Dimanche de la Divine Miséricorde

Le 1er dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Cette année c’est le dimanche 16 avril 2023

Saint Jean Paul II a institué cette fête en 2000, le jour de la canonisation de sainte Faustine, décédée le 5 octobre 1938,  à laquelle le Christ avait demandé:

« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

La miséricorde est l’attitude caractéristique de Dieu, elle le définit tout entier :  sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde provient de l’attention du Père à ses enfants . Dieu écoute tout homme, et ce qui monte du cœur de l’homme Il l’accueille d’une façon quasi-maternelle.  Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu intervient. Il comble nos manques, restaure notre humanité et nous oriente vers une vie donnée, malgré nos misères, la pauvreté et l’étroitesse de beaucoup de vies.

En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor « le cœur », miseri + cor = cœur tourné vers les pauvres. La miséricorde c’est un cœur battant pour les pauvres, mais cette chaleureuse attitude exige du courage…

Pour Saint Thomas d’Aquin la vue de la misère d’autrui, et de toute forme de souffrance, provoque la miséricorde. Le cœur miséricordieux passe vite de la compassion  à l’engagement, pour faire cesser le scandale de la souffrance.

Notre miséricorde provient de l’être intime de Dieu, de son cœur de Père bienveillant envers les hommes et le monde.

La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

Extraits de Bulles papales :

« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François, Bulle d’Indiction, N°2.

« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » Pape François, Bulle d’indiction, N°6

 

L’onction des malades

Recevoir en communauté le sacrement de l’onction des malades

Dimanche 16 avril à l’église St Louis de Rochefort

Cette proposition est faite à tous ceux qui subissent une maladie grave, une opération importante ou une vieillesse qui a besoin de soutien spirituel.

 

Après la Passion, le silence divin.

Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.

À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).

De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés,  ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.

Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le  grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silence du passage de la mort à la vie.

Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde,  elle traverse des tempêtes. Benoît XVI,  lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »

Nous allons, en silence,  ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil,  de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier   le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »

Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.

C’est un jour de silence,  plongées dans le noir, les églises tiennent leurs  cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.

Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…

  • Pâques →  9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→  11h00 à l’église St Louis.