Dans le cadre de l’année Sainte, une formation ouverte à tous (accompagnateurs ou non), en 3 soirées, sur la première lettre de Saint Pierre, est proposée par le Pôle Annonce de la Foi.
- 15 janvier 2025 à 20h à la maison diocésaine.
Ce dimanche 12 janvier, l’Église universelle fête le Baptême du Seigneur. Célébrée après l’Épiphanie, cette fête clôt le temps de Noël.
Le baptême du Christ est la première manifestation de la vie publique du Christ. Il est également l’épisode de la vie de Jésus le plus attesté historiquement, les quatre évangélistes font référence à l’événement.
Les Pères de l’Église ont vu dans ce passage deux aspects. L’humilité de Jésus d’abord qui, en se faisant baptiser, prend sur lui le péché de l’humanité pour la purifier dans les eaux du Jourdain. Le Christ se fait solidaire des pécheurs. Mais si Dieu rejoint l’homme au cœur de son mal, le baptême du Christ est aussi une anticipation de sa Résurrection, c’est-à-dire une nouvelle naissance. Ce passage de la vie du Christ est aussi une première manifestation du Dieu Trinitaire. Après le baptême de Jésus, les cieux s’ouvrent et la voix du Père déclare que Jésus est son fils bien-aimé. Après l’humilité, c’est la gloire du Christ qui est représentée dans le témoignage rendu par Jean le Baptiste, et par le témoignage rendu par Dieu envers son Fils bien-aimé.
Venez vous plonger au cœur de l’Asie du Sud-Est, où l’école est un défi quotidien pour de nombreux enfants. Venez découvrir leurs histoires et leurs rêves dans des paysages magnifiques qui témoignent de leur résilience.
Sur les rives du Mékong, qui traverse Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam, l l’accès à l’instruction est un combat quotidien, 6 enfants d’âges différents rêvent d’un avenir meilleur. Comme un puzzle les parcours de Prin, Muy-Lat-Awng, Phout, Pagna, Thookolo et Juliet se répondent, s’assemblent et racontent leur formidable aventure : celle de “GRANDIR”.
La projection sera suivie d’une discussion avec Guillaume d’Aboville,
Directeur Général de l’ONG : – Les enfants du Mékong, pour échanger sur les enjeux de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté dans cette région.
Cette soirée se terminera par un moment convivial autour du verre du cinéphile.
Venez nombreux !
Une soirée riche en émotions et en découvertes vous attend.
Chers Membres,
Jeudi 09 janvier 2025 à 19 heures.
Le Président et les membres du bureau de l’Association ont l’honneur de vous convoquer à l’Assemblée Générale mixte qui se tiendra au Catholic’s Pub à Rochefort (17300), 109ter rue Pierre Loti,
L’Assemblée Générale délibérera sur les ordres du jour suivants :
Ordre du jour de l’Assemblée Générale extraordinaire :
Ordre du jour de l’Assemblée Générale ordinaire·
Restant à votre entière disposition pour toutes informations que vous souhaiteriez obtenir sur cette prochaine réunion,
Bien cordialement.
Le Président et les membres du bureau
Après l’ouverture du Jubilé 2025 à Rome par le pape François, dans la nuit de Noël, c’est dans notre diocèse que cette Année Sainte a été solennellement ouverte le dimanche 5 janvier, en la fête de l’Epiphanie.
A La Rochelle, Mgr François Jacolin a célébré la messe d’ouverture à la cathédrale Saint-Louis avec des chrétiens venus de toute l’agglomération rochelaise, et même de plus loin ! Ensemble, ils sont entrés en pèlerins d’espérance dans la cathédrale et dans cette Année sainte !
Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.
Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.
Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.
Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.
Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.
Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).
Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.
Qui sont les Rois mages ?
L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.
« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.
Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.
Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : Gaspard, Balthazar et Melchior.
Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.
Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.
Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).
Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.
Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.
Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).
La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).
Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.
Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.
Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.
Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.
Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.
Samedi 4 janvier 2025 est le 1er samedi de ce mois, 1ersamedi de cette année nouvelle.
En ces jours où l’Eglise fête l’Epiphanie de Jésus, divin Messie, confions à sa Mère, la Très Sainte Vierge, notre Reine, cette nouvelle année.
Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :
le chapelet médité
Au milieu de nos joies et de nos peines, nous prierons la Sainte Famille de protéger nos familles et tous ceux que nous aimons, pendant toute cette année nouvelle.
Nous demanderons spécialement à Marie qu’Elle protège notre Église, notre France et notre monde en grand danger.
Nous prierons aussi pour ceux qui souffrent profondément d’être séparés de leurs familles ou abandonnés par elles.
Le mois de janvier
C’est le mois consacré à la Sainte-Famille.
Vertu recommandée : Savoir demander pardon, en particulier dans le cadre familial.
Les Protecteurs du mois :
Saint François de Sales (Fête le 24 janvier)
Saint Jean Bosco (Fête le 31 janvier).
Les grandes fêtes du mois :
Après celle de Sainte Marie, Mère de Dieu, au premier jour de l’année…
– le 3 : le Saint NOM de JESUS. En Actes des Apôtres 4, 12 : “…car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés“.
C’est aussi la fête de Sainte Geneviève, sainte patronne de Paris ; née en 419, décédée à l’âge vénérable de 94 ans ; “femme forte” à l’image de celles de la Bible, elle fit reprendre courage aux Parisiens prêts à s’enfuir devant Attila, ce “fléau de Dieu” qui terrorisa l’empire romain en 451 ; et celui-ci recula devant cette femme, vierge consacrée, comme il allait reculer, quelques mois plus tard, devant le Souverain Pontife Saint Léon le Grand : celui-ci se présenta non loin de Rome, sans armes, suivi de son clergé… et Attila donna l’ordre de repartir ; ses généraux mécontents lui reprochant son recul devant le pape, osant même parler de peur, celui-ci aurait rétorqué : “Ce n’est pas de ce vieillard dont j’ai peur, c’est de l’ange qui est à côté de lui et qui me menace de son glaive“. Quelques mois plus tard, en 453, Attila mourut misérablement dans son camp militaire sur les bords du Danube.
– le 5 : l’Épiphanie : fête de la “manifestation du Christ au monde des nations païennes” à travers l’adoration des Mages, avertis de la naissance du Sauveur par un mystérieux “globe de feu”, étoile qui les guida d’abord jusqu’à Jérusalem puis, à environ 10 kilomètres plus au sud, jusqu’à Bethléem.
En Orient, elle est considérée comme une fête à l’égal de Noël ; ces mages, “rois”- chefs de tribus, au nombre de trois d’après les plus anciennes traditions, offrirent au Christ-Enfant, l’or, l’encens et la myrrhe, l’or car Il était Roi, l’encens car Il était Dieu et la myrrhe, le baume funéraire, car Il devait mourir pour nous assurer le Salut.
L’Epiphanie est célébrée normalement le 6 janvier, mais, en France, comme en Belgique, le jour n’étant pas férié, la solennité liturgique est reportée au dimanche suivant pour permettre à tous d’en mieux célébrer la fête.
– Le 12 :le Baptême du Seigneur : Lui, l’Agneau de Dieu, sans péché, voulut dans son humilité, “pour accomplir toute justice“, être baptisé comme devait plus tard l’être “la multitude de ses frères“. De même que, lors du baptême de Jésus, son Père proclama qu’ “en Lui, Il mettait toutes ses complaisances, toute sa Joie“, le baptême de tout enfant, de tout homme, donne à Dieu une grande joie.
Quelques-uns des grands saints du mois :
Le 7 : Saint Raymond de Penyafort (ou Pennafort) ; né vers 1175, c’est un célèbre “Frère Prêcheur” (Dominicain) ; il fonde, avec Saint Pierre Nolasque, à Barcelone, en 1218, l’Ordre de “Notre-Dame de la Merci (= de la Miséricorde)”, chargé de racheter les esclaves chrétiens d’Afrique du nord, enlevés lors de razzias par les Barbaresques musulmans. Pendant plusieurs siècles, les habitants des rives européennes de la Méditerranée occidentale ne purent jamais être sûrs de ne pas finir leur vie comme esclaves en Afrique du Nord.
Les membres de l’Ordre de la Merci s’engageaient à se livrer en otages si c’était le seul moyen de libération imposé par les Barbaresques ; plusieurs en effet, se livrèrent ainsi, furent torturés (tel Saint Raymond Nonnat) ou même moururent martyrs, tel Saint Sérapion d’Alger en 1240.
Le 13 : Saint Hilaire (+ en 367), le grand évêque de Poitiers ; il est l’un des 4 “Pères de l’Église” latine, “Athanase de l’Occident”, défenseur de la foi du “credo de Nicée” (325) face à l’arianisme (qui, lui, niait la divinité du Christ).
Le 15 : Saint Rémi, évêque à 22 ans, il mourut en 535 après quelque 75 années d’épiscopat ! Proclamé “Apôtre des Francs”, c’est lui qui baptisa Clovis à la Noël 496, faisant du roi de France le “Fils aîné de l’Église“, en un temps où la plupart des autres chefs barbares -Goths, Vandales, Burgondes etc.- étaient ariens et persécutaient plus ou moins leurs sujets catholiques.
Dans son fameux “Testament“, Saint Rémi s’exclame :
“…par égard pour cette race royale qu’avec tous mes frères et co-évêques de la Germanie, de la Gaule et de la Neustrie, j’ai choisie délibérément pour régner, jusqu’à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l’honneur de la Sainte Église et la défense des humbles… Par égard pour cette race que j’ai baptisée, que j’ai reçue dans mes bras, ruisselante des eaux du baptême, cette race que j’ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j’ai ointe de l’onction des rois, par le Saint Chrême du même Saint-Esprit, j’ai ordonné…” ; suivent plusieurs malédictions et bénédictions, malédictions en cas d’infidélités à sa mission de défense de l’Église et des humbles, bénédictions en cas de persévérance dans la fidélité.
Saint Louis n’était fier que de ce titre (Fils aîné de l’Église) ainsi que du lieu de son baptême, aimant qu’on l’appelle “Louis de Poissy”.
Le 24 : Saint François de Sales (+ 1622) ; il était évêque de Genève (où il ne put jamais aller à cause des calvinistes qui occupaient la ville), mais en résidence à Annecy ; proclamé “docteur de l’Église”, il était célèbre pour sa douceur. Sa douceur et sa bonté feront revenir à la foi catholique des provinces entières, tel le Chablais.
Son programme pour convertir les calvinistes : « C’est par la Charité qu’il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu’il faut l’envahir, par la charité qu’il faut la recouvrer (…). Je ne vous propose ni le fer, ni cette poudre dont l’odeur et la saveur rappellent la fournaise infernale (…). Nous devons vivre selon la règle chrétienne, de telle sorte que nous soyons […] enfants de Dieu non seulement de nom, mais encore d’effet “.
Il est le Saint Patron des journalistes et écrivains mais aussi… des sourds-muets (car, un jour, et pendant 17 ans, il s’occupa comme un père, d’un jeune sourd-muet abandonné).
Le 25 : la Conversion de Saint Paul (de son nom hébreu : Saul) sur le chemin de Damas : “… comme il approchait de Damas, il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” ; alors, il demanda : “Qui es-tu, Seigneur ?” et la voix lui répondit : “Je suis Jésus, Celui que tu persécutes”. Car faire souffrir les disciples du Christ, comme faire souffrir un frère, c’est faire souffrir le Christ Lui-même.
Le 28 : Saint Thomas d’Aquin ; frère dominicain, philosophe et théologien célèbre (1225-1274) auteur d’une “Somme” théologique immense ; peu de temps avant de mourir, il eut, pendant une Eucharistie, une telle vision du mystère de Dieu que tout à coup, tout ce qu’il avait pu écrire lui apparut “comme de la paille” : il voulut tout brûler … Heureusement, ses frères ne le voulurent pas ! En recevant sa dernière communion, il dit : “Je Vous reçois, ô Salut de mon âme. C’est par amour de Vous que j’ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c’est Vous que j’ai prêché et enseigné”...
Le 31 : Saint Jean Bosco (1815-1888) : à Turin qui, à cette époque est la capitale d’une Italie très anticléricale, il accomplit un merveilleux apostolat auprès des jeunes des quartiers pauvres de Turin ; son aura et sa bonté joyeuse le firent admirer même des gouvernants anticléricaux de son temps, tel le premier ministre Cavour.
Il attira autour de lui un nombre étonnant de saints, dont le plus célèbre est celui qui fut longtemps le plus jeune canonisé de l’Église, Saint Dominique Savio, mort à 15 ans ; celui-ci avait une conscience tellement aigüe de ce qu’est le péché qu’il voulait se confesser tous les jours mais Don Bosco, dans sa surnaturelle prudence, lui permit de se confesser seulement tous les 8 jours…
I. À l’écoute du cri de l’humanité menacée
1. À l’aube de cette nouvelle année que nous donne le Père céleste, un temps jubilaire consacré à l’espérance, j’adresse mes vœux les plus sincères de paix à toute femme et à tout homme, en particulier à ceux qui se sentent abattus par leur condition existentielle, condamnés par leurs erreurs, écrasés par le jugement des autres, et qui ne parviennent plus à percevoir une quelconque perspective pour leur vie. À vous tous, espérance et paix, car cette année est une Année de Grâce qui vient du Cœur du Rédempteur !
2. En 2025, l’Église Catholique célèbre le Jubilé, un événement qui remplit les cœurs d’espérance. Le “jubilé” remonte à une ancienne tradition juive où le son d’une corne de bélier (en hébreu yobel) annonçait, tous les quarante-neuf ans, une année de clémence et de libération pour le peuple (cf. Lv 25, 10). Cet appel solennel devait en théorie se répercuter dans le monde entier (cf. Lv 25, 9), afin de rétablir la justice de Dieu dans les différents domaines de la vie : l’usage de la terre, la possession des biens, les relations avec le prochain, en particulier les plus pauvres et ceux qui étaient tombés en disgrâce.
3. Aujourd’hui encore, le Jubilé est un événement qui nous pousse à rechercher la justice libératrice de Dieu sur la terre. Nous voudrions au début de cette Année de Grâce entendre, non pas la corne, mais l’« appel à l’aide désespéré» qui monte de nombreuses parties du monde et que Dieu ne cesse d’entendre, comme la voix du sang d’Abel le juste. À notre tour, nous nous sentons appelés à être la voix de si nombreuses situations d’exploitation de la terre et d’oppression du prochain. Ces injustices prennent parfois l’allure de ce que saint Jean-Paul II a appelé des « structures de péché » puisqu’elles ne sont pas seulement dues à l’iniquité de quelques-uns mais se sont, pour ainsi dire, enracinées et reposent sur une large complicité.
A l’occasion du Jubilé, le pape François lance 3 appels à la communauté internationale :
11. Je voudrais donc, au début de cette Année de Grâce, suggérer trois actions susceptibles de redonner de la dignité à la vie de populations entières et de les remettre sur le chemin de l’espérance afin que la crise de la dette puisse être surmontée et que tous puissent à nouveau se reconnaître comme des débiteurs pardonnés.
13. Que 2025 soit une année où progresse la paix ! Cette paix véritable et durable qui ne s’arrête pas aux querelles des contrats ni aux tables des compromis humains. Cherchons la paix véritable, celle que Dieu donne à un cœur désarmé : un cœur qui ne calcule pas ce qui est à moi et ce qui est à toi ; un cœur qui défait l’égoïsme par l’empressement à aller à la rencontre des autres ; un cœur qui n’hésite pas à se reconnaître débiteur de Dieu et qui est prêt pour cela à remettre les dettes qui oppriment le prochain ; un cœur qui surmonte le découragement face à l’avenir par l’espérance que chacun est une richesse pour ce monde.
15. Accorde-nous ta paix, Seigneur ! Telle est la prière que j’élève à Dieu, tandis que j’adresse mes vœux pour la nouvelle année aux Chefs d’État et de Gouvernement, aux Responsables des Organisations internationales, aux Chefs des différentes religions, à toute personne de bonne volonté.
Remets-nous nos dettes, Seigneur,
comme nous les remettons à nos débiteurs,
et, dans ce cycle de pardon, accorde-nous ta paix,
cette paix que Toi seul peux donner
à ceux qui se laissent désarmer le cœur,
à ceux qui, avec espérance, veulent remettre leurs dettes à leurs frères,
à ceux qui confessent sans crainte qu’ils sont tes débiteurs,
à ceux qui ne restent pas sourds au cri des plus pauvres.
Du Vatican, le 8 décembre 2024
FRANÇOIS
C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre le décès de M. Rémi GUERIN, diacre, survenu le samedi 28 décembre 2024 à l’âge de 69 ans.
Les obsèques seront célébrées vendredi 3 janvier 2025 à 10h00 en l’église Saint Louis de Rochefort. L’inhumation aura lieu ensuite au cimetière de Rochefort.
Qu’il repose désormais dans la paix du Seigneur. Toutes nos condoléances à Martine Guérin son épouse et à sa famille
Dans la tradition chrétienne, le Nouvel An est l’occasion de réfléchir, de se renouveler spirituellement et de célébrer l’espoir. C’est un moment pour se souvenir des enseignements de Jésus et pour se tourner vers l’avenir avec foi et optimisme.
Bien que le Nouvel An ait des racines religieuses, il est aujourd’hui célébré par de nombreuses personnes comme une fête laïque. Dans la foi chrétienne, cette période est souvent marquée par des messes et des prières, reflétant à la fois les aspects religieux et culturels de la célébration.
Dans le monde moderne, le Nouvel An est souvent associé à des rassemblements festifs, des concerts, des feux d’artifice et d’autres célébrations publiques. Cependant, de nombreuses personnes choisissent également de le célébrer de manière plus intime ou spirituelle.
Le 31 décembre est appelé la Saint-Sylvestre en l’honneur de Saint Sylvestre I, pape de l’Église catholique romaine, qui est décédé ce jour-là en 335 après J.-C. Cette date est devenue synonyme de la célébration de la fin de l’année dans plusieurs pays.
L’histoire du Nouvel An remonte à l’Antiquité, où il était célébré selon diverses traditions culturelles. Il a pris une importance particulière dans la culture romaine et a été adopté par l’Église chrétienne, qui a éventuellement fixé la date au 1er janvier dans le calendrier grégorien.
Saint-Sylvestre I était pape de 314 à 335 après J.-C. et est connu pour avoir régné pendant la période de conversion de l’empereur Constantin au christianisme. Sa papauté a coïncidé avec des événements significatifs pour l’Église, y compris le premier concile de Nicée.
D’après les Évangiles, Jésus serait né de Marie, une jeune fille dont on peut penser qu’elle avait 16 ou 17 ans et qui avait été promise en mariage à Joseph, un homme de la descendance du roi David. Marie aurait été vierge lorsque l’ange Gabriel lui annonça qu’elle était enceinte et donnerait le jour au Messie que les juifs attendaient depuis des siècles.
Le mot Messie (« oint du Seigneur » en hébreu) se traduit par Christos en grec, la langue véhiculaire du bassin méditerranéen à cette époque, d’où le nom donné plus tard au fils de Marie, Jésus Christ, et à ses disciples, les chrétiens.
La naissance survint à Bethléem, à quelques kilomètres au sud de Jérusalem, car Joseph et Marie avaient dû s’y rendre pour se faire recenser conformément à un édit d’Auguste :
À cette époque-là parut un édit de l’empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’Empire.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la famille et de la lignée de David.
Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient là, le moment où Marie devait accoucher arriva,
et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.
Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau.
(…).
Notons que ledit recensement n’est attesté par aucune archive romaine. La présence de bergers dans le voisinage donne à penser que Jésus serait né à l’époque de l’agnelage, au mois d’avril. Par ailleurs, l’évocation du cruel roi Hérode, protégé des Romains, situerait sa naissance en l’an 6 avant J.-C. ! Le moine Denys le Petit, à l’origine du calendrier adopté aujourd’hui dans le monde entier, se serait donc trompé dans ses calculs.
L’enfance de Jésus se déroula en Galilée, au nord de la Palestine, dans une ville peu connue du nom de Nazareth, où Joseph exerçait le métier de charpentier. Il semble que l’enfant ait eu de nombreux frères et soeurs plus jeunes, ce qui est admis par les protestants mais contesté par les catholiques. Le mot grec adelphos employé par les évangélistes pourrait en effet désigner aussi bien les frères que les cousins ou les proches du Christ.
Vers l’âge de trente ans, Jésus quitta sa famille et commença à prêcher sur les bords du lac Tibériade. D’humbles pêcheurs le rejoignirent. Ils n’allaient plus le quitter jusqu’à sa mort sur la croix, trois ans plus tard.
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».
Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché.
Site de l’église catholique de France