“Dilexit nos” : il nous a aimés. 4ème lettre encyclique du pape

Le pape François vient de publier une lettre encyclique , la 4e de son pontificat, intitulée “Dilexit nos”, c’est-à-dire “Il nous a aimés”.

Dans cette lettre, le pape François nous parle de la dévotion au Cœur de Jésus, en cette année qui marque les 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie, à Paray-le-Monial.

«Il nous a aimés» dit saint Paul, en parlant du Christ, nous faisant découvrir que rien «ne pourra nous séparer» de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples: «Je vous ai aimés» . Il a dit aussi : «Je vous appelle amis». Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié: «Il nous a aimés le premier». Grâce à Jésus, «nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru».

On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur.

Pape François

CONCLUSION

Ce document nous a permis de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune.

Aujourd’hui, tout s’achète et se paie, et il semble que le sens même de la dignité dépende de ce que l’on peut obtenir par le pouvoir de l’argent. Nous sommes pressés d’accumuler, de consommer et de nous distraire, prisonniers d’un système dégradant qui ne nous permet pas de voir au-delà de nos besoins immédiats et mesquins. L’amour du Christ est en dehors de cet engrenage pervers et Lui seul peut nous libérer de cette fièvre où il n’y a plus de place pour un amour gratuit. Il est en mesure de donner du cœur à cette terre et de réinventer l’amour, là où nous pensons que la capacité d’aimer est définitivement morte.

L’Église aussi en a besoin pour ne pas remplacer l’amour du Christ par des structures dépassées, des obsessions d’un autre âge, adoration de sa propre mentalité, des fanatismes de toutes sortes qui finissent par prendre la place de l’amour gratuit de Dieu qui libère, vivifie, réjouit le cœur et nourrit les communautés. Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté du Christ. Seul son amour rendra possible une nouvelle humanité.

Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni !

Pape François

 

Rencontre du groupe des Jeunes Pros

Rencontre du groupe des jeunes Pros de Rochefort le soir un Jeudi par mois  de 20h00 à 22h00 dans la salle du Catholic’s Pub. (109 ter rue Pierre Loti derrière l’église St Louis)

Prochaine rencontre Jeudi 7 novembre à 20h00 

Venez rejoindre le groupe des Jeunes Pros !

►  Vous êtes un jeune chrétien en vie active  entre 20 et 35 ans
►  Vous souhaitez vivre votre foi en harmonie avec votre vie dans le monde
►  Vous avez envie d’échanger, de partager, de prier avec d’autres jeunes professionnels.

Alors… rejoignez le groupe des Jeunes Pros de Rochefort !

Un groupe œcuménique qui réunit des jeunes en activité professionnelle, catholiques et protestants, tous les mois, autour d’un repas suivi d’un temps d’échange sur des sujets variés définis ensemble et d’un temps de prière commune. Chacun y apporte sa singularité et toutes les initiatives peuvent y éclore.

CONTACTS
  • Marine Arviset, responsable du groupe   –  06.49.95.49.07
  • Secrétariat paroissial :   05.16.65.42.89

 

La vie de saintes et de saints racontée à Lagord

Une bien belle proposition vous est faite quelques jours après la fête de la Toussaint : découvrir la vie d’un saint et d’une sainte, grâce au talent de “Julie Laconteuse”.

Venez nombreux le dimanche 10 novembre, de 17h à 18h, dans l’église (chauffée) de Lagord, pour découvrir ces “racontés”, inspirés de la Légende dorée, de Jacques de Voragine.

Public à partir de 15 ans – Libre participation aux frais

Réunion des équipes liturgiques, pourquoi existent-elles, à quoi servent-elles ?

Les personnes qui souhaiteraient entrer dans l’une des équipe sont les bienvenues.

Contact

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

1 –  Pourquoi des équipes liturgiques ?

Quand s’ouvre le Concile Vatican II en 1962, l’une des premières discussions est consacrée à la liturgie définie comme sommet et source de toute vie chrétienne.

Ce même concile a repris en compte et renforcé la place et le rôle des laïcs dans l’Eglise et particulièrement dans la liturgie. Car dans chaque liturgie, c’est toute la communauté chrétienne assemblée qui s’adresse à Dieu, sous la présidence du prêtre qui célèbre l’Eucharistie en son nom et en celui de tous les participants :”C’est pourquoi nous te supplions Seigneur de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons.”

La nouveauté a consisté à permettre à tout laïc, homme, femme ou enfant de lire la parole de Dieu et les psaumes lors de la célébration, l’Evangile étant réservé au prêtre ou au diacre.

a- Rôle des équipes de liturgie.

Tout participant à une célébration liturgique, quel que soit son rôle, sa fonction, son statut, son ministère, est au service de la communauté.

Les équipes liturgiques ont donc pour mission, avec le prêtre, d’être actrices à part entière de la célébration liturgique qui est toujours, rappelons-le, la célébration de la parole de Jésus et de son Eucharistie ainsi que de sa mort et de sa résurrection.

Les équipes liturgiques ont pour rôle d’aider le célébrant à préparer la messe d’un dimanche ou d’un jour férié.

C’est l’occasion de se retrouver en équipe pour méditer la parole de Dieu et de grandir spirituellement, tout en se mettant au service de la communauté paroissiale.

Chaque équipe est composée de quelques personnes qui préparent une fois par mois la messe du dimanche dont elles lisent et méditent ensemble les lectures proposées lors d’une rencontre fraternelle.

En lien avec les animateurs de chant, l’équipe prévoit l’animation de la liturgie : elle choisit la prière universelle et les chants, ainsi que les gestes qui seront éventuellement mis en valeur, en accord avec le prêtre.                                                     Elle choisit les personnes pour la quête et veille à ce que les jeunes enfants soient pris en charge pendant le célébration, si possible

b- Comment s’y prennent-elles ?

C’est  une préparation en plusieurs temps :

– lecture et échange sur les textes,

– choix des chants tant de l’ordinaire de la messe que de ceux qui ponctueront la célébration : entrée, communion, envoi …en fonction du temps liturgique et du thème dominant.

L’équipe assure elle-même les lectures ou demande à quelques personnes de l’assemblée de lire. Leur choix  est important car il s’agit de proclamer clairement la parole de Dieu.

Jusqu’au terme de la célébration  l’équipe se préoccupe de la coordination afin de favoriser la prière et le recueillement.

d- Et chez nous à Rochefort ?

Cinq équipes se relaient tout au long de l’année pour préparer et animer les liturgies des dimanches et des fêtes. Venez vous aussi renforcer ces équipes…

 

 

 

 

 

Le caté reprend à Rochefort

Le principe reste le même, 1 fois par mois, toujours à l’église Saint Louis,
nous nous retrouverons en amont de la messe pour la préparer avec les
enfants.

Cette année nous proposons d’ajouter une heure de catéchisme plus
théorique avant .

Soit un accueil de 9h à 11h suivie de la messe des familles. Vous pourrez nous retrouver ensuite à la messe .

L’équipe pastorale travaille le fil rouge de vos rencontres entre parents au
Catholic’s pub, elles ne reprendront pas dés ce dimanche mais pour la fois
d’après.
Merci à Fanie

Messes des familles :

  • Dimanche 10 novembre 2024
  • Dimanche 8 décembre 2024
  • Dimanche 12 janvier 2025
  • Dimanche 2 février 2025
  • Dimanche 23 février 2025
  • Dimanche 16 mars 2025
  • Dimanche 6 avril 2025
  • Dimanche 18 mai 2025

Toussaint et Halloween

 « Halloween » vient du mot anglais « Hallowe’en », qui signifie « veille de la Toussaint », étymologiquement  ce terme vient de la contraction de ” All Hallow Eve ” qui signifie veille de tous les saints. Cette célébration remonte à 2 500 ans, dans le monde celtique on célébrait la fête de Samain (prince des ténèbres),  3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après. Les druides allumaient de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. La fête irlandaise de Samain célébrait le passage de la clarté estivale à l’obscurité hivernale.

Le pape Grégoire IV décida, en 835, de fixer au 1er novembre la date de célébration de tous les saints, on peut penser qu’il s’agissait de remplacer cette fête païenne par une fête chrétienne. La Toussaint concerne tous les saints, y compris les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus par l’Eglise catholique. C’est donc un appel général à la sainteté.

Cette fête a cependant été conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore. Elle s’est implantée ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle.  Son succès ne s’est jamais démenti. Halloween, devenue une fête commerciale, traversera  l’Atlantique pour s’implanter en France dans les années 1990, elle concerne essentiellement les jeunes du monde populaire, son emblème est une citrouille ajourée dans laquelle est placée une bougie.

Il est impossible de comparer Halloween à la Toussaint ; ces deux fêtes sont en effet totalement contradictoires.

Halloween est  un prétexte pour « faire la fête »  lors des soirées automnales, pluvieuses et tristes, mais c’est aussi l’évocation ambigüe, pour se faire peur,  de forces occultes, d’esprits de la mort de spectres et de fantômes. On sait que l’Eglise  déconseille de communiquer avec le monde des morts.

La Toussaint, au contraire est la fête de la lumière et de la sainteté. Le Christ par sa résurrection libère les fidèles de la peur de la mort. Chaque chrétien est appelé, après avoir suivi l’évangile, à la vie éternelle. L’Eglise insiste au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la résurrection.

Quelques passages d’ Évangile peuvent  éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).

Halloween fête des enfants.

Les enfants ont désormais l’habitude, le jour d’Halloween, de passer de maison en maison pour demander des bonbons ou des friandises. Le côté religieux est totalement absent de cette nouvelle fête, mais c’est l’occasion pour les adultes du voisinage de faire la connaissance des jeunes du quartier.

 

Changement d’heure : Nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2024

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union Européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Cette nuit à 3h00 du matin il sera exactement 2h00.

Le missel des dimanches 2025 est arrivé dans la paroisse de Rochefort

Depuis dimanche 6 octobre vous pouvez trouver le missel des dimanches 2025 à la sortie des  messes  dominicales, au prix de 9,90€.

Les veilleuses de la Toussaint sont également présentes au prix de 4,50€

 

 

L’année liturgique démarre le premier dimanche de l’Avent. Explication avec le Père Bruno Mary, ancien Directeur de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France.

Qu’est-ce que l’année liturgique ?

L’année liturgique est un cycle qui se répète tous les ans et qui célèbre les grands moments de l’histoire du salut : l’histoire de Jésus Christ venu habiter chez les hommes pour les sauver.

Elle commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent  ( quatre semaines avant Noël) et se termine un an plus tard avec le dimanche du Christ-Roi, roi de l’univers . Quels sont ces grands moments ?    Le premier est Noël, puisque Jésus fait son apparition: il vient de naître de Marie. Mais ce n’est pas l’événement le plus important de notre foi, le plus important c’est Pâques qui nous fait revivre en trois jours, appelés  en latin Triduum, le dernier repas du Christ avec les apôtres, sa passion avec la mise en croix et sa résurrection. Car, comme le dit l’apôtre Paul, si le Christ n’est pas ressuscité d’entre les morts, vaine est notre foi (1 Co 15, 17) .  Si nous ne pouvons  pas suivre Jésus ressuscité vers la vie éternelle, qu’il nous promet, alors c’est la mort qui gagne. Notre existence devient absurde car ceux qu’on a aimés, ceux qu’on aime, disparaitraient dans le néant, avec nous.

Le Christ est ressuscité le 3e jour après le vendredi saint : c’est-à-dire le dimanche. Les premiers chrétiens se réunissaient le dimanche, tous les dimanches pour faire mémoire de Pâques. Ils revivaient la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Le cœur de l’année liturgique c’est le dimanche de Pâques parce que la passion, la mort et la résurrection du Christ sont le cœur de notre foi.

Histoire de la liturgie

L’année liturgique s’est construite peu à peu. L’Église a privilégié un dimanche appelé dimanche de Pâques. Il se situe au début du printemps. Pendant 7 sept semaines ce que Pâques a provoqué est vécu de dimanche en dimanche : c’est le temps pascal, signe des temps nouveaux inaugurés par le Christ ressuscité. Durant ce temps, nous avons la fête de l’Ascension, le 40e jour. Ce temps se termine avec la fête de Pentecôte, le cinquantième jour.

Une fête importante doit se préparer. La préparation de Pâques s’appelle le Carême : celui-ci dure 40 jours.  Il commence avec le mercredi des cendres, que le mardi gras précède, pour se terminer le samedi saint. C’est le temps privilégié où les candidats au baptême préparent leur baptême qui sera célébré le jour de Pâques. L’autre grande fête est celle de la naissance du Sauveur : Noël. Elle a une date fixe : le 25 décembre. Comme pour Pâques, il y a un temps de préparation, c’est l’Avent qui dure trois semaines. Le temps de Noël se poursuit jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (9, 10 janvier).

Voilà les deux grands moments de l’année liturgique. Entre ces moments, nous avons le temps ordinaire. Notre vie est surtout composée de jours ordinaires : le Christ ressuscité vient nous rejoindre dans notre temps ordinaire. Beaucoup plus tard, seront instaurées des fêtes sans lien avec un évènement  mais avec  une vérité de foi : la sainte Trinité ; le Saint Sacrement ; le Sacré-Cœur, le Christ roi de l’univers. A la lumière de Pâques, naissent et se répandent les fêtes des saints : les apôtres, les martyrs et très vite les fêtes liés à la Vierge Marie :  ;  Immaculée conception;  Annonciation ; Assomption; couronnement de la Vierge. Ce couronnement, Marie veut en faire profiter tous ses enfants; c’est une belle promesse.

La dernière fête liturgique, instaurée par saint Jean-Paul II est le dimanche de la Miséricorde divine,  premier dimanche qui suit la fête de Pâques. Là encore il y a une belle promesse: l’amour de de Dieu surpasse tout péché – à condition que le pécheur se repente sincèrement.

Pendant l’année liturgique Dieu visite notre histoire, il nous visite, il veut notre salut, avec Lui.

Trois années liturgiques

Depuis le concile Vatican II, le cycle liturgique comporte trois années : l’année A ; l’année B ; l’année C. Pourquoi ?

Puisque la foi grandit à l’écoute de la Parole, l’Eglise souhaite que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu;  les textes changent chaque année liturgique. Durant l’année A nous écoutons l’Evangile selon Saint Matthieu ; durant l’année B, celui selon Saint Marc ; durant l’année C, celui selon Saint Luc. Et celui selon Saint Jean, différent des trois autres, qu’on appelle synoptiques ?

Nous l’écoutons pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car il s’associe à l’évangile selon Saint Marc relativement court. En 2024, jusqu’à fin novembre, c’est l’année B : l’année C commence avec le 1er dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2024.

Le temps de l’Avent 

Les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent parlent de la fin des temps, c’est-à-dire du retour glorieux du Christ à la fin des temps.                  Notre temps a donc une fin, un but : il est orienté vers le retour du Christ et il prend sens en lui. Nous sommes appelés à être présents lors du retour du Christ, à l’accueillir et à participer à sa vie auprès de Dieu.                                            A partir du troisième dimanche de l’Avent, nous préparons Noël. Christ reviendra parce qu’il est déjà venu. Notre vie de foi s’inscrit entre ces deux venues du Christ. Aussi le temps de l’Avent nous rappelle que nous sommes des veilleurs et contribue à donner sens à notre temps :                                 Attendre le retour du Christ, cette attente se vit dans la prière et en vivant l’Évangile. Il est le temps du long désir. Cette attendre se vit également dans la joie (3e dimanche). Nous ne redoutons pas une catastrophe mais le retour du Sauveur.

La traduction liturgique de la Bible

La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et écoutée. C’est elle que nous écoutons quand nous venons à la messe, quand nous participons à un baptême, à des funérailles… Cependant, nous ne parlons pas tout à fait comme nous écrivons. Toute langue comporte une langue parlée et une langue écrite. La traduction de la Bible veut éviter tout ce qui peut gêner l’écoute, la compréhension de la  Parole proclamée. La Parole de Dieu a d’abord été écoutée avant d’être écrite, c’est pourquoi, la traduction liturgique est la traduction officielle de notre Église.

Père Bruno Mary

 

 

 

Nous recherchons des bénévoles pour le secrétariat paroissial de Rochefort

Etre au secrétariat c’est être utile, au centre de la vie paroissiale.

❖ Le secrétariat paroissial Rochefort

109 Ter rue Pierre Loti  – 17300 Rochefort ( derrière l’église St Louis)
 : 05.16.65.42. 89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Il est ouvert tout au long de l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h.

L’une des richesses de la paroisse c’est VOUS ! Vous qui acceptez de donner de votre temps à la vie de la paroisse. Nous avons tous des talents que le Christ nous invite à mettre au service des autres. Participer à la vie paroissiale au sein d’une équipe permet, en plus de la joie du service, la joie de la rencontre et de la vie fraternelle !
Vous voulez donnez de votre temps et servir l’Église ?

L’activité est  simple : on accueille, on informe, on répond au téléphone et on se sert  du logiciel informatique.

Donner de son temps

Sur la paroisse de Rochefort, nous recherchons des volontaires pour assurer la gestion du secrétariat paroissial,  pendant une demi-journée par semaine,
pour répondre aux appels, recevoir les  paroissiens, aider à la gestion des registres…

Si vous êtes intéressés (es) et si vous désirez  obtenir davantage de  renseignements, n’hésitez pas à nous joindre par téléphone  ou
par courriel.
Nous avons besoin de vous !

 

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Les Sœurs Xavières : trente années de présence à Mireuil

Depuis trente ans, la communauté des Sœurs Xavières est installée dans le quartier de Mireuil, à la Rochelle. Une présence discrète mais profondément ancrée dans le diocèse et dans la vie locale. À l’occasion de cet anniversaire, nous avons rencontré Anne-Laure, Danièle, Odile et Valérie pour évoquer leur mission, leur histoire et leurs projets.

Qui sont les sœurs Xavières de La Rochelle ?

La communauté actuelle est composée de quatre sœurs résidant à La Rochelle et deux autres (Maryvonne et Béatrice) vivant à Salvert, près de Poitiers. Chaque sœur mène une vie à la fois communautaire et engagée dans des métiers très diversifiés :

  • Anne-Laure est responsable de la communauté et travaille à la Chambre d’agriculture tout en participant au service diocésain de la formation permanente. Elle fait également partie du conseil de la Xavière.
  • Valérie, religieuse depuis un an, œuvre dans la responsabilité sociétale des entreprises et accompagne les catéchumènes des paroisses Saint-Pierre et Saint-Paul.
  • Danièle, retraitée, est engagée dans des actions bénévoles locales, que ce soit auprès des migrants ou au sein de l’épicerie solidaire, et participe activement à l’organisation de la “Fête des trois quartiers”. Elle est également investie dans le “chemin ignatien 17”.
  • Odile, arrivée récemment après plusieurs années à Toulouse, où elle enseignait la théologie à l’Institut catholique, s’apprête à accompagner une équipe de la Communauté Vie Chrétienne (CVX) dans le diocèse, tout en recherchant un emploi.

Pourquoi La Rochelle et le quartier de Mireuil ?

Il y a 30 ans, c’est à la demande de Mgr David que les sœurs Xavières sont venues s’implanter à La Rochelle. Leur mission initiale : contribuer à l’événement diocésain “Cap sur l’an 2000”, avec un engagement particulier auprès de l’aumônerie étudiante et la formation des adultes.

Le quartier de Mireuil s’est imposé comme une évidence : à côté de l’église, un appartement s’est libéré, offrant un lieu idéal pour débuter leur mission. Dès la première année, un second appartement sur le même pallier est venu agrandir leur lieu de vie. Ce quartier s’est rapidement imposé comme un lieu de mission et c’est par choix que la communauté s’y est établi définitivement.

Une installation difficile, une mission enrichissante

Les débuts n’ont pas été simples pour les premières sœurs Xavières à La Rochelle. Seule l’une d’entre elles avait un emploi au sein du diocèse, les autres cherchant du travail dans un environnement difficile. Elles se sont investies progressivement, organisant des ateliers d’alphabétisation et en tissant des liens avec les habitants du quartier.

Aujourd’hui, la situation a bien changé : le quartier de Mireuil s’est rénové et internationalisé. Bien que moins turbulent qu’à l’époque, il reste un lieu de mission et de rencontres. Au moment de la rénovation des immeubles et du découpage de certains ensembles, plusieurs voisins auraient dit : “On veut rester près des sœurs” !

Vie professionnelle et vie communautaire : une articulation subtile

L’un des aspects essentiels de la mission des sœurs Xavières réside dans l’équilibre délicat entre vie professionnelle et vie communautaire. Contrairement à d’autres communautés religieuses qui se concentrent sur des tâches internes ou des missions spécifiques à leur vocation, les Xavières sont pleinement engagées dans le monde professionnel, chacune occupant des postes variés. Cet engagement reflète l’un de leurs principes fondateurs : “Connaître et aimer le monde”.

Anne-Laure souligne à quel point cet équilibre est important pour leur charisme : “Nos différentes professions nous permettent d’être en lien direct avec la réalité du monde contemporain. Nous sommes présentes dans des milieux très divers, et cela nourrit à la fois notre vie spirituelle et notre engagement communautaire.”

Le fait que chaque sœur ait un métier en dehors de la communauté crée une dynamique particulière. Que ce soit dans l’agriculture, la théologie, ou la responsabilité sociétale des entreprises, ces métiers permettent de rester ancrées dans la vie quotidienne des gens. Valérie, par exemple, utilise son rôle au sein des entreprises pour apporter une vision éthique, et dans le même temps, elle accompagne les catéchumènes de la paroisse. Cette double fonction nourrit à la fois sa vie spirituelle et son rapport aux autres.

Odile, théologienne, voit son travail comme une extension naturelle de son engagement communautaire : “Ma mission d’enseignement me permet de partager les fondements de la foi chrétienne avec des personnes qui se questionnent sur leur croyance, et en même temps de réfléchir, au sein de la communauté, à comment vivre cette foi au quotidien.”

Un soutien mutuel entre la communauté et la vie professionnelle

Les sœurs reconnaissent que vivre en communauté tout en travaillant à l’extérieur est un défi, mais c’est aussi une grande richesse. La communauté devient un lieu de ressourcement et de soutien, en particulier face aux difficultés professionnelles. Valérie évoque la manière dont la vie communautaire permet de maintenir un équilibre de vie essentiel : “Le fait de pouvoir partager, de prier ensemble, de discuter des défis rencontrés dans nos métiers nous aide à garder le cap, surtout lorsque nous faisons face à des problématiques éthiques ou humaines.”

Les temps dédiés à la vie communautaire sont structurés pour renforcer ces liens. Une soirée par semaine est consacrée à un moment de partage en communauté, et une fois par mois, un week-end permet aux sœurs de faire une “relecture” de leur vie commune et spirituelle. Ces moments sont l’occasion d’échanger sur des thèmes variés, qu’ils soient spirituels ou plus quotidiens. Danièle, par exemple, raconte comment le bénévolat dans le quartier lui permet de rester connectée aux réalités sociales, mais aussi combien il est précieux de pouvoir partager ces expériences avec ses sœurs lors des temps communautaires.

Une nouveauté cette année est la soirée “surprise”, préparée par l’une des sœurs pour les autres. Cela permet non seulement de créer des liens plus profonds, mais aussi de renforcer la convivialité au sein de la communauté.

Une mission inscrite dans le monde

Pour les Xavières, le travail n’est pas seulement un moyen de subsistance. C’est avant tout leur mission et un moyen de s’incarner dans la société. Comme le dit leur fondatrice Claire Monestès, “Notre cloître, c’est le monde”. Cette phrase guide leur engagement à être présentes là où se trouvent les défis contemporains, qu’ils soient sociaux, économiques ou spirituels. Cette présence dans le monde professionnel leur permet de rester à l’écoute des besoins et des évolutions de la société, tout en ancrant profondément leur mission dans une réalité vécue au quotidien.

Quels projets pour l’avenir ?

Le premier grand projet est la célébration des trente ans de présence à La Rochelle. Une messe d’action de grâce aura lieu à la cathédrale le 13 octobre à 11h. Il y aura également un second temps fort le 1er décembre avec la paroisse St Paul, plus spécialement dédié à leur implantation locale. A ces occasions, la communauté sera heureuse de retrouver quelques “anciennes”, qui viendront faire mémoire de ces trente années de présence à la Rochelle. “Faire mémoire est important”, soulignent-elles. “C’ est l’occasion de réfléchir à ce qui a été accompli, mais surtout de rester attentives aux besoins actuels de la ville et du diocèse.”

Leur avenir n’est pas tracé à l’avance : il est au service des nécessités qu’elles perçoivent autour d’elles. “Il n’y a pas de plan rigide, nous nous adaptons à la réalité du terrain”, explique Danièle. L’écoute et l’engagement restent au cœur de leur mission.

Un ancrage profond dans le diocèse

Au fil des années, la communauté a évolué, mais les Xavières sont devenues une partie intégrante du tissu local. Leur engagement dans le quartier, à la paroisse, et plus largement dans le diocèse de La Rochelle est reconnu et apprécié. “Les gens nous connaissent, ils connaissent et se souviennent également des anciennes sœurs de la communauté”, confient-elles. Cette reconnaissance est aussi une des raisons pour lesquelles elles tiennent à célébrer ces trente années de compagnonnage.

 

Les Fraternités reprennent sur la paroisse de Rochefort

Les Fraternités ont pour but de rassembler les chrétiens de Rochefort. Elles permettent de nouer des connaissances . Elles donnent l’occasion de prier, de partager la Parole divine et de vivre un moment de convivialité.

Le manuel pratique est en vente au secrétariat au prix de 10€

Si vous êtes intéressés et si vous souhaitez intégrer ou créer une fraternité.  Prière de contacter  Chantal Damême au secrétariat paroissial  109 rue P. Loti le vendredi matin.

Cette troisième édition nous ramène au Nouveau Testament, et plus précisément dans la ville de Corinthe, au Ier siècle.

Cette année, nous serons des Corinthiens avec les Corinthiens, destinataires avec eux de ce que Dieu, à travers Paul, veut nous dire, sur nous et sur l’Église qu’ensemble, nous formons.

Puisse ce livret vous nourrir autant que ceux des autres années. Qu’il nous aide à mieux nous comprendre comme l’Église du Christ, la même, depuis Corinthe jusqu’à la Charente-Maritime, depuis l’an 50 jusqu’à nos jours.

Le sommaire du livret

Introduction :
I. Lire la première lettre de Paul aux Corinthiens
A. Corinthe au temps de Saint Paul, une ville commerciale
B. La naissance d’une Eglise à Corinthe
C. La figure sociologique de l’Eglise de Corinthe
D. La correspondance de Paul avec les Corinthiens
E. Organisation et contenu
F. L’intérêt de lire la première lettre aux Corinthiens aujourd’hui

II. Pour aller plus loin

III. Une lecture pas à pas et en Eglise

Rencontre 1 : Folie de la Croix, sagesse de Dieu
Rencontre 2 : Liberté et Amour
Rencontre 3 : Le repas du Seigneur
Rencontre 4 : Un seul Corps, un seul Esprit
Rencontre 5 : Appelés à ressusciter avec le Christ
Rencontre 6 : L’Eglise universelle

Video : KTO