Jésus est vraiment Ressuscité…

Les rencontres de Jésus vivant débordent largement le seul jour de Pâques. C’est un foisonnement, une explosion, qui touche non seulement les apôtres, mais aussi les saintes femmes et de nombreux autres disciples.

Les quatre évangiles donnent au moins onze récits étalés dans le temps et l’espace, de Jérusalem à la Galilée. Luc précise dans les Actes des apôtres (Ac 1,3) que Jésus vivant s’est fait voir d’eux « pendant 40 jours ».

Saint Paul parle aussi d’autres rencontres : avec Jacques, « à plus de 500 frères à la fois » et enfin à lui-même (1Co 15,5-6). Ce n’est donc pas un petit cénacle reclus, victime ou complice d’hallucinations, mais un groupe important qui a vécu en de nombreuses occasions, sur une longue période de temps, la rencontre du ressuscité.

Autrement dit, c’est la première Eglise qui a vécu cette expérience bouleversante. Chaque récit tente de dire un aspect du mystère de cette rencontre avec Celui qui vit désormais auprès de Dieu :

Les récits auprès du tombeau : le tombeau vide ne prouve pas la Résurrection, on peut avoir enlevé le corps. Les autorités romaines et juives ont du le chercher d’ailleurs… sans résultat. Le corps absent invite à chercher ailleurs, du côté de la vie et non de la mort et prépare la révélation transmise par les anges.

Les récits d’apparitions angéliques : au tombeau, les femmes reçoivent un message d’un ange (ou deux selon les récits) annonçant Jésus vivant. Nul ne peut accéder au sens de la résurrection sans révélation divine ; d’ailleurs les disciples commenceront par refuser de croire ces femmes, « cela leur semblait du délire » (Luc 24,11).
Les apparitions aux disciples : c’est sur leurs lieux de vie familiers que Jésus ressuscité se rend présent. Les récits insistent sur la difficulté des disciples à reconnaître leur maître, qui fait preuve de pédagogie par des gestes familiers : il montre ses blessures, demande à manger, rompt le pain ou indique où lancer les filets au bord du lac. La présence du ressuscité n’est pas nécessairement spectaculaire… elle devient certitude qui apaise le cœur : « la paix soit avec vous », répète le Vivant à ses amis (Jn 20, 21).

Après la Passion, le silence divin.

Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.

À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).

De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés,  ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.

Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le  grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silence du passage de la mort à la vie.

Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde,  elle traverse des tempêtes. Benoît XVI,  lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »

Nous allons, en silence,  ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil,  de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier   le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »

Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.

C’est un jour de silence,  plongées dans le noir, les églises tiennent leurs  cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.

Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…

  • Pâques →  9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→  11h00 à l’église St Louis.

 

L’Église Diocésaine ne peut vivre sans votre générosité

Chaque année tous les baptisés sont invités à participer à la vie de l’Eglise en contribuant au denier de l’Eglise. Ce don permet à l’Eglise diocésaine de verser un traitement aux prêtres de 560 euros par mois et de verser un salaire aux laïcs en mission ecclésiale.

Pour Rochefort, très concrètement le diocèse verse ainsi tous les mois, 1680 euros, soit 20160 euros/ans correspondant au traitement de 3 prêtres.

 

Les offrandes de messes reçues en paroisse leur apportent un complément de traitement de 450 euros tous les mois. Soit donc au total pour chaque prêtre 1010 euros/mois plus le logement à titre gracieux.

 

Chaque année si le nombre de donateurs au Denier diminue,
le don moyen augmente. Mais pour autant la moyenne d’âge
du donateur étant très élevée, chaque année, le diocèse voit
cette ressource indispensable à sa mission se fragiliser.
Concrètement une diminution importante du Denier
signifierait aussi une incapacité de maintenir le nombre actuel des
prêtres  dans le diocèse ou même sur notre paroisse.

Si les quêtes, les dons, permettent d’apporter aux paroisses les ressources nécessaires à son bon fonctionnement, le Denier de l’Eglise est lui, exclusivement réservé au traitement des acteurs pastoraux dont notre Eglise a besoin. C’est pourquoi cet appel est important.

A titre indicatif, chaque baptisé est ainsi invité à verser chaque année 10% de son salaire mensuel. Évidemment, chacun selon ses possibilités, donne ce qu’il veut et ce qu’il peut. Dans tous les cas, il recevra alors une déduction fiscale de 66%.
Vous trouverez aux sorties des églises les enveloppes pour ce don. Personnellement, baptisé moi aussi, je contribue également au Denier en choisissant le prélèvement mensuel, plus simple pour moi.

Soyez remerciés pour le soutien que vous apportez à l’Eglise diocésaine et pour votre grande générosité sur la paroisse de Rochefort.

Père Mickaël, curé

 

► Comment donner ? Si vous n’avez pas reçu de courrier, des enveloppes sont disponibles au fond des églises de la paroisse. Vous pouvez également effectuer votre don en ligne.

► Bon à savoir !  66% du montant de votre don effectué à l’ordre de : “Association diocésaine” est déductible de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

Vendredi saint : Chemin de croix

  • Vendredi Saint à Rochefort  → 19h00 à l’église Notre Dame
  • Vendredi Saint → 18h00 à l’église St Etienne de Tonnay Charente

Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

La marche

Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.

La méditation

Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.

L’intercession

Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.

La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville.

Quelles sont les stations du Chemin de croix ?

Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir.

Les 14 stations du Chemin de croix

    • 1e station : Jésus est condamné à mort
    • 2e station : Jésus est chargé de sa croix
    • 3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix
    • 4e station : Jésus rencontre sa Mère
    • 5e station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
    • 6e station : Véronique essuie la face de Jésus
    • 7e station : Jésus tombe pour la seconde fois
    • 8e station : Jésus console les filles de Jérusalem
    • 9e station : Jésus tombe pour la 3e fois
    • 10e station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
    • 11e station : Jésus est attaché à la croix
    • 12e station : Jésus meurt sur la croix
    • 13e station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
    • 14e station : Jésus est mis dans le sépulcre
    • (15e station : avec Marie, dans l’espérance de la résurrection)
Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.

Dégradations sur les tapisseries exposées à l’abbaye aux dames

Comme le rapportait la presse ces derniers jours, les tapisseries exposées dans l’église de l’Abbaye aux Dames à Saintes ont été dégradées, recouvertes d’inscription à la peinture. Ces faits ont été découverts le samedi 1er avril au matin.
Le diocèse condamne fermement ces dégradations. S’attaquer à des œuvres d’art est inacceptable, d’autant plus quand celles-ci sont installées dans une église, lieu de prière et de paix où se réunit la communauté chrétienne pour louer Dieu.
Le diocèse partage l’émotion de M. Jean-François Favre, auteur de ces tapisseries, des fidèles de la paroisse et des habitants de Saintes choqués par cet acte.

 

Pendant le Carême : Le miracle de la gratitude

Pendant le Carême, nous vous proposons de vivre un parcours spirituel sur la vertu de gratitude.

Il s’agit d’un véritable chemin de transformation et de conversion intérieure, basé sur le livre du père Pascal de Puissance de la gratitude. Vers la vraie joie. Une belle manière de mettre l’action de grâce au cœur de notre vie, de notre paroisse et de notre famille pour se préparer à la joie de Pâques !

AU PROGRAMME :

à l’église Saint-Louis de 20h30 à 22h00,
le 4/04 /2023

  • Louange
  • Enseignement
  • Exercices pratiques
  • Partage en petits groupes
  • Adoration du Saint Sacrement

Vous pouvez venir à la prochaine réunion il n’est pas trop tard.

Affiche à télécharger et à imprimer cliquer ici

Jésus de Nazareth film intégral en VF

A Rochefort, mercredi saint le 5 avril 2023 à 13h00 dans la chapelle Notre Dame de Lourdes ( Eglise St Louis) Film dans son intégralité soit une durée de 6h00 – Entrée libre-

Film,  sorti le 1 janvier 1977

Réalisé par : Franco Zeffirelli
Avec : Robert Powell, Anne Bancroft, Olivia Hussey, Christopher Plummer, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Claudia Cardinale, Valentina Cortese, James Farentino, James Earl Jones

Synopsis

L’évocation minutieuse de la vie de Jésus de Nazareth, de sa naissance à Bethléem à sa résurrection en passant par sa crucifixion sous l’ordre de Ponce Pilate.

JESUS de Nazareth film complet (VF) Version intégrale de Franco ZEFFIRELLI. 

Seigneur Jésus tu es le chemin de la vérité et la vie Que cela se fasse comme tu veux et non comme je veux.”

Signore Gesù sei la via della verità e porti la vita Che sia fatto come vuoi tu e non come voglio io.”

Un film culte et bouleversant , Je vous souhaite un très bon visionnage