
Messe d’adieu pour la fermeture de l’église St Paul
C’est avec une certaine émotion que les paroissiens et ne particulier ceux du quartier de l’église St Paul se sont réunis samedi 28 juillet pour une dernière messe. L’édifice religieux construit par l’architecte Marc Quentin, (responsable entre autres de l’ex-hôpital Saint-Charles et l’école Anatole-France) avait été ouvert en 1967 et appartenait à la Ville depuis 2006. N’étant plus utilisée par la paroisse, l’église avait été « prêtée » un temps à la communauté orthodoxe le temps de la restauration de leur chapelle rue Touffaire. Ces travaux terminés, le culte n’y était plus célébré et le diocèse s’est donc résolu à rendre l’église à la municipalité, afin qu’elle soit libre d’envisager un nouveau projet.
Cette dernière messe en la solennité de St Pierre et St Paul était animée par la Chorale st Vincent, présidé par le curé, lui-même accompagné du p. Yves Guiochet, alors vicaire lors de la construction de l’édifice et de son ouverture. Le père Yves nous a rappelé la construction du quartier sur les boues du port de Rochefort, la construction de l’église et comment celle-ci avait animé la vie du quartier pendant 30 à 40 ans.
Ce lieu de prière et de rassemblement depuis plusieurs générations s’apprête désormais à tourner une page de son histoire mais une autre va s’écrire notamment avec l’association Rochefort en Histoire, une association qui regroupe des passionnés, ayant pour but la reconstitution historique en costume à Rochefort. Et qui sait si le service du patrimoine de la ville très attaché à cet édifice ne lui trouvera pas un nouvel usage.
Dans une atmosphère empreinte de gratitude, le père Guiochet a invité l’assemblée à « rendre grâce pour tout ce qui a été vécu entre ces murs : les joies des baptêmes, des mariages, des obsèques sans oublier la messe d’ordination du diacre Henri.
Pour beaucoup, ce fut l’occasion de revenir une dernière fois sur les bancs de l’église, de se souvenir, et de dire au revoir à un lieu porteur de tant de souvenirs personnels et communautaires. Mais si un édifice se ferme, l’Eglise, elle, continue toujours d’exister à travers ses fidèles, bien au-delà des bâtiments.