendront les « Docteurs » (c’est-à-dire les « Savants », savants en matière de doctrine, de foi catholique), tels Saint Jean de la Croix (voir ci-dessous, au 14 décembre).

le 6  : Saint Nicolas, évêque de Myre (en Asie Mineure) ; son culte est introduit par le pape Nicolas 1er en Italie (vers 860), puis, en Allemagne, par une impératrice d’origine byzantine; enfin, au XVème siècle, il devient le fameux patron de la Lorraine (alors germanique).

Dans le nord de l’Europe, c’est le 6 que l’on distribue des cadeaux aux enfants… ; ainsi la fête de Noël est davantage une fête seulement religieuse.

le 7   : Saint Ambroise (v. 340-397) : simple gouverneur de Milan au départ, il était tellement aimé de la population qu’il fut “élu” et acclamé comme évêque par le peuple chrétien (en 374) ; refusant d’abord, il comprit que la vox populi était ici vox Dei… Il allait devenir l’un des plus glorieux évêques d’Occident, l’un des 4 “Pères de l’Eglise” d’Occident avec St Jérôme, St Augustin et St Grégoire le Grand.

Il est célèbre pour avoir su s’opposer à l’empereur Théodose, un ami pourtant, mais qui, dans un accès de fureur, venait de massacrer des habitants, innocents, de Thessalonique. Ambroise lui interdit l’entrée de la cathédrale (équivalent d’une excommunication) ; 8 mois plus tard, à l’approche de Noël, accablé de remords, l’empereur vint en personne demander pardon…

le 9   : Saint Juan Diego, le voyant de Guadalupe, près de Mexico ; sur son tilma (sorte de poncho) fut imprimée une icône miraculeuse de la Vierge Marie (voir ci-après), image analysée par les scientifiques et qui, par ses caractéristiques extraordinaires, fait penser à l’icône miraculeuse du Suaire de Turin. Les dialogues entre la Sainte Vierge et son “petit enfant” (âgé pourtant de quelque 50 ans !) sont extrêmement touchants.

le 12  : Notre-Dame de Guadalupe. Son apparition à l’Indien Juan Diego, en 1531, constitue un tournant dans la mission auprès des Indiens, mission qui jusque-là, depuis près de 30 ans, avait eu peu de succès ; à partir de ce moment, de façon aussi mystérieuse qu’extraordinaire, les Indiens par millions demandent à être baptisés ; les missionnaires vont multiplier les baptêmes au point d’en avoir, disait-on, les bras presque paralysés !
Notre-Dame de Guadalupe fut proclamée en l’an 2000, par Jean-Paul II, “Patronne des Amériques“.

le 13  : Sainte Lucie : vierge, martyre à Syracuse vers 453 ; elle est l’une des cinq vierges martyres célébrées dans le “Canon romain” ou Prière Eucharistique n° 1.

le 14 : Saint Jean de la Croix : né en 1542 dans une famille très pauvre, il va devenir, avec son amie spirituelle Thérèse d’Avila, l’un des géants de la Réforme catholique au XVI° siècle, au temps du « Siècle d’or » de l’Espagne.

Immense mystique et poète, il réforme l’Ordre du Carmel ; les nouveaux moines sont appelés « Carmes déchaux », ne portant plus des chaussures mais des sandales dans un souci de pénitence plus grande. Persécuté par des frères restés « Chaussés », il est interné pendant 8 longs mois de souffrance, où il va alors vivre « Une Nuit obscure ».

D’une grande vigueur et fermeté, il est en même temps d’une grande douceur : « Les vertus de Dieu ne s’enseignent pas à coups de bâton et avec rudesse » écrit-il. « Tout en traitant des choses de Dieu, il nous faisait tous rire », témoigne un Frère.

Dans « La Montée du Carmel », il décrit les étapes, les différents chemins qui conduisent l’âme vers Dieu.

Il meurt en 1591 au milieu de grandes souffrances, lui qui avait écrit : « Les richesses infinies de Dieu sont inaccessibles à ceux qui repoussent les souffrances ». Lui qui écrivit aussi : « Où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous obtiendrez de l’amour ». 

le 21  : Saint Pierre Canisius. Docteur de l’Église, Hollandais d’origine, ami de St Ignace, il défendit, avec vigueur mais grande bonté, la réforme (il disait : “le renouvellement“) de l’Église catholique face au protestantisme, publiant de remarquables “Catéchismes”, créant d’innombrables collèges ; il est considéré, après St Boniface (8 siècles auparavant), comme le second apôtre de l’Allemagne ; il mourut épuisé par ses travaux en 1597.

le 26  : Saint Étienne, le premier martyr, lapidé pour le Christ ; à l’image de son Maître, il s’écria : “Seigneur, ne leur compte pas ce péché“.

le 27  : Saint Jean, le disciple bien-aimé, le seul Apôtre resté au pied de la Croix ; il allait devenir le premier dépositaire des mystères du Cœur du Christ.

le 28  : les Saints Innocents, massacrés par Hérode, peu après la naissance de Jésus ; considérés comme les saints patrons de tous les petits enfants non nés.

le 31 : Saint Sylvestre… mais aussi Sainte Catherine Labouré (religieuse au Monastère de la Rue du Bac, à Paris) à qui la Sainte Vierge, en 1830, confia la Médaille miraculeuse ; c’est la première des 9 grandes apparitions de la Très Sainte Vierge dans nos temps modernes (avec celles de  La Salette -1846 ; Lourdes -1858 ; Pontmain -1871 ; Pellevoisin -1876 ; Fatima -1917 ; les Trois-Fontaines -près de Rome- et l’Île-Bouchard -1947 ; enfin, Akita -au Japon, 1973). Une dernière apparition, à Itapiranga, près de Manaus, a été incomplètement reconnue par l’évêque du lieu, en 2009.

A propos d’Akita : celle-ci est l’avant-dernière apparition de Marie reconnue officiellement (en 1984) ; c’est une apparition peu connue et pourtant, le Cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, affirma que le message marial d’Akita, donné à la Sœur Agnès Sasagawa, était substantiellement une confirmation du message de Fatima ; un jour même, l’ange gardien de la Sœur lui demanda de réciter régulièrement la prière de Fatima, peu connue alors au Japon : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer, attirez au Ciel toutes les âmes, et (secourez) particulièrement celles qui en ont le plus besoin », prière à dire après chaque dizaine de chapelet.

Lors d’une de ces apparitions, la Vierge Marie dit à la Sœur Sasagawa : “Avec le Rosaire, priez en réparation pour les péchés de tous les peuples ; priez beaucoup pour le Saint-Père, pour les évêques et les prêtres“. Le message du 13 octobre 1973 est particulièrement impressionnant, écho pour notre temps des messages de La Salette et de Fatima. [« Celle qui pleure au Japon – La Dame de tous les peuples » par le Père Joseph-Marie Jacq (Tequi) ].

 

 

 

 

Groupe biblique : “Paul de Tarse l’enfant terrible du Christianisme”.

Reprise du groupe de lecture biblique tous les premiers lundis du mois de 19h à 20h30, à la salle paroissiale 65 ter, rue Voltaire à Rochefort

  Prochaine réunion lundi 4 décembre 2023 de 19h à 20h30

Après avoir cheminer l’an dernier  avec Abraham, nous nous retrouverons cette année, pour étudier les lettres de saint Paul dans le Nouveau Testament.
Nous nous aiderons du dernier livre de Daniel Marguerat : ” Paul de Tarse, l’enfant terrible du christianisme”, qui nous servira de manuel.
Notre fil rouge est toujours : la foi.
CONTACTS
  • Philippe Bortolus : 06.09.66.15.37
  • Secrétariat du presbytère St Louis : 109 ter rue Pierre Loti – 17300 Rochefort. Tél : 05.16.65.42.89 – Mail : paroissederochefort@gmail.com

Soirée Chill ! au Catholic’s Pub.

Nous vous proposons une petite soirée “Chill” soirée plaisante et agréable ce vendredi 1er décembre au Catholic’s pub !

 

Les fêtes approchent avec un concert Jazz & Spritz le 15 ..

.Il ne faudrait donc pas risquer d’user toute votre belle énergie d’ici là !!

A vendredi, comme d’habitude, à partir de 19h.

 

L’Equipe du Catholic’s Pub

-Bar associatif soumis à adhésion-

Sauvons l’église de St Nazaire / Charente !

Samedi 25 novembre 2023 à midi  un repas indien  a réuni 150 convives à la salle des fêtes de St Nazaire sur Charente. A l’invitation,  de M. David Samzun, maire, du comité des fêtes et de M. l’abbé Arockiya,  curé de St Nazaire.

De très nombreux bénévoles ont rendu ce moment très agréable. Le père Arockiya a présenté une diaporama sur l’inde, la société hindoue, le système des castes et l’église catholique avec ses grandes figures, notamment St Thomas apôtre fondateur de l’Eglise chrétienne en Inde et mère Teresa. N’a pas été oubliée la grande figure du Mahatma Gandhi guide spirituel du mouvement non violent pour l’indépendance, imposée aux Anglais en 1947.

Ce grand moment de convivialité, réunissant municipalité et paroisse, a permis une collecte de fonds en faveur de la restauration de la vénérable église de St Nazaire ; elle a été, en effet,  fondée au XII ème siècle.

Située au cœur de l’estuaire de la Charente classé Grand Site de France, Saint-Nazaire-sur-Charente recèle un riche patrimoine : la Fontaine royale de Lupin où les vaisseaux s’approvisionnaient en eau douce, l’adorable  fort Lupin de type Vauban, son ancienne prison et bien sûre son église située au centre du village.

Celle-ci a été fermée pour raison de sécurité depuis 2018, sa charpente menaçant de s’affaisser. D’importants travaux  permettront d’assurer la pérennité de l’édifice et sa réouverture au public : restauration de la toiture et des voûtes en bois et plâtre, mise en sécurité de la tribune, assainissement et consolidation des maçonneries extérieures.

Les travaux vont débuter en décembre 2023, pour se terminer en janvier 2025 par l’inauguration

Les partenaires  : – Le département de la Charente Maritime ; la préfecture de Charente Maritime ; la préfecture de la région  nouvelle Aquitaine et la communauté d’agglo de Rochefort Océan.

(Source : Bâtiments de France)

Reportage  photo  de la rencontre

 

 

Nouveau : Baptêmes par immersion à l’église St Louis

Dimanche 26 novembre à la messe de 11h00,en l’église St Louis, huit jeunes furent baptisées selon le rituel de l’ immersion par le père Mickaël Le Nezet, ont suivi les sacrements de la  communion et de la confirmation.  Les pères Guillaume Salin, Moïse Kiaza,  concélébraient et le jeune séminariste Martin Chauvet ayant participé au cheminement de ces 8 jeunes  est venu pour les accompagner.

Chant d’entrée : – “Ecoute ton Dieu t’appelle”

Baptême à l’église St Louis

Le Rituel du baptême recommande de baptiser par immersion ; qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes, il prévoit que les baptisés soient plongés dans l’eau ; si ce n’est pas possible, on leur versera de l’eau sur la tête. 

Le geste de l’immersion est bien plus expressif mais l’immersion, exige beaucoup d’eau et des fonts baptismaux très vastes ce qui est exceptionnel dans nos églises. L’eau acquiert ainsi une grande visibilité et le symbole de la plongée dans la mort pour ensuite ressusciter devient évident. L’eau du baptême est bénie.

Les Notes doctrinales et pastorales expliquent l’intérêt de l’immersion : “On peut légitimement employer le rite de l’immersion qui signifie clairement la participation à la mort et la résurrection du Christ, ou, à défaut, le rite de l’ablution” (n° 22). L’intérêt est donc théologique : le geste d’ablution évoque le lavage, tandis que l’immersion qui comporte à la fois plongée et remontée évoque enfouissement et résurrection. Ainsi, la manière d’accomplir l’acte baptismal se rapproche du texte central de saint Paul, au chapitre 6 de l’épître aux Romains :

“Ne le savez-vous donc pas nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lu c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne” (v. 3-5).

L’immersion et la sortie des eaux, c’est d’abord le passage dans la mort, puis la résurrection à la suite du Christ. Non seulement le geste est plus solennel, mais il est plus théologique, c’est de la catéchèse en acte.

Photos NG

 

Qu’est-ce que la fête du Christ-Roi ?

La solennité du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique et précède le premier dimanche de l’Avent.

Cette solennité est d’origine récente : elle fut instituée par le Pape Pie XI en 1925. Elle est célébrée le 34e et dernier dimanche du temps ordinaire. Son thème essentiel reprend les grandes proclamations de Louange au Christ que l’on trouve, par exemple, au début des lettres de saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. À cette occasion, on célèbre le Christ, Fils de Dieu notre Sauveur, comme Seigneur du Cosmos tout entier.

“Il est l’icône du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toutes les créatures. C’est en Lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles. Tout est créé par Lui et pour Lui. Il est avant tout les êtres et tout est maintenu en Lui. Il est aussi la Tête du Corps qui est l’Eglise. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, puisqu’il devait avoir en tout la primauté” (Col. 1. 15-18).

Jésus est-il vraiment roi ?

On peut être gêné par cette appellation de Roi donnée au Christ et se demander, à la suite de la question que posa Pilate au Procès de Jésus à Jérusalem : de quelle royauté s’agit-il ?

Le nom que préfère se donner Jésus n’est ni celui de Roi, ni celui de Messie. Quel nom lui donner alors ? Un double nom reliant la Gloire et la Croix. Il est à la fois le Fils de l’Homme et le Serviteur livré : un titre de gloire et de souveraineté (Fils de l’Homme) et un titre d’amour, de service et de don total à l’Humanité (Serviteur livré).

Jésus le rappelait sur la route d’Emmaüs, après sa mort et sa résurrection, aux disciples qui n’avaient rien compris : “Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela d’abord, pour entrer dans sa Gloire ?” (Lc 24, 25). La Royauté du Christ n’est pas de s’imposer aux consciences, de faire poser le poids de l’autorité comme les puissants de ce monde. Jésus l’avait déclaré à ses disciples Jacques et Jean : “Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude” (Marc 10.45). Si le Christ est Roi, c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve.

(Article tiré du Jour du Seigneur)

 

 

 

Sainte Rita fait son entrée à l’église St Louis

Jeudi 23 novembre, après la messe de 18h15 devant les fidèles, en l’église St Louis, le père Mickaël Le Nezet, de retour de St Pierre et Miquelon, a béni la statue de Ste Rita offerte par une paroissienne.

Qui est sainte Rita ?

Sainte Rita est née en 1381 à Rocca Porena près de Cascia en Italie. Ses parents âgés étaient de pieux paysans, ayant patiemment supplié le Seigneur de leur accorder un enfant, avec elle ils furent exaucés.

Dès sa naissance l’enfant bénéficia d’une protection toute spéciale du Seigneur, comme en témoigne le miracle des abeilles ( A sa naissance des abeilles blanches vinrent poser du miel sur sa bouche, signe étrange, que sa vie, sous la conduite du Seigneur, a explicité).

La jeune Rita reçoit de sa mère un grand amour pour le Christ et une dévotion toute spéciale à sa Passion. Elle est très pieuse et partage ses activités entre le service à ses parents âgés et la prière. Elle effectue avec bonté les travaux ménagers et agricoles. Deux lieux lui sont chers : une petite pièce aménagée en oratoire par ses soins et le mont Scoglio où elle aime se recueillir.

Soucieux de l’avenir de leur fille unique, ses parents décident de la marier. Bien qu’ayant dans son cœur le désir d’entrer au couvent,

Rita accepte pour ne pas faire souffrir ses parents. Elle épouse à l’âge de 14 ans Paolo Mancini. Malheureusement cet homme violent et colérique fera beaucoup souffrir Rita.

Pleine de courage elle s’adonne à sa tâche d’épouse et de mère. Rita aura deux fils et leur assurera une bonne éducation chrétienne, en les emmenant avec elle faire des œuvres de charité.

Souffrant en silence, la jeune épouse s’imposera aussi des jeûnes et des sacrifices pour la conversion de son mari.

La grâce finit par arriver et Paolo se jette aux pieds de sa femme en lui demandant pardon. Dès lors la vie de famille est transformée et le bonheur s’installe dans la maison.

Malheureusement, Paolo Mancini peu de temps après sa conversion est sauvagement assassiné par d’anciens compagnons.

Ses deux fils devenus jeunes hommes prennent le chemin de la vengeance et entrent à leur tour dans une vie pleine de violence.

Héroïque dans son amour de mère, Rita aurait préféré  voir ses fils morts que coupables d’un péché mortel. De fait, ils mourront l’un après l’autre de maladie mais l’âme en paix.

Et Rita dans sa douleur s’adressa à son crucifix : « Seigneur, me voici seule au monde, que voulez-vous de moi maintenant ?» La réponse fut claire : elle devait entrer au monastère des Augustines de Cascia.

Profondément habitée par la Passion du Christ, elle s’y plonge durant ses méditations. Du crucifix va alors se détacher une épine de la couronne d’épines qui vient s’enfoncer dans son front. Sœur Rita gardera toute sa vie cette blessure douloureuse. Cette plaie purulente et malodorante lui vaut d’être mise à l’écart dans une pièce isolée.

Sœur Rita reçoit de nombreuses visites, on lui  apporte des intentions de prières, elle multiplie les pénitences et des miracles se produisent. Quatre ans avant sa mort, à l’âge de 76 ans, elle tombe malade et reste alitée.

Jésus et la Vierge Marie lui annonceront sa mort trois jours avant.

Le 22 mai 1457 Rita s’envole vers le Ciel laissant derrière elle une foule de grâces.

Sa sainteté fut reconnue par tous mais l’Eglise catholique attendra près de cinq siècles pour la proclamer sainte en 1900.

Son corps repose, intact, dans la basilique de Cascia.

Rita, sainte des causes perdues

Sainte Rita de Cascia est connue comme la sainte des causes désespérées car son intercession, auprès du Christ, est  efficace.

Son culte s’est progressivement répandu d’ Italie au monde entier.

Elle qui connut tous les états de vie intercède pour toutes sortes de difficultés. Elle prie pour ceux qui désirent un enfant, pour les épouses, pour les couples en difficulté, pour les mères dont les enfants partent dans de mauvaises directions, pour les religieuses, pour les malades qu’elle a servi toute sa vie, pour les causes perdues.

Rencontre déjeuner des Jeunes Pros

Dimanche 26 novembre après la messe de 11h00 dans la salle du Catholic’s Pub. (109 ter rue Pierre Loti derrière l’église St Louis)
Déjeuner partage : chacun apporte quelque chose à partager, Ballade ou jeux de société (apporter ceux que vous aimez) et festival du cinéma chrétien au cinéma Apollo Ciné 8 à 15h45
Venez rejoindre le groupe des Jeunes Pros !
► Vous êtes un jeune chrétien en vie active entre 20 et 35 ans
► Vous souhaitez vivre votre foi en harmonie avec votre vie dans le monde
► Vous avez envie d’échanger, de partager, de prier avec d’autres jeunes professionnels.
Alors… rejoignez le groupe des Jeunes Pros de Rochefort !
Un groupe œcuménique qui réunit des jeunes en activité professionnelle, catholiques et protestants, toutes les trois semaines, autour d’un repas suivi d’un temps d’échange sur des sujets variés définis ensemble et d’un temps de prière commune.
Chacun y apporte sa singularité et toutes les initiatives peuvent y éclore.
Contact

Agathe Bombail, responsable – ☏ 06.64.29.62.62

Festival chrétien du cinéma en pays rochefortais

❖ Deuxième édition 2023- 2024

Le festival chrétien du cinéma en pays rochefortais est né de l’initiative des paroissiens catholiques de Rochefort, St Agnant, et Tonnay-Charente, regroupés en association culturelle.

Loin de tout prosélytisme, ce festival réunit largement toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur la spiritualité, sur le monde, sur l’existence, et souhaitent pouvoir échanger sur ces sujets. Au coeur de notre monde, le festival est porteur d’une vision positive de l’homme et d’espérance  en l’humanité;  c’est une fenêtre  ouverte sur la beauté et la générosité.

Notre première session 2022-2023 fut un succès : nos projections rassemblèrent plus de 1000 participants.

Pour notre session 2023-2024 nous proposons 4 nouvelles projections qui permettront, cette année encore, d’aborder des questions de société à travers  des films portant les valeurs humanistes. Ces projections seront comme l’an dernier suivies de présentations et d’échanges avec des témoins privilégiés.

Par ailleurs, nous proposons également  un évènement dédié à la reconstruction de Notre Dame de Paris et aux métiers d’art qui, depuis 4 ans,  rénovent la cathédrale. Cet évènement  associera présentation visuelle, exposition, conférence et point d’information sur les métiers d’art.

Toute l’équipe sera heureuse de vous accueillir nombreux pour cette nouvelle saison et vous souhaite un bon festival !

❖ 5 Films

Classiques & documentaires. Des films qui élèvent le regard

❖ 3 lieux

  • Cinéma “Apollo Ciné 8” à Rochefort
  • Palais des Congrès à Rochefort
  • Port des Barques.

Premier film de la saison 2023-2024

  • Dimanche 26 novembre 2023 à 15h45 au cinéma Apollo Ciné 8 de Rochefort

The Way : La route ensemble

Tom Avery, médecin américain aisé, se rend d’urgence en France à la suite du décès de son fils Daniel accidenté sur le chemin de St Jacques de Compostelle. Cédant au chagrin et au remords, Tom décide d’achever le pèlerinage à la place de son fils. En route il se trouve à cheminer avec une bande hétéroclite de pèlerins et découvre qu’aux difficultés du trajet s’ajoute les sinuosités du chemin intérieur. 

Le film traite avec pudeur l’évocation des mille et une joies et peines du chemin de Compostelle.

Nos Témoins :

Gaële de la Brosse.   Journaliste auteure et éditrice, référence en matière de chemins de pèlerinage, elle est aussi cofondatrice de la revue  et du réseau Chemins d’étoiles. Elle assure une rubrique régulière dans l’hebdomadaire “Le Pèlerin” et organise chaque année un forum des chemins.

La parole sera aussi donnée aux associations locales de pèlerins.

Bande annonce en VF