Le dimanche entre Noël et le jour de l’An, l’Église universelle célèbre la Sainte Famille de Nazareth, un phare qui éclaire les familles chrétiennes qui la regardent et se confient à elle dans la prière. (Roberta Barbi – Cité du Vatican)
La fête de la Sainte Famille fut célébrée localement dès le XVIIe siècle. En 1895, Léon XIII fixa la fête au troisième dimanche après l’Épiphanie et, en 1921, Benoît XV l’étendit à l’Église universelle. La date actuelle a été fixée par le pape St Jean XXIII.
Cette célébration offre un modèle de vie à toutes les familles : si, pour Marie et Joseph, Jésus n’est pas seulement leur enfant, mais leur Dieu, alors les actions les plus sacrées, comme prier, entrer en communion avec Lui, écouter Sa Parole, coïncident avec les entretiens familiers d’une mère ou d’un père avec leur enfant. Toute action, toute parole dans la vie quotidienne d’une famille peut avoir une grande importance lorsqu’elle est animée par l’amour.
La famille : première Église
La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur Jésus: c’est pourquoi elle est unique, unie par un immense amour et une confiance en Dieu tout aussi immense. Son message est plein de foi, d’abandon à la volonté du Seigneur. Comme pour toute mère et tout père, l’attention de Marie et de Joseph est centrée sur Jésus, ils ont conscience de ce que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie. Comme eux, tous les parents ils savent que leur enfant ne leur appartient pas : ils doivent l’aider à devenir adulte.
Construire la famille, l’Eglise domestique
Depuis le Concile Vatican II et, d’une manière particulière, durant le pontificat de Saint Jean-Paul II, il est devenu manifeste que la famille est « le chemin de l’Église. » Cela signifie clairement que la famille participe aux efforts d’évangélisation de l’Église .
La « mission» de la famille dans le travail d’évangélisation consiste à vivre sa vie quotidienne en tant que famille chrétienne, saint Jean-Paul II le rappelait sans cesse : « Famille, deviens ce que tu es ! » (Familiaris Consortio, 17).
La mission naît au coeur de cette « communauté profonde de vie etd’amour » (Catéchisme de l’Église catholique, 1603) qui débute au sein du couple
marié .
La famille en tant qu’ « Église domestique» rencontre le Christ à l’intérieur de la communauté chrétienne qu’elle forme, c’est un endroit où chaque membre de la famille joue un rôle important.
La mission de la famille consiste à « garder, révéler et communiquer l’amour», à l’instar de la communauté paroissiale, là où elle se trouve.
La vérité et la beauté de la famille chrétienne sont accessibles même aux familles fragiles, blessées ou brisées. Ainsi que saint Paul l’exprime : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ?» (Rm 8, 35), elles pourront découvrir un chemin d’espérance et de guérison. Durant sa visite aux Philippines, le Pape François évoquait « le besoin de familles saintes et pleines d’amour pour protéger la beauté et la vérité de la famille dans le plan de Dieu, et constituer un soutien ainsi qu’un exemple pour les autres familles. » (Pape François, Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena).
Construire l’Église domestique est la manière concrète par laquelle les Chevaliers de Colomb, en solidarité avec le pape François, offrent des « familles saintes et pleines d’amour » capables, aujourd’hui, d’accomplir la mission évangélisatrice de l’Église.
Extrait d’un article des Chevaliers de Colomb
La fuite en Egypte
Prière à la Sainte Famille
Jésus, Marie et Joseph, en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable, à vous nous nous adressons avec confiance.
Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison.
Sainte Famille de Nazareth, que le prochain synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, écoutez-nous, exaucez notre prière.
Mercredi 1er novembre, nous fêterons la fête de la Toussaint. Si ce jour est souvent celui où nous prions avec tous ceux qui nous ont précédés et qui sont au Ciel, c’est aussi le bon jour pour entendre l’appel à la sainteté que Dieu ne cesse de nous lancer :
« Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la vraie vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. Il veut que nous soyons saints et il n’attend pas de nous que nous nous contentions d’une existence médiocre, édulcorée, sans consistance. En réalité, dès les premières pages de la Bible, il y a, sous diverses formes, l’appel à la sainteté. »
« N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. »
Il y a quelques jours, le Pape François a justement écrit une exhortation apostolique où il met en valeur un chemin de sainteté : la Petite Voie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face. Profitons donc de cette fête de la Toussaint pour lire cette courte lettre, et redécouvrir ce chemin de confiance qui nous permet de répondre à l’amour de Dieu. En voici 3 extraits, il est possible de trouver cette lettre en intégralité en ligne.« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ».
Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église. Seule la confiance, et “rien d’autre”, il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies, l’Évangile se fait chair en nous et nous transforme en canaux de miséricorde pour nos frères. C’est la confiance qui nous soutient chaque jour et qui nous fera tenir debout sous le regard du Seigneur lorsqu’il nous appellera à Lui : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même ».Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l’UNESCO comme l’une des figures les plus significatives de l’humanité contemporaine. Il nous sera bon d’approfondir son message à l’occasion du 150 anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification.Sa vie terrestre fut brève, vingt-quatre ans, simple comme n’importe quelle autre, d’abord dans sa famille, puis au Carmel de Lisieux. La lumière et l’amour extraordinaires qui rayonnaient de sa personne se sont manifestés immédiatement après sa mort par la publication de ses écrits et par les innombrables grâces obtenues par les fidèles qui l’ont invoquée.
L’une des découvertes les plus importantes de Thérèse, pour le bien de tout le peuple de Dieu, est sa “petite voie”, la voie de la confiance et de l’amour, connue aussi sous le nom de Voie de l’enfance spirituelle. Tous peuvent la suivre, dans tout état de vie, à chaque moment de l’existence. C’est la voie que le Père céleste révèle aux petits (cf. Mt 11, 25).Thérèse raconta sa découverte de la petite voie dans l’ Histoire d’une âme : « Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle ».Pour la décrire, elle utilise l’image de l’ascenseur : « L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus ». Petite, incapable d’avoir confiance en elle-même, mais confiante en la puissance aimante des bras du Seigneur.C’est “la douce voie de l’amour”, ouverte par Jésus aux petits et aux pauvres, à tous. C’est le chemin de la vraie joie. Face à une conception pélagienne de la sainteté, individualiste et élitiste, plus ascétique que mystique, qui met surtout l’accent sur l’effort humain, Thérèse souligne toujours la primauté de l’action de Dieu, de sa grâce. Elle va ainsi jusqu’à dire : « Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte ».Un siècle et demi après sa naissance, Thérèse est plus vivante que jamais au cœur de l’Église en chemin, au cœur du Peuple de Dieu. Elle est en pèlerinage avec nous, faisant le bien sur la terre, comme elle le désira tant. Les innombrables “roses” que Thérèse répand sont le signe le plus beau de sa vitalité spirituelle, c’est-à-dire les grâces que Dieu nous donne par son intercession comblée d’amour, pour nous soutenir sur le chemin de la vie.
Chère sainte Thérèse, l’Église a besoin de faire resplendir la couleur, le parfum, la joie de l’Évangile. Envoie-nous tes roses. Aide-nous à avoir toujours confiance, comme tu l’as fait, dans le grand amour que Dieu a pour nous, afin que nous puissions imiter chaque jour ta petite voie de sainteté. Amen.
Jeudi 21 septembre, le père Mickaël Le Nezet curé in solidum a réuni le groupe des responsables des services de la paroisse afin de présenter le père Guillaume Salin, curé in solidum avec lui, et l’abbé Moïse Kiasa vicaire, tous deux arrivés en septembre dans la paroisse de Rochefort.
Sous une pluie battante, une petite cérémonie nous attendait, celle de la bénédiction de la salle par le père Salin en présence des pères Le Nezet et Kiasa associée au dévoilement de la plaque où figure désormais son nom :
» salle Jacques DAVIDévêque de la Rochelle et Saintes de 1985 à 1996. »
La réunion des responsables des services s’est déroulée ensuite avec de nouveaux bénévoles ayant accepté de nouvelles missions. Ce groupe est prêt à s’étoffer car « la moisson est grande et les ouvriers peu nombreux ».
Merci de vous faire connaître auprès du secrétariat si la prise en charge d’un service peut vous permettre d’évoluer dans votre foi.
CONTACT PAROISSE :
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
Qui était monseigneur Jacques DAVID ?
Né le 22 décembre 1930 à Saint-Aubin-la-Plaine (Vendée), Jacques DAVID fut ordonné prêtre le 29 juin 1956 pour diocèse de Luçon. Après son ordination, il partit à Rome où il passa trois années au Séminaire français, où il obtint une licence en droit canonique. Mgr David fut le secrétaire de Mgr Cazaux (évêque de Luçon), qu’il accompagna aux quatre sessions du Concile Vatican II. Mgr Paty, successeur de Mgr Cazaux, le maintint dans ses fonctions de secrétaire et lui confia d’autres responsabilités, notamment celle de faire le lien avec les prêtres Fidei donum du diocèse.
Entre 1977 et 1981, Mgr David fut Secrétaire général adjoint de l’épiscopat chargé du Secrétariat national de l’opinion publique (Snop). En 1981, il fut nommé évêque auxiliaire de Bordeaux par le pape Saint Jean Paul II, fonction qu’il occupa jusqu’en 1985, année où il fut nommé évêque de La Rochelle où il succéda à Mgr Favreau. Après neuf années passées au diocèse de La Rochelle, il fut nommé évêque d’Évreux en 1996 à la suite de Mgr Gaillot. Cette même année, il fut élu vice-président de la Conférence des évêques de France (1996-1999).
Il quitta ses fonctions le 28 janvier 2006 et décéda le 19 décembre 2018.
Au sein de la Conférence des évêques de France, Mgr David fut, en plus de ses autres fonctions, membre de la Commission épiscopale des mouvements apostoliques et des associations de fidèles et membre du Comité épiscopal de la mission du monde ouvrier.
Courrier de ✠ Georges Colomb évêque de la Rochelle et Saintes :
J’ai demandé au Saint-Père, par une lettre du 14 juin 2023, d’être mis en retrait du diocèse. Aujourd’hui, 22 juin 2023, Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique, me fait part de l’acceptation de ma demande par le Saint-Siège, et annonce que Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, est nommé Administrateur Apostolique sede plena de notre diocèse.
Je remercie Mgr Jacolin d’avoir accepté cette charge. J’invite les prêtres, les diacres, les différents acteurs pastoraux et les fidèles du diocèse à lui réserver le meilleur accueil et à collaborer avec lui.
La Mission continue, elle est la raison d’être de l’Eglise du Christ !
Elle continue avec tous les acteurs de la vie pastorale, prêtres, diacres, frères et sœurs consacrés, laïcs en mission, que je remercie pour leur collaboration précieuse pendant cette année 2022-2023, au cours de laquelle nous avons mis en œuvre les orientations de la démarche synodale missionnaire. Les échanges avec les membres de mes conseils (conseil épiscopal, conseil presbytéral, conseil diocésain pour les affaires économiques, conseil diocésain de pastorale missionnaire), les divers partages et la persévérance de chacun ont permis la réalisation de beaux projets diocésains.
La Mission continue bien sûr avec les fidèles en Charente-Maritime et à Saint-Pierre-et-Miquelon, résolument engagés dans l’évangélisation. Chers amis, votre générosité permet à l’association diocésaine d’assurer matériellement la vie du diocèse et de mener à bien des initiatives missionnaires. Vous avez pris à cœur votre mission de baptisés, vous contribuez magnifiquement à l’annonce de l’Evangile. Le nombre croissant de catéchumènes, adultes et jeunes, en est l’illustration la plus marquante.
La Mission continue avec les jeunes, en particulier la centaine de jeunes qui s’apprête à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce nombre en forte augmentation montre le dynamisme missionnaire de nos paroisses et de nos mouvements. Je salue aussi les jeunes, garçons et filles, qui étaient présents pour le rassemblement Enfants de Dieu à Sablonceaux, et ceux qui se préparent à partir en camp cet été, notamment les guides et scouts des différents mouvements et ceux qui participeront au Pélé VTT. Par leur vie fraternelle bâtie sur le service, la prière et l’amitié, ils composent un magnifique visage de l’Eglise.
La Mission continue avec ceux qui se préparent à partir en pèlerinage à Lourdes avec le diocèse. Merci aux organisateurs et aux membres de l’hospitalité diocésaine, qui permettent chaque année aux plus fragiles de participer à ce temps de prière et de fraternité.
La Mission continue avec notre nouveau prêtre, le P. Jean-Jérôme Tran Van Tien, ordonné le 10 juin dernier, avec Danijel et Martin qui seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce le 10 septembre à 16 h à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Nous avons la joie d’accueillir un jeune qui entrera en première année de séminaire, le diocèse comptera cinq séminaristes en septembre prochain : Erwan en philosophie à Ars, Thibault et Samuel en théologie à Toulouse, Giacomo et Gérard en année de synthèse vocationnelle à Toulouse, tout en effectuant leur stage pastoral à la paroisse du Christ Sauveur de La Rochelle pour l’un et à Royan pour l’autre. Je recommande tous ces jeunes à votre prière : que le Seigneur les aide à discerner et à affermir leur vocation !
Tout ceci est rendu possible grâce au témoignage de nos diverses communautés qui, comme nous le rappelle le Saint-Père, permettent à notre Eglise de grandir par attraction. Des champs missionnaires nouveaux sont encore à explorer dans notre diocèse pour relever les défis que les changements dans la société posent aux chrétiens que nous sommes (questions anthropologiques, bioéthiques, défis écologiques et migratoires…). La démarche synodale missionnaire diocésaine que nous avons vécue, ainsi que le Synode romain (« Pour une Église synodale : communion, participation et mission ») nous y aideront, en discernant, avec l’aide de l’Esprit Saint, les actions que nous devons conduire pour l’avenir.
En ce qui me concerne, après un temps de repos, de visites d’amis puis de retraite en abbaye en juillet-août, j’effectuerai une expérience pastorale me permettant de découvrir une autre manière d’annoncer l’Evangile.
Je demeure évêque de La Rochelle et Saintes, et comme le souligne ma devise épiscopale « Ma grâce te suffit », je m’en remets à la grâce de Dieu pour vivre cette période d’enquête. Je maintiens la position dont j’ai déjà fait part dans un communiqué le 13 juin dernier.
Je remercie les nombreux chrétiens et amis, de Charente-Maritime ou d’ailleurs, qui depuis huit jours m’envoient des messages témoignant leur amitié et leur soutien.
Je me recommande à la prière de chacun d’entre vous pour que cette période de retrait porte du fruit.
En union de prière,
Fraternellement en notre Seigneur Jésus-Christ.
✠ Georges Colomb
Evêque de La Rochelle et Saintes
Courrier de ✠ Celestino Migliore nonce apostolique :
Monseigneur,
Je m’empresse de vous confirmer que le Saint-Père, accueillant votre demande émise par votre lettre du 14 juin courant, vous a temporairement déchargé du gouvernement pastoral du diocèse de La Rochelle et, en même temps, a nommé Administrateur Apostolique sede plena de La Rochelle, Mgr François Jacolin, Evêque de Luçon.
La nouvelle sera rendue publique aujourd’hui sur le site Internet du diocèse de La Rochelle et sur celui de la Conférence des Evêques de France.
Le Décret du Dicastère pour les Evêques vous sera transmis dès qu’il nous parviendra.
Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’assurance de mes fraternelles salutations.
La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie.
Histoire
Le pape Urbain IV décréta en 1264 la célébration de la fête du Saint-Sacrement pour l’Église universelle. Au début cette fête a eu de la peine à convaincre certains évêques et théologiens mais elle est progressivement devenue très populaire, notamment en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.
Le pape Jean XXII en 1318 a promut le port de l’eucharistie le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Répandue dans tout l’occident, aux XIV° et XV° siècles, la procession de la Fête-Dieu est approuvée au concile de Trente (1515-1563) comme témoignage public de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.
Le défilé du Saint-Sacrement reste populaire en Italie, en Espagne et en Pologne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu ne subsiste guère que dans certains villages du Pays Basque.
Quel est le sens de la Fête du Corps et du Sang du Christ ?
Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle approfondit le sens de l’eucharistie et la place dans notre vie. Cette fête célèbre Dieu-amour nous donnant son corps et son sang comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu davantage centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.
Messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ
La messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi) est dite en ornement blanc. Au cours de la messe, on est habituellement invité à communier au corps et au sang comme le Jeudi saint. La première communion a souvent lieu le jour de la Fête du Corps et du Sang du Christ.
Date de la Fête du Corps et du Sang du Christ
La date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou celle de la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte-Trinité c’est-à-dire soixante jours après Pâques. En France, depuis le concordat de 1801, la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité.
Ce jeudi n’est pas férié en France alors qu’il l’est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.