Qui sont les disciples d’Emmaüs ?

Qui sont les disciples d’Emmaüs ?

C’était le soir de Pâques! Deux amis de Jésus marchaient sur la route. Ils descendaient de la grande ville de Jérusalem et allaient vers le petit village d’Emmaüs. Ils parlaient entre eux. Ils racontaient ce qui s’était passé: Jésus a été mis sur une croix, il est mort, il a été mis dans un tombeau.

Ils étaient tout tristes. Pendant qu’ils parlaient, Jésus s’approcha et
fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Ils ne savaient pas que c’était lui. Leurs yeux le voyaient mais ils ne le
reconnaissaient pas.

Jésus leur dit: «De quoi parliez vous tout en marchant?» Alors ils s’arrêtèrent tout tristes. Un des deux s’appelait Cléophas. Il se mit à raconter ce qui s’était
passé. « On parlait de Jésus; on croyait qu’il allait nous sauver.

Il parlait de Dieu. On aimait bien quand il parlait de Dieu son Père. Il nous racontait des histoires de Dieu. Et aussi, il faisait des miracles, il guérissait les
malades, les aveugles. Et voilà! Cela fait trois jours qu’il est mort. Il y a
des femmes qui sont allées au tombeau. Elles ont dit que le corps de
Jésus n’y était plus.

Elles ont vu des anges qui ont dit qu’il était vivant. Mais nous, nous ne savons pas si c’est vrai!» Alors Jésus leur dit: «vous n’avez rien compris. Votre cœur est tout fermé». Et Jésus se mit à raconter des histoires de Dieu, son Père. Pendant que Jésus parlait, le cœur des disciples était tout brûlant. Ils étaient
bien.

Mais ils ne savaient pas encore que c’était Jésus. Puis, ils s’approchèrent du village d’Emmaüs. Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Les amis lui dirent: «reste avec nous, il se fait tard! Le soir approche.»

Jésus entra donc pour demeurer avec eux. Quand il fut à table, Jésus prit du pain, il dit la bénédiction, puis il le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent.
A ce moment là, ils l’ont reconnu, ils ont compris que c’était Jésus.
Mais Jésus avait disparu.
Ils se disaient: «voilà pourquoi notre cœur était tout brûlant pendant qu’il
nous parlait. C’était Jésus et nous ne le savions pas.»
A l’instant même, ils se levèrent et partirent vers Jérusalem. Ils voulaient dire à tous les amis:

 

 

Avec le denier : vous faites tous vivre l’Eglise

Avec le denier : vous faites tous vivre l’Eglise

Chaque année le dimanche des Rameaux et la Semaine Sainte sont l’occasion de lancer la campagne du Denier de l’Eglise. Mais qu’est-ce que le Denier ? Et quelles sont les ressources de l’Eglise ?

Pour assurer sa mission, annoncer l’Evangile à tous, faire vivre les paroisses, l’Eglise catholique en France ne peut compter que sur la générosité des chrétiens. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’Église ne reçoit aucune subvention de l’État, ni aucune aide du Vatican.

Le Denier

Le Denier est la principale ressource de l’Eglise catholique en France : ces dons faits chaque année par les catholiques sont destinés, dans notre diocèse, à assurer la vie matérielle des prêtres.

Avec le Denier, nous faisons tous vivre l’Eglise de manière concrète, en permettant que les messes, les baptêmes, les mariages et les obsèques soient célébrés, que les enfants découvrent Jésus, que tous ceux qui se présentent soient accueillis, que les jeunes soient accompagnés…

Vous le voyez, votre don est essentiel. Par votre don vous signifiez que vous êtes membre de l’Eglise et vous la soutenez comme on soutient sa famille. Chaque don, quel que soit son montant, est nécessaire : il n’y a pas de petit don !

Concrètement, il est possible de faire un don par chèque, mais également en ligne. Vous pouvez aussi donner par prélèvement mensuel.

Si vous êtes imposable, sachez que vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable).

Nous vous remercions pour votre soutien, pour votre générosité. Merci aussi de parler du Denier autour de vous, pour que chacun puisse participer à faire vivre l’Eglise !

Les autres ressources de l’Eglise

La quête

La quête, c’est le don fait au cours de la messe pour permettre à votre paroisse de vivre : payer l’électricité, le chauffage, l’entretien courant…

Le casuel

Le casuel, ce sont les dons faits pour les baptêmes, les mariages et les obsèques. Eux aussi sont destinés au fonctionnement courant des paroisses.

Les offrandes de messes

En offrant une messe (l’offrande conseillée est de 18 €), je  contribue à la rémunération des prêtres. Une messe est alors célébrée spécifiquement pour l’intention de prière que je souhaite : pour des défunts, des personnes de ma famille, des malades, pour la paix…

Les autres dons

Je peux aussi choisir de faire un don pour une destination particulière : la formation des séminaristes, pour une paroisse en particulier, ou pour un projet paroissial ou diocésain. Vous pouvez retrouver toutes ces propositions en ligne.

Les legs

Les legs, les donations et les assurances-vie servent à financer les grands projets du diocèse, à entretenir églises, presbytères et salles paroissiales. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter l’économe diocésain.

Veillée pascale à Rochefort : baptêmes, communions et confirmations

Veillée pascale à Rochefort : baptêmes, communions et confirmations

Très belle célébration, lors de la veillée de Pâques dans l’église Notre Dame de Rochefort  samedi 30 mars.

4 catéchumènes ont reçu  les sacrements du baptême et de l’Eucharistie :

  • Aminata,
  • Angelina,
  • Lana,
  • Maïlya

5 catéchumènes ont reçu les sacrements du Baptême, de l’Eucharistie et de la confirmation :

  • Chloé,
  • Florence,
  • Martine,
  • Sarah, 
  • Théo,

 

  • Aurélie et Patricia  ont été confirmées

Prions pour eux

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Suite

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Jésus est vraiment Ressuscité…

Jésus est vraiment Ressuscité…

Les rencontres de Jésus vivant débordent largement le seul jour de Pâques. C’est un foisonnement, une explosion, qui touche non seulement les apôtres, mais aussi les saintes femmes et de nombreux autres disciples.

Les quatre évangiles donnent au moins onze récits étalés dans le temps et l’espace, de Jérusalem à la Galilée. Luc précise dans les Actes des apôtres (Ac 1,3) que Jésus vivant s’est fait voir d’eux « pendant 40 jours ».

Saint Paul parle aussi d’autres rencontres : avec Jacques, « à plus de 500 frères à la fois » et enfin à lui-même (1Co 15,5-6). Ce n’est donc pas un petit cénacle reclus, victime ou complice d’hallucinations, mais un groupe important qui a vécu en de nombreuses occasions, sur une longue période de temps, la rencontre du ressuscité.

Autrement dit, c’est la première Eglise qui a vécu cette expérience bouleversante. Chaque récit tente de dire un aspect du mystère de cette rencontre avec Celui qui vit désormais auprès de Dieu :

Les récits auprès du tombeau : le tombeau vide ne prouve pas la Résurrection, on peut avoir enlevé le corps. Les autorités romaines et juives ont du le chercher d’ailleurs… sans résultat. Le corps absent invite à chercher ailleurs, du côté de la vie et non de la mort et prépare la révélation transmise par les anges.

Les récits d’apparitions angéliques : au tombeau, les femmes reçoivent un message d’un ange (ou deux selon les récits) annonçant Jésus vivant. Nul ne peut accéder au sens de la résurrection sans révélation divine ; d’ailleurs les disciples commenceront par refuser de croire ces femmes, « cela leur semblait du délire » (Luc 24,11).
Les apparitions aux disciples : c’est sur leurs lieux de vie familiers que Jésus ressuscité se rend présent. Les récits insistent sur la difficulté des disciples à reconnaître leur maître, qui fait preuve de pédagogie par des gestes familiers : il montre ses blessures, demande à manger, rompt le pain ou indique où lancer les filets au bord du lac. La présence du ressuscité n’est pas nécessairement spectaculaire… elle devient certitude qui apaise le cœur : « la paix soit avec vous », répète le Vivant à ses amis (Jn 20, 21).