A l’église St Louis de Rochefort, après la messe de la Sainte Cène jeudi 17 avril 2025 à 19h00.
Venez vivre une expérience unique lors de notre prochaine nuit d’adoration. Cet évènement offre un temps de prière et de recueillement devant le Saint Sacrement, permettant à chacun de se rapprocher du Christ dans le silence et la contemplation.
Nous vous invitons à rejoindre cette veillée de prière.
Afin d’assurer une continuité de l’adoration tout au long de la nuit, vous pouvez vous inscrire préalablement auprès de Jean-Baptiste MARTIN au 06.28.08.20.91
Qu’est-ce que la nuit d’Adoration ?
L’Adoration Eucharistique est une prière, un dialogue intime avec Jésus réellement présent sous les apparences du pain consacré (le Saint-Sacrement). C’est un face à face avec le Christ. « Je l’avise et il m’avise » répondit simplement un paroissien du saint Curé d’Ars qui l’interrogeait sur ses nombreux et longs temps d’adoration.
Dans l’exposition du Saint-Sacrement, le Christ s’expose à notre regard et à notre prière, et il m’invite à m’exposer moi-même à son regard. Il me regarde : je peux lui exposer mes pauvretés intérieures, mes infirmités spirituelles et physiques, mes soucis…
Au cours de la Nuit d’Adoration, à la manière de Marie, nous pouvons faire connaître à Jésus les besoins de nos frères ; prions pour nos proches, les personnes en difficultés, les blessés de la vie, le monde… L’intention générale de cette Nuit d’Adoration est de prier pour la France, la Vie, et les Vocations. Chacun y ajoute ses intentions personnelles, dans le secret de son cœur.
« Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme disciple bien-aimé, d’être touchés par l’amour infini de son cœur. […] Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelles, en adoration silencieuse, en attitude d’amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers Frères et Sœurs, j’ai fait cette expérience et j’en ai reçu force, consolation et soutien ! » (Jean-Paul II – Ecclesia de Eucharistia, n° 25)
Tous les chrétiens du diocèse sont invités à la messe chrismale, lundi 14 avril à 17h30 à la cathédrale St-Louis de La Rochelle.
Prêtres, diacres, consacrés et laïcs sont invités à prendre part à cette messe chrismale présidée par Mgr François Jacolin, administrateur apostolique de notre diocèse, et à manifester ainsi l’unité de notre Eglise diocésaine.
Chaque année, dans tous les diocèses du monde, les prêtres, les diacres et les fidèles se réunissent autour de leur évêque pour célébrer la messe chrismale (du grec « khrisma » qui veut dire « huile » ou « onction »).
Au cours de cette eucharistie, l’évêque, par ses questions publiques devant les fidèles, invite les prêtres à redire leur volonté de vivre toujours plus unis au Christ en cherchant à lui ressembler, en demeurant fidèles à leurs engagements et à leurs missions. Il leur demande également de manifester à nouveau leur volonté d’être les serviteurs de l’annonce de la Parole de Dieu et de la célébration des sacrements. Il demande aussi aux diacres de renouveler les promesses de leur ordination, dans la prière et le service. Puis il exhorte les fidèles réunis à prier pour leurs pasteurs.
Au cours de la messe chrismale, l’évêque consacre le Saint Chrême. Cette huile mélangée avec un parfum est utilisée pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’Ordre (diacre, prêtre et évêque), mais aussi pour la consécration des églises, des autels et des cloches. Signe de bénédiction de Dieu, elle est une marque indélébile. Son parfum signifie la plénitude des dons que l’Esprit Saint procure. En plus du Saint Chrême, l’évêque bénit l’huile des catéchumènes – les futurs baptisés – et l’huile pour le sacrement des malades, symbole de vie.
Prêtres et diacres jubilaires
Cette année, nous célèbrerons les jubilés suivants pour les prêtres :
70 ans : abbé Jean Juhel
60 ans : Mgr Bernard Housset, abbé Jean-Pierre Baron
40 ans : abbé Guy-Michel Resenterra
30 ans : abbé Raphaël Comiotto
25 ans : abbés Mickaël Le Nezet, Christophe Chappot de La Chanonie et Patrick Bettoli
Mot latin signifiant « un espace de trois jours», le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.
De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.
Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.
Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.
Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.
Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.
L’abbé Robert Gendreau de Montréal nous explique le Triduum pascal par cette vidéo ci-dessous.
Vendredi Saint 18 avril à Rochefort : – 15h00 à l’église Notre Dame
Vendredi Saint 18 avril à Rochefort → 19h00 à l’église St Louis
Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.
Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.
La marche
Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.
La méditation
Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.
L’intercession
Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.
La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville.
Quelles sont les stations du Chemin de croix ?
Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir.
Les 14 stations du Chemin de croix
1e station : Jésus est condamné à mort
2e station : Jésus est chargé de sa croix
3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix
4e station : Jésus rencontre sa Mère
5e station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
6e station : Véronique essuie la face de Jésus
7e station : Jésus tombe pour la seconde fois
8e station : Jésus console les filles de Jérusalem
9e station : Jésus tombe pour la 3e fois
10e station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
11e station : Jésus est attaché à la croix
12e station : Jésus meurt sur la croix
13e station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
14e station : Jésus est mis dans le sépulcre
(15e station : avec Marie, dans l’espérance de la résurrection)
Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.
La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l’honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.
A Rochefort Samedi saint : Vigile pascale :
Samedi 19 avril à 21h00 à l’église Notre Dame
C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les onze baptêmes d’adultes. Ils sont l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. À l’issue de leur chemin de catéchuménat, vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascale constitue un sommet pour leur initiation chrétienne.
Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants : la plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Au sortir de l’eau, les onze nouveaux baptisés de Rochefort seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal. S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le saint chrême, la marque de l’ Esprit Saint.
Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.
Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c’est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu’ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu’auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.
Éclairages du pape François
« Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Par sa mort et sa résurrection, Jésus indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité. »
« Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. »
« L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! »
« Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques : c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. »
« Venez et voyez ! »
« Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort. »
La prière, selon les circonstances, les moments du jour, nos dispositions, peut être une prière de louange ou d’action de grâce, de repentir ou de supplication, d’intercession ou d’adoration.
Les moyens de prier sont variés. S’il est bon de choisir un lieu et un environnement, de se fixer un temps et de s’y tenir, il est aussi très pratique de prier brièvement en tout lieu !
Voici donc plusieurs méthodes que chacun adaptera à sa personnalité, l’essentiel est de vouloir s’adresser au Seigneur, d’en ressentir le besoin ou bien de croire qu’il nous écoute, comme un père.
Lire la parole de Dieu, dans la Bible, un commentaire des Ecritures, ou un livre de spiritualité est très commode; cela procure un support et une direction de pensée. Après avoir invoqué l’Esprit-Saint et lui avoir confié ce temps de prière, on choisit un texte, bref ou long, et le lit avec attention. Il est classique de choisir l’Évangile du jour proposé par la Liturgie de l’Église.
Les démarches possibles :
S’arrêter dès qu’une phrase, un mot, une remarque me touche, répéter, savourer le texte, le méditer. Relire paisiblement jusqu’à apprendre par cœur ( pourquoi pas,) une phrase ou une maxime.
Le but est de comprendre intellectuellement, d’établir des liens, de chercher en quoi ce texte me concerne.
Certains choisissent une scène de la vie du Christ et se placent dans l’action. On regarde la scène, son cadre, son ambiance, ce que dit, ce que font Jésus et les autres personnages. Cela permet entrer dans les sentiments de tel ou tel acteur de la scène, on est touché, ou bien on contemple.
Puis on passe de la méditation ou de la contemplation à un dialogue avec le Seigneur, pour lui demander ce qu’Il attend de moi.
Enfin a lieu un cœur à cœur silencieux avec le Seigneur.
Prier avec les Psaumes
Les Psaumes sont appelés en hébreu Livre des louanges. Ces poèmes sont les prières traditionnelles du peuple d’Israël qui s’adresse au Dieu de l’Alliance, pour le louer ou crier vers lui.
Pour prier les psaumes, seul ou avec d’autres, je peux :
Me mettre à la place du psalmiste. Loin de moi dans le temps, il est proche par son expérience. Je prends à mon compte la situation du psaume et j’y relis ma propre histoire.
Entendre les mots du psaume dans la bouche de Jésus, et prier avec Lui et en Lui. Le psaume devient alors prière du Christ à son Père. contempler le sens de chacun des mots, rester sur un mot, une phrase aussi longtemps que j’y trouve du goût sans me soucier d’aller plus loin.
Pour terminer, je lis le texte en entier, en demandant ce dont j’ai le plus besoin.
Prier avec la prière du cœur
La prière du cœur nous vient de Russie et des Pères du Désert. Elle a pour but de faire chair en nous le Verbe. C’est la prière la plus simple. Elle consiste à répéter longuement le Nom de Jésus, une phrase de psaume ou une invocation : « Seigneur, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Seigneur, ne t’éloigne pas de moi », « Seigneur, montre-moi ton visage », « Seigneur, tu sais bien que je t’aime ».
On peut aussi dire ces brèves invocations au rythme de la respiration (en inspirant : « Seigneur Jésus, Fils du Dieu Vivant », et en expirant : « Prends pitié de moi, pécheur ».). La prière devient ainsi respiration de toute notre âme.
Relire sa vie, sa journée
Il s’agit de relire sa vie ou sa journée à la fois comme un don et un appel de Dieu. Toute vie, toute journée est une histoire où Dieu est présent en moi, dans les autres, dans les événements. Après s’être mis dans une attitude d’accueil et de prière, demander à Dieu de voir sa vie, sa journée avec son regard. Lui dire d’abord merci pour tous les moments où il m’a rejoint, les passer en revue : tel fait, telle rencontre. et rendre grâce.
Ensuite, lui demander pardon pour tous les moments où je n’ai pas été en alliance avec Lui, les passer en revue : telle lacune, telle faiblesse, tel péché, voir ce qui a blessé l’Amour, demander à Dieu son pardon.
Enfin, préparer la journée du lendemain ou les jours suivants. Chercher une stratégie pour lutter contre ses faiblesses et améliorer tel ou tel point que je viens de repérer. Présenter au Seigneur les événements que je vais vivre, les personnes que je vais rencontrer. Et Lui offrir mon combat, ces événements, ces rencontres, les Lui confier, les Lui abandonner.
Terminer par un Notre Père.
Prier en couple, en famille
Prier en couple, c’est faire route avec le Christ, enraciner au quotidien toutes les grâces données par le sacrement de mariage.
Sans négliger la prière individuelle, tous les chrétiens doivent accorder dans leur vie une place à la prière en commun qui leur rappelle leur fraternité dans le Christ et leur devoir de sauver leurs âmes, non point à part les uns des autres, mais en collaboration. (Pie XII aux jeunes époux – 12 février 1941). Il est assez exigeant de se retrouver avec humilité avec son conjoint devant Dieu mais le Seigneur donne ainsi force et bénédiction.
Prier en famille, c’est se mettre ensemble devant le même Père. La prière participe à la transmission de la foi. Toutes les formes de prière conviennent pour un temps de prière qu’il soit en couple ou en famille : le chapelet, l’adoration du Saint Sacrement, la prière de la Liturgie des Heures, la prière de louange, d’intercession… Il faut s’adapter à l’assistance pour choisir des textes adaptés, des chants que tout le monde connaît, et un temps de prière proportionné à l’âge des enfants. On peut aussi exprimer des intentions de prières en s’inspirant des événements vécus dans la journée par chacun, avoir un moment de silence et de recueillement en regardant une belle image de la Vierge Marie, une icône, un crucifix. Le temps de l’Avent est particulièrement propice à la prière familiale car on peut prier devant la crèche.
Participer à un groupe de prière
Je vous le dis en vérité, si deux d’entre vous, sur la terre, unissent leurs voix pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, Je suis là au milieu d’eux. (Mt 18, 19.20) Prenons le temps de participer à un groupe de prière en plus de la participation à la messe.
Faire brûler un cierge
Faire brûler un cierge dans une église c’est dire de manière simple la foi et la
confiance en Dieu. Quand on ne sait pas quoi dire à Dieu, la lumière qui brille symbolise l’attitude de prière.
Chers paroissiens,
Le Carême 2025 s’ouvre devant nous comme un chemin de conversion et
d’espérance. Pendant 40 jours, nous sommes invités à approfondir notre relation avec Dieu et avec les autres à travers la prière, le jeûne et le partage.
Cette année, le thème« Merci, tu m’as créé merveille ! » (Ps 139) nous
rappelle que nous sommes chacun une œuvre précieuse de Dieu.
Profitons de ce temps pour ralentir, réfléchir et grandir dans la foi.
Trois étapes pour vivre pleinement le Carême :
Prier : Offrons chaque jour un temps de silence et de méditation. Pourquoi ne
pas lire un psaume ou réciter une prière en famille ?
Jeûner : Se priver de l’inutile pour se recentrer sur l’essentiel. Un repas plus
simple peut être l’occasion de penser à ceux qui manquent du nécessaire.
Partager : Un geste de solidarité, une attention aux plus fragiles… Chaque petit acte d’amour est une lumière sur le chemin de Pâques.
Que ce Carême soit un temps de renouveau et de joie intérieure pour chacun de nous !
Vendredi 11 avril 2025 : – Chemin de Croix à 15h00 église Notre Dame
Le chemin de croix est la méditation de la passion du Christ
Suivre le chemin de croix est une dévotion catholique qui permet de revivre la passion de Jésus et de méditer la signification de cet évènement.
En considérant les souffrances du Christ on découvre son amour pour nous. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimés jusqu’au bout.
Lors de ce cheminement nous pouvons réfléchir à nos propres croix. “Celui qui veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive”, nous a dit Jésus.
Certains mystiques, comme saint François d’Assise qui a reçu les stigmates, Angèle de Foligno, ou encore Catherine Emmerich, ont vécu d’une manière très intense la passion de Jésus.
Le chemin de croix ne fait pas partie de la liturgie de l’Église, mais c’est une dévotion recommandée par les papes.
En parcourant les 14 stations du chemin de croix, le corps est associé à la méditation. Celle ci est aidée par les représentations (peintures ou monuments) des différentes stations.
La récitation de prières fait partie du chemin de croix.
Les 14 stations traditionnelles du Chemin de croix,( plus, éventuellement, la 15ème)
1ère station : Jésus est condamné à mort
2ème station : Jésus est chargé de sa croi
3ème station : Jésus tombe sous le bois de la croix
4ème station : Jésus rencontre sa Mère
5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
6ème station : Véronique essuie la face de Jésus
7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois
8ème station : Jésus console les filles de Jérusalem
9ème station : Jésus tombe pour la 3e fois
10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
11ème station : Jésus est attaché à la croix
12ème station : Jésus meurt sur la croix
13ème station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
14ème station : Jésus est mis dans le sépulcre
15ème station : avec Marie, foi en la résurrection
Certains pays ont ajouté la résurrection en quinzième station et, en 2000, Jean-Paul II a donné son accord.
L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, relatée de façon pittoresque, mais en même temps avec une grande profondeur théologique nous prépare au drame qui va se dérouler, à Pâques.
Jésus entre à Jérusalem sur le dos d’un âne symbolique
Pour le lecteur contemporain, qu’un roi fasse une entrée triomphale sur un âne est un peu étonnant…
Pourtant, si Jésus choisit cet animal, c’est qu’il tient à accomplir la prophétie de Zacharie (Za 9,9) dans l’Ancien Testament où le prophète annonce l’arrivée du roi à Jérusalem :
« Tressaille d’une grande joie, fille de Sion ! Pousse des cris d’allégresse, fille de Jérusalem ! Voici que ton Roi vient à toi. Il est juste, lui, et protégé de Dieu, il est humble, monté sur un âne et sur un poulain, petit d’une ânesse. » (Za 9,9)
Et c’est peu dire qu’une telle entrée ne peut passer inaperçue des juifs. Ces derniers, lecteurs des prophètes, connaissent bien l’importance symbolique de cet animal comme en témoigne le midrash :
« L’âne qu’Abraham a sanglé [Gn 22,3] avec tant de dévouement, c’est ce même âne qui a transporté Moïse le libérateur en Égypte, et c’est lui encore qui apportera le rédempteur à ses descendants. » Pirqe de Rabbi Eliezer, ch. 31, VIIIᵉ-IXᵉ s. après Jésus-Christ.
La foule acclame Jésus comme le Messie
« Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les hauteurs ! » (Mt 21,9)
En criant « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur », le peuple de Jérusalem reprend les paroles du psaume 118, ce qui nous indique deux choses :
Le peuple de Jérusalem connaît par cœur le livre des psaumes. Ce qui, pour un connaisseur de la liturgie juive n’est pas très surprenant : le psaume 118 est utilisé lors de plusieurs grandes fêtes (à la Pâque, à Pentecôte, et à la Fête des tentes). C’est donc avec une prière archi-connue que Jésus est accueilli.
L’autre info majeure, c’est qu’en reconnaissant Jésus comme le fils de David, venant au nom du Seigneur, le peuple de Jérusalem reconnaît sa messianité. Ce Jésus qui entre sur un âne accomplit la promesse divine, récompensant l’attente de ce peuple.
Giotto di Bondone (1266-1337), L’entrée à Jérusalem (fresque), Église de l’Arena, Padoue, Italie.
Que signifie le mot « Hosanna » crié par la foule ?
L’évangéliste Matthieu, comme tous les auteurs du Nouveau Testament, écrit son Évangile en grec. Pourtant, il ne prend pas la peine de traduire le terme Hosanna et se contente de transcrire ce terme hébreu.
Et que ce soit le latin, ou toutes les langues postérieures, toutes préserveront ce terme sans lui trouver d’équivalent. Il n’est donc pas inutile de se pencher sur sa signification. Deux possibilités s’offrent à nous :
L’étymologie d’abord. Hosanna signifie littéralement « sauve ! ». L’appel à un salut de la part du Fils de David est d’une grande portée dans le cadre d’une entrée messianique à Jérusalem.
Déjà à l’époque, ce chant est une acclamation liturgique, un chant de gloire et de joie. Dans notre texte le fait que l’on colle « au fils de David » au datif (on passe sur ce mode de déclinaison grec…) nous incite à voir le terme « Hosanna » comme une acclamation faite à Jésus et à Dieu.
En conclusion
Jésus arrive à Jérusalem monté sur un animal royal et messianique (l’âne), acclamé par une foule qui, en proclamant un psaume, l’identifie au fils de David venu au nom du Seigneur.
Déjà reconnu par certains comme le Messie, Jésus finira cette semaine conspué et cloué sur une croix…