Congrès Mission à Rochefort Samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024

Pensez  à réserver les dates du samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 pour cet évènement paroissial exceptionnel.

Reportage RCF avec les principaux acteurs du Congrès mission

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messe de rentrée  à l’église St Louis de Rochefort à 15h30 le Dimanche 29 septembre.
Mgr François Jacolin évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle  présentera aux paroissiens le nouveau curé de Rochefort : l’abbé Daniel MARTIN.

Programme

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

  • 14h00 – 15h15 : Plénière d’ouverture Eglise Saint-Louis Louange, prières, témoignages, consignes, conférence d’ouverture
  • 15h30 – 18h00 : Ateliers
  • 18h15 – 19h00 : Intervenant / Table ronde
  • 19h15 : Barbecue sur la place Colbert
  • 20h30 – 22h30 : Concert de louange : Vinz le mariachi

DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

  • 9h00 – 11h30 : Plusieurs propositions au choix : conférence, balade autour de la Charente, traversée vers l’île Madame
  • 12h00 – 14h00 Apéritif et repas sur la pelouse de la Corderie
  • 14h30 – 15h00 Plénière de clôture
  • 15h30 – 16h30 Messe de clôture à l’église St Louis, présidée par Mgr François Jacolin

Inscription sur internet, cliquez ICI

Sinon inscrivez-vous en remplissant la feuille d’inscription ci-dessous

Pour télécharger ou imprimer le document cliquer dessus

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

 

QUI SOMMES-NOUS ?

Le Congrès Mission permet à tous les chrétiens de commencer leur année en choisissant de suivre le Christ et de I’annoncer.

Chacun peut découvrir une modalité d’annonce proche de sa personnalité et de ses apostolats naturels et rêver sa propre manière d’être missionnaire. Les contacts se font facilement et J’enthousiasme grandit au fur et à mesure que les idées fusent. Chacun se rend compte qu’iI a un rôle à jouer et que l’Eglise s’appuie sur tous.

CE QUE L’ON Y VIT

  • Les ateliers : Des acteurs de terrain vous transmettent des outils pour monter des projets missionnaires en paroisse, au travail, en famille, dans l’espace public etc.
  • Les tables rondes : Des intervenants spécialistes d’un sujet, échangent en profondeur pour vous aider à trouver votre vocation missionnaire.
  • Le village : Des associations, des communautés ou des mouvements chrétiens vous présentent leurs initiatives missionnaires pour vous encourager dans vos projets, en susciter de nouveaux, ou vous embarquer avec eux !
  • Prière et mission : Les sacrements (eucharistie, confession) et la prière (lectio divina, adoration, louange) sont le fil rouge du weekend et nous envoient en mission : durant tout le weekend vous pouvez notamment expérimenter l’évangélisation de rues.
  • Un banquet de l’amitié : l’occasion de se mettre au service ou à table avec des personnes invitées très largement d’horizons différentes : éloignées de la foi, en situation de pauvreté ou de handicap. En petites tables de 6 ou 8, chacun est invité à vivre un temps fraternel et à partager sur la question de Dieu.
  • Des événements culturels : Des artistes sont toujours présents pour annoncer le Christ autrement, par le spectacle vivant notamment.
  • Une école des charismes : un parcours de formation proposé pour des responsables de projets pastoraux et locaux. Les participants sont choisis, discernés et envoyés par les communautés locales (paroisses, communautés, diocèses).
  • Les plénières : Des temps tous ensemble, pour entrer dans le weekend le vendredi soir, et être envoyé à la fin le dimanche après-midi !

« Nous croyons qu‘annoncer l‘évangile est le moyen véritable pour changer les cœurs et petit à petit transformer la société. Nous croyons qu’en dépit de la sécularisation apparente de notre monde, une grande soif de Dieu habite les cœurs de nos concitoyens. »

Manifeste de la Mission

Groupe biblique : “La lettre de Paul aux Galates”.

Reprise du groupe biblique, tous les premiers lundis du mois de 19h à 20h30 à la salle paroissiale, 65 ter, rue Voltaire à Rochefort.
Prochaine réunion Lundi 7 octobre 2024

Sujet de la rencontre : – La lettre de Paul aux Galates

Le livre de Galates est une lettre que l’apôtre Paul a écrite aux églises chrétiennes établies dans la région de Galatie. L’apôtre en écrivant la lettre connaissait déjà ces églises, dès son troisième voyage missionnaire, Actes 18 : 22-23

Notre fil rouge est toujours : la foi.
CONTACTS
  • Philippe Bortolus : 06.09.66.15.37
  • Secrétariat du presbytère St Louis : 109 ter rue Pierre Loti – 17300 Rochefort. Tél : 05.16.65.42.89 – Mail : paroissederochefort@gmail.com

Pèlerinage des pères à Port des Barques : Île Madame le samedi 5 octobre

En attendant le prochain pèlerinage des pères de famille les 15 et 16 mars 2025 à Jonzac, plusieurs pères ont souhaité se retrouver pour une journée fraternelle de prière et de partage :

Samedi 5 octobre 2024 de 9h00 à 16h00 à Port des Barques – l’île Madame

Approfondissement du thème du dernier pèlerinage des pères : « Père de famille, artisan du pardon »

  • 9h Accueil café au sanctuaire de Port des Barques
  • 9h30 Laudes
  • 9h45 histoire du lieu : les prêtres déportés
  • 10h Temps d’enseignement
  • 10h30 Marche : traversée de la baie
  • 11h messe à l’île Madame
  • 12h Marche, temps d’échange et confession dans l’île
  • 12h30 apéritif et pique-nique partagé
  • 14h Temps d’enseignement
  • 14h30 Marche
  • 14h45 Echanges en groupe
  • 15h15 reprise de la marche
  • 15h45 arrivée au sanctuaire – Vêpres
  • 16h bilan et fin du pélé.

Prévoir un pique-nique et des vêtements adaptés en fonction de la météo.

Libre participation aux frais de la journée.

Halte spirituelle éco-chrétien : Quels souffles pour aujourd’hui ?

Le samedi 28 septembre
de 9h30 à 17h
à l’écolieu de La Motte Aubert
à St Saturnin du Bois (près de Surgères).

SUR INSCRIPTION auprès de Dominique :
ecochretiens17@gmail.com
06.88.16.94.80

Une journée pour petits et grands avec des activités nature pour les enfants.

Venez découvrir la réalité de vie et d’initiatives d’un écolieu, entendre le théologien Fabien REVOL nous parler de notre relation à ce qui nous entoure, partager avec l’association Pour du vent, une expérience sur le souffle…
bref, pour vivre, pendant le mois de la création, un moment de ressourcement, d’espérance.

Chacun apporte de quoi partager le repas (sans oublier son assiette, ses couverts, son verre et une gourde). Un marché de producteurs permettra d’acheter des produits sur place.

Une participation financière sera demandée pour ceux / celles qui le peuvent pour soutenir l’événement.

Un événement proposé par l’équipe Eco-Chrétiens du diocèse dans le cadre du mois de la Création.

♦ INSCRIPTIONS et INFORMATIONS auprès de Dominique
ecochretiens17@gmail.com / 06.88.16.94.80
https://catholiques17.fr/ecochretiens17/

♦ D’autres haltes spirituelles de conversion écologique en 2024/25 
à réserver sur vos agendas :
Les 23 novembre 2024, 15 mars et 17 mai 2025

 

 

CCFD Rochefort : soirée sur la finance solidaire au palais des Congrès

L’équipe locale rochefortaise du CCFD Terre Solidaire ( CCFD = Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) organise prochainement des soirées qui pourraient vous intéresser :
  • Jeudi 10 octobre 2024 – 19h15 à 21h30- à l’auditorium du Palais des Congrès de Rochefort : Conférence -débat sur la finance solidaire
Avec :
– Nicolaas Heeren, gérant de la SIDI* / CCFD-Terre Solidaire Paris
– Francis Mamet, bénévole SIDI / CCFD-Terre Solidaire La Rochelle
  •  jeudi 28 novembre 2024 19h15 à 21h30 – au Palais des Congrès de Rochefort : un film :Les maux de notre alimentation”  sur les circuits alimentaires dans le monde suivi d’un débat   
Contact
Philippe Bortolus
06 09 66 15 37

” Monsieur le curé fait sa crise ” à Saintes le 20 septembre 2024

L’abbé Benjamin Bucquoy n’en peut plus : les bonnes dames de la paroisse se détestent, une pétition est lancée contre lui, son évêque ne l’écoute plus… Quand il apprend que le poste dont il rêvait est offert à un autre, il craque…et disparaît.

C’est le début d’une aventure tendre et lumineuse où derrière le comique des situations perce un questionnement de fond : quel est le cœur de notre vocation, comment y rester fidèle malgré la lourdeur du quotidien ?

“Monsieur le Curé fait sa crise, le spectacle” est une adaptation du roman best-seller écrit par Jean Mercier, publié en 2016. Cette histoire interpelle avec humour les personnes investies de près ou de loin dans la vie d’une paroisse. Une fable passionnante, drôle et qui fait du bien, où on rit, où on se retrouve, où on éveille subtilement les consciences sur les réalités de la vie d’un prêtre en paroisse.

Depuis Septembre 2022, le spectacle parcourt les routes de France et de Belgique avec déjà près de 100 représentations et des milliers de kilomètres au compteur.

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Après être passé à La Rochelle en mars 2023,
Monsieur le Curé arrive à Saintes,
à l’abbaye aux Dames,
le vendredi 20 septembre 2024 à 20h30.

Festival chrétien du cinéma en pays rochefortais – Film documentaire “TEHACHAPI”

Cinéma & rencontre
le 20 octobre 2024 à 16h00
au cinéma Apollo Ciné 8 (Rochefort)

TEHACHAPI – Documentaire de l’artiste français JR et Tasha Van Zandt (2023)

Synopsis

Les États-Unis représentent 4,2% de la population mondiale et 20% des détenus dans le monde. En octobre 2019, l’artiste français JR obtient l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi.

Certains détenus y purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. À travers son projet de fresque, JR rassemble les portraits et les histoires de ces hommes, offrant un regard différent sur le milieu carcéral et apportant un message d’espoir et de rédemption possible.

Sélection officielle Festivals du film de Copenhague, Rome et Amsterdam

Avec le témoignage des aumôniers des prisons de Rochefort, David Arrat et Sœur Monique, et de Saint-Martin de Ré, Laurence Chambaron.

Bande annonce

 

Parcours diocésain de formation : deuxième saison.

Pour la 2e année, le service de formation vous propose un parcours pour (re)découvrir les fondamentaux de la foi chrétienne, et avoir des outils pour servir en Église.

  • Un parcours pour faire l’unité entre ce que je crois, ce que je fais et ce que je vis.
  • Un parcours pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur foi et/ou recevoir des outils pour la mission : catéchumènes, recommençants, jeunes baptisés, ceux qui aimeraient s’engager dans l’Église, ceux qui sont déjà actifs en paroisse, en aumônerie, dans un mouvement…
  • Un parcours en 6 samedis, tout au long de l’année à la Maison Diocésaine à Saintes.
  • Un parcours complet et varié, avec prière, enseignement, découverts d’initiatives missionnaires, ateliers et releture.

Le programme de cette année

Pour vous inscrire :

Envoyez nom, prénom, adresse, mail, téléphone et paroisse à jbsouzy@orange.fr

Coût : 50 € pour l’année (règlement lors de la première rencontre)

Chaque samedi, apporter un pique-nique, une bible, un carnet pour prendre des notes

Forum des associations à Rochefort le samedi 7 septembre de 10h00 à 17h30

Toute la journée au coeur de ville. La rentrée rime souvent avec bonne résolution !

Avec le forum on n’a plus d’excuse. Si vous avez envie de pratiquer une activité sportive, de vous initier à la photo ou encore à la philatélie, grâce au forum, vous pourrez rencontrer et échanger avec les associations et même tester les activités avant de vous engager.

De 10h00 à 17h30 plus d’une centaine d’associations entre les rues Audry de Puyravault, République et la place Colbert à Rochefort.

Venez nombreux petits et grands…

Notre Dame de Rochefort : église de la nativité de la Vierge Marie.

Dimanche 8 septembre : fête de la nativité de la sainte Vierge Marie.

Fille de Sainte Anne et de saint Joachim, Marie serait née à Jérusalem selon une ancienne tradition transmise par l’église d’Orient.

En France la fête de la nativité de la sainte Vierge Marie porta longtemps le titre de Notre Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de St Florent le Vieil, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de la nativité.

Historique :

Elevée à partir de 1858 et achevée en 1860, l’église ND de Rochefort, illustre la mode aux tendances architecturales néo-gothiques de cette époque, elle est due  à l’un des architectes les plus novateurs de son temps : Louis-Auguste Boileau, pionnier de l’architecture métallique.

Il est possible que le curé d’alors, l’abbé Jean-Baptiste Bouguereau, oncle du célèbre peintre, ait été mis en rapport avec cet architecte parisien grâce à son illustre neveu.

L’église Notre-Dame à Rochefort a été conçue par l’architecte Louis-Auguste Boileau (1812-1896), celui-là même qui a dessiné les plans de l’église Saint-Eugène à Paris; achevée vers 1855 c’est la première église construite en fer et en fonte en France. Mais, pour Notre-Dame, Boileau est revenu à une conception plus traditionnelle en privilégiant la pierre. Malgré le choix de ce matériau, il a voulu assurer, comme avec le métal, une certaine légèreté à l’édifice ; et bénéficier ainsi de vastes espaces pour les fenêtres.

  • En conséquence, l’église s’élève avec élégance. Les colonnes fines et élancées font 70 cm de côté et s’élèvent à 7,50m. On comprend, qu’à l’époque, la Commission des Travaux publiques ait émis quelques craintes… L’édifice est cependant achevé, selon les plans, en 1860. La pierre calcaire utilisée s’est avérée très dure. L’église est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, mais son nom paroissial sera simplement «Notre-Dame».
    Le style néogothique a permis d’habiller le chœur d’une très vaste verrière, créée par l’atelier G. P. Dagrand à Bordeaux, dans les années 1890.  Les trois splendides  vitraux consacrés à la vie de Marie illuminent le chœur :
  •  Naissance, à gauche,  Marie est sur les genoux d’une servante, entourée par sainte Anne et saint Joachim,
  •  Assomption, au centre,
  •  Annonciation, à droite, l’archange Gabriel s’adresse à Marie.                      D’autres vitraux sont consacrés aux litanies de la Vierge.

Synode sur la synodalité : 2ème session du 2 au 27 octobre 2024 à Rome

La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.

Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux  théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.

Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants  de la première session.

En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée  “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : “Comment être une Église synodale en mission ?”

Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire

Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une ” Église toujours plus synodale en mission»,  proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.

Isabella Piro – Cité du Vatican

Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.

Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.

L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.

Les cinq parties du document

Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.

Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).

Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».

Valoriser les femmes dans l’Église

Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».

Participation et responsabilité des femmes

La deuxième session du Synode demande  donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».

Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit

En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).

Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises

Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement». «Il faut une “porte ouverte” de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).

Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire 

Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).

L’importance de la responsabilité

Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).

Une Église crédible exige transparence et responsabilité

Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.

Des structures d’évaluation sont nécessaires

La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).

Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux 

L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).

Pèlerins de l’espérance

Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).

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Conclusion. l’Église synodale dans le monde