Venez découvrir la vie de Benoit XVI à la maison diocésaine de Saintes

Rendez-vous le mardi 25 avril à 20h30 à la Maison Diocésaine à Saintes !

Benoît XVI a été élu pape il y a 18 ans, il a renoncé à cette charge il y a 10 ans et est décédé il y a quelques mois, le 31 décembre 2022.

Avec le Père Clément Imbert, aumônier de la paroisse francophone de Vienne, en Autriche, et traducteur de la biographie “Benoît XVI – une vie” écrite par Peter Seewald, découvrons la vie de Joseph Ratzinger, depuis son enfance en Allemagne jusqu’à sa retraite au Vatican, en passant par la guerre, ses années comme prêtre, professeur, théologien, évêque, cardinal et pape.

“Benoît XVI – une vie” sera en vente au stand de la librairie Siloé au cours de cette conférence.

Attention difficultés pour se garer dimanche 23 avril 2023 en ville

La Section Course à Pied du Comité Social et Economique d’Airbus Atlantic organise, le 23 Avril 2023, le premier Semi-Marathon Airbus Atlantic, avec le concours de la ville de Rochefort et du RAC (Rochefort Athlétisme Club).

Deux parcours de course à pied vous sont proposés ainsi qu’un parcours de marche. Le tout dans un cadre mêlant nature et ville qui vous permettra de découvrir la richesse du patrimoine Rochefortais.

– Un semi-marathon de 21,1 km constitué de deux boucles et avec certificat de mesurage FFA

– Un 10 km avec certificat de mesurage FFA

– Une marche de 8km environ

PS : vous pourrez vous doucher aux vestiaires du complexe (vestiaires femmes et hommes séparés)

Parcours et Plan ici

PROGRAMME HORAIRE

Samedi 22 Avril 2023

10h00 – 20h00
Retrait des dossards et inscriptions sur place

Dimanche 23 Avril 2023

07h30 –
Ouverture des portes et retrait des dossards
09h30 –
Départ du 10 Km
10h00 –
Départ du Semi-Marathon
11h00 –
Départ de la Marche
12h00 –
Remise des récompenses
11h00 – 14h00
Food truck présents pour se restaurer (buvette aussi)
13h30 – 15h00
Spectacle humoristique “intoussable” de Maxime Sendré offert

Les pèlerins d’Emmaüs nous attendent.

Deux amis marchent tristement sur la route d’Emmaüs. Découragés, désabusés,  ils rentrent chez eux. Ils étaient venus à Jérusalem, enthousiasmés par la réputation d’un certain Jésus à la parole de feu et à l’action efficace. Avec lui, dans cette Palestine occupée par les Romains, de nouvelles perspectives s’ouvraient pour la nation juive : des aveugles se remettaient à voir, des handicapés étaient guéris, les déprimés retrouvaient force et goût de vivre,  des parias sociaux, comme les lépreux, revenaient, sains de corps et d’esprit, dans la communauté. Toutes ces personnes retrouvaient leur dignité car il leur avait dit : « Lève toi, prends ton fardeau sur ton dos et marche… Reprends ta place dans la société qui ne voulait plus de toi… Va, je ne te condamne pas, mais ne pèche plus…..Il aurait même ressuscité son ami Lazare et une toute jeune fille…».

Oui mais voilà, cela dérangeait, moins les occupants romains que les autorités religieuses du Temple, jalouses de leur pouvoir et furieuses d’avoir été critiquées . Alors elles l’ont livré au procurateur païen, Ponce Pilate, sous un faux prétexte, pour s’en débarrasser.

L’infâme crucifixion de Jésus, hué par la foule, avait mit fin à  ses folles promesses de la venue imminente d’un « Royaume de Dieu ».  Il était mort, et les illusions avec lui …

Or, voilà qu’un passant rejoint les deux voyageurs et la discussion s’engage…. Cet étranger sympathique débarque de la lune:  toute la Judée parle de la fin de celui qui se prenait pour le Christ, et lui, il n’est au courant de rien !

Alors les pèlerins lui expliquent  les événements et cet inconnu, c’est intéressant, en profite pour établir un parallèle entre ce soi-disant prophète et  les Écritures. Il cite les psaumes et les prophètes qu’il avait l’air de bien connaître. Incroyable, tous ces passages qu’ils connaissaient bien, pourtant, revivent , prennent sens et deviennent d’actualité ! Le crucifié  d’il y a quelques jours serait-il  vraiment, malgré sa mort, le « Messie », le « Sauveur » tant attendu ? Les  deux voyageurs, bouleversés, diront plus tard « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand il nous parlait des Écritures ? ».

Rencontrer un tel érudit n’arrive pas tous les jours, pourquoi ne pas continuer à discuter en l’invitant  à manger dans  l’auberge ?

Et voilà qu’au cours du repas, après la bénédiction d’usage, l’inconnu prend du pain, le partage et le leur donne , de même pour la coupe de vin. Tout à fait, à ce qu’on disait,  comme ce Jésus, lors de son dernier repas avec amis, la veille de sa mort, en disant « Prenez, mangez, ceci est mon corps livré pour vous. C’est mon sang versé pour vous et pour la multitude. Cela, refaites le en mémoire de moi ».

Lorsqu’on comprend, il se passe quelque chose d’inexplicable, c’est ce qui se produisit: toute l’affaire devint claire. Les pèlerins d’Emmaüs auraient pu crier “Euréka”. Oui, c’était un innocent, c’était le Messie qu’on venait de tuer. Ils levèrent les yeux et le visage  de leur nouveau compagnon se dévoila devant eux,  ils le reconnurent. Le visage défiguré, sanglant, grimaçant sur la croix : était devant eux:  apaisé, attentif, chaleureux: impossible mais vrai !    Ainsi la résurrection était possible ?

Alors ils voulurent le serrer contre eux, lui demander, c’est bien toi ! Dis le nous ! Mais déjà il n’était plus là, ce n’était pas croyable, on était ailleurs que sur terre. Il fallait atterrir

Cléophas et son compagnon se regardèrent et se comprirent: oui, ce qui venait de se passer n’était pas banal, ils avaient eu la grâce d’une apparition. Qu’on les prenne pour des fous leur était bien égal.  Rien ne comptait plus maintenant que faire demi-tour vers Jérusalem pour annoncer  à tout le monde, à commencer par la mère  du supplicié, cette extraordinaire,  Jésus était ressuscité et se trouvait probablement en Judée. Mais où ?

En chemin ils se répétaient  les paroles du Christ: « Faites ceci en mémoire de moi. »

Depuis ces deux pèlerins d’Emmaüs, des millions de chrétiens de par le monde relisent les Écritures et partagent le pain eucharistique donné par le prêtre disant « Ceci et mon corps pour vous. Faites cela en mémoire de moi ».
L’Eglise parle de « sacrement » : un signe qui rend présente une réalité non immédiatement visible. Ils se rappellent que les disciples, et bien d’autres, n’ont pas reconnu Jésus d’emblée, comme Marie Madeleine qui l’a d’abord pris pour le jardinier.

La résurrection n’est en effet pas seulement le prolongement de la vie d’avant. C’est une transformation radicale, c’est un changement de côté, un « passage » du côté de la vie de Dieu. Une vie qui n’est plus tributaire des limites humaines.

L’Évangile nous l’indique en racontant que Jésus rejoint les disciples au Cénacle alors qu’ils sont enfermés ou encore qu’il disparaît . Il passe à travers les murs, son corps est donc différent du nôtre, l’Eglise le nomme “corps glorieux.”

En même temps, c’est bien lui, c’est bien Jésus, ressuscité, vivant autrement mais pourtant le même. Il montre ses plaies à Thomas pour montrer que c’est bien le crucifié qui est ressuscité, il appelle Marie par son prénom pour qu’elle le reconnaisse comme l’ami très cher d’autrefois, il prépare du pain et des poissons sur la plage comme autrefois à la multiplication des pains.

L’ histoire des deux voyageurs d’Emmaüs est merveilleuse, mais, surtout, elle est vraie. Elle se renouvelle chaque jour, pour tout hommes et toute femme de bonne volonté,  le Christ n’abandonne personne sur le chemin caillouteux de la vie…mais nous ne le voyons pas encore.

 

Une Journée d’Étude, à Rochefort, autour des Jeunes migrants.

La Pastorale des Migrants organise une Journée d’Étude autour des Jeunes migrants, mineurs non accompagnés, qui aura lieu le Lundi 24 avril 2023, 9h-17h au Palais des congrès à Rochefort. Cette journée a comme objectifs premiers d’échanger et de s’informer autour de ce sujet important, de connaître les acteurs principaux sur le terrain et créer des liens de collaboration.

Vous êtes chacune et chacun personnellement invités à cette journée. 
Nous comptons sur vous pour y inviter les personnes de votre entourage qui œuvrent auprès des migrants ou s’intéressent à la question migratoire.
L’inscription est obligatoire avant le 20 avril pour participer à la Journée.
Autour des parcours de vie, mieux connaître le sujet, mieux se connaître entre intervenants, pour mieux les accompagner.
La situation des mineurs qui migrent seuls pour fuir la pauvreté et la violence est une préoccupation première de tout Etat de droit. Ils sont trois fois en danger, parce que mineurs, parce qu’étrangers, et parce que sans défense. Ils nous convoquent à trois priorités : La protection, leur intégration et la recherche de solutions durables.
Quelle est leur situation en France et en Charente-Maritime ? Comment sont-ils accueillis et accompagnés ? Quelles sont les défis à relever sur le plan juridique, médical, psychologique, éducatif et professionnel ?
C’est ce que nous souhaitons parcourir ensemble durant cette journée d’étude, où nous accueillerons des intervenants du monde associatif, des partenaires publics tel le conseil départemental, des professionnels juriste, médecin, psychologue, ainsi que des jeunes, ex-mineurs non accompagnés, qui nous aideront à mettre un visage humain sur notre engagement, et qui nous enrichiront de leurs histoires.
Il n’y a pas de solutions simples, il n’y a que des chemins à parcourir ensemble, dans la conscience que la mobilité humaine n’est pas un phénomène passager ou localisé, mais un vrai « signe des temps », un élément structurel de la société moderne qui demande une authentique coopération internationale et entre tous les secteurs de la vie de notre pays, coopération animée par un esprit de profonde solidarité et un esprit de bienveillance.

Informations pratiques

Date :
Le lundi 24 avril 2023, de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00

Lieu :
Palais des Congrès, Salle Pierre Loti, 1er étage, 73 Rue Toufaire, 17300 Rochefort

Intervenants :

    • Mme Angélique Sanchez, chef de Service des Mineurs Non Accompagnés au Conseil Départemental
    • M. Didier Meyerfeld, Solidarité Migrants à La Rochelle
    • Mme Adeline Trehin, Directrice de la plateforme MNAs à l’Institut Don Bosco
    • M. Jérôme Legeron, Chef de service de la Plateforme MNAs de l’Institut Don Bosco à La Rochelle
    • Mme Mireille Lebreton, Chef de service MNAs à l’Escale
    • Mme Michèle Maguier, ex-Famille d’accueil MNAs
    • M. Gérard Parmentier, Pastorale des migrants
    • Dr Thibaut Dassonville, médecin généraliste accueillant des MNAs à Saintes
    • Dr Frédéric Séjourné, médecin généraliste accueillant des MNAs à Saujon
    • Maître Pauline Marquez-Melchy, avocate au barreau de Poitiers, Droit des étrangers et de la nationalité
    • Katia Mikhaël, responsable de la Pastorale des Migrants en Charente-Maritime

Déjeuner:
13h – 14h, chaque participant amène son pique-nique, repas pris sur place ensemble. Eau, Café et Thé offerts.

Programme :

    • Présentations, Introduction, et prise de parole sur le parcours migratoire.
    • Table ronde : L’accueil des MNAs en Charente-Maritime
    • Table ronde : Aspects médical et psychologique
    • Table ronde : Aspect juridique
    • Rencontre avec des ex-MNAs.
    • Evaluation et conclusion.

Inscriptions

Inscriptions possibles avant le 20 avril 2023, par mail ou par courrier postal :

Association Ecoutille
12 bis Rue Fleuriau
17000 La Rochelle

Dimanche de la Divine Miséricorde

Le 1er dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Cette année c’est le dimanche 16 avril 2023

Saint Jean Paul II a institué cette fête en 2000, le jour de la canonisation de sainte Faustine, décédée le 5 octobre 1938,  à laquelle le Christ avait demandé:

« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

La miséricorde est l’attitude caractéristique de Dieu, elle le définit tout entier :  sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde provient de l’attention du Père à ses enfants . Dieu écoute tout homme, et ce qui monte du cœur de l’homme Il l’accueille d’une façon quasi-maternelle.  Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu intervient. Il comble nos manques, restaure notre humanité et nous oriente vers une vie donnée, malgré nos misères, la pauvreté et l’étroitesse de beaucoup de vies.

En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor « le cœur », miseri + cor = cœur tourné vers les pauvres. La miséricorde c’est un cœur battant pour les pauvres, mais cette chaleureuse attitude exige du courage…

Pour Saint Thomas d’Aquin la vue de la misère d’autrui, et de toute forme de souffrance, provoque la miséricorde. Le cœur miséricordieux passe vite de la compassion  à l’engagement, pour faire cesser le scandale de la souffrance.

Notre miséricorde provient de l’être intime de Dieu, de son cœur de Père bienveillant envers les hommes et le monde.

La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

Extraits de Bulles papales :

« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François, Bulle d’Indiction, N°2.

« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » Pape François, Bulle d’indiction, N°6

 

L’onction des malades

Recevoir en communauté le sacrement de l’onction des malades

Dimanche 16 avril à l’église St Louis de Rochefort

Cette proposition est faite à tous ceux qui subissent une maladie grave, une opération importante ou une vieillesse qui a besoin de soutien spirituel.

 

Déclaration des évêques sur la fin de vie.

“L’aide active à vivre, un engagement de fraternité”

Réunis à Lourdes, lieu d’espérance et de paix, où les personnes malades et handicapées sont à la première place, nous voulons exprimer l’attention avec laquelle nous suivons le débat en cours sur le juste accompagnement de la fin de vie dans notre pays.

Nous sommes profondément sensibles aux souffrances et aux angoisses des malades, des familles et des aidants qui connaissent des situations humaines et médicales particulièrement éprouvantes. Beaucoup de fidèles catholiques se tiennent à leur côté dans les aumôneries d’hôpitaux ou de maisons de retraite, en leur rendant visite à domicile, ou en s’impliquant dans des associations non confessionnelles d’accompagnement des soins palliatifs. Avec eux, grâce à eux, nous avons pleinement conscience que notre société doit encore progresser dans l’accompagnement de la fin de vie et de la grande fragilité.

Nous sommes impressionnés par le dévouement et la compétence des personnels soignants, malgré les difficultés humaines et économiques considérables auxquelles ils doivent aujourd’hui faire face. Nous tenons à saluer le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs. Certes, les déserts palliatifs sont encore trop nombreux, la culture palliative n’est pas assez valorisée durant les études médicales, les soins palliatifs doivent encore progresser pour les nourrissons et les enfants. Mais une véritable dynamique palliative, faite d’attention à chaque personne dans son unité et avec son entourage, contribue notablement à l’humanité de notre société.

Nous entendons de très nombreux soignants affirmer vigoureusement que

« la main qui prend soin ne peut en aucun cas être celle qui donne la mort ». Nous entendons plusieurs observateurs de notre société, aux opinions philosophiques et aux appartenances religieuses diverses, mettre en garde contre l’injonction de renoncer à vivre que ferait peser sur les personnes fragiles la facilité légale et économique de « l’aide active à mourir ». Nous entendons la révolte, la colère, le sentiment d’injustice qui retentissent face à la souffrance et à la mort comme des appels à une plus grande fraternité et comme la recherche d’une espérance dont nous désirons témoigner, mais en aucun cas comme une légitimation de l’euthanasie ou du suicide assisté.

Voilà pourquoi nous souhaitons que le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays. Beaucoup de projets législatifs dans ce domaine ne sont malheureusement pas encore allés jusqu’au bout de leurs promesses. Le débat sur le « suicide assisté » pose aussi la question globale de notre engagement collectif pour la prévention du suicide.

Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort et de fascination pour la mort : comment mieux assumer socialement le terme naturel de l’existence terrestre ?

Nous aimons et nous croyons à la liberté. Mais nous affirmons qu’elle ne peut se déployer que si la valeur de la vie de chacun est pleinement reconnue et respectée. C’est dans ce cadre protecteur qu’il convient de mettre en œuvre tous les chemins possibles d’aide active à vivre. Plus que jamais, ce qui peut unir et apaiser notre société si violemment fracturée, comme le montrent les conflits sociaux de ces jours, c’est la vérité de notre engagement collectif pour la fraternité. Voilà ce que, dans la lumière toute proche de Pâques, nous voulons partager avec toute notre société.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France,
à Lourdes, le mardi 28 mars 2023

Après la Passion, le silence divin.

Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.

À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).

De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés,  ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.

Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le  grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silence du passage de la mort à la vie.

Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde,  elle traverse des tempêtes. Benoît XVI,  lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »

Nous allons, en silence,  ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil,  de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier   le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »

Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.

C’est un jour de silence,  plongées dans le noir, les églises tiennent leurs  cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.

Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…

  • Pâques →  9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→  11h00 à l’église St Louis.

 

L’Église Diocésaine ne peut vivre sans votre générosité

Chaque année tous les baptisés sont invités à participer à la vie de l’Eglise en contribuant au denier de l’Eglise. Ce don permet à l’Eglise diocésaine de verser un traitement aux prêtres de 560 euros par mois et de verser un salaire aux laïcs en mission ecclésiale.

Pour Rochefort, très concrètement le diocèse verse ainsi tous les mois, 1680 euros, soit 20160 euros/ans correspondant au traitement de 3 prêtres.

 

Les offrandes de messes reçues en paroisse leur apportent un complément de traitement de 450 euros tous les mois. Soit donc au total pour chaque prêtre 1010 euros/mois plus le logement à titre gracieux.

 

Chaque année si le nombre de donateurs au Denier diminue,
le don moyen augmente. Mais pour autant la moyenne d’âge
du donateur étant très élevée, chaque année, le diocèse voit
cette ressource indispensable à sa mission se fragiliser.
Concrètement une diminution importante du Denier
signifierait aussi une incapacité de maintenir le nombre actuel des
prêtres  dans le diocèse ou même sur notre paroisse.

Si les quêtes, les dons, permettent d’apporter aux paroisses les ressources nécessaires à son bon fonctionnement, le Denier de l’Eglise est lui, exclusivement réservé au traitement des acteurs pastoraux dont notre Eglise a besoin. C’est pourquoi cet appel est important.

A titre indicatif, chaque baptisé est ainsi invité à verser chaque année 10% de son salaire mensuel. Évidemment, chacun selon ses possibilités, donne ce qu’il veut et ce qu’il peut. Dans tous les cas, il recevra alors une déduction fiscale de 66%.
Vous trouverez aux sorties des églises les enveloppes pour ce don. Personnellement, baptisé moi aussi, je contribue également au Denier en choisissant le prélèvement mensuel, plus simple pour moi.

Soyez remerciés pour le soutien que vous apportez à l’Eglise diocésaine et pour votre grande générosité sur la paroisse de Rochefort.

Père Mickaël, curé

 

► Comment donner ? Si vous n’avez pas reçu de courrier, des enveloppes sont disponibles au fond des églises de la paroisse. Vous pouvez également effectuer votre don en ligne.

► Bon à savoir !  66% du montant de votre don effectué à l’ordre de : “Association diocésaine” est déductible de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

Vendredi saint : Chemin de croix

  • Vendredi Saint à Rochefort  → 19h00 à l’église Notre Dame
  • Vendredi Saint → 18h00 à l’église St Etienne de Tonnay Charente

Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

La marche

Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.

La méditation

Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.

L’intercession

Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.

La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville.

Quelles sont les stations du Chemin de croix ?

Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir.

Les 14 stations du Chemin de croix

    • 1e station : Jésus est condamné à mort
    • 2e station : Jésus est chargé de sa croix
    • 3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix
    • 4e station : Jésus rencontre sa Mère
    • 5e station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
    • 6e station : Véronique essuie la face de Jésus
    • 7e station : Jésus tombe pour la seconde fois
    • 8e station : Jésus console les filles de Jérusalem
    • 9e station : Jésus tombe pour la 3e fois
    • 10e station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
    • 11e station : Jésus est attaché à la croix
    • 12e station : Jésus meurt sur la croix
    • 13e station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
    • 14e station : Jésus est mis dans le sépulcre
    • (15e station : avec Marie, dans l’espérance de la résurrection)
Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.

Dégradations sur les tapisseries exposées à l’abbaye aux dames

Comme le rapportait la presse ces derniers jours, les tapisseries exposées dans l’église de l’Abbaye aux Dames à Saintes ont été dégradées, recouvertes d’inscription à la peinture. Ces faits ont été découverts le samedi 1er avril au matin.
Le diocèse condamne fermement ces dégradations. S’attaquer à des œuvres d’art est inacceptable, d’autant plus quand celles-ci sont installées dans une église, lieu de prière et de paix où se réunit la communauté chrétienne pour louer Dieu.
Le diocèse partage l’émotion de M. Jean-François Favre, auteur de ces tapisseries, des fidèles de la paroisse et des habitants de Saintes choqués par cet acte.