Le baptême du Christ

Le baptême du Christ

Ce dimanche 12 janvier, l’Église universelle fête le Baptême du Seigneur. Célébrée après l’Épiphanie, cette fête clôt le temps de Noël.

Le baptême du Christ est la première manifestation de la vie publique du Christ. Il est également l’épisode de la vie de Jésus le plus attesté historiquement, les quatre évangélistes font référence à l’événement.

Les Pères de l’Église ont vu dans ce passage deux aspects. L’humilité de Jésus d’abord qui, en se faisant baptiser, prend sur lui le péché de l’humanité pour la purifier dans les eaux du Jourdain. Le Christ se fait solidaire des pécheurs. Mais si Dieu rejoint l’homme au cœur de son mal, le baptême du Christ est aussi une anticipation de sa Résurrection, c’est-à-dire une nouvelle naissance. Ce passage de la vie du Christ est aussi une première manifestation du Dieu Trinitaire. Après le baptême de Jésus, les cieux s’ouvrent et la voix du Père déclare que Jésus est son fils bien-aimé. Après l’humilité, c’est la gloire du Christ qui est représentée dans le témoignage rendu par Jean le Baptiste, et par le témoignage rendu par Dieu envers son Fils bien-aimé.

Projection du film de Jill COULON :  » GRANDIR » à Tonnay-Boutonne le 16 janvier 2025

Projection du film de Jill COULON :  » GRANDIR » à Tonnay-Boutonne le 16 janvier 2025

Au cinéma Rex de Tonnay-Boutonne Jeudi 16 janvier 2025 à 20h30

Venez vous plonger au cœur de l’Asie du Sud-Est,  où l’école est un défi quotidien pour de nombreux enfants. Venez découvrir leurs histoires et leurs rêves dans des paysages magnifiques qui témoignent de leur résilience.

Synopsis

Sur les rives du Mékong,  qui traverse Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam, l l’accès à l’instruction est un combat quotidien, 6 enfants d’âges différents rêvent d’un avenir meilleur. Comme un puzzle les parcours de Prin, Muy-Lat-Awng, Phout, Pagna, Thookolo et Juliet se répondent, s’assemblent et racontent leur formidable aventure : celle de « GRANDIR ».

La projection sera suivie d’une discussion avec Guillaume d’Aboville,
Directeur Général de l’ONG : – Les enfants du Mékong, pour échanger sur les enjeux de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté dans cette région.

Cette soirée se terminera par  un moment convivial autour du verre du cinéphile.

Venez nombreux !

Une soirée riche en émotions et en découvertes vous attend. 

Convocation à l’assemblée générale du Catholic’s Pub

Convocation à l’assemblée générale du Catholic’s Pub

Chers Membres,

Jeudi 09 janvier 2025 à 19 heures.

Le Président et les membres du bureau de l’Association ont l’honneur de vous convoquer à l’Assemblée Générale mixte qui se tiendra au Catholic’s Pub à Rochefort (17300), 109ter rue Pierre Loti,

L’Assemblée Générale délibérera sur les ordres du jour suivants :

Ordre du jour de l’Assemblée Générale extraordinaire :

  • Modifications statutaires diverses ;
  •  Modification de la dénomination de l’association ;
  •  Transfert du siège de l’association ;
  • Modification de l’objet de l’association ;
  • Formalités.

Ordre du jour de l’Assemblée Générale ordinaire·

  • Présentation des rapports moral et financier de l’exercice clos le 31 décembre 2024
  • Approbation de ces rapports, des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et du budget prévisionnel
  • Quitus au bureau de l’association pour sa gestion au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024
  • Fixation du montant de la cotisation annuelle
  • Désignation des membres du bureau
  • Présentation du règlement intérieur
  • Questions diverses.

Restant à votre entière disposition pour toutes informations que vous souhaiteriez obtenir sur cette prochaine réunion,

Bien cordialement.
Le Président et les membres du bureau

 

 

 

 

 

 

 

Ouverture du Jubilé 2025 à La Rochelle et Saintes

Ouverture du Jubilé 2025 à La Rochelle et Saintes

Après l’ouverture du Jubilé 2025 à Rome par le pape François, dans la nuit de Noël, c’est dans notre diocèse que cette Année Sainte a été solennellement ouverte le dimanche 5 janvier, en la fête de l’Epiphanie.

A La Rochelle, Mgr François Jacolin a célébré la messe d’ouverture à la cathédrale Saint-Louis avec des chrétiens venus de toute l’agglomération rochelaise, et même de plus loin ! Ensemble, ils sont entrés en pèlerins d’espérance dans la cathédrale et dans cette Année sainte !

A Saintes, le Père Bertrand Monnard, vicaire général, a ouvert la porte, symbolisant l’entrée dans l’année sainte, avant de présider la messe concélébrée avec une quinzaine de prêtres.
Après avoir prié à l’Abbaye aux Dames et avoir écouté des extraits de la bulle d’indiction du pape François, une procession a conduit les chrétiens venus de Saintes et de toute la Saintonge jusqu’à la cathédrale Saint-Pierre,
La venue des rois mages

La venue des rois mages

Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.

Ce jour-là, il est coutume de « tirer les rois » et de manger de la galette.
Mais l’Épiphanie représente surtout le moment où l’on commémore la manifestation de Dieu sur Terre, qui s’est incarné en la figure de Jésus-Christ, et la visite des Rois mages à Bethléem, venus lui rendre hommage.

La visite des Rois mages dans la Bible

Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.

Après avoir pris connaissance de la naissance de Jésus, des mages venus d’Orient se rendent à Jérusalem, guidés par une étoile. Ils y rencontrent le roi Hérode et lui demandent où se situe le roi des Juifs, qui vient de naître.
Hérode, troublé, convoque ses scribes et leur demande de chercher, dans les textes anciens, une indication qui mentionnerait le lieu de naissance de ce fameux nouveau-né.

Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.

Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.

Puis, ils se prosternent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.

Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).

Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.

Qui sont les Rois mages ?

L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.

Des mages venus d’Orient

« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.

Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.

Comment s’appellent les Rois mages ?

Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : GaspardBalthazar et Melchior.

Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.

Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.

Pourquoi les mages sont-ils aussi des rois ?

Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).

Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.

Qu’apportent les Rois mages ?

Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.

Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).

L’encens est utilisé lors de rituels religieux ; il souligne donc ici la divinité du Christ.

La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).

Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.

Les fêtes de Noël et de l’Épiphanie, instaurées officiellement à ce moment-là, représentent des moyens ritualisés de faire comprendre (et vivre) aux croyants le mystère de l’Incarnation.

Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.

Suivre l’étoile : une tradition païenne et juive

Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.

Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.

Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.

 

En route vers le Jubilé 2025 – le pèlerinage

En route vers le Jubilé 2025 – le pèlerinage

Alors que l’Année Sainte vient d’être solennellement ouverte
par le pape François dans la nuit de Noël,
partons en pèlerinage, laissons-nous déplacer,
prenons conscience que toute notre vie est un pèlerinage !

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Avec le pape François, mettons-nous en marche :

Le pèlerinage est un élément fondamental de tout évènement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel.

Pape François Spes non confundit, 5

Plein d’espérance, nous prions :

Dieu tout-puissant, tu ne cesses de montrer ta bonté à ceux qui t’aiment, et tu te laisses trouver par ceux qui te cherchent. Sois favorable à tes serviteurs qui partent en pèlerinage et dirige leur chemin selon ta volonté . Sois pour eux un ombrage dans la chaleur du jour, une lumière dans l’obscurité de la nuit, un soulagement dans la fatigue, afin qu’ils parviennent heureusement sous ta garde au terme de leur route.

5 janvier 2025 : ouverture de l’année sainte dans les cathédrales de La Rochelle, Saintes et Saint-Pierre-et-Miquelon