Jubilé des diacres : 3 diacres de notre diocèse à Rome

Jubilé des diacres : 3 diacres de notre diocèse à Rome

Dans le cadre de l’Année Sainte, les diacres permanents du monde entier étaient invités à participer au Jubilé des diacres, dimanche 23 février. Trois diacres de notre diocèses étaient présents à Rome avec leurs épouses à cette occasion.

André Degorces (Diacre du diocèse de La Rochelle)

« Hier, nous étions à la basilique St-Pierre. En franchissant la Porte sainte, nous pensions à vos visages à chacun et chacune.
La journée s’est poursuivie avec visites de plusieurs sites, dont l’église Saint-Louis des Français, où nous avons admiré les tableaux du Caravage où Jésus appelle saint Matthieu… La journée s’est terminée par la Messe, puis par un dîner au restaurant.
Nous sommes plus de 600 diacre français présents à Rome, et 4000 diacres du monde entier, avec nos épouses.
Nos journées sont éclairées par des temps de prière de partage et rencontres. C’est joyeux.
Dimanche, 23 nouveaux diacres ont été ordonnés par le cardinal qui remplace le Pape, qui aurait dû être présent mais qui est à l’hôpital… Un temps fort pour eux, et pour nous (c’était il y a 26 ans…). »

Homélie préparée par le pape François pour le Jubilé des diacres

Le message des Lectures que nous avons écoutées pourrait se résumer en un mot : gratuité. Un terme qui vous est certainement cher, à vous diacres, réunis ici pour la célébration du Jubilé. Réfléchissons donc à cette dimension fondamentale de la vie chrétienne et de votre ministère, en particulier sous trois aspects : le pardon, le service désintéressé et la communion.

Le pardon

Premièrement : le pardon. La proclamation du pardon est une tâche essentielle du diacre. En effet, c’est un élément indispensable pour tout cheminement ecclésial et une condition pour toute coexistence humaine. Jésus nous en montre la nécessité et la portée lorsqu’il dit : « Aimez vos ennemis » (Lc 6, 27). Et c’est exactement ainsi : pour grandir ensemble, en partageant les lumières et les ombres, les succès et les échecs des uns et des autres, il est nécessaire de savoir pardonner et demander pardon, en rétablissant les relations et en n’excluant pas de notre amour même ceux qui nous frappent et nous trahissent. Un monde où il n’y a que de la haine pour les adversaires est un monde sans espérance, sans avenir, destiné à être déchiré par des guerres, des divisions et des vengeances sans fin, comme nous le voyons malheureusement encore aujourd’hui, à tant de niveaux et dans diverses parties du monde. Pardonner signifie donc préparer une maison accueillante et sûre pour l’avenir en nous et dans nos communautés. Et le diacre, personnellement investi d’un ministère qui le conduit aux périphéries du monde, s’engage à voir – et à enseigner aux autres à voir – en tous, même en ceux qui se trompent et font souffrir, une sœur et un frère blessés dans l’âme, et donc ayant plus besoin que quiconque de réconciliation, d’accompagnement et d’aide.

La première Lecture nous parle de cette ouverture du cœur, en nous présentant l’amour loyal et généreux de David pour Saül, son roi, mais aussi son persécuteur (cf. 1 S 26, 2.7-9.12-13.22-23). Dans un autre contexte, la mort exemplaire du diacre Étienne, qui tombe sous les coups de pierres et pardonne à ses lapidateurs, nous en parle aussi (cf. Ac 7, 60). Mais nous la voyons surtout en Jésus, modèle de toute diaconie, qui sur la croix, “se vidant” de lui-même jusqu’à donner sa vie pour nous (cf. Ph 2, 7), prie pour ceux qui le crucifient et ouvre au bon larron les portes du paradis (cf. Lc 23, 34.43).

Le service désintéressé

Et nous arrivons au deuxième point : le service désintéressé. Le Seigneur, dans l’Évangile, le décrit dans une phrase aussi simple que claire : « faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour » (Lc 6, 35). Quelques mots qui portent en eux le bon parfum de l’amitié. Tout d’abord celle de Dieu pour nous, mais aussi la nôtre. Pour le diacre, cette attitude n’est pas un aspect accessoire de son agir, mais une dimension substantielle de son être. Il se consacre en effet à être, dans son ministère, “sculpteur” et “peintre” du visage miséricordieux du Père, témoin du mystère de Dieu-Trinité.

Dans de nombreux passages de l’Évangile, Jésus parle de lui sous cet angle. Il le fait avec Philippe, au Cénacle, peu après avoir lavé les pieds des Douze, en disant : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 9). De même, lorsqu’il institue l’Eucharistie, il affirme : « je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 27). Mais déjà auparavant, sur la route de Jérusalem, alors que ses disciples discutaient entre eux pour savoir qui était le plus grand, il leur avait expliqué que « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10, 45).

Frères diacres, le travail gratuit que vous accomplissez, expression de votre consécration à la charité du Christ, est pour vous la première annonce de la Parole, source de confiance et de joie pour ceux qui vous rencontrent. Accompagnez-le le plus possible avec le sourire, sans vous plaindre ni chercher la reconnaissance, en vous soutenant mutuellement, même dans vos relations avec les évêques et les prêtres, « comme expression d’une Église engagée à grandir dans le service du Royaume avec la valorisation de tous les degrés du ministère ordonné » (C.E.I., I Diaconi permanenti nella Chiesa in Italia. Orientamenti e norme, 1993, p. 55). Votre action concertée et généreuse sera ainsi un pont qui reliera l’Autel à la rue, l’Eucharistie à la vie quotidienne des gens. La charité sera votre plus belle liturgie et la liturgie votre plus humble service.

La gratuité comme source de communion

Et nous arrivons au dernier point : la gratuité comme source de communion. Donner sans rien demander en retour unit, crée des liens, parce que cela exprime et nourrit une communauté qui n’a d’autre fin que le don de soi et le bien des personnes. Saint Laurent, votre patron, à qui ses accusateurs demandaient de leur remettre les trésors de l’Église, leur montra les pauvres et leur dit : « Voilà nos trésors ! » C’est ainsi que l’on construit la communion : en disant à son frère et à sa sœur, avec des paroles, mais surtout avec des actes, personnellement et en tant que communauté : “tu es important pour nous”, “nous t’aimons”, “nous voulons que tu fasses partie de notre cheminement et de notre vie”. C’est ce que vous faites : des maris, des pères et des grands-parents prêts, dans le service, à agrandir vos familles pour ceux qui sont dans le besoin, là où vous vivez.

Ainsi, votre mission qui vous prend de la société pour vous y réinsérer et en faire un lieu toujours plus accueillant et ouvert à tous est une des plus belles expressions d’une Église synodale et “en sortie”.

Bientôt, certains d’entre vous, en recevant le sacrement de l’Ordre, “descendront” les marches du ministère. C’est à dessein que je dis et souligne qu’“ils descendront”, et non qu’“ils monteront”, parce qu’avec l’Ordination, on ne monte pas, mais on descend, on se fait petit, on s’abaisse, on se dépouille. Pour reprendre les mots de saint Paul, on abandonne, dans le service, “l’homme de la terre”, et on revêt, dans la charité, “l’homme du ciel” (cf. 1 Co 15, 45-49).

Nous méditons tous sur ce que nous allons faire, tout en nous confiant à la Vierge Marie, servante du Seigneur, et à saint Laurent, votre patron. Qu’ils nous aident à vivre notre ministère avec un cœur humble et plein d’amour, et à être, dans la gratuité, des apôtres de pardondes serviteurs désintéressés de nos frères et des constructeurs de communion.

 

Se nourrir de la Parole de Dieu

Se nourrir de la Parole de Dieu

Mercredi 26 février 2025 

Evangile : Mc 9, 38-40.

Paroles du saint père

L’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui nous raconte un bref dialogue entre Jésus et l’apôtre Jean, qui parle au nom de tout le groupe des disciples. Ils ont vu un homme chasser les démons au nom du Seigneur, mais ils l’en ont empêché parce qu’il ne faisait pas partie de leur groupe.  Jésus les invite alors à ne pas empêcher ceux qui font le bien, car ils contribuent à réaliser le projet de Dieu (cf. Mc 9, 38-41). […]

Les paroles de Jésus révèlent en somme une tentation et offrent une exhortation. La tentation est celle de la fermeture. Les disciples voudraient empêcher une œuvre de bien uniquement parce que qui l’a accomplie n’appartenait pas à leur groupe. Ils pensaient avoir «l’exclusivité sur Jésus» et être les seuls autorisés à travailler pour le Royaume de Dieu. Mais ils finissent ainsi par se sentir des préférés et considèrent les autres comme des étrangers, au point de devenir hostiles à leur égard.

Frères et sœurs, toute fermeture tient en effet à distance ceux qui ne pensent pas comme nous et cela — nous le savons — est la racine de nombreux maux de l’histoire: de l’absolutisme qui a souvent engendré des dictatures et de tant de violences à l’égard de qui est différent.

Mais il faut également veiller à la fermeture dans l’Eglise. Parce que le diable, qui est le diviseur — c’est ce que signifie le mot «diable», qui engendre la division — insinue toujours des soupçons pour diviser et exclure les gens.

Vatican News

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Au Breuil Magné : dimanche 2 mars à 15h00 :  » Piaf, un cri vers Dieu. »

Au Breuil Magné : dimanche 2 mars à 15h00 :  » Piaf, un cri vers Dieu. »

Dans le cadre du Festival chrétien du pays rochefortais – Saison 2024-2025 il est proposé dimanche 2 mars 2025 de 15h00 à 16h30 salle théâtrale et culturelle de Breuil Magné( 7 rue du stade – Breuil Magné) une représentation suivie de la dédicace par Pierre Fesquet de son livre : «  Piaf, un cri vers Dieu ».

Après Paris, la pièce « Piaf, un cri vers Dieu«  est jouée dans toute la France.

Prix des entrées plein tarif : 18€ . Tarif réduit 12€

Réservation obligatoire auprès des offices de tourisme de Rochefort, de Fouras et sur le site WWW. rochefort-ocean.com

Un verre de l’amitié clôturera cet fin d’après midi

 

Chez « la Môme », foi et voix sont enlacées. Grâce à un miracle attribué à Thérèse de l’Enfant Jésus, la petite Édith, 4 ans, guérit d’une grave maladie oculaire. Depuis, jusque dans son travail artistique, elle est mystérieusement liée à la sainte : « Ma petite robe de scène ? C’est comme le voile noir de sainte Thérèse. » Oui, il y avait quelque chose de surnaturel quand Piaf chantait : sa voix pénétrait le cœur des gens. Piaf a exprimé un cri : le cri de l’humanité.

Dans cette représentation, le biographe, écrivain et acteur Pierre Fesquet évoque la carrière de la Môme à la lumière de sa foi. La chanteuse Yamina Abdous interprète les titres connus et parfois mystiques du répertoire de Piaf accompagnée par l’accordéoniste Thierry Bretonnet.
A l’issue de la représentation Pierre Fesquet dédicacera son ouvrage « Piaf, un cri vers Dieu ».

 

A l’occasion du soixantième anniversaire de la mort d’E. Piaf, l’auteur interroge les rapports de la Môme à la religion. Evoquant la dévotion de la chanteuse envers Thérèse de Lisieux, qu’elle prie depuis l’enfance, il souligne que ses chansons témoignent d’une quête de foi, de joie et d’amour, et que sa voix pénétrait le coeur des gens d’une manière quasi surnaturelle. ©Electre 2025

Mgr Jérôme BEAU nommé archevêque de Poitiers

Mgr Jérôme BEAU nommé archevêque de Poitiers

Le pape François a nommé mardi 14 janvier 2025, Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Poitiers. Monseigneur Jérôme Beau était jusqu’à présent archevêque de Bourges.

Né le 24 décembre 1957 à Paris.

Ordonné prêtre le 23 juin 1984 pour l’archidiocèse de Paris.

La messe d’installation aura lieu le dimanche 2 mars 2025 à 15h à la cathédrale de Saint-Pierre et Saint-Paul de Poitiers. En tant qu’archevêque de Poitiers, Mgr Beau est archevêque de la Province ecclésiastique de Poitiers, à laquelle appartient le diocèse de La Rochelle, ainsi que les diocèses d’Angoulême, Limoges et Tulle.

 

La mission : « C’est une joie intérieure que l’on vient partager … »

Ma devise épiscopale : « C’est pour l’espérance du monde. En cette année jubilaire où on est invité à être témoin d’espérance c’est une bonne devise pour arriver dans le diocèse de Poitiers. »

 

Études et diplômes

  • Séminaire Issy-les-Moulineaux (1er et 2ème cycle).
  • Baccalauréat de théologie et maîtrise de théologie (Institut catholique de Paris).

Son parcours

  • 1984-1989 Vicaire à la paroisse Notre-Dame de Lorette ; aumônier du lycée Edgar-Quinet et Jacques-Decour ;
  • 1989-1993 Vicaire à la paroisse Saint-Denys du Saint-Sacrement ; directeur au Séminaire diocésain de Paris ; professeur de théologie au Studium du Séminaire de Paris (École Cathédrale) ;
  • 1990-1993 Aumônier diocésain du Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) ;
  • 1993-2001 Curé de la paroisse Saint-Séverin, directeur au séminaire diocésain de Paris et responsable de la Maison Saint-Séverin ;
  • 2001-2006 Supérieur du Séminaire diocésain de Paris et délégué diocésain pour les séminaristes ;
  • 2003-2018 Directeur de l’Œuvre des vocations ;
  • 2004-2006 Membre du collège des consulteurs ;
  • 2006-2018 Évêque auxiliaire et Vicaire général de l’archidiocèse de Paris ;
  • Depuis 2018 Archevêque de Bourges.
  • Au sein de la Conférence des Évêques de France :
  • 2007-2013 Membre du Conseil pour les relations avec le judaïsme ;
  • 2013–2017 Membre du Conseil Culture et projet ;
  • 2017-2023 Président du Conseil pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale ;
  • 2023-2024 Membre du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes ;
  • Depuis 2024 Membre du Conseil pôle Ressources et moyens.
Mercredi des Cendres.

Mercredi des Cendres.

Mercredi 5 mars 2025, mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle.

« Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » (Gen 3 , 19). Voilà ce que le prêtre, en référence à la parole divine, rappelle  aux fidèles. L’homme est fragile, il met son espérance en la miséricorde de Dieu.

Le symbolisme des cendres est présent dans l’Ancien Testament. Il évoque le  péché et la fragilité de l’être. Au temps du Christ les Israélites, selon la coutume,  se recouvraient de cendres  pour montrer à Dieu et aux autres qu’ils reconnaissaient leurs fautes ou qu’ils étaient en deuil. Recevoir les Cendres c’est faire  pénitence et demander à Dieu le pardon de ses péchés.

Un symbole de renaissance

Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous montre comment être, à sa suite, victorieux du péché. Ezéchiel  dans sa vision de la vallée de la mort et du retour à la vie d’ossements desséchés (Ez 37) prophétise la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ, qui entraine à sa suite l’humanité rachetée par sa passion.

La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.

Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

 

 

Haltes spirituelles de conversion écologique

Haltes spirituelles de conversion écologique

Pour ces rencontres 2 dates de proposées :

  • Samedi 15 mars 2025
  • Samedi 17 mai 2025

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Les inscriptions sont ouvertes par courriel ou par téléphone

Courriel : ecochretiens17@gmail.com   06.65.69.41.88