Toussaint et Halloween

Toussaint et Halloween

 « Halloween » vient du mot anglais « Hallowe’en », qui signifie « veille de la Toussaint », étymologiquement  ce terme vient de la contraction de  » All Hallow Eve  » qui signifie veille de tous les saints. Cette célébration remonte à 2 500 ans, dans le monde celtique on célébrait la fête de Samain (prince des ténèbres),  3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après. Les druides allumaient de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. La fête irlandaise de Samain célébrait le passage de la clarté estivale à l’obscurité hivernale.

Le pape Grégoire IV décida, en 835, de fixer au 1er novembre la date de célébration de tous les saints, on peut penser qu’il s’agissait de remplacer cette fête païenne par une fête chrétienne. La Toussaint concerne tous les saints, y compris les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus par l’Eglise catholique. C’est donc un appel général à la sainteté.

Cette fête a cependant été conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore. Elle s’est implantée ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle.  Son succès ne s’est jamais démenti. Halloween, devenue une fête commerciale, traversera  l’Atlantique pour s’implanter en France dans les années 1990, elle concerne essentiellement les jeunes du monde populaire, son emblème est une citrouille ajourée dans laquelle est placée une bougie.

Il est impossible de comparer Halloween à la Toussaint ; ces deux fêtes sont en effet totalement contradictoires.

Halloween est  un prétexte pour « faire la fête »  lors des soirées automnales, pluvieuses et tristes, mais c’est aussi l’évocation ambigüe, pour se faire peur,  de forces occultes, d’esprits de la mort de spectres et de fantômes. On sait que l’Eglise  déconseille de communiquer avec le monde des morts.

La Toussaint, au contraire est la fête de la lumière et de la sainteté. Le Christ par sa résurrection libère les fidèles de la peur de la mort. Chaque chrétien est appelé, après avoir suivi l’évangile, à la vie éternelle. L’Eglise insiste au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la résurrection.

Quelques passages d’ Évangile peuvent  éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).

Halloween fête des enfants.

Les enfants ont désormais l’habitude, le jour d’Halloween, de passer de maison en maison pour demander des bonbons ou des friandises. Le côté religieux est totalement absent de cette nouvelle fête, mais c’est l’occasion pour les adultes du voisinage de faire la connaissance des jeunes du quartier.

 

Horaires des messes : Toussaint  2024 sur la paroisse

Horaires des messes : Toussaint 2024 sur la paroisse

  • Vendredi 1er novembre  : – à 9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné – à 11h00 à l’église St Louis

  • Samedi 2 novembre : – à 11h00 à l’église St Louis – à 18h30 à l’église Notre Dame..

Changement d’heure : Nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2024

Changement d’heure : Nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2024

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union Européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Cette nuit à 3h00 du matin il sera exactement 2h00.
Le missel des dimanches 2025 est arrivé dans la paroisse de Rochefort

Le missel des dimanches 2025 est arrivé dans la paroisse de Rochefort

Depuis dimanche 6 octobre vous pouvez trouver le missel des dimanches 2025 à la sortie des  messes  dominicales, au prix de 9,90€.

Les veilleuses de la Toussaint sont également présentes au prix de 4,50€

 

 

L’année liturgique démarre le premier dimanche de l’Avent. Explication avec le Père Bruno Mary, ancien Directeur de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France.

Qu’est-ce que l’année liturgique ?

L’année liturgique est un cycle qui se répète tous les ans et qui célèbre les grands moments de l’histoire du salut : l’histoire de Jésus Christ venu habiter chez les hommes pour les sauver.

Elle commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent  ( quatre semaines avant Noël) et se termine un an plus tard avec le dimanche du Christ-Roi, roi de l’univers . Quels sont ces grands moments ?    Le premier est Noël, puisque Jésus fait son apparition: il vient de naître de Marie. Mais ce n’est pas l’événement le plus important de notre foi, le plus important c’est Pâques qui nous fait revivre en trois jours, appelés  en latin Triduum, le dernier repas du Christ avec les apôtres, sa passion avec la mise en croix et sa résurrection. Car, comme le dit l’apôtre Paul, si le Christ n’est pas ressuscité d’entre les morts, vaine est notre foi (1 Co 15, 17) .  Si nous ne pouvons  pas suivre Jésus ressuscité vers la vie éternelle, qu’il nous promet, alors c’est la mort qui gagne. Notre existence devient absurde car ceux qu’on a aimés, ceux qu’on aime, disparaitraient dans le néant, avec nous.

Le Christ est ressuscité le 3e jour après le vendredi saint : c’est-à-dire le dimanche. Les premiers chrétiens se réunissaient le dimanche, tous les dimanches pour faire mémoire de Pâques. Ils revivaient la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Le cœur de l’année liturgique c’est le dimanche de Pâques parce que la passion, la mort et la résurrection du Christ sont le cœur de notre foi.

Histoire de la liturgie

L’année liturgique s’est construite peu à peu. L’Église a privilégié un dimanche appelé dimanche de Pâques. Il se situe au début du printemps. Pendant 7 sept semaines ce que Pâques a provoqué est vécu de dimanche en dimanche : c’est le temps pascal, signe des temps nouveaux inaugurés par le Christ ressuscité. Durant ce temps, nous avons la fête de l’Ascension, le 40e jour. Ce temps se termine avec la fête de Pentecôte, le cinquantième jour.

Une fête importante doit se préparer. La préparation de Pâques s’appelle le Carême : celui-ci dure 40 jours.  Il commence avec le mercredi des cendres, que le mardi gras précède, pour se terminer le samedi saint. C’est le temps privilégié où les candidats au baptême préparent leur baptême qui sera célébré le jour de Pâques. L’autre grande fête est celle de la naissance du Sauveur : Noël. Elle a une date fixe : le 25 décembre. Comme pour Pâques, il y a un temps de préparation, c’est l’Avent qui dure trois semaines. Le temps de Noël se poursuit jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (9, 10 janvier).

Voilà les deux grands moments de l’année liturgique. Entre ces moments, nous avons le temps ordinaire. Notre vie est surtout composée de jours ordinaires : le Christ ressuscité vient nous rejoindre dans notre temps ordinaire. Beaucoup plus tard, seront instaurées des fêtes sans lien avec un évènement  mais avec  une vérité de foi : la sainte Trinité ; le Saint Sacrement ; le Sacré-Cœur, le Christ roi de l’univers. A la lumière de Pâques, naissent et se répandent les fêtes des saints : les apôtres, les martyrs et très vite les fêtes liés à la Vierge Marie :  ;  Immaculée conception;  Annonciation ; Assomption; couronnement de la Vierge. Ce couronnement, Marie veut en faire profiter tous ses enfants; c’est une belle promesse.

La dernière fête liturgique, instaurée par saint Jean-Paul II est le dimanche de la Miséricorde divine,  premier dimanche qui suit la fête de Pâques. Là encore il y a une belle promesse: l’amour de de Dieu surpasse tout péché – à condition que le pécheur se repente sincèrement.

Pendant l’année liturgique Dieu visite notre histoire, il nous visite, il veut notre salut, avec Lui.

Trois années liturgiques

Depuis le concile Vatican II, le cycle liturgique comporte trois années : l’année A ; l’année B ; l’année C. Pourquoi ?

Puisque la foi grandit à l’écoute de la Parole, l’Eglise souhaite que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu;  les textes changent chaque année liturgique. Durant l’année A nous écoutons l’Evangile selon Saint Matthieu ; durant l’année B, celui selon Saint Marc ; durant l’année C, celui selon Saint Luc. Et celui selon Saint Jean, différent des trois autres, qu’on appelle synoptiques ?

Nous l’écoutons pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car il s’associe à l’évangile selon Saint Marc relativement court. En 2024, jusqu’à fin novembre, c’est l’année B : l’année C commence avec le 1er dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2024.

Le temps de l’Avent 

Les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent parlent de la fin des temps, c’est-à-dire du retour glorieux du Christ à la fin des temps.                  Notre temps a donc une fin, un but : il est orienté vers le retour du Christ et il prend sens en lui. Nous sommes appelés à être présents lors du retour du Christ, à l’accueillir et à participer à sa vie auprès de Dieu.                                            A partir du troisième dimanche de l’Avent, nous préparons Noël. Christ reviendra parce qu’il est déjà venu. Notre vie de foi s’inscrit entre ces deux venues du Christ. Aussi le temps de l’Avent nous rappelle que nous sommes des veilleurs et contribue à donner sens à notre temps :                                 Attendre le retour du Christ, cette attente se vit dans la prière et en vivant l’Évangile. Il est le temps du long désir. Cette attendre se vit également dans la joie (3e dimanche). Nous ne redoutons pas une catastrophe mais le retour du Sauveur.

La traduction liturgique de la Bible

La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et écoutée. C’est elle que nous écoutons quand nous venons à la messe, quand nous participons à un baptême, à des funérailles… Cependant, nous ne parlons pas tout à fait comme nous écrivons. Toute langue comporte une langue parlée et une langue écrite. La traduction de la Bible veut éviter tout ce qui peut gêner l’écoute, la compréhension de la  Parole proclamée. La Parole de Dieu a d’abord été écoutée avant d’être écrite, c’est pourquoi, la traduction liturgique est la traduction officielle de notre Église.

Père Bruno Mary

 

 

 

Nous recherchons des bénévoles pour le secrétariat paroissial de Rochefort

Nous recherchons des bénévoles pour le secrétariat paroissial de Rochefort

Etre au secrétariat c’est être utile, au centre de la vie paroissiale.

❖ Le secrétariat paroissial Rochefort

109 Ter rue Pierre Loti  – 17300 Rochefort ( derrière l’église St Louis)
 : 05.16.65.42. 89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Il est ouvert tout au long de l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h.

L’une des richesses de la paroisse c’est VOUS ! Vous qui acceptez de donner de votre temps à la vie de la paroisse. Nous avons tous des talents que le Christ nous invite à mettre au service des autres. Participer à la vie paroissiale au sein d’une équipe permet, en plus de la joie du service, la joie de la rencontre et de la vie fraternelle !
Vous voulez donnez de votre temps et servir l’Église ?

L’activité est  simple : on accueille, on informe, on répond au téléphone et on se sert  du logiciel informatique.

Donner de son temps

Sur la paroisse de Rochefort, nous recherchons des volontaires pour assurer la gestion du secrétariat paroissial,  pendant une demi-journée par semaine,
pour répondre aux appels, recevoir les  paroissiens, aider à la gestion des registres…

Si vous êtes intéressés (es) et si vous désirez  obtenir davantage de  renseignements, n’hésitez pas à nous joindre par téléphone  ou
par courriel.
Nous avons besoin de vous !

 

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Les Sœurs Xavières : trente années de présence à Mireuil

Les Sœurs Xavières : trente années de présence à Mireuil

Depuis trente ans, la communauté des Sœurs Xavières est installée dans le quartier de Mireuil, à la Rochelle. Une présence discrète mais profondément ancrée dans le diocèse et dans la vie locale. À l’occasion de cet anniversaire, nous avons rencontré Anne-Laure, Danièle, Odile et Valérie pour évoquer leur mission, leur histoire et leurs projets.

Qui sont les sœurs Xavières de La Rochelle ?

La communauté actuelle est composée de quatre sœurs résidant à La Rochelle et deux autres (Maryvonne et Béatrice) vivant à Salvert, près de Poitiers. Chaque sœur mène une vie à la fois communautaire et engagée dans des métiers très diversifiés :

  • Anne-Laure est responsable de la communauté et travaille à la Chambre d’agriculture tout en participant au service diocésain de la formation permanente. Elle fait également partie du conseil de la Xavière.
  • Valérie, religieuse depuis un an, œuvre dans la responsabilité sociétale des entreprises et accompagne les catéchumènes des paroisses Saint-Pierre et Saint-Paul.
  • Danièle, retraitée, est engagée dans des actions bénévoles locales, que ce soit auprès des migrants ou au sein de l’épicerie solidaire, et participe activement à l’organisation de la “Fête des trois quartiers”. Elle est également investie dans le “chemin ignatien 17”.
  • Odile, arrivée récemment après plusieurs années à Toulouse, où elle enseignait la théologie à l’Institut catholique, s’apprête à accompagner une équipe de la Communauté Vie Chrétienne (CVX) dans le diocèse, tout en recherchant un emploi.

Pourquoi La Rochelle et le quartier de Mireuil ?

Il y a 30 ans, c’est à la demande de Mgr David que les sœurs Xavières sont venues s’implanter à La Rochelle. Leur mission initiale : contribuer à l’événement diocésain “Cap sur l’an 2000”, avec un engagement particulier auprès de l’aumônerie étudiante et la formation des adultes.

Le quartier de Mireuil s’est imposé comme une évidence : à côté de l’église, un appartement s’est libéré, offrant un lieu idéal pour débuter leur mission. Dès la première année, un second appartement sur le même pallier est venu agrandir leur lieu de vie. Ce quartier s’est rapidement imposé comme un lieu de mission et c’est par choix que la communauté s’y est établi définitivement.

Une installation difficile, une mission enrichissante

Les débuts n’ont pas été simples pour les premières sœurs Xavières à La Rochelle. Seule l’une d’entre elles avait un emploi au sein du diocèse, les autres cherchant du travail dans un environnement difficile. Elles se sont investies progressivement, organisant des ateliers d’alphabétisation et en tissant des liens avec les habitants du quartier.

Aujourd’hui, la situation a bien changé : le quartier de Mireuil s’est rénové et internationalisé. Bien que moins turbulent qu’à l’époque, il reste un lieu de mission et de rencontres. Au moment de la rénovation des immeubles et du découpage de certains ensembles, plusieurs voisins auraient dit : “On veut rester près des sœurs” !

Vie professionnelle et vie communautaire : une articulation subtile

L’un des aspects essentiels de la mission des sœurs Xavières réside dans l’équilibre délicat entre vie professionnelle et vie communautaire. Contrairement à d’autres communautés religieuses qui se concentrent sur des tâches internes ou des missions spécifiques à leur vocation, les Xavières sont pleinement engagées dans le monde professionnel, chacune occupant des postes variés. Cet engagement reflète l’un de leurs principes fondateurs : “Connaître et aimer le monde”.

Anne-Laure souligne à quel point cet équilibre est important pour leur charisme : “Nos différentes professions nous permettent d’être en lien direct avec la réalité du monde contemporain. Nous sommes présentes dans des milieux très divers, et cela nourrit à la fois notre vie spirituelle et notre engagement communautaire.”

Le fait que chaque sœur ait un métier en dehors de la communauté crée une dynamique particulière. Que ce soit dans l’agriculture, la théologie, ou la responsabilité sociétale des entreprises, ces métiers permettent de rester ancrées dans la vie quotidienne des gens. Valérie, par exemple, utilise son rôle au sein des entreprises pour apporter une vision éthique, et dans le même temps, elle accompagne les catéchumènes de la paroisse. Cette double fonction nourrit à la fois sa vie spirituelle et son rapport aux autres.

Odile, théologienne, voit son travail comme une extension naturelle de son engagement communautaire : “Ma mission d’enseignement me permet de partager les fondements de la foi chrétienne avec des personnes qui se questionnent sur leur croyance, et en même temps de réfléchir, au sein de la communauté, à comment vivre cette foi au quotidien.”

Un soutien mutuel entre la communauté et la vie professionnelle

Les sœurs reconnaissent que vivre en communauté tout en travaillant à l’extérieur est un défi, mais c’est aussi une grande richesse. La communauté devient un lieu de ressourcement et de soutien, en particulier face aux difficultés professionnelles. Valérie évoque la manière dont la vie communautaire permet de maintenir un équilibre de vie essentiel : “Le fait de pouvoir partager, de prier ensemble, de discuter des défis rencontrés dans nos métiers nous aide à garder le cap, surtout lorsque nous faisons face à des problématiques éthiques ou humaines.”

Les temps dédiés à la vie communautaire sont structurés pour renforcer ces liens. Une soirée par semaine est consacrée à un moment de partage en communauté, et une fois par mois, un week-end permet aux sœurs de faire une “relecture” de leur vie commune et spirituelle. Ces moments sont l’occasion d’échanger sur des thèmes variés, qu’ils soient spirituels ou plus quotidiens. Danièle, par exemple, raconte comment le bénévolat dans le quartier lui permet de rester connectée aux réalités sociales, mais aussi combien il est précieux de pouvoir partager ces expériences avec ses sœurs lors des temps communautaires.

Une nouveauté cette année est la soirée “surprise”, préparée par l’une des sœurs pour les autres. Cela permet non seulement de créer des liens plus profonds, mais aussi de renforcer la convivialité au sein de la communauté.

Une mission inscrite dans le monde

Pour les Xavières, le travail n’est pas seulement un moyen de subsistance. C’est avant tout leur mission et un moyen de s’incarner dans la société. Comme le dit leur fondatrice Claire Monestès, “Notre cloître, c’est le monde”. Cette phrase guide leur engagement à être présentes là où se trouvent les défis contemporains, qu’ils soient sociaux, économiques ou spirituels. Cette présence dans le monde professionnel leur permet de rester à l’écoute des besoins et des évolutions de la société, tout en ancrant profondément leur mission dans une réalité vécue au quotidien.

Quels projets pour l’avenir ?

Le premier grand projet est la célébration des trente ans de présence à La Rochelle. Une messe d’action de grâce aura lieu à la cathédrale le 13 octobre à 11h. Il y aura également un second temps fort le 1er décembre avec la paroisse St Paul, plus spécialement dédié à leur implantation locale. A ces occasions, la communauté sera heureuse de retrouver quelques “anciennes”, qui viendront faire mémoire de ces trente années de présence à la Rochelle. “Faire mémoire est important”, soulignent-elles. “C’ est l’occasion de réfléchir à ce qui a été accompli, mais surtout de rester attentives aux besoins actuels de la ville et du diocèse.”

Leur avenir n’est pas tracé à l’avance : il est au service des nécessités qu’elles perçoivent autour d’elles. “Il n’y a pas de plan rigide, nous nous adaptons à la réalité du terrain”, explique Danièle. L’écoute et l’engagement restent au cœur de leur mission.

Un ancrage profond dans le diocèse

Au fil des années, la communauté a évolué, mais les Xavières sont devenues une partie intégrante du tissu local. Leur engagement dans le quartier, à la paroisse, et plus largement dans le diocèse de La Rochelle est reconnu et apprécié. “Les gens nous connaissent, ils connaissent et se souviennent également des anciennes sœurs de la communauté”, confient-elles. Cette reconnaissance est aussi une des raisons pour lesquelles elles tiennent à célébrer ces trente années de compagnonnage.