Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi  6 avril  2024 

 Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Depuis près de 200 ans (depuis 1830, lors de ses apparitions rue du Bac, à Sainte Catherine Labouré), Marie a voulu rappeler au monde, et d’abord à ses fils chrétiens, la nécessité de se convertir et, pour aider puissamment à cela, la nécessité de prier et méditer le Rosaire. A Fatima, en 1917, puis 1929, Elle demanda de sanctifier particulièrement le 1er samedi du mois, attachant à cette dévotion de nombreuses promesses, de paix et de conversion, notamment dans les familles.

Nous prierons la Très Sainte Vierge pour nos familles d’abord, mais aussi pour la paix dans tant de régions du monde (en Ukraine, Proche-Orient, Nigéria et tant d’autres pays).

Nous n’oublierons pas nos frères prisonniers et nous prierons aussi pour nos parents et amis âgés, trop souvent seuls, en Maison de retraite.

Le mois d’avril  

C’est le mois consacré à la Passion du Seigneur Jésus.
Vertus recommandées : la confiance dans la Miséricorde du Christ,

                                       la compassion envers ceux qui souffrent.

Le Protecteur du mois :

 

le 28 : Saint Louis-Marie Grignion (le Père de Montfort) ; célèbre missionnaire breton né à Montfort, près de Rennes, il est mort en 1716 à St Laurent-sur-Sèvre (Vendée), épuisé par ses travaux et par la maladie.

Fondateur des “Missionnaires de Marie” (les Montfortains) et des “Sœurs de la Sagesse” ainsi que des “Frères de saint Gabriel” ; apôtre de la “Vraie dévotion à Marie“; il fut persécuté par certains clercs, jansénistes et gallicans de son temps (l’esprit “janséniste”, austère et froid, était hostile à la dévotion filiale envers la Très Sainte Vierge ; le gallicanisme était un état d’esprit qui, en France, prétendait ne pas avoir à obéir au pape, sauf si on le voulait bien).

Le Père de Montfort, troublé par ces persécutions, pensait s’en aller vers les “Missions étrangères” ; il décida d’aller d’abord en pèlerinage à Rome, vit le pape qui, certes, l’encouragea mais lui ordonna de rester en France, lui conférant même le titre de “Missionnaire Apostolique”.

“Amoureux” de la Vierge Marie, il disait d’elle : “De Maria, nunquam satis”, c’est-à-dire : “De Marie, jamais (on n’en dit) assez ; en effet, la méditation des gloires de Marie lui persuada qu’on ne pouvait jamais suffisamment glorifier la Très Sainte Vierge ; les révélations successives des apparitions de Marie au cours des siècles suivants vinrent confirmer ses intuitions spirituelles : ainsi, en 1858, à Lourdes, Marie apprit à Bernadette l’une de ces gloires, l’un de ces noms : “Immaculée Conception” ; un siècle après, en 1947, près de Rome, aux “Trois-Fontaines” (le “Lourdes italien”), elle se révélait dans une mystérieuse formule : “Je suis Celle qui est dans la Trinité“. Trois années plus tard, en 1950, le Pape Pie XII proclamait le dogme de l’ASSOMPTION de Marie, en son Âme et en son Corps.

Le P. de Montfort fut un véritable missionnaire des campagnes de l’ouest de la France, Bretagne et Poitou surtout ; “chassé” du diocèse de Poitiers à la suite de jalousies, il partit vers l’Aunis, appelé par l’évêque de la Rochelle d’alors qui l’admirait.
Il multiplia ses fameuses “missions” dans les campagnes d’Aunis et surtout du Bas-Poitou (Vendée actuelle), ré-évangélisant particulièrement cette dernière région ; on l’appelait “le bon Père de Montfort”. Son travail apostolique extraordinaire fut sûrement à l’origine de la fidélité exceptionnelle des régions vendéennes et bretonnes au temps des persécutions de la révolution française, quelque 80 ans plus tard. N’oublions pas non plus les prêtres martyrs des pontons de Rochefort.
A la fin de ses “missions”, il faisait souvent construire à l’entrée du village ou de la ville, un petit calvaire rappelant la mission.

Son sens de l’obéissance était exceptionnel ; l’épisode du calvaire de Pontchâteau, en Bretagne, entre Nantes et Vannes, est extraordinaire : il avait construit, aidé par ses paroissiens, tous bénévoles, une magnifique colline-calvaire avec chemin de croix ; la veille même de l’inauguration et bénédiction, alors que tout était prêt et que les milliers de bénévoles étaient d’avance heureux de voir béni le fruit de leurs travaux, l’évêque du lieu interdit toute cérémonie ; la mort dans l’âme, surtout en pensant à la déception de tous ceux qui avaient peiné à la construction, le Père obéit. Ses ennemis réussirent même à obtenir un ordre royal obligeant à détruire le calvaire… Méditant plus tard sur cette persécution, le Père écrivit, quelque temps après, une admirable “Lettre aux amis de la Croix“.

Il écrivit aussi le fameux “Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge, le Secret de Marie”, les règles de la Compagnie de Marie et des Filles de la Sagesse, et de nombreux Cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de l’époque.

Homme de prière, il se retirait de temps à autre dans un endroit paisible et isolé, tel son ermitage de la Forêt de Mervent ou  son petit “ermitage” de Saint Éloi, près de La Rochelle.

Ce 28, on fête aussi sainte Jeanne Beretta-Molla (1922-1962), docteur en médecine, mère de famille milanaise, morte après avoir accouché de son quatrième enfant qu’on lui proposait de ne pas garder à cause d’un cancer à l’utérus ; elle fut canonisée par St Jean-Paul II en 2004.

Les grandes fêtes du mois 

Du dimanche 24 mars au samedi 30 : c’était la SEMAINE SAINTE, appelée parfois la GRANDE SEMAINE. Et puis du dimanche 31 mars au 6 avril, nous vivons la grande SEMAINE DE PÂQUES où chaque jour est fête de Pâque.

Ils sont finis les jours de la Passion ; suivez maintenant les pas du Ressuscité“.

le 7 : Dimanche de la Divine Miséricorde (institué par St Jean-Paul II en l’an 2000) ; c’est aussi le “dimanche de St Thomas”, St Thomas, l’Apôtre qui n’arrivait pas à croire à la Résurrection de son Maître bien-aimé mais qui fut favorisé d’une apparition du Ressuscité et qui, dans l’Évangile de St Jean, est le premier à proclamer sa divinité (“Mon Seigneur et mon Dieu”).

La miséricorde du Seigneur, à jamais je la chanterai  :  

Prions pour que cessent tant de souffrances dues aux guerres et à l’orgueil des hommes. C’est encore le temps de la Miséricorde. Prions pour que le Seigneur pardonne nos fautes, nos silences face au mal, nos lâchetés, nos complaisances avec le péché.

Quelques-uns des grands saints du mois : 

le 4  : Saint François Marto ; l’un des trois petits enfants de Fatima (avec sa soeur Jacinta et leur cousine Lucie dos Santos).

Né en 1908, il avait 9 ans lors des apparitions de la Vierge Marie ; il rejoignit au Ciel la “Belle Dame” le 4 avril 1919. Il avait 11 ans. Il fut canonisé, avec sa petite sœur Jacinta, par le Pape François le 13 mai 2017. Humble, discret, aimable, il offrait généreusement ses grandes souffrances “pour consoler Notre-Seigneur et pour la conversion des pécheurs“.

Prions-le, lui qui avait tout compris du mystère du péché et de ses conséquences ; qu’il intercède pour notre monde actuel confronté à tant de dérives morales.

Ce même jour : Saint Isidore de Séville (vers 565 – †636) : petit dernier d’une fratrie de 4 saints ! A la mort de son frère Saint Léandre, il devient évêque de Séville en 599 ; il le sera pendant près de 40 ans. Proclamé “Docteur de l’Église“, il était l’un des hommes les plus cultivés de son temps ; son savoir est encyclopédique ; il rédige d’innombrables ouvrages, transmettant ainsi, à l’aube du “Moyen-âge”, une grande partie de la culture antique.

Son frère Léandre et lui vivaient à l’époque des Wisigoths ariens ; ils proclamaient sans peur la foi catholique ; ils eurent le bonheur de voir enfin la conversion des Wisigoths, à la suite de celle de leur roi, Reccarède, en 589 ; ceux-ci alors se fondirent dans la population ibérique restée catholique, comme les Francs, après Clovis, un siècle plus tôt, s’étaient fondus dans la population gallo-romaine catholique.

le 7  : Saint Jean-Baptiste de la Salle : il est le “saint patron des éducateurs chrétiens” ; mort en 1719, fondateur des “Frères des écoles chrétiennes”, il fut l’un des innombrables fondateurs chrétiens d’écoles pour les enfants pauvres ; il mourut à l’aube de ce XVIIIème siècle où la plupart des “philosophes” anti-chrétiens de ce siècle, tels Voltaire ou Rousseau, estimaient que le petit peuple “n’avait pas besoin d’éducation” !

le 24  : Saint Fidèle de Sigmaringen -en Souabe allemande- (1578-1622) ; d’abord avocat à Colmar, profondément charitable, il est surnommé “l’avocat des pauvres” ; ordonné prêtre, très aimé des plus pauvres, il devient un extraordinaire prédicateur dans les Grisons suisses, une région dominée par des hérétiques calvinistes ; ceux-ci résolurent alors de l’assassiner. C’était le 24 avril 1622. Fidèle s’écria :” Pardonnez-leur, ô mon Dieu, ils ne savent pas ce qu’ils font“. Le commandant des troupes autrichiennes catholiques remporta sur l’armée calviniste une victoire si surprenante que le pasteur calviniste qui avait assisté au martyre se convertit peu de temps après.

le 25 : Saint MARC l’Évangéliste, évêque d’Alexandrie, Saint Patron de Venise ; son évangile fut inspiré, dit-on, par Saint Pierre lui-même dont il fut le compagnon au début de ses travaux apostoliques.

le 29 : Sainte CATHERINE de Sienne ; vingt-cinquième enfant de ses parents, célèbre par sa sainteté dans toute l’Italie, elle fut, malgré son jeune âge, l’artisan du retour du pape Grégoire XI d’Avignon à Rome. Docteur de l’Église, patronne de l’Italie avec saint François d’Assise, elle mourut à l’âge de 33 ans.

le 30 : Saint Pie V, petit berger devenu Pape (1566-1572) ; celui-ci mit au point, pour plusieurs siècles, le rite romain de l’Église latine, appelé parfois rite extraordinaire“.
C’est lui qui eut à Rome, le jour même, 7 octobre 1571, une vision de la victoire écrasante de la flotte chrétienne sur la flotte du sultan Sélim, à Lépante, sauvant ainsi la chrétienté de l’invasion prévue.

Le saint Pape Pie V attribua cette victoire à la récitation du Rosaire qu’il avait demandée, en vue de contrer l’avancée des armées du sultan ; il institua alors, au jour anniversaire de cette victoire, une fête en l’honneur de la Vierge du Rosaire : “Notre-Dame de la Victoire”, fête devenue aujourd’hui Notre-Dame du Rosaire“.

 

                  

Qui sont les disciples d’Emmaüs ?

C’était le soir de Pâques! Deux amis de Jésus marchaient sur la route. Ils descendaient de la grande ville de Jérusalem et allaient vers le petit village d’Emmaüs. Ils parlaient entre eux. Ils racontaient ce qui s’était passé: Jésus a été mis sur une croix, il est mort, il a été mis dans un tombeau.

Ils étaient tout tristes. Pendant qu’ils parlaient, Jésus s’approcha et
fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Ils ne savaient pas que c’était lui. Leurs yeux le voyaient mais ils ne le
reconnaissaient pas.

Jésus leur dit: «De quoi parliez vous tout en marchant?» Alors ils s’arrêtèrent tout tristes. Un des deux s’appelait Cléophas. Il se mit à raconter ce qui s’était
passé. « On parlait de Jésus; on croyait qu’il allait nous sauver.

Il parlait de Dieu. On aimait bien quand il parlait de Dieu son Père. Il nous racontait des histoires de Dieu. Et aussi, il faisait des miracles, il guérissait les
malades, les aveugles. Et voilà! Cela fait trois jours qu’il est mort. Il y a
des femmes qui sont allées au tombeau. Elles ont dit que le corps de
Jésus n’y était plus.

Elles ont vu des anges qui ont dit qu’il était vivant. Mais nous, nous ne savons pas si c’est vrai!» Alors Jésus leur dit: «vous n’avez rien compris. Votre cœur est tout fermé». Et Jésus se mit à raconter des histoires de Dieu, son Père. Pendant que Jésus parlait, le cœur des disciples était tout brûlant. Ils étaient
bien.

Mais ils ne savaient pas encore que c’était Jésus. Puis, ils s’approchèrent du village d’Emmaüs. Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Les amis lui dirent: «reste avec nous, il se fait tard! Le soir approche.»

Jésus entra donc pour demeurer avec eux. Quand il fut à table, Jésus prit du pain, il dit la bénédiction, puis il le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent.
A ce moment là, ils l’ont reconnu, ils ont compris que c’était Jésus.
Mais Jésus avait disparu.
Ils se disaient: «voilà pourquoi notre cœur était tout brûlant pendant qu’il
nous parlait. C’était Jésus et nous ne le savions pas.»
A l’instant même, ils se levèrent et partirent vers Jérusalem. Ils voulaient dire à tous les amis:

 

 

Avec le denier : vous faites tous vivre l’Eglise

Chaque année le dimanche des Rameaux et la Semaine Sainte sont l’occasion de lancer la campagne du Denier de l’Eglise. Mais qu’est-ce que le Denier ? Et quelles sont les ressources de l’Eglise ?

Pour assurer sa mission, annoncer l’Evangile à tous, faire vivre les paroisses, l’Eglise catholique en France ne peut compter que sur la générosité des chrétiens. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’Église ne reçoit aucune subvention de l’État, ni aucune aide du Vatican.

Le Denier

Le Denier est la principale ressource de l’Eglise catholique en France : ces dons faits chaque année par les catholiques sont destinés, dans notre diocèse, à assurer la vie matérielle des prêtres.

Avec le Denier, nous faisons tous vivre l’Eglise de manière concrète, en permettant que les messes, les baptêmes, les mariages et les obsèques soient célébrés, que les enfants découvrent Jésus, que tous ceux qui se présentent soient accueillis, que les jeunes soient accompagnés…

Vous le voyez, votre don est essentiel. Par votre don vous signifiez que vous êtes membre de l’Eglise et vous la soutenez comme on soutient sa famille. Chaque don, quel que soit son montant, est nécessaire : il n’y a pas de petit don !

Concrètement, il est possible de faire un don par chèque, mais également en ligne. Vous pouvez aussi donner par prélèvement mensuel.

Si vous êtes imposable, sachez que vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable).

Nous vous remercions pour votre soutien, pour votre générosité. Merci aussi de parler du Denier autour de vous, pour que chacun puisse participer à faire vivre l’Eglise !

Les autres ressources de l’Eglise

La quête

La quête, c’est le don fait au cours de la messe pour permettre à votre paroisse de vivre : payer l’électricité, le chauffage, l’entretien courant…

Le casuel

Le casuel, ce sont les dons faits pour les baptêmes, les mariages et les obsèques. Eux aussi sont destinés au fonctionnement courant des paroisses.

Les offrandes de messes

En offrant une messe (l’offrande conseillée est de 18 €), je  contribue à la rémunération des prêtres. Une messe est alors célébrée spécifiquement pour l’intention de prière que je souhaite : pour des défunts, des personnes de ma famille, des malades, pour la paix…

Les autres dons

Je peux aussi choisir de faire un don pour une destination particulière : la formation des séminaristes, pour une paroisse en particulier, ou pour un projet paroissial ou diocésain. Vous pouvez retrouver toutes ces propositions en ligne.

Les legs

Les legs, les donations et les assurances-vie servent à financer les grands projets du diocèse, à entretenir églises, presbytères et salles paroissiales. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter l’économe diocésain.

Veillée pascale à Rochefort : baptêmes, communions et confirmations

Très belle célébration, lors de la veillée de Pâques dans l’église Notre Dame de Rochefort  samedi 30 mars.

4 catéchumènes ont reçu  les sacrements du baptême et de l’Eucharistie :

  • Aminata,
  • Angelina,
  • Lana,
  • Maïlya

5 catéchumènes ont reçu les sacrements du Baptême, de l’Eucharistie et de la confirmation :

  • Chloé,
  • Florence,
  • Martine,
  • Sarah, 
  • Théo,

 

  • Aurélie et Patricia  ont été confirmées

Prions pour eux

Suite

 

 

Changement d’heure : Nuit du 30 au 31 mars 2024

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Cette nuit à 2h00 il sera exactement 3h00 du matin

Jésus est vraiment Ressuscité…

Les rencontres de Jésus vivant débordent largement le seul jour de Pâques. C’est un foisonnement, une explosion, qui touche non seulement les apôtres, mais aussi les saintes femmes et de nombreux autres disciples.

Les quatre évangiles donnent au moins onze récits étalés dans le temps et l’espace, de Jérusalem à la Galilée. Luc précise dans les Actes des apôtres (Ac 1,3) que Jésus vivant s’est fait voir d’eux « pendant 40 jours ».

Saint Paul parle aussi d’autres rencontres : avec Jacques, « à plus de 500 frères à la fois » et enfin à lui-même (1Co 15,5-6). Ce n’est donc pas un petit cénacle reclus, victime ou complice d’hallucinations, mais un groupe important qui a vécu en de nombreuses occasions, sur une longue période de temps, la rencontre du ressuscité.

Autrement dit, c’est la première Eglise qui a vécu cette expérience bouleversante. Chaque récit tente de dire un aspect du mystère de cette rencontre avec Celui qui vit désormais auprès de Dieu :

Les récits auprès du tombeau : le tombeau vide ne prouve pas la Résurrection, on peut avoir enlevé le corps. Les autorités romaines et juives ont du le chercher d’ailleurs… sans résultat. Le corps absent invite à chercher ailleurs, du côté de la vie et non de la mort et prépare la révélation transmise par les anges.

Les récits d’apparitions angéliques : au tombeau, les femmes reçoivent un message d’un ange (ou deux selon les récits) annonçant Jésus vivant. Nul ne peut accéder au sens de la résurrection sans révélation divine ; d’ailleurs les disciples commenceront par refuser de croire ces femmes, « cela leur semblait du délire » (Luc 24,11).
Les apparitions aux disciples : c’est sur leurs lieux de vie familiers que Jésus ressuscité se rend présent. Les récits insistent sur la difficulté des disciples à reconnaître leur maître, qui fait preuve de pédagogie par des gestes familiers : il montre ses blessures, demande à manger, rompt le pain ou indique où lancer les filets au bord du lac. La présence du ressuscité n’est pas nécessairement spectaculaire… elle devient certitude qui apaise le cœur : « la paix soit avec vous », répète le Vivant à ses amis (Jn 20, 21).

Samedi saint : Vigile pascale

La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l’honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.

A Rochefort Samedi saint : Vigile pascale :

Samedi 30 mars à 21h00 à l’église Notre Dame

C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. Ils sont l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. À l’issue de leur chemin de catéchuménat, vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascale constitue un sommet pour leur initiation chrétienne.

Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants : la plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Au sortir de l’eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal. S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le saint chrême, la marque de l’ Esprit Saint.

Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.

Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c’est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu’ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu’auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.

Éclairages du pape François

« Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Par sa mort et sa résurrection, Jésus indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité. »

« Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. »

« L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! »

« Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques : c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. »

« Venez et voyez ! »

« Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort. »

Qu’est-ce que le Triduum Pascal ?

Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.

De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.

Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.

Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.

Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.

Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.

L’abbé Robert Gendreau de Montréal nous explique le Triduum pascal par cette vidéo ci-dessous.