Ce soir au Catholic’s Pub

Hello les ami(e)s !

Aujourd’hui vendredi 26 juillet, retrouvons nous à partir de 19h00  pour partager le verre de l’amitié

 

 

 

 

 

PS : Pensez qu’il faut reprendre votre carte d’adhésion pour 2024 (5€ par famille). Des formulaires sont à votre disposition sur place. (Nous ne prenons pas de carte bancaire).

L’Equipe du Catholic’s Pub – Bar associatif soumis à adhésion-

109 ter, rue Pierre Loti – 17300 – ROCHEFORT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se nourrir de la Parole de Dieu

 Vendredi 26 juillet 2024

 Évangile : Mt13, 18-23.

N’oublions pas de nous ouvrir à lui et de lui raconter notre vie, de lui confier les personnes et les situations. Peut-être y a-t-il des «zones» de notre vie que nous ne lui avons jamais ouvertes et qui sont restées obscures parce qu’elles n’ont jamais vu la lumière du Seigneur. Chacun de nous a sa propre histoire. Et si quelqu’un a cette zone obscure, cherchez Jésus, allez chez un missionnaire de la miséricorde, allez voir un prêtre, allez… Mais allez à Jésus, et racontez cela à Jésus. Aujourd’hui, il dit à chacun: «Courage, ne baisse pas les bras devant les poids de la vie, ne te ferme pas face aux peurs et aux péchés, mais viens à moi!»

Lorsque Jésus entre dans notre vie, la paix arrive, cette paix qui demeure même dans les épreuves, dans les souffrances. Allons à Jésus, donnons-lui notre temps, rencontrons-le chaque jour dans la prière, dans un dialogue confiant, personnel; familiarisons-nous avec sa Parole, redécouvrons sans peur son pardon (Angelus, 9 juillet 2017)

Vatican News

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Journée mondiale des grands-parents : dimanche 28 juillet

Pour la quatrième année, le Pape François nous invite à prier pour les grands-parents et les personnes âgées le dimanche 28 juillet 2024. “Dans ma vieillesse, ne m’abandonne pas”, c’est avec le Psaume 71 que nous sommes invités à nous associer à cette journée.

Chers frères et sœurs !
Dieu n’abandonne pas ses enfants, jamais. Même lorsque l’âge avance et que les forces diminuent, lorsque les cheveux blanchissent et que le rôle social disparaît, lorsque la vie devient moins productive et risque de paraître inutile. Il ne regarde pas les apparences (1 S 16, 7) et n’hésite pas à choisir ceux qui, aux yeux d’un grand nombre, semblent insignifiants. Il n’écarte aucune pierre. Au contraire, les plus “anciennes” sont la base solide sur laquelle les pierres “nouvelles” peuvent s’appuyer pour construire ensemble l’édifice spirituel (cf. 1 P 2, 5).
(lire la suite)

Pape François

En valorisant les charismes des grands-parents et des personnes âgées et leur contribution à la vie de l’Église, la célébration de cette Journée entend favoriser l’engagement de chaque communauté ecclésiale dans la construction de liens entre les générations et dans la lutte contre la solitude, consciente que, comme le souligne l’Écriture : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2,18).

Que cette journée devienne une occasion de témoignage de l’importance des liens familiaux et de la « richesse » que nos aînés représentent dans nos communautés paroissiales !

Télécharger la carte-prière

 

Veillée de bénédiction des athlètes des JO à la cathédrale St Denis jeudi 25 juillet 2024

A l’occasion de l’été 2024 qui s’annonce sportif, Holy Games, le programme de mobilisation de l’Eglise pour accompagner le monde du sport, rassemblera 2000 jeunes (18-35 ans) venus de toute la France afin de converger vers Paris pour vivre des temps missionnaires, festifs et solidaires, au service du bien commun.

Quelle joie d’accueillir le monde entier et quelle responsabilité !

(Pape François)

Le projet Holy Games s’inscrit dans la longue tradition de compagnonnage unissant l’Église, le monde du sport et l’univers olympique en particulier, en présence de nombreux représentants des institutions catholiques et sportives françaises.

Avec 20 millions de visiteurs attendus, 15000 athlètes et 45 000 volontaires sollicités, l’enjeu d’hospitalité est considérable. Le sport, et les JO en particulier, sont une occasion de « rencontre, de formation, de mission et de sanctification », rappelait le pape François en 2018.

La mobilisation de l’Église catholique lors de ces JO s’articulera autour de deux points :

  • célébrer avec enthousiasme, à travers le sport, l’éminente dignité de la personne humaine et l’appel à la fraternité entre les peuples.
  • favoriser l’accès des plus vulnérables à ces JO, en particulier des personnes en situation de grande précarité, pour ne laisser personne au bord du chemin, afin d’honorer la devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ».

La Direction du projet JO Paris 2024 & Eglise Catholique a été créée en septembre 2022, à l’initiative du diocèse de Paris et de la Conférence des évêques de France, sous l’autorité de Mgr Marsset et d’un Comité de Pilotage, composé de l’évêque auxiliaire de Paris, de Mgr Gobilliard – lui-même Délégué du Vatican pour les JO – et de personnalités du monde du sport ou de l’évènementiel. Cette Direction a pour but d’initier, coordonner, animer et soutenir les actions et projets portés par l’Eglise catholique en France (paroisses, mouvements, établissements scolaires, communautés) en amont et pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Le projet JO Paris 2024 & Eglise catholique avait été initié en décembre 2020 autour Mgr Marsset, François Morinière (ancien dirigeant du journal l’Equipe, et aujourd’hui membre du CA de la Ligue de football et du Comité d’audit de Paris 2024) et Arnaud Bouthéon (co-fondateur du Congrès Mission, auteur de « Comme un athlète de Dieu »). Ils ont, entre 2020 et 2022, successivement rencontrés tous les acteurs institutionnels de Paris 2024 : le COJO (Tony Estanguet, Président de Paris 2024), la SOLIDEO (société responsable des installations de Paris 2024) et le préfet Michel Cadot, Délégué Interministériel aux JOP Paris 2024.

Isabelle de Chatellus a pris la Direction du projet en septembre 2022.

 

Rejoindre l’aventure Holy Games

Dans la continuité et le dynamisme des JMJ de Lisbonne, deux routes sont prévues pour l’événement. La première du 25 juillet 2024 au 02 août 2024, et la seconde du 03 au 11 août 2024.

Au programme, des temps solidaires, sportifs, culturels et spirituels. A l’occasion de cet événement unique sur notre territoire, les jeunes vivront des moments forts et inoubliables en soutien des 35 paroisses Holy Games d’Ile-de-France.

Pour cela, chaque diocèse ou mouvement est invité à former un groupe de 10 à 30 jeunes pour constituer une route Holy Games. Les jeunes auront également la possibilité de s’inscrire en individuel dans les routes « open » et seront intégrés à un groupe à leur arrivée.

Une vingtaine de groupes sont déjà ouverts (diocèse de Bordeaux, diocèse de Lille, diocèse de Rennes, communauté Saint Martin, Jubilation…).

Ce jeudi 25 Juillet 2024 à 19h, la Basilique Cathédrale de Saint-Denis a organisé une veillée de bénédiction pour les athlètes. Une attention particulière a été accordée à l’équipe olympique des réfugiés. 36 athlètes forcés de quitter leur pays d’origine pour leur propre sécurité. Ils viennent notamment de Syrie, d’Iran, d’Afghanistan, d’Éthiopie ou d’Érythrée.

Une veillée pour bénir et prier pour les athlètes

Le sens de cette bénédiction, rappelle le père Jean Christophe Helbecque c’est de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls.

Dans les salles,  les stades, les lieux de compétition, ils sont encouragés comme des amis ou comme des fans. Il s’agit aussi de leur rappeler qu’ils font partie d’un corps plus grand, ce corps de l’humanité et ce corps d’hommes et de femmes qui ont reçu la vie  de Dieu. Et on peut lui rester lié avant, pendant et après.

Ces athlètes se sont préparés physiquement, intérieurement, avec tous ceux qui les entourent. Maintenant, c’est le moment de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’être disposé, d’être prêt à rencontrer ceux avec qui ils vont entrer en compétition pour aller jusqu’au bout.

De la médaille miraculeuse à la médaille olympique

Au cours de la veillée de bénédiction, les athlètes se sont recueillis sur la tombe de Saint-Denis. Autre geste symbolique fort, ils ont reçu une médaille miraculeuse de la rue du Bac avant de réciter le Notre Père. Pour le père Jean-Christophe Helbecque.

Une médaille c’est un objet qui est très précieux, que ce soit une médaille en récompense, en reconnaissance d’une compétition ou que ce soit une médaille qui aide à prier. Dans tous les cas, notre foi catholique nous rappelle que ce ne sont pas ces objets-là que l’on  vénère. Ces médailles sont un signe du chemin que nous avons parcouru et du chemin que nous allons encore parcourir

Le parcours de la flamme olympique s’achèvera tout à l’heure à 16h à la basilique cathédrale Saint-Denis, juste avant la grande cérémonie d’ouverture. La flamme sera portée par trois relayeurs qui circuleront sur le parvis de la basilique et à l’intérieur du monument. Elle sera notamment portée par Laetitia Casta et le chanteur américain Pharrell Williams.

(Tiré du site RCF)

 

Venez fêter St Jacques de Fontcouverte à Saintes, dimanche 28 juillet

La paroisse de Saintes rive Gauche vous invite à fêter saint Jacques, l’apôtre vénéré à Compostelle, dont les chemins traversent notre diocèse.

Rendez-vous pour une marche de 10 km de Fontcouverte à la basilique Saint-Eutrope à Saintes pour cette journée de fête !

Vous pouvez aussi nous rejoindre directement à la basilique pour la messe.

  • 12h : départ de l’église de Fontcouverte
  • Marche de 10 km, topos, témoignages, chapelet
  • Pique-nique à apporter. Etape à l’église de Bussac
  • 15h30 : arrivée à la basilique St-Eutrope à Saintes retrouvailles avec les non-marcheurs
  • 16h : messe à St-Eutrope

Quatre prêtres du diocèse à la découverte des cathédrales bretonnes

Les 8, 9 et 10 juillet, nous sommes partis, avec les pères Arockiya, David et Sesuraj, à la découverte d’une nouvelle région de France et de sa chrétienté locale.

Cette année nous conduisait en Bretagne, que nos amis ne connaissaient que par Sainte-Anne-d’Auray… Commençant par la côte nord, les cathédrales de Dol et de Saint-Malo nous servirent d’entrée en matière. Puis un arrêt à Lamballe nous confronta à la structure curieuse du chœur de Notre-Dame de Grande-Puissance. Guingamp était notre première ville étape. C’est David qui nous présenta la basilique Notre-Dame : un édifice étrange par la dissymétrie absolue des côtés de sa nef, aussi bien que par les arcs-boutants intérieurs de son chevet.

Après une nuit de repos, nous abordons la « Bretagne bretonnante » et ses traditions celtiques bien vivantes. La cathédrale du Trégor -Tréguier – nous est expliquée par Arockiya, avant que nous ne découvrions cette particularité si singulière que sont les enclos paroissiaux de Locmaria et de Loc-Envel, qui viendront avant la petite cathédrale de Saint-Pol-de-Léon  que nous expliquera si bien Sesuraj. Les magnifiques enclos de Saint-Thégonnec et de Guimiliau, que nous admirons ensuite, ont été élevés alors que le reste de la France sombrait dans les Guerres de Religion ! Partout la ferveur des paroissiens et des pèlerins s’exprime par la multitude des lucioles qui brûlent dans ces sanctuaires. A Quimper, nous arrivons cinq minutes en retard : la cathédrale ferme à 18 h ! Tant pis, nous reviendrons le lendemain matin…

Après une seconde nuit de repos dans la capitale de la Cornouaille, nous reprenons la route qui nous conduit au Faouët, où la chapelle Saint-Fiacre – qui s’ouvre pour nous ! – montre son admirable jubé. Nous aurons cependant une petite déception à Melrand, où nous trouvons les chapelles de Saint-Fiacre et Locmaria fermées…

Puis notre route nous mène à Saint-Anne-d’Auray avant le retour : heureux d’avoir découvert un nouvel aspect de cette admirable Eglise de France, si riche dans sa diversité !

Père Yves Blomme

 

 

Les reliques de St Thomas d’Aquin en Charente Maritime

2023-2025 : Trois années jubilaires Saint Thomas d’Aquin : les 800 ans de sa naissance (1225), les 750 ans de sa mort (1274) et les 700 ans de sa canonisation (1323).

Pour fêter ces jubilés, les reliques de saint Thomas d’Aquin parcourront cet été notre diocèse, du 15 au 25 juillet pour des conférences, des veillées d’adoration, des processions, des ostensions…

Venez nombreux fêter ces jubilés, et découvrir la vie et l’oeuvre immense de saint Thomas d’Aquin !

Programme

  • 15 juillet : journée à La Couarde, sur l’Île de Ré (programme)
  • 16 juillet : soirée d’adoration à Châtelaillon (programme)
  • 17 juillet : temps d’adoration au couvent de Nieul-sur-Mer
  • 18 juillet : à Royan : avant la messe de 18h30, temps d’adoration et d’enseignement autour des hymnes eucharistiques de Saint Thomas (programme)
  • 20 juillet : veillée de prière à la Cathédrale de Saintes (programme)
  • 21 juillet : messe solennelle à la Cathédrale de Saintes (programme)
  • 22 juillet : au Centre Jean-Baptiste Souzy : projection du documentaire de KTO et intervention du père Wilson
  • 23 juillet : à l’église Saint-Sauveur de La Rochelle :
    19h30-21h00 enseignement du père Parrat sur la figure de Saint Thomas d’Aquin comme modèle de sainteté sacerdotale
    21h00 veillée de prière avec les reliques
  • 24 juillet : à l’église Saint-Sauveur de La Rochelle :
    19h30-20h15 intervention du père Louis Chasseriau sur Foi et Raison
    20h15-20h45 orgue
    20h45-22h00 intervention de Michel Fourcade sur le père Lavaud
  • 25 juillet : à la Cathédrale de La Rochelle : messe solennelle à 18h30, clôturant la visite des reliques

Holy Games 2024

LA GENÈSE

Des JEUX ANTIQUES aux « JEUX SAINTS »

Aussi loin que remontent les Jeux, notamment ceux d’Olympie en Grèce, créés au VIII siècle avant Jésus Christ,  l’Eglise s’est toujours penchée sur le phénomène sportif, incitée à cela par l’invitation de saint Paul : « Glorifiez Dieu par votre corps » (1Co6,20) !

L’EGLISE et le SPORT

A l’époque médiévale « le sport » était apprécié comme divertissement mais surtout comme preparation au combat, son expression la plus spectaculaire fut celle des tournois et des joutes, à côté de la pratique de la chasse.
Au XIX ème siècle  l’Eglise a accompagné et soutenu le développement du sport en France à travers les patronages, ancêtres des clubs,. Certains sont devenus professionnel, notamment pour le football ou le basket comme l’AJ Auxerre, le stade brestois ou encore le Montpellier Hérault SC). Pas un village ou une paroisse sans son « patro » . Ils permirent d’éduquer la jeunesse par le sport en insufflant les valeurs chrétiennes à travers toutes les disciplines. La devise olympique ” citius – altius – fortius”, plus vite , plus haut, plus fort, fut soufflée par l’abbé Henri Didon à Pierre de Coubertin qui l’adopta pour les JO en 1894.

Chant : “Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais…”

LES PAPES ET LE SPORT

Dès le début du XXème siècle les papes ont saisis l’enjeu pastoral puis missionnaire du monde du sport. Pie X avait organisé en 1905 au Vatican des épreuves sportives rassemblant des personnes handicapées, prémices des futurs jeux paralympiques.

Pie XI, l’alpiniste nous a laissé de nombreux écrits sur les bienfaits des sports de montagne,
puis Pie XII le passionné de cyclisme,
se sont tour à tour interrogés sur le rôle social du sport allant jusqu’à lancer : « comment l’Eglise pourrait-elle se désintéresser du sport ? » (1945).

JEAN PAUL II

Et c’est bien Jean-Paul II, baptisé « le sportif de Dieu » par le Cardinal Marty à son arrivée au parc des Princes à Paris en 1980, qui institua la création en 2004 d’une section « Eglise et sport » au Vatican, lui pour qui « le sport est un don Dieu » ou encore « la joie de la vie ». Pratiquant lui-même la natation, le ski, le canoë, St Jean-Paul II a laissé de nombreuses homélies à l’intention du monde du sport, car pour lui « le sport est un signe des temps ».

HOLY GAMES, POUR DES JEUX SAIN(T)S !

Dénoncés pour leur caractère « idolâtre » par Tertulien (204), les jeux antiques ont été rénovés à la fin du XIXème sous l’impulsion de deux chrétiens : Pierre de Coubertin et le Père Dominicain Henri Didon, supérieur d’un Collège et Arcueil et initiateur de la devise devenue olympique « plus vite, plus haut, plus fort »… vers le très haut !
A l’occasion des premiers jeux modernes, à AthènesPierre de Coubertin avait demandé une messe d’ouverture à son ami le Père Didon : c’est ensuite une habitude qui a perduré puisqu’en 1924 aux derniers jeux de Paris, une célébration eu lieu dans la cathédrale Notre Dame de Paris.

C’est dans cet élan que l’Eglise de France s’est lancée à travers HOLY GAMES, dans un programme d’accompagnement du monde du sport : des sportifs de canapé (nous étions 1.5 milliards devant la finale de la dernière coupe du monde de football), des sportifs amateurs (25% de licenciés sportifs en France dont de nombreux patronages) aux sportifs professionnels.
HOLY c’est la sainteté, GAMES c’est le jeu. Holy Games est un appel à la sainteté par le sport. C’est le rappel que le sport est un JEU au service de la personne, de sa dignité et du bien commun.
C’est donc l’espérance que l’Eglise porte de jeux saints, missionnaires et solidaires !

Qu’est-ce que le projet Holy Games ?

Les JOP de Paris 2024 est un évènement d’une portée exceptionnelle. Le monde entier aura les yeux tournés vers la France, et sera aussi accueilli par la France. L’enjeu d’hospitalité et fraternité est considérable et l’Église catholique ne pouvait pas rester en marge de l’évènement. Le projet a été initié en septembre 2022 à l’initiative du diocèse de Paris et de la Conférence des évêques de France sous l’autorité de Mgr Marsset. Isabelle de Chatellus s’est vu confier la direction du projet.

Holy Games, c’est donc la mobilisation de l’Eglise catholique pour accompagner le monde du sport à l’occasion des JOP de Paris 2024

Holy Games se décline en 4 pôles :

  • Le premier, la solidarité, est résumée en un mot : ENSEMBLE. Il s’agit de regarder les épreuves ensembles, de se rendre dans les stades ensemble ou encore de faire du sport ensemble.
  • Le second pôle combine l’éducation et la culture. Il s’agit de faire découvrir la richesse du patrimoine religieux à tous les curieux en alliant sport, culture et foi.
  • Le troisième est de proposer le meilleur des accueils aux sportifs, délégations et publics et de partager de la joie et de l’espérance.
  • Le quatrième et dernier pôle est l’accompagnement spirituel des sportifs chrétiens et des délégations par l’écoute et le soutien.

En résumé, la vision de Holy Games est de célébrer avec enthousiasme, à travers le sport, la personne humaine et l’appel à la fraternité entre les peuples et de favoriser l’accès des plus vulnérables aux sports – en particulier les personnes en situation en grande précarité, pour ne laisser personne au bord du chemin.

Dans le département, plusieurs manifestations vont être proposées au cours de l’année dont la première sera la participation à Run in spirit le samedi 23 mars 2024.

En conclusion, ce seront bien les valeurs de l’olympisme qui seront mises à l’honneur pendant les jeux d’été, car comme le rappel Thomas Bach, actuel président du CIO :

« Le sport et la foi partagent beaucoup de valeurs communes, qui nous guident pour vivre ensemble dans la paix avec nos concitoyens. Comme la foi, le sport peut nous guider sur la façon de mener une vie meilleure et ayant plus de sens. Comme la foi, le sport peut faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Comme la foi, le sport nous enseigne l’importance de vivre dans la solidarité et la paix avec nos semblables. Mais le sport ne peut apporter de réponses aux questions ultimes sur le sens de notre existence. Seule la foi peut donner des réponses aux questions réellement existentielles de la vie, de la mort et du divin. Seule la foi peut nous guider dans notre acceptation de la transcendance divine. »

 

Pélé VTT du 18 au 23 août 2024 – Venez vivre une expérience…

Pélé VTT Route Charente Maritime 2024 (17)

Du 18/08/2024 au 23/08/2024 de SAINT AIGULIN à SAINTES

“De ST AIGULIN à SAINTES – Sur les Chemins de la Petite Suisse Charentaise”

Bercée dans sa façade littorale, par les eaux claires et limpides de l’océan Atlantique, le département de la Charente-Maritime (17) accueille pour la quatrième année consécutive le pélé VTT.

Cette année, le pèlerinage partira du sud du département pour remonter vers Saintes.

Venez sillonner les sentiers battus tout spécialement préparés pour vous. Un itinéraire exceptionnel accessible à tous vous attend et vous fera découvrir le pays charentais. Entre forêts, plaines et champs, la nature préservée de cet environnement fragile n’attend que vous pour profiter de cette édition inédite du pélé VTT 17.

Pour les collégiens, départ du pèlerinage le dimanche 18 aout 2024 du village de Saint Aigulin – Arrivée le vendredi 23 aout 2024 à l’Abbaye Aux Dames de Saintes.

Pour les lycéens, animateurs, bénévoles (TTV), prêtres/séminaristes/religieuses: pré camp le samedi 17 aout au départ de Saintes.

S’inscrire à cet événement        Voir la page route

Pendant une semaine, ou quelques jours, vous pouvez venir étoffer la dynamique équipe des TTV (Très Très Vaillants : bénévoles de plus de 20 ans) dans un des nombreux postes : intendance, sécurité parcours, réparation vélos, infirmerie, lavandière, … Tout est possible, n’hésitez pas à venir rejoindre des équipes qui sauront vous accompagner dans vos nouvelles fonctions : l’ambiance fraternelle et la joie des participants seront la plus belle récompense à votre investissement !

 

 

Pèlerinage diocésain à l’île Madame

Pèlerinage diocésain le jeudi 22 août 2024 de 9h00 à 17h00

Présidé par Mgr Jacolin évêque de Luçon, administrateur du diocèse de la Rochelle

sanctuaire de Port des Barques

Programme de la Journée

  • 9h45 : Accueil des pèlerins au sanctuaire à la Pointe de Port-des-Barques

  • 10h : Ouverture du pèlerinage, temps de confession

  • 11h : Procession vers la Croix des galets

     

  • 13h : Pique-nique, présence d’un food truck

  • 14h30 : Enseignement

  • 15h : messe

  • 17h : envoi

Synode sur la synodalité : 2ème session du 2 au 27 octobre 2024 à Rome

La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.

Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux  théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.

Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants  de la première session.

En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée  “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : “Comment être une Église synodale en mission ?”

Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire

Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une ” Église toujours plus synodale en mission»,  proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.

Isabella Piro – Cité du Vatican

Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.

Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.

L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.

Les cinq parties du document

Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.

Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).

Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».

Valoriser les femmes dans l’Église

Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».

Participation et responsabilité des femmes

La deuxième session du Synode demande  donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».

Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit

En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).

Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises

Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement». «Il faut une “porte ouverte” de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).

Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire 

Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).

L’importance de la responsabilité

Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).

Une Église crédible exige transparence et responsabilité

Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.

Des structures d’évaluation sont nécessaires

La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).

Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux 

L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).

Pèlerins de l’espérance

Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).

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Conclusion. l’Église synodale dans le monde