Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort
Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :
Chers amis, chers adhérents,
Nous prierons la Très Sainte Vierge de guider et protéger nos familles.
Nous la prierons aussi pour les défunts de nos familles, dans l’espérance que le Christ les accueille vite dans son Paradis, comme Il le promit au bon larron lui-même, au jour de sa Passion.
Avec la “Fraternité du bon larron “, nous prierons aussi pour les prisonniers et leurs familles. Nous prierons enfin pour nos parents et amis, âgés, en Maison de retraite, parfois abandonnés.
Mois de novembre.
C’est le mois consacré à la prière pour les âmes du Purgatoire.
Vertu recommandée : L’esprit de prière et de pénitence.
Protecteurs du mois : Saint Martin (fête le 11 nov.) et Saint André, Apôtre (le 30 nov.).
Les grandes fêtes du mois :
– le 1er : la Toussaint, fête des Saints du Ciel, fête de chacun de nos saints patrons…
Les grands saints du mois :
– le 3 : nous fêtons St Martin de Porrès, métis né à Lima (Pérou), fils d’une esclave noire, abandonné par son père (un noble Castillan) ; il était d’une admirable pureté ; devenu tertiaire dominicain, infirmier, d’une charité inépuisable (même pour les animaux !). Doué du charisme de bilocation, il apparut, dit-on, en Europe et même en Chine et au Japon.
Un jour, ayant aidé un pauvre, malade, sale, il dit à l’un de ses supérieurs qui lui faisait une remarque désobligeante : “La compassion est préférable à la propreté ; avec un peu de savon, je nettoierai facilement mes couvertures, mais avec un torrent de larmes, je ne pourrais effacer de mon âme la tache qu’y aurait faite la dureté à l’égard d’un malheureux“. Mort le 3 novembre 1639, il fut canonisé par St Jean XXIII.
– le 4 : Saint Charles Borromée ; évêque de Milan (1538-1584) en un temps terriblement difficile pour l’Eglise et la chrétienté, déchirées par la Réforme protestante.
(Extrait d’un admirable discours de Benoit XVI, le 1er novembre 2010, à l’occasion du 4ème centenaire de sa canonisation) :
« …Nombreux étaient alors les désordres à sanctionner, nombreuses les erreurs à corriger, nombreuses les structures à rénover ; et pourtant, saint Charles s’employa à une profonde réforme de l’Eglise, en commençant par sa propre vie. C’est envers lui-même, en effet, que le jeune Borromée promut la première et la plus radicale œuvre de rénovation.
En ces temps assombris par des divisions, par la confusion doctrinale, l’obscurcissement de la pureté de la foi et des mœurs, et le mauvais exemple de différents ministres sacrés, Charles Borromée ne se limita pas à déplorer ou à condamner, ni simplement à souhaiter le changement des autres, mais, abandonnant les richesses et le confort, il commença à réformer sa propre vie, qui devint remplie par la prière, par la pénitence. Il se dévoua sans compter pour son peuple : lors de la grande peste qui désola Milan en 1576, il porta partout secours et consolations, ignorant les dangers de la contagion ».
– le 8 : Bx Jean Duns Scot, franciscain écossais, théologien ; on l’appela le “ménestrel du Verbe incarné”, le “héraut de la bienheureuse Vierge Marie”.
Admirable théologien, surnommé le “Docteur subtil”, on l’appela aussi “Docteur marial” car, méditant sur les mystères de Marie, la “Sans tache” [im-macula], il eut l’intuition de l’Immaculée Conception de Marie ; et c’est bien sous ce vocable que, mystérieusement, se présenta elle-même la Très Sainte Vierge à Lourdes en 1858, après que l’Église, par la voix du Bienheureux Pape Pie IX, eut proclamé, le 8 décembre 1854 : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie, dans le premier instant de sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tache du péché originel, est révélée de Dieu, et par conséquent qu’elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».
Jean Duns Scot mourut à Cologne en 1308.
– le 10 : le pape St Léon le Grand ; en l’an 452, par sa seule présence, il fit reculer Attila, le fameux chef des Huns, qui s’apprêtait à piller Rome ; selon une antique tradition, le saint Pape, accompagné d’une délégation, partit à pied, à la rencontre d’Attila pour le supplier d’épargner Rome ; celui-ci, impressionné, semble-t-il, par la majesté du vieillard, donna l’ordre à ses généraux de repartir vers le nord ; ceux-ci, furieux, affirmèrent à Attila qu’il n’avait vraiment rien à craindre de ce vieillard ; Attila aurait répondu alors : ” Je ne crains pas ce vieillard mais je crains les deux anges qui l’accompagnent avec une épée de feu “, ces deux anges étant en fait les Saints Pierre et Paul.
A l’occasion du célèbre concile de Chalcédoine (451), le pape Léon rappela avec vigueur la double nature, humaine et divine, du Christ Jésus : il fut alors acclamé par les évêques présents qui proclamèrent la célèbre formule : “Pierre a parlé par la bouche de Léon“.
– le 11 : St MARTIN : l’un des grands saints protecteurs de notre France, né en Pannonie (actuelle Hongrie) ; fondateur du monastère de Ligugé (près de Poitiers), évêque de Tours (mort en 397). Une ancienne tradition rapporte que les fleurs auraient éclos en plein mois de novembre, au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours. Ce phénomène étonnant aurait donné naissance à l’expression « été de la Saint Martin ».
Avec St Michel et Notre-Dame, il fut vénéré par tous les rois de France ; la chape (ou “cape”), relique de St Martin -de couleur bleue-, serait à l’origine du surnom de Hugues “Capet”, fondateur de la troisième et dernière dynastie des rois de France (les Capétiens). Le bleu (de Saint Martin), le rouge (de l’oriflamme de Saint Denis, la Montjoie) et le blanc (spécialement à partir du XVII° siècle) étaient les couleurs du roi et du royaume de France.
– le 16 : Ste GERTRUDE de Helfta (en Thuringe) (1256-1301) :
“Un jour de Sa vie terrestre, Jésus eut une parole empreinte d’une grande tristesse : “Quand le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-Il encore la foi sur la Terre ?”.
Gertrude, après Saint Jean, entendit cette plainte sortie d’un Cœur blessé, et, après elle, Saint Jean Eudes, Ste Marguerite-Marie, et bien d’autres, entendront aussi cette plainte et transmettront le même message d’amour”.
Gertrude écrivit un ouvrage à la gloire du Cœur brûlant d’Amour du Christ : “Le héraut de l’Amour divin” ; elle y chante :
En Toi, Cœur de Jésus, en Toi mon cœur se réfugie.
Notre monde se meurt, notre monde Te perd,
Notre monde pourtant Te cherche, tant il a soif de Toi.
– le 17 : Ste Élisabeth de Hongrie (1207-1231) ; très tôt mariée, mère de deux enfants, elle perdit à 20 ans son époux bien-aimé parti pour la cinquième croisade. Chassée de chez elle par sa belle-famille, elle devint membre du Tiers-Ordre franciscain et elle, ancienne duchesse de Thuringe, se mit au service des pauvres et des malades ; elle mourut à l’âge de 24 ans, s’écriant :
“O Marie, venez à mon secours ! Le moment arrive où Dieu m’appelle à l’éternelle noce. L’époux vient chercher son épouse”. Elle fut canonisée seulement 4 ans après sa mort, en 1235.
– le 22 : Ste Cécile de Rome : jeune patricienne convertie, elle convertit à son tour son mari puis le frère de celui-ci ; quelque temps après, ils témoignèrent de leur foi devant le préfet qui les fit décapiter (vers l’an 223). En allant au martyre, elle aurait entendu une musique céleste ; de là, vient qu’elle fut honorée comme sainte patronne des musiciens.
Très vénérée dès les débuts de l’Église, son nom est mentionné dans le Canon Romain (1ère Prière Eucharistique) de la messe, avec une autre martyre, Anastasie de Rome.
– le 30 : St ANDRÉ, apôtre ; comme son frère, Simon (Pierre), il était pêcheur sur le lac de Tibériade ; il fut le “Premier appelé” par Jésus et c’est lui qui fait connaître Jésus à Simon ; il est considéré comme le fondateur de l’Église de Byzance-Constantinople (actuelle Istamboul) ; selon une ancienne tradition, il fut crucifié sur une croix en forme de X (la “croix de St André“).
- Le 29 novembre, commencera la neuvaine préparatoire à l’Immaculée Conception (8 déc.).
La prière pour les défunts
Une tradition constante dans l’Église a été celle de prier pour les morts, d’offrir à Dieu des prières et des sacrifices pour aider les défunts à être entièrement purifiés afin d’entrer définitivement dans la Gloire du Ciel ; c’est ce que nous avons fait le 2 novembre en priant ainsi pour les défunts ; car on n’imagine pas que la moindre imperfection puisse s’infiltrer dans le Ciel.
Ainsi, dès le temps des catacombes, on voit les premiers chrétiens écrire des prières pour les morts ; au IVème s., Saint Augustin loue cette “pieuse coutume : que les chrétiens priaient pour tous les morts, afin que ceux qui n’avaient laissé sur terre ni parents, ni enfants, ni amis ne fussent pas cependant délaissés“.
Quant à Sainte Monique, elle supplie son fils Augustin : ” [Peu importe où se trouvera mon corps,] ce que je te demande seulement, c’est de te souvenir de moi à l’autel du Seigneur” (Confessions, 9,11). Dès les premiers temps de l’Église, et aujourd’hui, à chaque messe, le prêtre “fait mémoire des défunts” dans les Prières Eucharistiques.
Avant même la venue du Christ, l’Ancien Testament nous rappelle que Judas Macchabée, héros d’Israël au 2ème siècle av. J.C., fit une collecte en vue de “faire un sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché” (2 Mac 12,46 ou Livre des martyrs d’Israël). De là et de plusieurs paroles du Christ, vient notre croyance en ce lieu et temps de purification, de souffrance et d’espérance, qu’on appelle Purgatoire.
Ainsi, nous nous associerons à l’Église militante sur la Terre, qui, en vraie Mère, prie pour les membres de l’Église souffrante.