L’équipe pastorale de la santé du diocèse de la Rochelle organise sa 1ère édition de la Saint Luc : patron des médecins.
Nous vous attendons nombreux le Samedi 19 octobre 2024 à la maison diocésaine à Saintes : Médecins, Soignants, membres d’aumôneries des hôpitaux, les équipes du service évangélique des malades et de la pastorale des personnes handicapées, aidants, élèves infirmiers, ambulanciers, kinésithérapeutes, Associations des soins palliatifs, les hospitaliers, groupe bioéthique, animateurs maisons de retraite, mouvements ou associations comme l’ORDRE de MALTE, la Société ST Vincent de Paul, le Secours catholique…
Programme de la journée :
11h 00 : Accueil
11h 30 : Mot d’accueil et présentation
12h 00 : Messe
13h 00: Déjeuner (Repas tiré du sac)
14h 15 – 15h : Conférence
15h -15h 45 : Partages en groupes
15h 45 : Suggestions pour l’année prochaine
16h 00 : Fin de la journée et bénédiction solennelle
❖ Messe de rentrée à l’église St Louis de Rochefort à 15h30 le Dimanche 29 septembre. Mgr François Jacolin évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle présentera aux paroissiens le nouveau curé de Rochefort : l’abbé Daniel MARTIN.
Sinon inscrivez-vous en remplissant la feuille d’inscription ci-dessous
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CONTACT PAROISSE :
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
QUI SOMMES-NOUS ?
Le Congrès Mission permet à tous les chrétiens de commencer leur année en choisissant de suivre le Christ et de I’annoncer.
Chacun peut découvrir une modalité d’annonce proche de sa personnalité et de ses apostolats naturels et rêver sa propre manière d’être missionnaire. Les contacts se font facilement et J’enthousiasme grandit au fur et à mesure que les idées fusent. Chacun se rend compte qu’iI a un rôle à jouer et que l’Eglise s’appuie sur tous.
CE QUE L’ON Y VIT
Les ateliers : Des acteurs de terrain vous transmettent des outils pour monter des projets missionnaires en paroisse, au travail, en famille, dans l’espace public etc.
Les tables rondes : Des intervenants spécialistes d’un sujet, échangent en profondeur pour vous aider à trouver votre vocation missionnaire.
Le village : Des associations, des communautés ou des mouvements chrétiens vous présentent leurs initiatives missionnaires pour vous encourager dans vos projets, en susciter de nouveaux, ou vous embarquer avec eux !
Prière et mission : Les sacrements (eucharistie, confession) et la prière (lectio divina, adoration, louange) sont le fil rouge du weekend et nous envoient en mission : durant tout le weekend vous pouvez notamment expérimenter l’évangélisation de rues.
Un banquet de l’amitié : l’occasion de se mettre au service ou à table avec des personnes invitées très largement d’horizons différentes : éloignées de la foi, en situation de pauvreté ou de handicap. En petites tables de 6 ou 8, chacun est invité à vivre un temps fraternel et à partager sur la question de Dieu.
Des événements culturels : Des artistes sont toujours présents pour annoncer le Christ autrement, par le spectacle vivant notamment.
Une école des charismes : un parcours de formation proposé pour des responsables de projets pastoraux et locaux. Les participants sont choisis, discernés et envoyés par les communautés locales (paroisses, communautés, diocèses).
Les plénières : Des temps tous ensemble, pour entrer dans le weekend le vendredi soir, et être envoyé à la fin le dimanche après-midi !
« Nous croyons qu‘annoncer l‘évangile est le moyen véritable pour changer les cœurs et petit à petit transformer la société. Nous croyons qu’en dépit de la sécularisation apparente de notre monde, une grande soif de Dieu habite les cœurs de nos concitoyens. »
En attendant le prochain pèlerinage des pères de famille les 15 et 16 mars 2025 à Jonzac, plusieurs pères ont souhaité se retrouver pour une journée fraternelle de prière et de partage :
Samedi 5 octobre 2024 de 9h00 à 16h00 à Port des Barques – l’île Madame
Approfondissement du thème du dernier pèlerinage des pères : « Père de famille, artisan du pardon »
9h Accueil café au sanctuaire de Port des Barques
9h30 Laudes
9h45 histoire du lieu : les prêtres déportés
10h Temps d’enseignement
10h30 Marche : traversée de la baie
11h messe à l’île Madame
12h Marche, temps d’échange et confession dans l’île
12h30 apéritif et pique-nique partagé
14h Temps d’enseignement
14h30 Marche
14h45 Echanges en groupe
15h15 reprise de la marche
15h45 arrivée au sanctuaire – Vêpres
16h bilan et fin du pélé.
Prévoir un pique-nique et des vêtements adaptés en fonction de la météo.
Dimanche 8 septembre : fête de la nativité de la sainte Vierge Marie.
Fille de Sainte Anne et de saint Joachim, Marie serait née à Jérusalem selonune ancienne tradition transmise par l’église d’Orient.
En France la fête de la nativité de la sainte Vierge Marie porta longtemps le titre de Notre Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de St Florent le Vieil, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de la nativité.
Historique :
Elevée à partir de 1858 et achevée en 1860, l’église ND de Rochefort, illustre la mode aux tendances architecturales néo-gothiques de cette époque, elle est due à l’un des architectes les plus novateurs de son temps : Louis-Auguste Boileau, pionnier de l’architecture métallique.
Il est possible que le curé d’alors, l’abbé Jean-Baptiste Bouguereau, oncle du célèbre peintre, ait été mis en rapport avec cet architecte parisien grâce à son illustre neveu.
L’église Notre-Dame à Rochefort a été conçue par l’architecte Louis-Auguste Boileau (1812-1896), celui-là même qui a dessiné les plans de l’église Saint-Eugène à Paris; achevée vers 1855 c’est la première église construite en fer et en fonte en France. Mais, pour Notre-Dame, Boileau est revenu à une conception plus traditionnelle en privilégiant la pierre. Malgré le choix de ce matériau, il a voulu assurer, comme avec le métal, une certaine légèreté à l’édifice ; et bénéficier ainsi de vastes espaces pour les fenêtres.
En conséquence, l’église s’élève avec élégance. Les colonnes fines et élancées font 70 cm de côté et s’élèvent à 7,50m. On comprend, qu’à l’époque, la Commission des Travaux publiques ait émis quelques craintes… L’édifice est cependant achevé, selon les plans, en 1860. La pierre calcaire utilisée s’est avérée très dure. L’église est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, mais son nom paroissial sera simplement «Notre-Dame».
Le style néogothique a permis d’habiller le chœur d’une très vaste verrière, créée par l’atelier G. P. Dagrand à Bordeaux, dans les années 1890. Les trois splendides vitraux consacrés à la vie de Marie illuminent le chœur :
Naissance, à gauche, Marie est sur les genoux d’une servante, entourée par sainte Anne et saint Joachim,
Assomption, au centre,
Annonciation, à droite, l’archange Gabriel s’adresse à Marie. D’autres vitraux sont consacrés aux litanies de la Vierge.
La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.
Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.
Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants de la première session.
En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : « Comment être une Église synodale en mission ? »
Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire
Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une » Église toujours plus synodale en mission», proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.
Isabella Piro – Cité du Vatican
Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.
Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.
L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.
Les cinq parties du document
Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.
Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).
Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».
Valoriser les femmes dans l’Église
Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».
Participation et responsabilité des femmes
La deuxième session du Synode demande donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».
Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit
En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).
Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises
Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement».«Il faut une « porte ouverte » de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).
Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire
Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).
L’importance de la responsabilité
Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).
Une Église crédible exige transparence et responsabilité
Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.
Des structures d’évaluation sont nécessaires
La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).
Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux
L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).
Pèlerins de l’espérance
Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).
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