Se nourrir de la Parole de Dieu

Vendredi 21 février 2025 

Évangile : Mc 8, 34-38.9,1.

Paroles du saint père

La Bible nous avertit. Pensons au récit de la Tour de Babel (cf. Gn 11, 1-9), qui décrit ce qui se produit quand nous cherchons à atteindre le ciel – notre objectif – en ignorant le lien avec l’humain, avec la création et avec le Créateur. C’est une façon de dire : cela arrive chaque fois que l’on veut monter, monter, sans tenir compte des autres. Moi seulement ! Pensons à la tour. Nous construisons des tours et des gratte-ciels, mais nous détruisons la communauté. Nous unifions les édifices et les langues, mais nous mortifions la richesse culturelle.

Nous voulons être les maîtres de la Terre, mais nous détruisons la biodiversité et l’équilibre écologique. […] En opposition totale à Babel, nous trouvons la Pentecôte. […] L’Esprit crée l’unité dans la diversité, il crée l’harmonie. Dans le récit de la Tour de Babel, il n’y avait pas l’harmonie : il y avait le fait d’aller de l’avant pour gagner de l’argent. Là, l’homme n’était qu’un simple instrument, une simple « force de travail », mais ici, avec la Pentecôte, chacun de nous est un instrument, mais un instrument communautaire qui participe de tout son être à l’édification de la communauté. […]  Avec la Pentecôte, Dieu se fait présent et inspire la foi de la communauté unie dans la diversité et dans la solidarité.

Vatican News

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Sainte Mère Teresa de Calcutta sera fêtée désormais le 5 septembre

Albanaise et Indienne

Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès.

Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile.

Naissance d’une vocation missionnaire

A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie.

En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.”

A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école.

Un appel dans l’appel

Le 10 septembre 1946, Mère Teresa reçut son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif d’aimer de Jésus et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Jésus lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse.

Missionnaires de la charité dans le monde

Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde.

L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.

1979, le prix Nobel

Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé.

Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.

Le 5 septembre 1997 fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa.

(article tiré de Vatican News)

Venez découvrir Marie-Eustelle Harpain, surnommée l’ange de l’Eucharistie.

Marie-Eustelle Harpain a vécu à Saintes, au début du XIXe siècle. Humble lingère et sacristine, elle a ressenti un profond amour de Jésus-Hostie.

Elle eut une vie de prière intense, tout en affrontant de durs combats spirituels, du mépris et de la malveillance. Mais beaucoup vinrent chercher conseil auprès d’elle, laïcs ou religieux.

Morte à 28 ans, sa tombe est transférée dans l’église de Saint-Pallais. Aujourd’hui, le diocèse de La Rochelle relance son procès en béatification.

Conférence sur Marie-Eustelle Harpain

Vendredi 7 février à 20h

Maison diocésaine (6 allée du séminaire – Saintes)

 

Marie-Eustelle-Harpain.jpg

 

Prière de Marie-Eustelle Harpain pour l’Assomption :

« Le Père, en ce Jour Solennel, accueille une fille en Marie » :

« Dans un transport délicieux
De respect, d’amour, de tendresse,
Aujourd’hui, la terre et les cieux
Unissent leur chant d’allégresse.
Si, dans le ciel, les purs esprits
A Marie offrent des louanges,
Nos transports ont aussi leur prix,
Associés à ceux des Anges.

Quel est ce pompeux appareil
D’éclat, d’honneur et de puissance ?
Ô Vierge, rien, sous le soleil,
N’égale Ta magnificence.
L’indivisible Trinité
Se révèle à Toi sans nuage ;
L’éternelle félicité
Pour toujours devient Ton partage.

Le Père, en ce Jour Solennel,
Accueille une fille en Marie ;
L’Esprit-Saint La proclame, au Ciel,
Comme Son épouse chérie ;
Jésus, le Roi de l’univers,
Veut que sa Mère en soit la Reine ;
Son Nom fait frémir les enfers ;
Elle est en tous lieux Souveraine.

Après Dieu, je le dois mon cœur,
Ô Reine du céleste empire !
Je veux partager Ton bonheur ;
Nuit et jour, vers Lui je soupire.
Pourrais-je être heureux loin de Toi ?
Non, c’est au Ciel qu’est-ce que j’aime.
Fils de Marie, appelez-moi
A la Félicité suprême ».

Ainsi soit-il.

Marie-Eustelle Harpain (1814-1842) – « Recueil des écrits de Marie-Eustelle », Tome II, page 328, chez A. Mothon, 1848

Voir également de Marie-Eustelle Harpain :
– La Prière de Marie-Eustelle Harpain pour appeler à la Sainte Communion « Venez, vous qui pleurez, c’est le Dieu qui console »
– La Prière de Marie-Eustelle Harpain pour les Conversions « Ô Jésus, faites-Vous aimer des pécheurs que je Vous recommande »
– La Prière de Marie-Eustelle Harpain après la Sainte Communion « Mon âme, en silence, s’unit à son Roi »
– La Prière de Marie-Eustelle Harpain devant le Tabernacle « A Vous, mon Dieu, je consacre ma vie »
– La Prière d’invocation à l’Esprit-Saint de Marie-Eustelle Harpain « Esprit-Saint, descends dans nos âmes »
– La Prière pour l’Assomption de Marie-Eustelle Harpain « Le Père, en ce Jour Solennel, accueille une fille en Marie »

 

Quête pour les Malades du Pèlerinage Montfortain à Lourdes

La messe dominicale du Breuil Magné : dimanche 16 février 2025  à 9h30 sera marquée par une quête spéciale en soutien aux malades du Pèlerinage Montfortain.

Chaque don est une pierre précieuse pour offrir à ceux qui souffrent une parenthèse de réconfort, de spiritualité et d’espérance.
Soyons généreux et solidaires : offrons à ceux qui en ont besoin la possibilité de vivre ce temps fort qui apaise le corps et élève l’âme.

ASSOCIATION MONTFORTAINE : PÉLERINAGE-HOSPITALITÉ

L’AMPH organise chaque année à Lourdes un pèlerinage destiné aux pèlerins malades et handicapés. Fidèle à la spiritualité montfortaine, à l’écoute des plus faibles, l’hospitalité Montfortaine conduit tout au long de l’année des actions dans ses centres : journées d’amitié, participation à des évènements diocésains, marches sur les pas de Saint louis Marie Grignion de Montfort.

Mais l’esprit qui unit les hospitaliers montfortains fait que tout au long de l’année, ce sont des contacts individuels réguliers qui unissent les hospitaliers et les malades qu’ils ont accompagnés à Lourdes.

L’esprit hospitalier inspire tous les membres de l’Hospitalité Montfortaine. Un esprit basé sur l’attention, l’écoute et le service. Pour devenir hospitalier, il faut avoir servi durant trois années au pèlerinage de Lourdes. Les hospitaliers prononcent leur engagement lors d’une messe solennelle, à Lourdes, durant le pèlerinage.

Ils prononcent cette belle phrase « Me voici !», qui matérialise un engagement formel, public, prononcé au milieu des pèlerins malades et des autres hospitaliers. C’est dire que cet engagement ne se prend pas sur un coup de tête, mais qu’il est une étape majeure dans une vie de service. L’engagement en hospitalité est le début d’une vie de service dans la lumière de Marie.

Parcours diocésain de formation : deuxième saison.

Pour la 2e année, le service de formation vous propose un parcours pour (re)découvrir les fondamentaux de la foi chrétienne, et avoir des outils pour servir en Église.

  • Un parcours pour faire l’unité entre ce que je crois, ce que je fais et ce que je vis.
  • Un parcours pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur foi et/ou recevoir des outils pour la mission : catéchumènes, recommençants, jeunes baptisés, ceux qui aimeraient s’engager dans l’Église, ceux qui sont déjà actifs en paroisse, en aumônerie, dans un mouvement…
  • Un parcours en 6 samedis, tout au long de l’année à la Maison Diocésaine à Saintes.
  • Un parcours complet et varié, avec prière, enseignement, découverts d’initiatives missionnaires, ateliers et releture.

Le programme de cette année

Pour vous inscrire :

Envoyez nom, prénom, adresse, mail, téléphone et paroisse à jbsouzy@orange.fr

Coût : 50 € pour l’année (règlement lors de la première rencontre)

Chaque samedi, apporter un pique-nique, une bible, un carnet pour prendre des notes

Soirée Palestine – Israël : Vendredi 7 février à 17h00

Vendredi 7 Février 2025 à 17h Salle paroissiale 65 ter rue Voltaire (dans la cour à gauche) Rochefort

L’équipe locale de Rochefort du CCFD Terre Solidaire organise un temps de présentation et d’échanges sur la situation en Palestine Israel,  avec des témoignages de ses partenaires sur  place
En espérant pouvoir vous rencontrer

LA TERRE PROMISE ?

Les intervenants: Claire et Jacques MILLOT (membres du CCFD Terre solidaire) présenteront lors d’un débat, des témoignages avec des photos.

Lors de leurs voyages en Israël et en Palestine, Claire et Jacques ont
rencontré les partenaires du CCFD Terre solidaire, des organisations
et des personnes de bonne volonté qui entretiennent l’espoir
d’un dialogue et d’une vie ensemble dans la paix et le respect mutuel.

Une rencontre et un échange qui intéresseront tous ceux et celles
qui se préoccupent de la situation entre Israël et la Palestine.

contact :
Philippe Bortolus
06 09 66 15 37
CCFD Terre Solidaire

 

 

Dimanche de la santé 2025 à l’église St Louis

Rendez-vous réguliers sur la paroisse : 

Messes en Maisons de Retraite chaque semaine : Voilà un Temps de Paix et de Communion. Une belle occasion d’apporter réconfort, espérance et chaleur spirituelle à ceux qui en ont besoin. Vous êtes les bienvenus !

  • Jardin d’Iroise : Chaque 1er jeudi du mois à 15h00
  • Les Girandières (les Zenitudes) : Chaque 2ème mercredi du mois à 14h00.
  • Clos des Fontaines : Chaque 3ème mercredi du mois à 15h00
  •  La Roseraie : Chaque 3ème mardi du mois à 15h00
  • Les Bégonias : Chaque 4ème jeudi du mois à 15h00
  • Hôpital Béligon : Chaque 4ème jeudi du mois à 15h00 

Vous accompagnez une personne hospitalisée ? Celle-ci a besoin d’un soutien spirituel ?

L’aumônerie catholique de l’Hôpital de Rochefort est à votre disposition pour
accompagner les patients hospitalisés, leurs familles et le personnel soignant.

Contact :

  • Blandine Vernier – Aumônier catholique
    Tél. : 05 46 88 52 83 | Poste : 85 283
    Email : aumonerie.catholique@ght-atlantique17.fr

Merci de signaler toute hospitalisation à l’aumônerie  pour permettre
une visite et un accompagnement adaptés.

Par ailleurs, le Service d’Évangélisation des Malades (SEM)  propose des
visites à domicile pour les personnes isolées et les malades qui ne peuvent se déplacer.

N’hésitez pas à faire appel à ce service (le SEM)pour offrir un peu de réconfort et une présence bienveillante aux personnes qui vous sont proches.

Dimanche de la Santé aura lieu cette année dimanche 9 février 2025 à 11h00 à l’église St Louis de Rochefort

La Journée mondiale des malades est présentée dans les diocèses français lors du dimanche de la santé, pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation de leur santé sont des priorités évangéliques. Cette année, le dimanche de la santé aura lieu le dimanche 9 février 2025.

Cet événement se vit en paroisse. L’Eglise est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes bénévoles qui œuvrent au côté d’associations laïques où des personnes de bonne volonté s’engagent aussi.

Encourager tous ces volontaires, qui, partout en France, dans la discrétion, viennent,  au jour le jour, rencontrer leur prochain, l’autre, le malade,  la personne isolée, est l’une des dimensions du Dimanche de la santé.  Comme celle de les aider à approfondir leur engagement, à poursuivre leur formation, afin de donner à ce service toute sa dimension de mission évangélique.

Qui enverrai-je ? (Isaïe 6,8)  Thème de cette  année.

Télécharger le message du Pape en PDF

 

 

 

 

 

 

Qu’est ce que la chandeleur ?

Chaque 2 février, lors de la Chandeleur, dernière fête du cycle de Noël, il est d’usage de manger des crêpes. Mais, quelle est l’origine, le sens, de la fête de la Chandeleur ?

La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne, qui correspond à la  Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.  Présent dans le Temple, un vieillard, Syméon, se comporte en prophète, en proclamant que Jésus est la lumière qui se révèle aux nations. Voyant Jésus il s’écrie en effet:   “Et maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples: lumière qui se révèle aux nations et done gloire à ton peuple, Israël.”        Cette prière est dite le soir par les clercs et des laïcs, après les vêpres, en allant se coucher.

La Chandeleur est fêtée le 2 février, soit quarante jours après Noël. La fête de la Chandeleur tire son nom du mot chandelle et provient d’une fête païenne – la festa candelarum – fête de la lumière, puisque les jours rallongent. Sa christianisation date probablement du IVe siècle.

C’est devenu aussi le jour des crêpes dont la tradition dit qu’elles étaient faites avec la farine restante de l’année. Leur forme ronde et leur couleur claire était censée évoquer le disque solaire. Aujourd’hui, peut-être en souvenir des gamins sautant par-dessus les feux de la Chandeleur, le jeu consiste à faire sauter les crêpes jusqu’au plafond. Le 2 février, à vos poêles !

Origines de la fête de la Chandeleur

La fête des chandelles

Dans la Rome antique, en février, il était de coutume de célébrer la festa candelarum, la fête des chandelles. En effet, après le solstice d’hiver en décembre avec la fête du Sol Invictus (qui est ensuite devenu Noël, lorsque le christianisme a conquis l’Empire romain), la fête des chandelles célébrait le retour des jours plus longs et plus doux.

Pendant cette fête populaire, on pouvait voir des processions de torches dans les rues romaines pour célébrer la fin de l’hiver. Les flambeaux allumés rappelaient le flambeau de Cérès,  déesse de l’agriculture, des moissons et de la fertilité, partie aux enfers chercher sa fille Proserpine (Perséphone en Grèce), enlevée par le roi des Enfers, Pluton. Le mythe raconte que Cérès, déprimée, révoltée, en aurait oublié de s’occuper des cultures terrestres. Après avoir conclu un pacte avec Pluton, Cérès a récupéré sa fille, devenue Reine des Enfers mais aussi déesse du printemps.

Le flambeau de Cérès, et la festa candelarum, rappellent la victoire de la lumière sur les ténèbres  en février. Ce mois de transition annonce le retour du printemps.

La Présentation de Jésus au Temple

Entre les IVe et Ve siècles, alors que le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain, l’Église est traversée par de fortes controverses (c’est l’époque des premières hérésies de l’Occident chrétien) et par une volonté marquée de christianiser un certain nombre de rites païens. C’est le cas, notamment, de la fête de Noël qui a remplacé le culte du Sol Invictus.

La Présentation de Jésus au Temple

 

A la fin du Ve siècle, le pape Gélase 1er décide de christianiser la fête des chandelles païenne et organise des processions aux chandelles, revisitées dans une symbolique chrétienne. Il se saisit ainsi du symbole de la lumière et décrète le 2 février fête de la Présentation de Jésus au Temple car il est « la lumière du monde » (Jean 8.12-59). Cela représente la clôture d’un cycle de quarante jours après Noël qui s’inscrit dans une tradition juive : « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Luc 2,22).

La Présentation de Jésus au Temple dans la Bible

La Présentation de Jésus au Temple est relatée dans l’Évangile selon Luc (2, 30-38). Comme cité précédemment, Marie et Joseph respectent la loi de Moïse – bien que la loi juive n’exige que la purification des femmes quarante jours après avoir donné naissance (Lévitique 12) – et amènent Jésus au Temple, à Jérusalem. Les parents des garçons premiers-nés devaient, dans la tradition juive, présenter leur fils à Dieu comme offrande et racheter celui-ci, en mémoire du passage de l’Ancien Testament, lorsque Dieu a épargné les premiers-nés du peuple hébreu au moment des dix plaies d’Égypte.

Au Temple réside le prophète Siméon (écrit aussi Syméon) qui, tenant dans ses bras l’Enfant, reconnaît que Dieu a accompli sa promesse et acclame « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple » (cantique de Siméon, dit aussi Nunc dimittis). La prophétesse Anne est également présente et prophétise que Jésus délivrera son peuple.

Par la présence des deux prophètes, Luc est soucieux de montrer que Jésus est reconnu par eux et que son message sera glorifié et s’adressera à tous les peuples.

Découvrez qui est Saint Siméon

Pourquoi fête-t-on la Chandeleur le 2 février ?

La fête de la Chandeleur est célébrée depuis, au moins, le IVe siècle, c’est-à-dire au même moment que l’instauration de la fête de la Nativité. Dans son livre Peregrinatio Aetheriae (381-384), la pèlerine Egérie décrit des festivités ayant lieu à Jérusalem quarante jours après l’Épiphanie. La naissance de Jésus était alors célébrée le 6 janvier en Orient.

Dans l’Occident chrétien, la fête de la Noël est fixée au 25 décembre depuis environ le IVe siècle, comme cela est mentionné dans le Chronographe de 354. Quarante jours après correspond au 2 février. On sait également que l’Empereur Justinien a institué la fête de l’Hypapante (qui signifie « rencontre » et qui est le nom de la fête orthodoxe) le 2 février 521 à Constantinople.

La signification de la Chandeleur pour les chrétiens

Le jour de la Chandeleur est celui où l’on bénit les cierges, de la même manière que Jésus est la lumière du monde et qu’il nous éclaire par son message universel.
Il était coutume de ramener des cierges bénis à l’église, dans sa maison, afin de purifier et protéger leur foyer et de porter chance pour les mois à venir.

Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi 1er février 2025 à 17h00

Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :

le chapelet médité à l’église Saint Paul de Rochefort

Répondant à la demande de la Très Sainte Vierge à Fatima, et dans la lumière de la Chandeleur, nous prierons la Très Sainte Vierge Marie, saint Joseph et l’Enfant Jésus de protéger nos familles et d’éclairer les parents dans l’éducation de leurs enfants pour les guider vers le Ciel.     

Le mois de février

C’est le mois de Notre-Dame de Lourdes.
Vertu recommandée : l’Espérance et la confiance en Notre-Dame

Les Protecteurs du mois :

Le 2 février (le 13 dans le diocèse de Poitiers) : Saint Jean-Théophane Venard ; martyr au Tonkin (Vietnam du nord) en 1861. Né dans les Deux-Sèvres, en 1829, à Saint-Loup-sur Thouet, non loin de Poitiers, il devient prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris (MEP, Congrégation dont notre évêque fut le Supérieur, de 2010 à 2016) ; il part au Tonkin en 1854.  Dénoncé par un traître, arrêté, il refusa de piétiner la croix ; il fut alors enfermé dans une cage et, d’un cœur joyeux, il marcha vers le supplice en chantant le Magnificat ; il fut décapité sur les bords du Fleuve rouge.

Nous pouvons le prier spécialement pour nos évêques et notre diocèse.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui avait une grande vénération pour lui, écrivit : ” Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre, et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard “.

Le 18  : Sainte Bernadette de Lourdes ; après les apparitions de 1858, elle se fit toute petite dans son couvent de Nevers où elle mourut en 1879.

Le 8 décembre 1854, l’Église, par la voix du Bienheureux Pape Pie IX, venait de proclamer le dogme de la “Conception Immaculée de Marie, préservée intacte de toute souillure du péché originel ” ; à Lourdes, 4 ans plus tard, la Toute Sainte, la Panaghia, venait y apposer le sceau de sa Parole. Voir aussi ci-dessous au 11 février.

Ô Sainte Bernadette, simple et pure enfant, vous avez, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l’Immaculée ; vous avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel.

Ainsi soit-il. 

Les grandes fêtes du mois :

Le 2  :  la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple, encore appelée la « Chandeleur ». Fête des “chandelles” depuis, dit-on, que le Pape Gélase 1er, vers l’an 492, eut l’inspiration d’organiser des processions aux flambeaux en l’honneur de cette fête. C’était un rite de la Loi de Moïse, obligatoire chez les Hébreux : cette “présentation au Seigneur Dieu” du premier-né d’une famille était liée au rite de la “Purification” de la maman, purification dont Marie, bien sûr, n’avait nul besoin ; mais le Christ, “durant les jours de sa vie mortelle“, fut le premier à obéir à la Loi. Jusque dans les années 1960, et aujourd’hui encore dans le rite ancien, le 2 février marquait la fin du temps de Noël ; on défaisait alors les crèches.

Le 11   : Notre-Dame de Lourdes. Près de la grotte de Massabielle, la Dame venait de dire : “Je suis l’Immaculée Conception” ; ne comprenant pas cette étrange parole de la Sainte Vierge, la petite Bernadette s’en alla voir le curé de la paroisse, répétant pour ne pas l’oublier : [Elle m’a dit :] “Je suis l’Immaculée Conception”, ce qui, on l’imagine, surprit le bon curé  Peyramale qui eut, dès le début ou presque, l’impression que cette pauvre fillette n’avait pas pu imaginer une telle phrase.

La Sainte Vierge n’avait pas dit avoir été “conçue de façon immaculée” mais “Je suis la Conception Immaculée” ; aussi, saint Maximilien Kolbe, un siècle plus tard, affirme avoir médité toute sa vie sur ce mystérieux Nom de Marie.

Quelques-uns des grands saints du mois : 

Le 4    : Sainte Véronique  : d’anciennes traditions rapportent qu’une sainte femme, appelée parfois Sérapia, essuya le visage sanglant de Jésus sur le chemin de sa Passion ; sur le linge s’imprima alors le “vrai visage”  (vera icon) du Seigneur, ce qui serait à l’origine du nom (ou plutôt surnom) de Véronique.

Le 6    : Saint Paul Miki et ses 25 compagnons.  Japon, 1566 : naissance de Paul Miki ; devenu Jésuite, il prêche le Christ et convertit de nombreux Japonais ; mais la persécution s’abat sur le petit troupeau. Le 5 février 1597, à Nagasaki, il meurt crucifié, après avoir pardonné à ses bourreaux et supplié le gouverneur de se convertir au vrai Dieu ; avant d’expirer, un jeune enfant, Antoine, entonna le psaume “Laudate pueri Dominum” (“Petits enfants, louez le Seigneur”).

Nagasaki allait devenir, si l’on peut dire, la “capitale” du christianisme catholique japonais.

Quelque temps plus tard, les missionnaires chrétiens furent chassés du Japon, les communautés chrétiennes persécutées, étouffées ; mais lorsque les missionnaires purent revenir au Japon au XIXème siècle, donc 3 siècles plus tard, ils furent étonnés de trouver des descendants de ces martyrs qui avaient gardé la foi. Quelle ne fut pas la surprise des missionnaires : pour s’assurer que ceux-ci étaient bien des missionnaires du Christ, les chrétiens demandèrent s’ils étaient bien les “hommes des trois blancheurs” (l’Hostie, Marie et le Pape).

Ainsi, grâce à des catéchistes fidèles, la foi “aux 3 blancheurs” s’était admirablement transmise.

(cf. http://nova.evangelisation.free.fr/martyrs_de_nagasaki_26.htm) ​​​

Le 8:  Sainte Joséphine Bakhita  (vers 1869-1947) : une vie extraordinaire. Native du Soudan, enlevée toute jeune, vendue comme esclave sur les marchés de Khartoum, elle finit par être rachetée par le consul italien qui la traite avec bonté et l’emmène en Italie ; baptisée en 1890, elle deviendra religieuse à Schio près de Venise et sera très vite appelée “notre petite Mère noire” par ses Sœurs ; on la vit souvent embrasser les fonts baptismaux car, disait-elle : “Ici, je suis devenue fille de Dieu“.  Lors de son agonie, elle revivait les jours terribles de son esclavage ; la Très Sainte Vierge vint la délivrer à jamais le 8 février 1947 ; ses derniers mots furent “Notre-Dame ! Notre-Dame ! “.  

(cf.http://nova.evangelisation.free.fr/giuseppina_bakhita.htm)

Le 14 : Saints Cyrille et Méthode  : deux frères, “Apôtres des Slaves” au IX° siècle ; missionnaires infatigables venus de l’empire byzantin, ils allèrent convertir les Slaves de l’Europe de l’est ; par respect pour la culture originale de ces peuples, Cyrille fut à l’origine d’un alphabet spécial (le cyrillique) et d’une liturgie spéciale (en slavon) ; en 1980, par Jean-Paul II, ils furent proclamés, aux côtés de St Benoît de Nursie, co-patrons de l’Europe.

Le 17  : Les 7 Saints Fondateurs de “l’Ordre des Servites de Marie (fondé en 1233) ; parmi eux, Alexis Falconieri, qui, par humilité, avait refusé l’ordination presbytérale et mourut le dernier, le 17 février 1310, plus que centenaire. Ils furent canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII en 1888. Parmi les plus célèbres Servites, se trouve Saint Pérégrin (+1345), saint patron des malades incurables, prié aujourd’hui particulièrement par et pour les cancéreux. 

Le 18 : — le bienheureux Fra Angelico, le “Peintre des Anges” ; Fra Giovanni da Fiesole fut surnommé le “Frère angélique” ; ce surnom lui est resté ; il mourut en 1455. Vasari disait de lui : ” Jamais il ne prenait ses pinceaux sans avoir récité une prière” et “Quand il peignait un crucifix, c’était toujours les joues baignées de larmes”. Il fut béatifié par Jean-Paul II en 1982.

 —  C’est aussi bien sûr la fête de Sainte Bernadette Soubirous (voir plus haut).

Le 20Sainte Jacinta de Fatima, l’une des 3 voyantes de Fatima (avec son petit frère, Saint François, et sa cousine Lucie elle-même déclarée “vénérable” en 2023) ; petite fille admirable, morte en 1920, à l’âge de 10 ans, après de grandes souffrances ; elle disait à sa cousine : « Je souffre beaucoup, mais j’offre tout pour la conversion des pécheurs, en réparation au Cœur Immaculé de Marie, et aussi pour le Saint-Père ».

Nous la prierons particulièrement puisque c’est à la suite des révélations de la Vierge Marie à Fatima que nous célébrons les premiers samedis du mois en l’honneur de Marie et “en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences” par lesquels le Cœur du Christ est offensé.

Depuis sa création en 1988, notre Association Familiale est sous le patronage de Notre-Dame de Fatima.

Le 21  : Saint Pierre Damien (v. 1007-1072) ; comme St Vincent de Paul, il est un exemple de ce que le christianisme a pu faire au long des siècles pour la promotion des plus pauvres ; simple gardien de porcs dans sa jeunesse, Pierre Damien est recueilli par l’un de ses frères, prêtre, qui l’inscrit dans une école ; il deviendra cardinal-évêque d’Ostie !

Tantôt évêque, tantôt ermite, il s’engagea au service des papes dans le grand mouvement de réforme grégorienne de l’Église d’alors, luttant contre les scandales de prêtres vivant en concubinage ou simoniaques. Toujours sur les routes, de Milan à Limoges, de Francfort à Rome, multipliant les jeûnes et les pénitences, auteur de nombreux livres et sermons, il cherchait toujours à réconcilier. Il fut proclamé Docteur de l’Église en 1823.

Le 23 : Saint Polycarpe de Smyrne : né vers l’an 70, évêque et martyr. Disciple de Saint Jean (qui, selon l’antique tradition, mourut vers l’an 100 à Ephèse, située à seulement 60 km de Smyrne), il est l’un des « Pères Apostoliques », c’est-à-dire un disciple immédiat des Apôtres ; il est l’un des maillons historiques de la chaîne qui relie les Apôtres à nos évêques d’aujourd’hui. C’est de lui dont on a le premier témoignage de recueil des reliques en vue de les vénérer.

Au proconsul qui lui ordonnait de blasphémer le Christ, il répondit : « Il y a 86 ans que je le sers et il ne m’a jamais fait aucun mal ; comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ? ». Il mourut vers l’an 160, brûlé vif sur un bûcher hâtivement monté dans l’amphithéâtre.

(Chères lectrices, chers lecteurs, vous pouvez retrouver ce calendrier des saints du mois dans la rubrique : “prière du mois de février 2025.) 

Réunion du groupe biblique.

Le groupe biblique se réunit le premier lundi de chaque mois – de 19h à 20h30 à la salle paroissiale 65 ter rue Voltaire – Rochefort

Prochaine réunion Lundi 3 février 2025 

Sujet de la rencontre : – La fin de Paul- l’école des disciples de Paul au Ier siècle.

Venez découvrir et approfondir ensemble l’héritage laissé par l’apôtre Paul à ses disciples et son influence sur les premières communautés chrétiennes.

Une occasion d’échanger et de grandir dans la foi, dans une ambiance fraternelle et conviviale.

Ouvert à tous, débutants et initiés.

CONTACTS
  • Philippe Bortolus : 06.09.66.15.37
  • Secrétariat du presbytère St Louis : 109 ter rue Pierre Loti – 17300 Rochefort. Tél : 05.16.65.42.89 – Mail : paroissederochefort@gmail.com