« Je désire me transformer toute entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est dans le service rendu à mon prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que je ressente moi-même les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m’enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout.
Ô mon Dieu caché dans ce grand et Divin Sacrement ! Jésus, soyez avec moi à chaque moment ! Et mon cœur sera tranquillisé.
Ainsi soit-il. »
Il m’a été demandé de faire un témoignage sur le sacrement de la réconciliation.
Juste quelques mots…
J’ai découvert, il y a maintenant quelques années, que comme tous les sacrements, la confession elle aussi devait partir de la Parole de Dieu. Pas évident au début. Peu à peu, j’ai fait l’expérience, en méditant la Parole, que Dieu lui-même me montrait des points de conversion, ce qui était à corriger, à ajuster.
Et le plus souvent, ces points n’étaient pas ceux que je voulais voir, ni ceux que j’aurais spontanément reconnu.
En quelque sorte, le sacrement de réconciliation c’est un peu moins moi qui coche une case dans une liste, et de plus en plus Dieu qui me montre les points, les liens, les lieux dans ma vie où je résiste à cet amour immense qu’il veut me donner.
Du coup, quand je vais trouver un prêtre pour me confesser, j’essaye de venir avec la parole qui m’a montré ou qui a mis en évidence la blessure que Dieu veut venir guérir. Cela reste encore difficile d’avouer clairement mes fautes, mes ruptures d’amour avec Dieu, les autres ou envers moi-même, question d’amour propre sans doute aussi, mais je sais au plus profond de moi que c’est un rendez-vous avec l’amour miséricordieux de Dieu pour moi, avec cet Amour qui veut me façonner toujours plus à son image et qui me libère.
Témoignage anonyme recueilli le 28 novembre 2021 à Rochefort
Le clocher est un repère pour les pèlerins.
Les cloches donnent le rythme de la journée.
On se retrouve dans Oclocher !
L’ambition : une communauté évangélisatrice.
« À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »Jn 13, 35
Une communauté soudée est une paroisse qui rayonne, ses paroissiens s’engagent dans les œuvres et l’évangélisation. L’étirement géographique des paroisses, le rythme rapide de notre société, et les réticences à l’engagement rendent difficile le contact régulier et vrai entre les membres d’une paroisse.
Fort de ce constat, Oclocher souhaite dynamiser les communautés en aidant les paroissiens à participer à leur paroisse et à ne pas rester aux portes tant de l’église (lieu) que de l’Eglise (communauté).
Le smartphone permet de maintenir des contacts malgré la distance et s’affirme aujourd’hui comme un véritable moyen d’organiser sa vie : chaque événement est organisé en ligne, chaque famille a son groupe WhatsApp, les paroisses créent leurs chaînes Youtube…Même si en raison de son âge on est réticent il faut avoir le courage de sauter le pa, Au XIXème siècle combien ont hésité à passer de la diligence au chemin de fer !
Présent dans toutes les poches, le smartphone démultiplie l’accès aux autres. Pour servir et écouter les autres il est indispensable.
La proposition d’Oclocher
Grâce à son application, Oclocher propose aux fidèles de conserver le contact entre eux et avec la paroisse : le curé peut s’adresser à ses paroissiens à tout moment via des messages courts : exemple » Commentaire du père Mickaël », horaires des messes, animations paroissiales, évènements.
Grâce à son application, Oclocher propose aux paroissiens d’interagir entre eux :
» Notre bébé Paul est né hier soir, nous remercions le Seigneur »
» Mon mari est entré à l’hôpital, je le confie à vos prières ! «
» Besoin d’aide pour déplacer un frigo lourd chez moi.
L’application Oclocher propose des fonctionnalités que l’on peut regrouper en trois groupes.
Fondatrice de l’œuvre de la Propagation de la foi et du Rosaire Vivant, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon – Eurexpo le dimanche 22 mai 2022, à 15h, lors d’une célébration présidée par le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.
Connue dans le monde entier, Pauline-Marie Jaricot (1799-1862) est une femme hors norme. Issue d’une famille aisée de soyeux lyonnais, elle connaît à 17 ans une conversion fulgurante. Elle consacre sa vie à Dieu par un vœu solennel dans la chapelle de la Vierge de Fourvière à Lyon. Elle entreprend de soulager les misères autour d’elle en multipliant les initiatives. Elle crée le Rosaire Vivant, une chaine de prière qui existe encore.
Mais elle veut surtout répandre l’Évangile dans le monde entier en soutenant les missions. Pour cela, elle initie l’Œuvre de la Propagation de la foi, à l’origine des Œuvres Pontificales Missionnaires, dans laquelle chaque donateur ou donatrice doit en trouver 10 autres et devient par là même, un acteur du premier réseau social missionnaire ! « La mère des missions » vient de voir son premier miracle reconnu par l’Église.
Chaque épisode retrace la vie de Pauline Jaricot, dans les actualités du diocèse.
Merci au diocèse de Lyon pour cette très belle réalisation
Une veillée diocésaine de prière sera organisée à la maison diocésaine (Saintes, 20h30) le dimanche 22 mai 2022, jour de la béatification de Pauline Jaricot. Informations ici
L’octave de Pâques désigne, dans le calendrier liturgique latin, les huit jours qui suivent la fête pascale, du dimanche de Pâques au dimanche de quasimodo, ou dimanche in albis, qui est devenu en l’an 2000 le dimanche de la divine Miséricorde. D’autres fêtes religieuses de la religion catholique sont aussi suivies d’une octave, destinée à les solenniser.
Actuellement, selon le calendrier liturgique romain, seules les solennités de Pâques et de Noël sont suivis d’une octave. Dans le calendrier liturgique tridentin, la solennité de la Pentecôte est également suivie d’une octave, comprenant les Quatre-Temps de l’été.
Pendant cette octave, la messe est célébrée tous les jours avec les prières du jour de Pâques. La répétition des mêmes prières et des mêmes chants sert à rappeler que la Résurrection se prolonge par-delà la fête pascale. Les cloches des églises peuvent sonner à 18 h durant ces 8 jours.
Tirant son origine de l’Ancien Testament avec la fête Souccot elle fut introduite par l’empereur Constantin dans la liturgie catholique.
Égérie a décrit dans son Voyage comment elle était vécue au IVème siècle à Jérusalem : « (…) pendant l’Octave, toute cette pompe et cette décoration se déploient dans tous les lieux saints. (…) Pendant toute cette octave, tous les jours, c’est la même décoration et la même pompe (…) Les moines de l’endroit, au complet, continuent à veiller jusqu’au jour en disant des hymnes et des antiennes. (…) À cause de la solennité et de la pompe de ces jours, des foules innombrables se rassemblent de partout, non seulement des moines, mais aussi des laïcs, hommes et femmes. »
Dans le rite byzantin
Toute la semaine, appelée Semaine Lumineuse, les portes du sanctuaires restent ouvertes (voire ôtées de leurs gonds) dans les églises. On ne lit rien dans les offices, tout est chanté, et l’intégralité des offices est calquée sur le déroulement des offices du dimanche de Pâques.
Chantons maintenant : « Le Christ est vraiment ressuscité ».