Le missel des dimanches 2025 est arrivé dans la paroisse de Rochefort

Depuis dimanche 6 octobre vous pouvez trouver le missel des dimanches 2025 à la sortie des  messes  dominicales, au prix de 9,90€.

Les veilleuses de la Toussaint sont également présentes au prix de 4,50€

 

 

L’année liturgique démarre le premier dimanche de l’Avent. Explication avec le Père Bruno Mary, ancien Directeur de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France.

Qu’est-ce que l’année liturgique ?

L’année liturgique est un cycle qui se répète tous les ans et qui célèbre les grands moments de l’histoire du salut : l’histoire de Jésus Christ venu habiter chez les hommes pour les sauver.

Elle commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent  ( quatre semaines avant Noël) et se termine un an plus tard avec le dimanche du Christ-Roi, roi de l’univers . Quels sont ces grands moments ?    Le premier est Noël, puisque Jésus fait son apparition: il vient de naître de Marie. Mais ce n’est pas l’événement le plus important de notre foi, le plus important c’est Pâques qui nous fait revivre en trois jours, appelés  en latin Triduum, le dernier repas du Christ avec les apôtres, sa passion avec la mise en croix et sa résurrection. Car, comme le dit l’apôtre Paul, si le Christ n’est pas ressuscité d’entre les morts, vaine est notre foi (1 Co 15, 17) .  Si nous ne pouvons  pas suivre Jésus ressuscité vers la vie éternelle, qu’il nous promet, alors c’est la mort qui gagne. Notre existence devient absurde car ceux qu’on a aimés, ceux qu’on aime, disparaitraient dans le néant, avec nous.

Le Christ est ressuscité le 3e jour après le vendredi saint : c’est-à-dire le dimanche. Les premiers chrétiens se réunissaient le dimanche, tous les dimanches pour faire mémoire de Pâques. Ils revivaient la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Le cœur de l’année liturgique c’est le dimanche de Pâques parce que la passion, la mort et la résurrection du Christ sont le cœur de notre foi.

Histoire de la liturgie

L’année liturgique s’est construite peu à peu. L’Église a privilégié un dimanche appelé dimanche de Pâques. Il se situe au début du printemps. Pendant 7 sept semaines ce que Pâques a provoqué est vécu de dimanche en dimanche : c’est le temps pascal, signe des temps nouveaux inaugurés par le Christ ressuscité. Durant ce temps, nous avons la fête de l’Ascension, le 40e jour. Ce temps se termine avec la fête de Pentecôte, le cinquantième jour.

Une fête importante doit se préparer. La préparation de Pâques s’appelle le Carême : celui-ci dure 40 jours.  Il commence avec le mercredi des cendres, que le mardi gras précède, pour se terminer le samedi saint. C’est le temps privilégié où les candidats au baptême préparent leur baptême qui sera célébré le jour de Pâques. L’autre grande fête est celle de la naissance du Sauveur : Noël. Elle a une date fixe : le 25 décembre. Comme pour Pâques, il y a un temps de préparation, c’est l’Avent qui dure trois semaines. Le temps de Noël se poursuit jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (9, 10 janvier).

Voilà les deux grands moments de l’année liturgique. Entre ces moments, nous avons le temps ordinaire. Notre vie est surtout composée de jours ordinaires : le Christ ressuscité vient nous rejoindre dans notre temps ordinaire. Beaucoup plus tard, seront instaurées des fêtes sans lien avec un évènement  mais avec  une vérité de foi : la sainte Trinité ; le Saint Sacrement ; le Sacré-Cœur, le Christ roi de l’univers. A la lumière de Pâques, naissent et se répandent les fêtes des saints : les apôtres, les martyrs et très vite les fêtes liés à la Vierge Marie :  ;  Immaculée conception;  Annonciation ; Assomption; couronnement de la Vierge. Ce couronnement, Marie veut en faire profiter tous ses enfants; c’est une belle promesse.

La dernière fête liturgique, instaurée par saint Jean-Paul II est le dimanche de la Miséricorde divine,  premier dimanche qui suit la fête de Pâques. Là encore il y a une belle promesse: l’amour de de Dieu surpasse tout péché – à condition que le pécheur se repente sincèrement.

Pendant l’année liturgique Dieu visite notre histoire, il nous visite, il veut notre salut, avec Lui.

Trois années liturgiques

Depuis le concile Vatican II, le cycle liturgique comporte trois années : l’année A ; l’année B ; l’année C. Pourquoi ?

Puisque la foi grandit à l’écoute de la Parole, l’Eglise souhaite que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu;  les textes changent chaque année liturgique. Durant l’année A nous écoutons l’Evangile selon Saint Matthieu ; durant l’année B, celui selon Saint Marc ; durant l’année C, celui selon Saint Luc. Et celui selon Saint Jean, différent des trois autres, qu’on appelle synoptiques ?

Nous l’écoutons pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car il s’associe à l’évangile selon Saint Marc relativement court. En 2024, jusqu’à fin novembre, c’est l’année B : l’année C commence avec le 1er dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2024.

Le temps de l’Avent 

Les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent parlent de la fin des temps, c’est-à-dire du retour glorieux du Christ à la fin des temps.                  Notre temps a donc une fin, un but : il est orienté vers le retour du Christ et il prend sens en lui. Nous sommes appelés à être présents lors du retour du Christ, à l’accueillir et à participer à sa vie auprès de Dieu.                                            A partir du troisième dimanche de l’Avent, nous préparons Noël. Christ reviendra parce qu’il est déjà venu. Notre vie de foi s’inscrit entre ces deux venues du Christ. Aussi le temps de l’Avent nous rappelle que nous sommes des veilleurs et contribue à donner sens à notre temps :                                 Attendre le retour du Christ, cette attente se vit dans la prière et en vivant l’Évangile. Il est le temps du long désir. Cette attendre se vit également dans la joie (3e dimanche). Nous ne redoutons pas une catastrophe mais le retour du Sauveur.

La traduction liturgique de la Bible

La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et écoutée. C’est elle que nous écoutons quand nous venons à la messe, quand nous participons à un baptême, à des funérailles… Cependant, nous ne parlons pas tout à fait comme nous écrivons. Toute langue comporte une langue parlée et une langue écrite. La traduction de la Bible veut éviter tout ce qui peut gêner l’écoute, la compréhension de la  Parole proclamée. La Parole de Dieu a d’abord été écoutée avant d’être écrite, c’est pourquoi, la traduction liturgique est la traduction officielle de notre Église.

Père Bruno Mary

 

 

 

Nous recherchons des bénévoles pour le secrétariat paroissial de Rochefort

Etre au secrétariat c’est être utile, au centre de la vie paroissiale.

❖ Le secrétariat paroissial Rochefort

109 Ter rue Pierre Loti  – 17300 Rochefort ( derrière l’église St Louis)
 : 05.16.65.42. 89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Il est ouvert tout au long de l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h.

L’une des richesses de la paroisse c’est VOUS ! Vous qui acceptez de donner de votre temps à la vie de la paroisse. Nous avons tous des talents que le Christ nous invite à mettre au service des autres. Participer à la vie paroissiale au sein d’une équipe permet, en plus de la joie du service, la joie de la rencontre et de la vie fraternelle !
Vous voulez donnez de votre temps et servir l’Église ?

L’activité est  simple : on accueille, on informe, on répond au téléphone et on se sert  du logiciel informatique.

Donner de son temps

Sur la paroisse de Rochefort, nous recherchons des volontaires pour assurer la gestion du secrétariat paroissial,  pendant une demi-journée par semaine,
pour répondre aux appels, recevoir les  paroissiens, aider à la gestion des registres…

Si vous êtes intéressés (es) et si vous désirez  obtenir davantage de  renseignements, n’hésitez pas à nous joindre par téléphone  ou
par courriel.
Nous avons besoin de vous !

 

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Les Sœurs Xavières : trente années de présence à Mireuil

Depuis trente ans, la communauté des Sœurs Xavières est installée dans le quartier de Mireuil, à la Rochelle. Une présence discrète mais profondément ancrée dans le diocèse et dans la vie locale. À l’occasion de cet anniversaire, nous avons rencontré Anne-Laure, Danièle, Odile et Valérie pour évoquer leur mission, leur histoire et leurs projets.

Qui sont les sœurs Xavières de La Rochelle ?

La communauté actuelle est composée de quatre sœurs résidant à La Rochelle et deux autres (Maryvonne et Béatrice) vivant à Salvert, près de Poitiers. Chaque sœur mène une vie à la fois communautaire et engagée dans des métiers très diversifiés :

  • Anne-Laure est responsable de la communauté et travaille à la Chambre d’agriculture tout en participant au service diocésain de la formation permanente. Elle fait également partie du conseil de la Xavière.
  • Valérie, religieuse depuis un an, œuvre dans la responsabilité sociétale des entreprises et accompagne les catéchumènes des paroisses Saint-Pierre et Saint-Paul.
  • Danièle, retraitée, est engagée dans des actions bénévoles locales, que ce soit auprès des migrants ou au sein de l’épicerie solidaire, et participe activement à l’organisation de la “Fête des trois quartiers”. Elle est également investie dans le “chemin ignatien 17”.
  • Odile, arrivée récemment après plusieurs années à Toulouse, où elle enseignait la théologie à l’Institut catholique, s’apprête à accompagner une équipe de la Communauté Vie Chrétienne (CVX) dans le diocèse, tout en recherchant un emploi.

Pourquoi La Rochelle et le quartier de Mireuil ?

Il y a 30 ans, c’est à la demande de Mgr David que les sœurs Xavières sont venues s’implanter à La Rochelle. Leur mission initiale : contribuer à l’événement diocésain “Cap sur l’an 2000”, avec un engagement particulier auprès de l’aumônerie étudiante et la formation des adultes.

Le quartier de Mireuil s’est imposé comme une évidence : à côté de l’église, un appartement s’est libéré, offrant un lieu idéal pour débuter leur mission. Dès la première année, un second appartement sur le même pallier est venu agrandir leur lieu de vie. Ce quartier s’est rapidement imposé comme un lieu de mission et c’est par choix que la communauté s’y est établi définitivement.

Une installation difficile, une mission enrichissante

Les débuts n’ont pas été simples pour les premières sœurs Xavières à La Rochelle. Seule l’une d’entre elles avait un emploi au sein du diocèse, les autres cherchant du travail dans un environnement difficile. Elles se sont investies progressivement, organisant des ateliers d’alphabétisation et en tissant des liens avec les habitants du quartier.

Aujourd’hui, la situation a bien changé : le quartier de Mireuil s’est rénové et internationalisé. Bien que moins turbulent qu’à l’époque, il reste un lieu de mission et de rencontres. Au moment de la rénovation des immeubles et du découpage de certains ensembles, plusieurs voisins auraient dit : “On veut rester près des sœurs” !

Vie professionnelle et vie communautaire : une articulation subtile

L’un des aspects essentiels de la mission des sœurs Xavières réside dans l’équilibre délicat entre vie professionnelle et vie communautaire. Contrairement à d’autres communautés religieuses qui se concentrent sur des tâches internes ou des missions spécifiques à leur vocation, les Xavières sont pleinement engagées dans le monde professionnel, chacune occupant des postes variés. Cet engagement reflète l’un de leurs principes fondateurs : “Connaître et aimer le monde”.

Anne-Laure souligne à quel point cet équilibre est important pour leur charisme : “Nos différentes professions nous permettent d’être en lien direct avec la réalité du monde contemporain. Nous sommes présentes dans des milieux très divers, et cela nourrit à la fois notre vie spirituelle et notre engagement communautaire.”

Le fait que chaque sœur ait un métier en dehors de la communauté crée une dynamique particulière. Que ce soit dans l’agriculture, la théologie, ou la responsabilité sociétale des entreprises, ces métiers permettent de rester ancrées dans la vie quotidienne des gens. Valérie, par exemple, utilise son rôle au sein des entreprises pour apporter une vision éthique, et dans le même temps, elle accompagne les catéchumènes de la paroisse. Cette double fonction nourrit à la fois sa vie spirituelle et son rapport aux autres.

Odile, théologienne, voit son travail comme une extension naturelle de son engagement communautaire : “Ma mission d’enseignement me permet de partager les fondements de la foi chrétienne avec des personnes qui se questionnent sur leur croyance, et en même temps de réfléchir, au sein de la communauté, à comment vivre cette foi au quotidien.”

Un soutien mutuel entre la communauté et la vie professionnelle

Les sœurs reconnaissent que vivre en communauté tout en travaillant à l’extérieur est un défi, mais c’est aussi une grande richesse. La communauté devient un lieu de ressourcement et de soutien, en particulier face aux difficultés professionnelles. Valérie évoque la manière dont la vie communautaire permet de maintenir un équilibre de vie essentiel : “Le fait de pouvoir partager, de prier ensemble, de discuter des défis rencontrés dans nos métiers nous aide à garder le cap, surtout lorsque nous faisons face à des problématiques éthiques ou humaines.”

Les temps dédiés à la vie communautaire sont structurés pour renforcer ces liens. Une soirée par semaine est consacrée à un moment de partage en communauté, et une fois par mois, un week-end permet aux sœurs de faire une “relecture” de leur vie commune et spirituelle. Ces moments sont l’occasion d’échanger sur des thèmes variés, qu’ils soient spirituels ou plus quotidiens. Danièle, par exemple, raconte comment le bénévolat dans le quartier lui permet de rester connectée aux réalités sociales, mais aussi combien il est précieux de pouvoir partager ces expériences avec ses sœurs lors des temps communautaires.

Une nouveauté cette année est la soirée “surprise”, préparée par l’une des sœurs pour les autres. Cela permet non seulement de créer des liens plus profonds, mais aussi de renforcer la convivialité au sein de la communauté.

Une mission inscrite dans le monde

Pour les Xavières, le travail n’est pas seulement un moyen de subsistance. C’est avant tout leur mission et un moyen de s’incarner dans la société. Comme le dit leur fondatrice Claire Monestès, “Notre cloître, c’est le monde”. Cette phrase guide leur engagement à être présentes là où se trouvent les défis contemporains, qu’ils soient sociaux, économiques ou spirituels. Cette présence dans le monde professionnel leur permet de rester à l’écoute des besoins et des évolutions de la société, tout en ancrant profondément leur mission dans une réalité vécue au quotidien.

Quels projets pour l’avenir ?

Le premier grand projet est la célébration des trente ans de présence à La Rochelle. Une messe d’action de grâce aura lieu à la cathédrale le 13 octobre à 11h. Il y aura également un second temps fort le 1er décembre avec la paroisse St Paul, plus spécialement dédié à leur implantation locale. A ces occasions, la communauté sera heureuse de retrouver quelques “anciennes”, qui viendront faire mémoire de ces trente années de présence à la Rochelle. “Faire mémoire est important”, soulignent-elles. “C’ est l’occasion de réfléchir à ce qui a été accompli, mais surtout de rester attentives aux besoins actuels de la ville et du diocèse.”

Leur avenir n’est pas tracé à l’avance : il est au service des nécessités qu’elles perçoivent autour d’elles. “Il n’y a pas de plan rigide, nous nous adaptons à la réalité du terrain”, explique Danièle. L’écoute et l’engagement restent au cœur de leur mission.

Un ancrage profond dans le diocèse

Au fil des années, la communauté a évolué, mais les Xavières sont devenues une partie intégrante du tissu local. Leur engagement dans le quartier, à la paroisse, et plus largement dans le diocèse de La Rochelle est reconnu et apprécié. “Les gens nous connaissent, ils connaissent et se souviennent également des anciennes sœurs de la communauté”, confient-elles. Cette reconnaissance est aussi une des raisons pour lesquelles elles tiennent à célébrer ces trente années de compagnonnage.

 

Les Fraternités reprennent sur la paroisse de Rochefort

Les Fraternités ont pour but de rassembler les chrétiens de Rochefort. Elles permettent de nouer des connaissances . Elles donnent l’occasion de prier, de partager la Parole divine et de vivre un moment de convivialité.

Le manuel pratique est en vente au secrétariat au prix de 10€

Si vous êtes intéressés et si vous souhaitez intégrer ou créer une fraternité.  Prière de contacter  Chantal Damême au secrétariat paroissial  109 rue P. Loti le vendredi matin.

Cette troisième édition nous ramène au Nouveau Testament, et plus précisément dans la ville de Corinthe, au Ier siècle.

Cette année, nous serons des Corinthiens avec les Corinthiens, destinataires avec eux de ce que Dieu, à travers Paul, veut nous dire, sur nous et sur l’Église qu’ensemble, nous formons.

Puisse ce livret vous nourrir autant que ceux des autres années. Qu’il nous aide à mieux nous comprendre comme l’Église du Christ, la même, depuis Corinthe jusqu’à la Charente-Maritime, depuis l’an 50 jusqu’à nos jours.

Le sommaire du livret

Introduction :
I. Lire la première lettre de Paul aux Corinthiens
A. Corinthe au temps de Saint Paul, une ville commerciale
B. La naissance d’une Eglise à Corinthe
C. La figure sociologique de l’Eglise de Corinthe
D. La correspondance de Paul avec les Corinthiens
E. Organisation et contenu
F. L’intérêt de lire la première lettre aux Corinthiens aujourd’hui

II. Pour aller plus loin

III. Une lecture pas à pas et en Eglise

Rencontre 1 : Folie de la Croix, sagesse de Dieu
Rencontre 2 : Liberté et Amour
Rencontre 3 : Le repas du Seigneur
Rencontre 4 : Un seul Corps, un seul Esprit
Rencontre 5 : Appelés à ressusciter avec le Christ
Rencontre 6 : L’Eglise universelle

Video : KTO 

 

 

La paroisse de Rochefort, une Eglise en mission

Depuis 2024, le Congrès Mission annuel essaime de la ville épiscopale vers les villes du diocèse. De central il devient local, afin d’aller plus facilement à la rencontre des chrétiens et appréhender la réalité des paroisses et des communautés.

Les 28 et 29 septembre 2024, de nombreux évènements missionnaires ont été proposés à travers la France, ancrés dans le terrain local de la mission.

Cette année 60 diocèses en France ! Soit 140 villes se sont mises au diapason missionnaire.

 

A Rochefort, nous étions tous rassemblés dans l’église St Louis, Nous avons d’abord loué le Seigneur pour qu’Il soit présent au milieu de nous, dans ce Congrès Mission organisé par l’équipe du Conseil pastoral de la paroisse de Rochefort.

Une adoration continue du Saint Sacrement, pour soutenir le congrès, a été  assurée par une succession de veilleurs dans la chapelle Notre Dame de Lourdes, du samedi 15h00 au dimanche à 16h30.

Vidéo : en direct  du Congrès Mission à Rochefort

Photos GT -Louanges et ouverture du Congrès Mission samedi 28 dans l’église St Louis

Des ateliers ont été organisés à l’école St Marie de la Providence

– Dans la cour de nombreux stands accueillaient les visiteurs, stand des équipes Notre Dame, Secours catholique, Scoutisme, Compagnie Secouriste Sainte-Barbe, Catholic’s pub, Chemin ignacien, Entrepreneurs chrétiens, CCFD.

Les ateliers étaient installés dans les salles de classe :

  • Aumônerie des prisons, de l’hôpital, des armées
  • Emmaüs
  • Hospitalité de Lourdes
  • Fraternités
  • Parcours Zachée
  • Bethabara
  • Catéchuménat

Ainsi les congressistes ont pu découvrir les différentes initiatives missionnaires présentes en Charente-Maritime et dans leur paroisse.

La suite du Congrès Mission s’est déroulée à l’église St Louis  en plein centre de Rochefort avec la conférence de Michel Cool sur le thème de la liberté intérieure, titre de son dernier livre qu’il dédicacera ensuite.

Le conférencier a insisté sur l’importance de la rencontre du prochain qu’il convient de privilégier au détriment du smartphone et des contacts virtuels. Le chrétien comme les Egyptiens que l’on voit dessinés de profil le visage et les pieds placés  dans le sens de la marche, doit lui aussi être en mouvement vers l’avenir. Le pape François nous demande de sortir du confort de nos communautés. A la fin de la messe, avant le concile Vatican II,  le célébrant s’écriait :”Ite missa est” ( allez, la messe est finie). Désormais le diacre s’exclame :” Allez dans la paix du Christ” pour encourager les fidèles à être missionnaires selon la volonté exprimée par Paul VI : “Quand la messe est finie une autre messe commence.”

Sur le parvis de St Louis, face à la place Colbert un grand repas, servi par les bénévoles,  a réuni les congressistes tandis que le groupe musical chrétien Vinz Le Mariachi assurait l’ambiance musicale, certains ont même dansé : en route vers la Mission !

Photos GT : Ateliers et conférence

 

Photos GT : Ateliers

 

Photos GT : sur le parvis avec M. Pons adjoint au maire de Rochefort.

 

Photos GT : sur le parvis le samedi soir

 

Puis le lendemain dimanche  fut célébrée la messe de clôture du Congrès Mission  et, surtout, d’installation comme curé de Rochefort, du père Daniel MARTIN par mgr JACOLIN administrateur apostolique. Concélébraient avec lui les pères Daniel Martin, Pierre Bigot, Guillaume Salin, Moïse Kiasa, Arockyia, Sureau et Martin Chauvet, en présence des quatre diacres : Henri Leblong, Rémi Guérin, Arnaud Fouan et David Arrat. Lors de  la messe ont été présentés les membres du conseil pastoral : Mmes Martine Novier, Dominique Guyot et M. Renault.

 

Photos GT : Préparation de la messe

 

Photos GT : Messe

 

Photos GT  : Messe

 

 

 

 

 

 

Comment recevoir la Feuille d’annonces paroissiales de Rochefort par internet.

Une nouvelle année commence !

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Si vous rencontrez des difficultés pour l’inscription en ligne, vous pouvez cliquer sur le bulletin et l’imprimer , après l’avoir rempli, le remettre au secrétariat paroissial 109 rue Pierre Loti – 17300 Rochefort

 

 

 

Fête de saint Luc : patron des soignants

L’équipe pastorale de la santé du diocèse de la Rochelle organise sa 1ère édition de la Saint Luc : patron des médecins.

Nous vous attendons nombreux le Samedi 19 octobre 2024 à la maison diocésaine à Saintes : Médecins, Soignants, membres d’aumôneries des hôpitaux, les équipes du service évangélique des malades et de la pastorale des personnes handicapées, aidants, élèves infirmiers, ambulanciers, kinésithérapeutes, Associations des soins palliatifs, les hospitaliers, groupe bioéthique, animateurs maisons de retraite, mouvements ou associations comme l’ORDRE de MALTE, la Société ST Vincent de Paul, le Secours catholique…

Programme de la journée :

  • 11h 00 : Accueil
  • 11h 30 : Mot d’accueil et présentation
  • 12h 00 : Messe
  • 13h 00: Déjeuner (Repas tiré du sac)
  • 14h 15 – 15h : Conférence
  • 15h -15h 45 : Partages en groupes
  • 15h 45 : Suggestions pour l’année prochaine
  • 16h 00 : Fin de la journée et bénédiction solennelle

Inscriptions

Congrès Mission à Rochefort Samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024

Pensez  à réserver les dates du samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 pour cet évènement paroissial exceptionnel.

Reportage RCF avec les principaux acteurs du Congrès mission

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messe de rentrée  à l’église St Louis de Rochefort à 15h30 le Dimanche 29 septembre.
Mgr François Jacolin évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle  présentera aux paroissiens le nouveau curé de Rochefort : l’abbé Daniel MARTIN.

Programme

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

  • 14h00 – 15h15 : Plénière d’ouverture Eglise Saint-Louis Louange, prières, témoignages, consignes, conférence d’ouverture
  • 15h30 – 18h00 : Ateliers
  • 18h15 – 19h00 : Intervenant / Table ronde
  • 19h15 : Barbecue sur la place Colbert
  • 20h30 – 22h30 : Concert de louange : Vinz le mariachi

DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

  • 9h00 – 11h30 : Plusieurs propositions au choix : conférence, balade autour de la Charente, traversée vers l’île Madame
  • 12h00 – 14h00 Apéritif et repas sur la pelouse de la Corderie
  • 14h30 – 15h00 Plénière de clôture
  • 15h30 – 16h30 Messe de clôture à l’église St Louis, présidée par Mgr François Jacolin

Inscription sur internet, cliquez ICI

Sinon inscrivez-vous en remplissant la feuille d’inscription ci-dessous

Pour télécharger ou imprimer le document cliquer dessus

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

 

QUI SOMMES-NOUS ?

Le Congrès Mission permet à tous les chrétiens de commencer leur année en choisissant de suivre le Christ et de I’annoncer.

Chacun peut découvrir une modalité d’annonce proche de sa personnalité et de ses apostolats naturels et rêver sa propre manière d’être missionnaire. Les contacts se font facilement et J’enthousiasme grandit au fur et à mesure que les idées fusent. Chacun se rend compte qu’iI a un rôle à jouer et que l’Eglise s’appuie sur tous.

CE QUE L’ON Y VIT

  • Les ateliers : Des acteurs de terrain vous transmettent des outils pour monter des projets missionnaires en paroisse, au travail, en famille, dans l’espace public etc.
  • Les tables rondes : Des intervenants spécialistes d’un sujet, échangent en profondeur pour vous aider à trouver votre vocation missionnaire.
  • Le village : Des associations, des communautés ou des mouvements chrétiens vous présentent leurs initiatives missionnaires pour vous encourager dans vos projets, en susciter de nouveaux, ou vous embarquer avec eux !
  • Prière et mission : Les sacrements (eucharistie, confession) et la prière (lectio divina, adoration, louange) sont le fil rouge du weekend et nous envoient en mission : durant tout le weekend vous pouvez notamment expérimenter l’évangélisation de rues.
  • Un banquet de l’amitié : l’occasion de se mettre au service ou à table avec des personnes invitées très largement d’horizons différentes : éloignées de la foi, en situation de pauvreté ou de handicap. En petites tables de 6 ou 8, chacun est invité à vivre un temps fraternel et à partager sur la question de Dieu.
  • Des événements culturels : Des artistes sont toujours présents pour annoncer le Christ autrement, par le spectacle vivant notamment.
  • Une école des charismes : un parcours de formation proposé pour des responsables de projets pastoraux et locaux. Les participants sont choisis, discernés et envoyés par les communautés locales (paroisses, communautés, diocèses).
  • Les plénières : Des temps tous ensemble, pour entrer dans le weekend le vendredi soir, et être envoyé à la fin le dimanche après-midi !

« Nous croyons qu‘annoncer l‘évangile est le moyen véritable pour changer les cœurs et petit à petit transformer la société. Nous croyons qu’en dépit de la sécularisation apparente de notre monde, une grande soif de Dieu habite les cœurs de nos concitoyens. »

Manifeste de la Mission

Pèlerinage des pères à Port des Barques : Île Madame le samedi 5 octobre

En attendant le prochain pèlerinage des pères de famille les 15 et 16 mars 2025 à Jonzac, plusieurs pères ont souhaité se retrouver pour une journée fraternelle de prière et de partage :

Samedi 5 octobre 2024 de 9h00 à 16h00 à Port des Barques – l’île Madame

Approfondissement du thème du dernier pèlerinage des pères : « Père de famille, artisan du pardon »

  • 9h Accueil café au sanctuaire de Port des Barques
  • 9h30 Laudes
  • 9h45 histoire du lieu : les prêtres déportés
  • 10h Temps d’enseignement
  • 10h30 Marche : traversée de la baie
  • 11h messe à l’île Madame
  • 12h Marche, temps d’échange et confession dans l’île
  • 12h30 apéritif et pique-nique partagé
  • 14h Temps d’enseignement
  • 14h30 Marche
  • 14h45 Echanges en groupe
  • 15h15 reprise de la marche
  • 15h45 arrivée au sanctuaire – Vêpres
  • 16h bilan et fin du pélé.

Prévoir un pique-nique et des vêtements adaptés en fonction de la météo.

Libre participation aux frais de la journée.

Notre Dame de Rochefort : église de la nativité de la Vierge Marie.

Dimanche 8 septembre : fête de la nativité de la sainte Vierge Marie.

Fille de Sainte Anne et de saint Joachim, Marie serait née à Jérusalem selon une ancienne tradition transmise par l’église d’Orient.

En France la fête de la nativité de la sainte Vierge Marie porta longtemps le titre de Notre Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de St Florent le Vieil, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de la nativité.

Historique :

Elevée à partir de 1858 et achevée en 1860, l’église ND de Rochefort, illustre la mode aux tendances architecturales néo-gothiques de cette époque, elle est due  à l’un des architectes les plus novateurs de son temps : Louis-Auguste Boileau, pionnier de l’architecture métallique.

Il est possible que le curé d’alors, l’abbé Jean-Baptiste Bouguereau, oncle du célèbre peintre, ait été mis en rapport avec cet architecte parisien grâce à son illustre neveu.

L’église Notre-Dame à Rochefort a été conçue par l’architecte Louis-Auguste Boileau (1812-1896), celui-là même qui a dessiné les plans de l’église Saint-Eugène à Paris; achevée vers 1855 c’est la première église construite en fer et en fonte en France. Mais, pour Notre-Dame, Boileau est revenu à une conception plus traditionnelle en privilégiant la pierre. Malgré le choix de ce matériau, il a voulu assurer, comme avec le métal, une certaine légèreté à l’édifice ; et bénéficier ainsi de vastes espaces pour les fenêtres.

  • En conséquence, l’église s’élève avec élégance. Les colonnes fines et élancées font 70 cm de côté et s’élèvent à 7,50m. On comprend, qu’à l’époque, la Commission des Travaux publiques ait émis quelques craintes… L’édifice est cependant achevé, selon les plans, en 1860. La pierre calcaire utilisée s’est avérée très dure. L’église est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, mais son nom paroissial sera simplement «Notre-Dame».
    Le style néogothique a permis d’habiller le chœur d’une très vaste verrière, créée par l’atelier G. P. Dagrand à Bordeaux, dans les années 1890.  Les trois splendides  vitraux consacrés à la vie de Marie illuminent le chœur :
  •  Naissance, à gauche,  Marie est sur les genoux d’une servante, entourée par sainte Anne et saint Joachim,
  •  Assomption, au centre,
  •  Annonciation, à droite, l’archange Gabriel s’adresse à Marie.                      D’autres vitraux sont consacrés aux litanies de la Vierge.

Synode sur la synodalité : 2ème session du 2 au 27 octobre 2024 à Rome

La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.

Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux  théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.

Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants  de la première session.

En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée  “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : “Comment être une Église synodale en mission ?”

Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire

Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une ” Église toujours plus synodale en mission»,  proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.

Isabella Piro – Cité du Vatican

Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.

Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.

L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.

Les cinq parties du document

Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.

Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).

Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».

Valoriser les femmes dans l’Église

Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».

Participation et responsabilité des femmes

La deuxième session du Synode demande  donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».

Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit

En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).

Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises

Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement». «Il faut une “porte ouverte” de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).

Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire 

Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).

L’importance de la responsabilité

Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).

Une Église crédible exige transparence et responsabilité

Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.

Des structures d’évaluation sont nécessaires

La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).

Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux 

L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).

Pèlerins de l’espérance

Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).

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Conclusion. l’Église synodale dans le monde

 

 

15 août : Assomption de la Vierge Marie

Une croyance, une fête, un dogme

Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens ont intensément réfléchi, et médité sur le rôle de Marie, sur sa foi; elle qui a mis au monde le Christ, grâce à l’Esprit Saint et qui l’a élevé, avec Joseph, à la demande de Dieu lui-même. Il leur est apparu évident de célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer les saints.

Peut-être en référence au prophète Elie, emporté vivant au ciel sur un char de feu, et non pas enseveli au terme de sa vie, une forte conviction  s’est répandue : le corps de Marie n’a pu connaître ni la corruption, ni la mort; elle s’est « endormie » – la Dormition – avant d’être élevée au ciel, corps et âme, par Dieu, grâce aux mérites de Jésus.

La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la fin de la vie terrestre, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

En 1950, le pape Pie XII estima utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi entièrement conformée à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». Cette définition fait partie des dogmes de l’Église catholique.

L’Assomption de Marie se situe dans le sillage de l’Ascension du Christ. On assimile souvent l’Assomption de Marie à l’Ascension du Christ ; en fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu, mais ils traduisent une réalité différente:

En effet « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.

Marie, par son Assomption, inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils, elle est la première des sauvés; à sa suite, à la fin des temps, les élus, eux aussi, seront comme “couronnés”, chacun en fonction de sa charité sur terre.

La fête de l’Assomption entretient l’espérance

La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Jésus en son corps glorieux, pas seulement en tant qu’âme ; en elle, le Christ magnifie sa propre victoire sur la mort.

Marie réalise ainsi le but en vue duquel Dieu a créé puis sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.

Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance du peuple qui est encore en chemin » (préface) Peuple de Dieu qui lui demande : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager ta gloire » (collecte).

D’après le Père Laurent de Villeroché, eudiste