Prochainement un film – Conférence : Monsieur Vincent

❖ Deuxième édition 2023- 2024

Le festival chrétien du cinéma en pays rochefortais est né de l’initiative des paroissiens catholiques de Rochefort, St Agnant, et Tonnay-Charente, regroupés en association culturelle.

Loin de tout prosélytisme, ce festival réunit largement toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur la spiritualité, sur le monde, sur l’existence, et souhaitent pouvoir échanger sur ces sujets. Au coeur de notre monde, le festival est porteur d’une vision positive de l’homme et d’espérance  en l’humanité;  c’est une fenêtre  ouverte sur la beauté et la générosité.

Notre première session 2022-2023 fut un succès : nos projections rassemblèrent plus de 1000 participants.

Pour notre session 2023-2024 nous proposons 4 nouvelles projections qui permettront, cette année encore, d’aborder des questions de société à travers  des films portant les valeurs humanistes. Ces projections seront comme l’an dernier suivies de présentations et d’échanges avec des témoins privilégiés.

Par ailleurs, nous proposons également  un évènement dédié à la reconstruction de Notre Dame de Paris et aux métiers d’art qui, depuis 4 ans,  rénovent la cathédrale. Cet évènement  associera présentation visuelle, exposition, conférence et point d’information sur les métiers d’art.

Toute l’équipe est heureuse de vous accueillir nombreux pour cette nouvelle saison et vous souhaite un bon festival !

Troisième film, conférence de la saison 2023-2024

Dimanche 7 avril 2024 à 16h00

Projection au cinéma Apollo Ciné 8 de Rochefort, entrée payante réservation recommandée

Monsieur Vincent

Un film de M. Cloche (1947)

Figure majeure de l’Église, St Vincent de Paul a consacré sa vie à soulager la détresse humaine sous toutes ses formes. Aumônier des galères, il fut aussi celui des rois et des reines; exerçant un immense talent de rassembleur et d’organisateur. Il sut attirer et fédérer les bonnes volontés au service des plus déshérités, tant parmi les puissants que parmi les humbles. La résonnance des engagements de Monsieur Vincent avec les écueils de notre temps est frappante : misère, le mal logement, l’exclusion. Ce film de 1947 est toujours d’une extraordinaire modernité.

La canonisation

Saint Vincent est béatifié par Benoît XIII le 13 août 1729 et canonisé par Clément XII le 16 juin 1737. La béatification et la canonisation de Vincent de Paul ont toutefois connu des difficultés d’ordre politique.

Actuellement son corps est exposé dans la chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris VI ème, où ses reliques sont disposées dans une châsse en argent ciselé depuis 1830 (à l’exception de son cœur conservé dans un reliquaire dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité, et d’une relique de son avant-bras, conservée à Clichy..

Synopsis

Curé et précepteur, Vincent de Paul entreprend de venir en aide aux miséreux. Alors qu’il prend ses fonctions dans sa nouvelle paroisse, une terrible épidémie de peste s’abat sur la région. Dévoué jusqu’au sacrifice à la cause qu’il défend, Vincent de Paul sera canonisé.

Bande annonce

Nos partenaires :

 

 

Pèlerinage des mères de famille les 9 et 10 mars 2024

Les mères de famille sont invitées à venir prier et marcher ensemble à l’ile d’Oléron les 9 et 10 mars 2024.
Un temps pour prier et réfléchir, partager et chanter, se former et marcher, un temps pour se confier à Dieu avec sa famille.
Inscrivez-vous vite !
  • Rendez-vous samedi 9 mars à 8h45 devant l’église de St-Georges-d ’Oléron.
  • Marche de 14 km en deux jours, accessible à toutes.
  • Prévoir un pique-nique pour le samedi, un en-cas, de l’eau, de bonnes chaussures et un crayon. Nuit dans un bungalow aux Sables-Vignier, apporter draps ou sac de couchage et une serviette de toilette.
  • Retrouvailles avec les familles dimanche 10 mars à 10h30 pour la messe dans l’église de St-Georges-d ’Oléron suivie d’un repas partagé apporté par les familles.
  • Renseignements et inscriptions : 06 07 75 71 70 – dianepdemontbron@free.fr – Diane de Montbron – 14,rue Vivonne – 17193 La Jarne
  • Participation de 30 € (par chèque à l’Association diocésaine de La Rochelle et Saintes) 

Appel décisif à la maison diocésaine de Saintes pour les catéchumènes

Samedi 17 février,  une soixantaine de catéchumènes adultes se sont rassemblés à la Maison Diocésaine avec leurs accompagnateurs pour vivre leur appel décisif : ils ont été appelés par Mgr François Jacolin, en vue de leur baptême durant la nuit de Pâques.

Prions pour eux ainsi que pour les jeunes et les enfants qui se préparent pendant ce temps de carême à être baptisés.

En début de Carême, a lieu « la célébration de l’appel décisif » des catéchumènes par l’évêque. Cette célébration marque une étape sur le chemin catéchuménal de ces futurs chrétiens : ils sont désormais admis à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne aux prochaines fêtes de Pâques.

“Je t’ai appelé par ton nom.”   Is 43, 1

Chaque année, un nombre de plus en plus élevé d’adultes demande le baptême, et on observe le même phénomène chez les jeunes et adolescents, qui sont, eux aussi, appelés au baptême par leurs évêques.

Tout au long de l’Histoire Sainte, Dieu appelle des hommes et des femmes à se lever, à l’écouter, à parler et à agir en son Nom. Par son Fils, son appel se fait encore plus pressant « viens et suis-moi » (Lc 18, 22).

Aujourd’hui, l’Esprit est toujours à l’œuvre dans le monde et continue à interpeller des hommes et des femmes qui viennent frapper à la porte de notre Eglise. La célébration de l’appel décisif, marquant la fin du temps du catéchuménat, se veut l’écho de ce mouvement, de ce dialogue où Dieu ne cesse d’appeler tout homme et attend sa réponse libre, pleine et entière.

Répondre, chacun à notre manière : « me voici »

Lors du 1er dimanche de Carême, dans tous les diocèses, l’évêque appelle publiquement par leur nom les catéchumènes et les invite à répondre personnellement à cet appel. Ils entreront alors dans ce temps de carême, soutenus par leur communauté, car c’est l’Eglise toute entière qui chemine avec eux vers Pâques à la rencontre du Christ ressuscité.

Mais ce temps est aussi pour nous baptisés, un temps où nous pouvons reprendre à notre compte les questions posées dans ce rite de l’appel décisif : sommes-nous, nous aussi fidèles à l’écoute de la parole de Dieu annoncée par l’Eglise ? Vivons-nous dans la présence de Dieu en gardant cette Parole ? Participons-nous à la vie fraternelle et aux prières ? Autant de questions qui peuvent nous permettre chaque jour de répondre, chacun à notre manière : « me voici » (Is 6, 8).

Nos communautés sont invitées à porter dans la prière ces catéchumènes pendant tout le temps du carême puis tout le temps pascal jusqu’à la Pentecôte, une fois qu’ils seront devenus néophytes par leur baptême.

Prière

Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes, mais en ce moment du Carême tu offres plus largement ta grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance tous ceux qui t’appartiennent : que ton amour protège et fortifie à la fois les catéchumènes et les baptisés. Amen !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée mondiale du malade et Dimanche de la Santé sur Rochefort

Ce dimanche qui réunissait les familles  était aussi consacré au service évangélique des malades (SEM)  et au personnel de santé, autant dire que l’église St Louis était pleine.

Officiaient les pères Mickaël le Nezet curé in solidum et Pierre Bigot prêtre coopérateur. Au premier rang de l’assistance étaient présents les jeunes de l’aumônerie et les catéchistes.

Chant d’entrée de la célébration :

Le Dimanche de la santé incite à encourager ces volontaires, qui partout en France du plus petit village aux  plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, accompagnent leur prochain, malade, seul ou isolé.

 

photos de GT

Photos GT

Mercredi des Cendres.

Mercredi 14 février 2024, mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle.

  • Célébration à L’église Notre Dame le mercredi 14 février à 10h30
  • Célébration à L’église St Louis le mercredi 14 février à 19h00

 

  • Célébration à Tonnay Charente mercredi 14 février à 19h00

 

“Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.” (Gen 3 , 19). Voilà ce que le prêtre, en référence à la parole divine, rappelle  aux fidèles. L’homme est fragile, il met son espérance en la miséricorde de Dieu.

Le symbolisme des cendres est présent dans l’Ancien Testament. Il évoque le  péché et la fragilité de l’être. Au temps du Christ les Israélites, selon la coutume,  se recouvraient de cendres  pour montrer à Dieu et aux autres qu’ils reconnaissaient leurs fautes ou qu’ils étaient en deuil. Recevoir les Cendres c’est faire  pénitence et demander à Dieu le pardon de ses péchés.

Un symbole de renaissance

Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous montre comment être, à sa suite, victorieux du péché. Ezéchiel  dans sa vision de la vallée de la mort et du retour à la vie d’ossements desséchés (Ez 37) prophétise la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ, qui entraine à sa suite l’humanité rachetée par sa passion.

La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.

Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

 

 

Présentation de Jésus au temple

L’Église célèbre, le 2 février, la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.

Ce vendredi 2 février messe à 18h15 à la chapelle de Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis. Ce sera l’occasion de  rendre grâce pour la présence des religieuses sur notre paroisse.

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur.

Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Syméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.

Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.

Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le Salut que tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Dieu éternel et tout-puissant, nous vous adressons cette humble prière : puisque votre Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter un jour devant vous. Amen.

En 1997, le pape Jean-Paul II fait du 2 février la journée de la vie consacrée, journée placée sous le signe de l’action de grâce et de la découverte de cette vie consacrée :

Il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Eglise par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères.

En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Eglise la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre.

[Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées ] à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Eglise pour la vie du monde

Jean-Paul II

 

Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi  3 février  2024 

 Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Répondant à la demande de la Très Sainte Vierge à Fatima, et dans la lumière de la Chandeleur, nous prierons la Très Sainte Vierge Marie, saint Joseph et l’Enfant Jésus de protéger nos familles et d’éclairer les parents dans l’éducation de leurs enfants pour les guider vers le Ciel.

Nous porterons aussi dans notre prière les jeunes prisonniers de Rochefort et leurs familles.                                                          

Le mois de février

C’est le mois de Notre-Dame de Lourdes.
Vertu recommandée : l’Espérance et la confiance en Notre-Dame

Les Protecteurs du mois :

Le 2 février : Saint Jean-Théophane Vénard  ; martyr au Tonkin (Vietnam du nord) en 1861. Né dans les Deux-Sèvres, en 1829, à Saint-Loup-sur Thouet, non loin de Poitiers, il devient prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris (MEP, Congrégation dont notre évêque fut le Supérieur, de 2010 à 2016) ; il part au Tonkin en 1854.  Dénoncé par un traître, arrêté, il refusa de piétiner la croix ; il fut alors enfermé dans une cage et, d’un cœur joyeux, il marcha vers le supplice en chantant le Magnificat ; il fut décapité sur les bords du Fleuve rouge.

Nous pouvons le prier spécialement pour nos évêques et notre diocèse.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui avait une grande vénération pour lui, écrivit : ” Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre, et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard “.

Le 18  : Sainte Bernadette de Lourdes ; après les apparitions de 1858, elle se fit toute petite dans son couvent de Nevers où elle mourut en 1879.

Le 8 décembre 1854, l’Église, par la voix du Bienheureux Pape Pie IX, venait de proclamer le dogme de la “Conception Immaculée de Marie, préservée intacte de toute souillure du péché originel ” ; à Lourdes, 4 ans plus tard, la Toute Sainte, la Panaghia, venait y apposer le sceau de sa Parole. Voir aussi ci-dessous au 11 février.

Ô Sainte Bernadette, simple et pure enfant, vous avez, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l’Immaculée ; vous avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel. Ainsi soit-il. 

Les grandes fêtes du mois :

Nous avons déjà fêté : 

Le  2   :  la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple, encore appelée la « Chandeleur ». Fête des “chandelles” depuis, dit-on, que le Pape Gélase 1er , vers l’an 492, eut l’inspiration d’organiser des processions au flambeaux en l’honneur de cette fête. C’était un rite de la Loi de Moïse, obligatoire chez les Hébreux : cette “présentation au Seigneur Dieu” du premier-né d’une famille était liée au rite, dit “de la Purification” de la maman, purification dont Marie, bien sûr, n’avait nul besoin ; mais le Christ, “durant les jours de sa vie mortelle“, fut le premier à obéir à la Loi.

Nous fêterons :  

Le 11   : Notre-Dame de Lourdes. Près de la grotte de Massabielle, la Dame venait de dire : “Je suis l’Immaculée Conception” ; ne comprenant pas cette étrange parole de la Sainte Vierge, la petite Bernadette s’en alla voir le curé de la paroisse, répétant pour ne pas l’oublier : [Elle m’a dit :] “Je suis l’Immaculée Conception”, ce qui, on l’imagine, surprit le bon curé  Peyramale qui eut, dès le début ou presque, l’impression que cette pauvre fillette n’avait pas pu imaginer une telle phrase.

La Sainte Vierge n’avait pas dit avoir été “conçue de façon immaculée” mais “Je suis la Conception Immaculée” ; aussi, saint Maximilien Kolbe, un siècle plus tard, affirme avoir médité toute sa vie sur ce mystérieux Nom de Marie.

Quelques-uns des grands saints du mois : 

Le 4    : Sainte Véronique  : d’anciennes traditions rapportent qu’une sainte femme, appelée parfois Sérapia, essuya le visage sanglant de Jésus sur le chemin de sa Passion ; sur le linge s’imprima alors le “vrai visage”  (vera icon) du Seigneur, ce qui serait à l’origine du nom (ou plutôt surnom) de Véronique.

Le 6    : Saint Paul Miki et ses 25 compagnons.  Japon, 1566 : naissance de Paul Miki ; devenu Jésuite, il prêche le Christ et convertit de nombreux Japonais ; mais la persécution s’abat sur le petit troupeau. Le 5 février 1597, à Nagasaki, il meurt crucifié, après avoir pardonné à ses bourreaux et supplié le gouverneur de se convertir au vrai Dieu ; avant d’expirer, un jeune enfant, Antoine, entonna le psaume “Laudate pueri Dominum” (Enfants, louez le Seigneur).

Nagasaki allait devenir, si l’on peut dire, la “capitale” du christianisme catholique japonais.

Quelque temps plus tard, les missionnaires chrétiens furent chassés du Japon, les communautés chrétiennes persécutées, étouffées ; mais lorsque les missionnaires purent revenir au Japon au XIXème siècle, donc 3 siècles plus tard, ils furent étonnés de trouver des descendants de ces martyrs qui avaient gardé la foi. Quelle ne fut pas la surprise des missionnaires : pour s’assurer que ceux-ci étaient bien des missionnaires du Christ, les chrétiens demandèrent s’ils étaient bien les “hommes des trois blancheurs” (l’Hostie, Marie et le Pape).  Ainsi, grâce à des catéchistes fidèles, la foi “aux 3 blancheurs” s’était admirablement transmise.

(cf. http://nova.evangelisation.free.fr/martyrs_de_nagasaki_26.htm) ​​​

Le 8    : Sainte Joséphine Bakhita  (vers 1869-1947) : une vie extraordinaire. Native du Soudan, enlevée toute jeune, vendue comme esclave sur les marchés de Khartoum, elle finit par être rachetée par le consul italien qui la traite avec bonté et l’emmène en Italie ; baptisée en 1890, elle deviendra religieuse à Schio près de Venise et sera très vite appelée “notre petite Mère noire” par ses Sœurs ; on la vit souvent embrasser les fonts baptismaux car, disait-elle : “Ici, je suis devenue fille de Dieu“.  Lors de son agonie, elle revivait les jours terribles de son esclavage ; la Très Sainte Vierge vint la délivrer à jamais le 8 février 1947 ; ses derniers mots furent “Notre-Dame ! Notre-Dame ! “.  

(cf.http://nova.evangelisation.free.fr/giuseppina_bakhita.htm)

Le 14  : Saints Cyrille et Méthode  : deux frères, “Apôtres des Slaves” au IX° siècle ; missionnaires infatigables venus de l’empire byzantin, ils allèrent convertir les Slaves de l’Europe de l’est ; par respect pour la culture originale de ces peuples, Cyrille fut à l’origine d’un alphabet spécial (le cyrillique) et d’une liturgie spéciale (en slavon) ; en 1980, par Jean-Paul II, ils furent proclamés, aux côtés de St Benoît de Nursie, co-patrons de l’Europe.

Le 17  : Les 7 Saints Fondateurs de “l’Ordre des Servites de Marie (fondé en 1233) ; parmi eux, Alexis Falconieri, qui, par humilité, avait refusé l’ordination presbytérale et mourut le dernier, le 17 février 1310, plus que centenaire. Ils furent canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII en 1888. Parmi les plus célèbres Servites, se trouve Saint Pérégrin (+1345), saint patron des malades incurables, prié aujourd’hui particulièrement par et pour les cancéreux. 

Le 18  : — le bienheureux Fra Angelico, le “Peintre des Anges” ; Fra Giovanni da Fiesole fut surnommé le “Frère angélique” ; ce surnom lui est resté ; il mourut en 1455. Vasari disait de lui : ” Jamais il ne prenait ses pinceaux sans avoir récité une prière” et “Quand il peignait un crucifix, c’était toujours les joues baignées de larmes”. Il fut béatifié par Jean-Paul II en 1982.

 —  C’est aussi bien sûr la fête de Sainte Bernadette Soubirous (voir plus haut).

Le 20 Sainte Jacinta de Fatima, l’une des 3 voyantes de Fatima (avec son petit frère, Saint François, et sa cousine Lucie) ; petite fille admirable, morte en 1920, à l’âge de 10 ans, après de grandes souffrances ; elle disait à sa cousine : « Je souffre beaucoup, mais j’offre tout pour la conversion des pécheurs, en réparation au Cœur Immaculé de Marie, et aussi pour le Saint-Père ».

Nous la prierons particulièrement puisque c’est à la suite des révélations de la Vierge Marie à Fatima que nous célébrons les premiers samedis du mois en l’honneur de Marie et “en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences” par lesquels le Cœur du Christ est offensé.

Depuis sa création en 1988, notre Association Familiale est sous le patronage de Notre-Dame de Fatima.

Le 21  : Saint Pierre Damien (v. 1007-1072) ; comme Vincent de Paul, il est un exemple de ce que le christianisme a pu faire au long des siècles pour la promotion des pauvres ; simple gardien de porcs dans sa jeunesse, Pierre Damien est recueilli par l’un de ses frères, prêtre, qui l’inscrit dans une école ; il deviendra cardinal-évêque d’Ostie !

Tantôt évêque, tantôt ermite, il s’engagea au service des papes dans le grand mouvement de réforme grégorienne de l’Église d’alors, luttant contre les scandales de prêtres vivant en concubinage ou simoniaques. Toujours sur les routes, de Milan à Limoges, de Francfort à Rome, multipliant les jeûnes et les pénitences, auteur de nombreux livres et sermons, il cherchait toujours à réconcilier. Il fut proclamé Docteur de l’Église en 1823.

Le 23  : Saint Polycarpe de Smyrne : né vers l’an 70, évêque et martyr. Disciple de Saint Jean (qui, selon l’antique tradition, mourut vers l’an 100 à Ephèse, située à seulement 60 km de Smyrne), il est l’un des « Pères Apostoliques », c’est-à-dire un disciple immédiat des Apôtres ; il est l’un des maillons historiques de la chaîne qui relie les Apôtres à nos évêques d’aujourd’hui. C’est de lui dont on a le premier témoignage de recueil des reliques pour les vénérer.

Au proconsul qui lui ordonnait de blasphémer le Christ, il répondit : « Il y a 86 ans que je le sers et il ne m’a jamais fait aucun mal ; comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ? ». Il mourut vers l’an 160, brûlé vif sur un bûcher hâtivement monté dans l’amphithéâtre.

 

“Les souffrances cachées de l’euthanasie”, le nouveau documentaire des AFC

Jeudi 1er février à 20h15 salle paroissiale (2 rue du faisan – Fétilly – La Rochelle )

Les AFC de la Rochelle projettent un documentaire inédit  : “les souffrances cachées de l’euthanasieproduit par les AFC nationales.

Informations :  06.95.77.20.41 ou par mail : afc17larochelle@afc-france.org

Film : « Les souffrances cachées de l’euthanasie »

Que raconte ce film ?
En Belgique les AFC ont rencontré des soignants qui témoignent au sujet des conséquences de la loi belge sur l’euthanasie, adoptée en 2002. Une psychiatre, un médecin, deux infirmiers,  un psychothérapeute et un conseiller juridique. Très vite les aménagements de la loi ont provoqué une dérive vertigineuse :

  • En 2003, un an après la loi, 235 personnes ont été euthanasiées,
  • En 2014 l’euthanasie a été ouverte aux mineurs.
  • En 2022 ce sont 3000 personnes qui ont eu recours à l’euthanasie, soit 2,5 % des décès du pays. “Le nombre des demandes ne cesse d’augmenter ”  selon Jacqueline Herremans, présidente de l’association ” Droit à mourir dans la dignité”. 60% des euthanasies concernent des personnes âgées de 40 à 79 ans.

En Belgique 55% des euthanasies ont lieu à domicile à l’aide d’un baxter(perfusion électrique du produit létal), 30% à l’hôpital et 15% en Ehpad. Une part des euthanasies n’est pas déclarée selon le rapport CFCEE ( Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation de l’Euthanasie).

  • En 2020, la clause de conscience à été supprimée pour les hôpitaux et les institutions, seuls les médecins peuvent l’invoquer, à titre individuel.

Comme celui de la Fondation Lejeune ce film s’oppose à l’euthanasie. Sa particularité est d’exposer la souffrance des proches et des soignants à travers leurs témoignages et leurs expériences.

Il démontre la fausseté des arguments des promoteurs de l’euthanasie qui invoquent abusivement  la souffrance, la dignité, la liberté  pour faire passer un message de mort. “L’autonomie du choix est une parfaite illusion. Contrairement aux sociétés en Afrique et en Asie où la vieillesse est une fierté honorée, la plupart des personnes âgées de notre société porte un poids de culpabilité très lourd ” Dr An Haekens, psychiatre.

Les témoignages confirment ce constat :

  • La liberté de l’intéressé peut être faussée par la pression de la société et des proches,
  • Dignité : les soins palliatifs apportent la vraie réponse au maintien de la dignité de la personne. En quoi la maladie et la souffrance ôtent-elles sa dignité à qui que ce soit ?
  • Souffrance : l’accompagnement des personnes âgées supprime la souffrance de la solitude et la souffrance physique, car elles sont prises en charge par les proches et les soignants.  A condition que cela soit voulu, et possible.

Ce film insiste sur l’importance capitale des soins palliatifs, il apporte un regard bienveillant sur la fin de vie. C’est souvent un moment solennel qui permet d’accorder des pardons, de faciliter des réconciliations et de transmettre le message de toute une vie aux enfants.

Le 1er février 2024, les Associations Familiales Catholiques diffuseront ce documentaire sur YouTube.

Conclusion :

La loi belge sur l’euthanasie a rapidement dérivé, comme le souligne le conseiller juridique Jean-Paul Van de Walle. Les conditions censées limiter l’accès à l’euthanasie ont été levées par plusieurs changements législatifs, de ce fait  le nombre des euthanasies ne cesse d’augmenter. Ce qui devait être une exception est devenu un droit.

Le documentaire met en lumière l’échec de la promesse initiale de la législation belge : la souffrance des patients et de leur famille n’est pas apaisée, elle est refoulée.  Le sens profond du passage de cette vie – ci à la vie éternelle,  par la mort,  est nié.

Les soignants, forts de leur expérience, préconisent de développer le système de soins palliatifs, « L’humanité a beaucoup mieux à proposer que l’euthanasie, ce sont les soins palliatifs » – François Truffin, infirmier en soins palliatifs.

Que dit le pape François

Guérir si possible, toujours prendre soin». Le Pape François s’inspire de son prédécesseur saint Jean-Paul II en confiant les personnes malades en phase terminale et leurs familles à la prière de l’Église pour le mois de février.

Alors que l’Église célèbrera la Journée mondiale du malade le 11 février comme tous les ans depuis 1992, François rappelle que «tous les malades ont droit à un accompagnement médical, à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain».

Si les législations autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté semblent se répandre dans de nombreux pays, le Pape invite à refuser ce monde basé sur la culture du jetable dans lequel les malades en phase terminale n’ont pas leur place. Au contraire, il est indispensable de poser un regard d’amour sur les personnes malades, de les entourer, de les tenir par la main, de leur redire leur valeur unique et irremplaçable.

Il insiste sur l’importance des soins palliatifs. Or, si 40 millions de personnes dans le monde ont besoin de soins palliatifs chaque année, seuls 14% des patients en bénéficient. Pour le Souverain pontife, les soins palliatifs «garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité».

Citant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans la Lettre Samaritanus bonus de 2020, le Pape explique qu’il est nécessaire de se tenir aux côtés des malades, mais également des familles. «Leur rôle est déterminant. Elles doivent avoir les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social» assure-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

Soirée de prière des Chrétiens au temple de Rochefort

Vendredi 26 janvier à 18h00, à l’invitation de la  communauté protestante unie de Rochefort (Pasteur Mathieu Cavalié), les communautés évangélique (Pasteur Tim Williams), orthodoxe et catholique ( abbé Guillaume Salin)
de Rochefort se sont retrouvées au Temple, 17 rue Jean Jaurès, pour un temps de prière.

La parole de Jésus: “Qu’ils soient Un, pour que le monde croit”
manifeste l’importance que revêt l’unité des chrétiens de toute confession, c’est un signe d’amitié fraternelle donné à la société.
Dans un monde divisé et déchristianisé ( où cependant les demandes de baptême venues des adultes sont de plus en plus nombreuses) le témoignage rendu par de telles rencontres démontre la capacité des chrétiens à se retrouver dans l’unité et  la prière.

Après la prière,  les cantiques et les allocutions, un moment de convivialité très apprécié a permis aux chrétiens des différentes confessions de Rochefort de se retrouver pour échanger autour de verres remplis du jus de pomme offert par la communauté protestante.

Photos GT

“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même.”

Ce sont les chrétiens du Burkina Faso qui ont choisi le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens qui vient d’avoir lieu du 18 au 25 janvier 2024.

Les chrétiens sont appelés à agir comme le Christ en aimant comme le Bon Samaritain, en montrant de la pitié et de la compassion pour ceux qui sont dans le besoin quelle que soit leur identité religieuse, ethnique ou sociale.

Ce qui doit nous inciter à venir en aide aux autres, ce n’est pas l’identité commune, mais l’amour de notre «prochain». Toutefois, la vision de l’amour de notre prochain que Jésus nous présente est battue en brèche dans le monde d’aujourd’hui. Guerres dans beaucoup de régions, déséquilibres dans les relations internationales et inégalités causées par les ajustements structurels imposés par les puissances occidentales ou par d’autres agents extérieurs inhibent notre capacité d’aimer comme le Christ.

C’est en apprenant à s’aimer les uns les autres au-delà de leurs différences que les chrétiens peuvent devenir des « prochains », comme le Samaritain de l’Évangile.

 

La Croix des Pontons de Rochefort : exposition à Saint-Jean-d’Angély

La paroisse de Saint-Jean-d’Angély propose une exposition, du 15 au 21 janvier 2024, dans la chapelle des Bénédictines à Saint-Jean-d’Angély :

Regards croisés sur un objet du patrimoine culturel et religieux de la Charente-Maritime : la croix sculptée par un prêtre déporté sur les Pontons de Rochefort en 1794.

Cet objet est le seul vestige de cette douloureuse page de l’histoire qui s’est conclue par la mort de 547 prêtres en 9 mois. 30 répliques seront exposées, peintes d’après des motifs de vêtements liturgiques.

Dans cette exposition, la croix est replacée dans le contexte de la période révolutionnaire. Nous donnerons un aperçu des conditions de vie à bord des prisons flottantes et des événements qui ont rendu possibles la fabrication de cet objet. Dans une approche plus diachronique, nous aborderons aussi les lectures et relectures du témoignage des détenus au XIXe siècle dont la croix est aussi le reflet.

 

 

– Yann Tuncq, réalisateur,
– Yves Blomme, archiviste du diocèse de La Rochelle , historien,
– Julien Fleury,  maquettiste (résine et peinture)