25 Déc 2024
La naissance de Jésus selon les Évangiles
D’après les Évangiles, Jésus serait né de Marie, une jeune fille dont on peut penser qu’elle avait 16 ou 17 ans et qui avait été promise en mariage à Joseph, un homme de la descendance du roi David. Marie aurait été vierge lorsque l’ange Gabriel lui annonça qu’elle était enceinte et donnerait le jour au Messie que les juifs attendaient depuis des siècles.
Le mot Messie (« oint du Seigneur » en hébreu) se traduit par Christos en grec, la langue véhiculaire du bassin méditerranéen à cette époque, d’où le nom donné plus tard au fils de Marie, Jésus Christ, et à ses disciples, les chrétiens.

La naissance survint à Bethléem, à quelques kilomètres au sud de Jérusalem, car Joseph et Marie avaient dû s’y rendre pour se faire recenser conformément à un édit d’Auguste :
À cette époque-là parut un édit de l’empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’Empire.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la famille et de la lignée de David.
Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient là, le moment où Marie devait accoucher arriva,
et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.
Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau.
(…).
Notons que ledit recensement n’est attesté par aucune archive romaine. La présence de bergers dans le voisinage donne à penser que Jésus serait né à l’époque de l’agnelage, au mois d’avril. Par ailleurs, l’évocation du cruel roi Hérode, protégé des Romains, situerait sa naissance en l’an 6 avant J.-C. ! Le moine Denys le Petit, à l’origine du calendrier adopté aujourd’hui dans le monde entier, se serait donc trompé dans ses calculs.
L’enfance de Jésus se déroula en Galilée, au nord de la Palestine, dans une ville peu connue du nom de Nazareth, où Joseph exerçait le métier de charpentier. Il semble que l’enfant ait eu de nombreux frères et soeurs plus jeunes, ce qui est admis par les protestants mais contesté par les catholiques. Le mot grec adelphos employé par les évangélistes pourrait en effet désigner aussi bien les frères que les cousins ou les proches du Christ.
Vers l’âge de trente ans, Jésus quitta sa famille et commença à prêcher sur les bords du lac Tibériade. D’humbles pêcheurs le rejoignirent. Ils n’allaient plus le quitter jusqu’à sa mort sur la croix, trois ans plus tard.
23 Déc 2024
Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité » célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.
Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie «
mit au monde
son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers.
L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».
À Noël, le Fils de Dieu se fait homme !
Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché.
Site de l’église catholique de France
22 Déc 2024
Dimanche 22 décembre 2024 à 16h30 dans l’église St Louis de Rochefort
Chorale St Vincent sous la direction de Marie-Claude Fardet
Au piano : Emmanuelle et Marc Fardet
Participation libre

20 Déc 2024
Suite à l’ouverture de la porte sainte de la Basilique St Pierre à Rome le 24 décembre 2024, marquant le début de l’année jubilaire, tous les diocèses sont invités par le Pape François à vivre une célébration pour ce temps extraordinaire qu’il nous sera donné de vivre tout au long de l’année 2025. Elles auront lieu dans chaque cathédrale de chaque pays.
Dans le diocèse de la Rochelle, trois célébrations seront ainsi proposées le dimanche 5 janvier 2025 :
– Messe à 11h à la cathédrale de la Rochelle
– Procession à 17h00 (rdv à l’Abbaye aux Dames),suivie de la messe à la cathédrale de Saintes à 18h
– Messe à la cathédrale de Saint-Pierre et Miquelon (horaire à préciser)
Une occasion unique de se mettre en route pour devenir des “Pèlerins d’espérance” (Thème de cette année jubilaire)
Pourquoi franchir une Porte Sainte ?
Lors d’une Année Sainte, chaque évêque détermine au moins un lieu où les fidèles pourront faire une démarche de pèlerinage.
Passer une Porte Sainte c’est la franchir réellement comme acte symbolique de notre désir de voir toute chose à travers le Christ qui nous ouvre un horizon nouveau (Ap. 21, 5).
Franchir la Porte Sainte symbolise le passage du péché vers la grâce. Toujours ouverte, la porte exprime l’attente de Dieu qui se tient sur le seuil les bras ouverts pour nous faire entrer dans la miséricorde. Passer la porte requiert donc qu’on laisse derrière soi le péché pour rejoindre l’amour et le pardon.
Avant de franchir la Porte, il faut se mettre en route. Comme un pèlerin appelé à aller de l’avant, chacun marche à la rencontre du Père miséricordieux, sur un chemin de conversion. Passer le seuil de la porte, c’est un acte de foi du croyant qui reconnait en Jésus-Christ le Seigneur. Le Christ a dit : « Moi, je suis la porte » (Jn 10,7). C’est par lui que l’on peut connaître et entrer en communion avec Dieu. Le Christ est le Sauveur envoyé par le Père qui permet à tout homme de passer du péché à la grâce.
En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu
« En cette fête de l’Immaculée Conception, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte. En cette occasion, ce sera une Porte de la Miséricorde, où quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne, et donne l’espérance […] En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est avec nous. » Pape François Bulle d’indiction 3.14