Depuis le début des JO 2024, de nombreux athlètes médaillés font sonner une imposante cloche en bronze présente sur le bord de la pelouse du Stade de France.
C’est devenu un rituel. Depuis le début des JO 2024, de nombreux sportifs médaillés prennent plaisir à faire sonner une imposante cloche en bronze présente sur le bord de la pelouse du Stade de France.
Cette tradition nous vient du circuit mondial du rugby à 7 ou les joueurs font sonner une cloche après leur victoire et cette nouvelle coutume olympique nous vient de la victoire d’Antoine Dupont et de ses partenaires sur l’Uruguay. Ils ont fait sonner la cloche et ce geste a été adopté par les autres sportifs des jeux olympiques, comme la sprinteuse de Sainte-Lucie Julien Alfred, championne olympique du 100m féminin, Noah Lyles, médaillé d’or du 100m masculin.Le public a plébiscité ce geste.
Que va devenir cette cloche après les JO ?
En plus de sa fonction décorative et sportive, cette cloche fabriquée en Normandie dans la Fonderie Cornille Havard de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (Manche) fait partie du projet de réhabilitation de la cathédrale Notre-Dame de Paris. On peut parier qu’une autre cloche continuera a sonner aux JO.
Après les JO, la cloche, habillée d’une structure violette aux couleurs de Paris 2024, sera suspendue dans une des tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris. « l’esprit des jeux olympique restera à Notre-Dame», a indiqué Pierre-André Lacout, cluster manager ( gestionnaire) au Stade de France. Ainsi les JO continueront à résonner dans le ciel de Paris.
L’esprit olympique s’est invité chez Notre Dame de Paris…
Les chrétiens d’Orient et d’Occident célèbrent le même jour, le 6 août,la Transfiguration du Seigneur Jésus. Voici une homélie de saint Léon le Grand, pape au Ve siècle et Docteur de l’Église.
Le Seigneur découvre Sa gloire à des témoins choisis, et la forme corporelle qu’Il a pareille à celle des autres hommes, Il l’illumine d’une telle splendeur que Son visage devient éclatant comme le soleil et Son vêtement blanc comme la neige.
En cette Transfiguration, Son but principal était sans doute de détruire dans le cœur de Ses disciples le scandale de la Croix et d’empêcher, en leur révélant l’excellence de Sa dignité cachée, que leur foi ne fût troublée par les abaissements de Sa Passion volontaire. Mais Sa Providence avait un autre et non moindre dessein, celui de donner un fondement à l’espérance de la sainte Église. Elle voulait lui faire connaître de quelle transformation tout le corps du Christ devait être gratifié, en sorte que ses membres pussent se promettre d’avoir part un jour à la gloire qui avait resplendi dans le chef.
Mais pour affermir la foi des Apôtres et les conduire à une science parfaite, une autre instruction est donnée en ce miracle. En effet, Moïse et Élie, c’est-à-dire la Loi et les prophètes, apparurent, s’entretenant avec le Seigneur.
La présence de ces cinq hommes (Moïse, Élie et les trois apôtres) remplit en toute vérité la condition posée par cette parole de l’Écriture : Le témoignage de 2 ou 3 hommes fait toujours foi (Dt. 19,15). Quoi de plus solidement établi qu’un fait proclamé à la fois par les trompettes de l’Ancien et du Nouveau Testament, où se réunissent dans un commun accord la doctrine évangélique et les instruments des antiques témoignages? Les pages des deux alliances se corroborent mutuellement, mais ce que l’ancienne nous avait promis en symboles et sous le voile des mystères, la splendeur de la gloire présente nous le montre à découvert.
L’apôtre Pierre, enflammé par la révélation de ces mystères sacrés, n’ayant plus que mépris pour le monde et dégoûté des choses de la terre, était comme ravi hors de lui par le désir des biens éternels. Tout plein de la joie de toute cette vision, il voulait habiter avec Jésus ce lieu même où la manifestation de Sa gloire le rendait heureux. C’est pour cela qu’il s’écrie « Seigneur, il nous est bon d’être ici. Si Tu le permets, faisons ici trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
Mais le Seigneur ne répondit pas à cette suggestion, signifiant par là, non pas que ce désir était coupable, mais qu’il était désordonné.
Le monde, en effet, ne pouvait être sauvé que par la mort du Christ; et par l’exemple du Seigneur, la foi de ceux qui croient doit être telle assurément qu’ils n’aient aucun doute sur la réalité des promesses de bonheur qui leur ont été faites; mais il faut que nous comprenions aussi qu’au milieu des épreuves de la vie présente, nous devons solliciter la grâce de les supporter avec constance, avant de réclamer la gloire.
Le Seigneur est fier et heureux d’avoir créé l’homme et la femme :
« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. 28 Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! » 29 Dieu dit : « Voici, je vous donne toute herbe qui porte sa semence sur toute la surface de la terre et tout arbre dont le fruit porte sa semence ; ce sera votre nourriture. 30 A toute bête de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui remue sur la terre et qui a souffle de vie, je donne pour nourriture toute herbe mûrissante. » Il en fut ainsi. 31 Dieu vit tout ce qu’il avait fait. Voilà, c’était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour. » Genèse 1, 27-31
Saint Irénée de Lyon – vers 160 – rajoute :
« La gloire de Dieu c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme c’est la vision de Dieu. »
Bien sûr, si l’homme a un corps, il est plus que cela puisqu’il a été créé « à l’image de Dieu », c’est-à-dire avec une âme et un esprit libre, capable d’amour.
Les jeux antiques.
La beauté du corps de l’homme, de la femme, sera sublimée par les exploits des athlètes mis au service d’une noble cause :
L’encadrement des rivalités et la suspension de la guerre.
Créateur de la première Olympiade, en 776 avant J-C, Iphitos, roi d’Elide, voulut créer un moment de paix, une trêve, capable de suspendre, pendant les compétitions, les incessants conflits opposant les cités grecques entre elles.
Une citoyenneté modèle au service de la cité.
A Olympie, en Elide, comme dans les autres cités qui organisaient des jeux, le sacré était présent. Olympie était un sanctuaire où le temple de Zeus finançait les jeux. En la personne des athlètes un modèle religieux et civique était proposé aux spectateurs (jusqu’à 50 000 à Olympie) ; n’étaient autorisés à concourir que des athlètes moralement irréprochables.
Trois millénaires se sont écoulés.
Malgré la persistance des guerres (Ukraine, Gaza), l’olympisme reste un moment exceptionnel de joie et de rencontre entre les peuples autour de la reconnaissance de l’effort, de la discipline et du respect de l’adversaire qui permettent d’obtenir la victoire.
Le sport est un moyen de communication universel entre les peuples : il réunit les femmes et les hommes d’environ 200 nations du monde entier. (Albert de Monaco)
Le sport et la religion.
Les Jeux olympiques modernes sont nés du christianisme.
Les Pères de l’Eglise – née au sein de l’antiquité païenne, Tertullien, saint Augustin, Jean Chrysostome, furent, au début, hostiles aux Jeux. Il faut reconnaître que l’empereur Auguste politisa les Jeux après avoir vaincu son rival Antoine à Actium en 31 av. J-C et qu’il instaura le culte impérial. De plus, les combats de gladiateurs encourageaient le culte de la force brute.
Les Jeux, enfants du christianisme ? Cette proposition peut surprendre aujourd’hui, car les Jeux olympiques sont évidemment neutres en matière religieuse, leur règlement, la devise, la charte olympique, le drapeau ne font nulle mention de religion. Ainsi, le 26 juillet 2024, le spectacle d’ouverture, proposé par la France au monde, n’avait rien de chrétien.
Cependant quatre chrétiens sont à l’origine des Jeux modernes :
Saint Paul
Pierre de Coubertin
L’abbé Henri Didon
Mgr Talbot évêque anglican de Pennsylvanie.
Saint Paul.
On en parle peu et pourtant c’est lui qui est revenu sur le jugement sévère des Pères de l’Eglise concernant le sport.
Saint Paul cite la lutte et les Jeux dans pas moins de 7 lettres, qui dit mieux ?
Ephésiens 6, 12 ; 16-17
« Car ce n’est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, conte les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. [….] 16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; 17 prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. »
Colossiens 1,29-2,1
C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi.
Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée
1 Corinthiens 9, 24
« Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul obtient le prix ? Courez donc de manière à le remporter. »
1 Corinthiens 9, 26
« Et c’est bien ainsi que je cours, moi, non à l’aventure ; c’est ainsi que je fais du pugilat, sans frapper dans le vide. »
Galates 2,2
« J’y montai à la suite d’une révélation ; et je leur exposai l’Evangile que je prêche parmi les païens, mais séparément aux notables, de peur de courir ou d’avoir couru pour rien. »
Philippiens 2,16
« en lui présentant la Parole de vie. Vous me préparez ainsi un sujet de fierté pour le Jour du Christ, car ma course et ma peine n’auront pas été vaines. »
1 Thessaloniciens 2,2
« Nous avions, vous le savez, enduré à Philippes des souffrances et des insultes, mais notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l’Evangile de Dieu au milieu d’une lutte pénible. »
1 Timothée 6,12
« Combats le beau combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé, comme tu l’as reconnu dans une belle profession de foi en présence de nombreux témoins. »
Pierre de Coubertin (1863 – 1937)
Jeune, Pierre de Coubertin étudie à Paris chez les jésuites de l’école Saint Ignace.
Il envisage d’abord une carrière militaire puis il étudie le droit à l’Institut catholique de Paris.
Admiratif du système éducatif anglais il est également séduit par le scoutisme qui vient de naître en Angleterre, (mais sans le caractère chrétien que lui donne Baden-Powell.)
Sportif dans l’âme il crée en 1888 le Comité pour la propagande des exercices physiques dans l’éducation, avec l’appui de Jules Simon, ancien ministre de l’Instruction publique. Il est aussi dans la direction de l’Union des sociétés françaises des sports athlétiques USFSA.
Arbitrant la finale du premier championnat de France de rugby en 1892 il dessine lui-même et offre le trophée de cette épreuve : le bouclier de Brennus (du nom du graveur Charles Brennus président de la commission rugby de l’USFSA.)
En 1894 il ouvre à la Sorbonne, dans un esprit internationaliste, le premier congrès olympique qui rétablit les Jeux olympiques.
En 1896, à Athènes, les premiers Jeux olympiques modernes sont ouverts par le roi Georges 1er de Grèce. La devise latine des Jeux : « citius, altius, fortius, – plus vite, plus haut, plus fort, » soufflée par l’abbé Henri Didon, a été adoptée par Pierre de Coubertin.
Le serment olympique, lui, est de Pierre de Coubertin :
« Nous promettons que nous prendrons part à ces Jeux Olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, et ce dans un esprit de sportivité. Nous nous engageons pour un sport sans dopage et sans tricherie. Nous le faisons pour la gloire du sport, pour l’honneur de nos équipes et dans le respect des principes fondamentaux de l’Olympisme. »
Le drapeau olympique aux cinq cercles sera conçu par Pierre de Coubertin en 1913.
L’abbé Henri Didon (1840 – 1900)
Ami de Pierre de Coubertin, dominicain, proviseur du collège Albert le Grand d’Arcueil, le père Didon se soucie de l’éducation sportive des élèves. En 1891, lors de compétitions qu’il a organisées, il imagine la célèbre devise :
« Citius, altius, fortius – plus vite, plus haut, plus fort, ».
Pour le père Didon ces superlatifs concernent pour citius, l’esprit et les études / fortius, le corps sportif entraîné / altius, l’élévation de l’âme.
Mgr Ethelbert Talbot (1848 – 1928)
Ethelbert Talbot, en Pennsylvanie, fut le quinzième évêque président de l’Église épiscopale des États-Unis. Il est connu pour avoir sinon créé, du moins inspiré, le credo olympique.
« L’important c’est de participer. »
Il lança ce credo en 1908 lors des Jeux de Londres, alors que s’envenimait une polémique opposant les délégations américaine et anglaise, au sujet des règles et de la nomination des juges arbitres de la compétition, lors du sermon qu’il prononça lors de la messe du 19 juillet 1908 en la cathédrale Saint Paul de Londres :
« S’il n’y a qu’une chose à retenir de tous les mensonges sur les enseignements de l’Olympie antique, c’est que les Jeux en eux-mêmes sont au-dessus des questions de race et de récompenses. Saint Paul nous apprend à quel point le prix est insignifiant. Notre récompense n’est pas corruptible mais incorruptible, et même si seule une personne peut porter la couronne de lauriers, tout le monde peut partager la même joie de la compétition. »
Adopté par Pierre de Coubertin ce credo olympique ne fut officialisé qu’en 1932 aux Jeux de Los Angeles.
Pour la quatrième année, le Pape François nous invite à prier pour les grands-parents et les personnes âgées le dimanche 28 juillet 2024. “Dans ma vieillesse, ne m’abandonne pas”, c’est avec le Psaume 71 que nous sommes invités à nous associer à cette journée.
Chers frères et sœurs !
Dieu n’abandonne pas ses enfants, jamais. Même lorsque l’âge avance et que les forces diminuent, lorsque les cheveux blanchissent et que le rôle social disparaît, lorsque la vie devient moins productive et risque de paraître inutile. Il ne regarde pas les apparences (1 S 16, 7) et n’hésite pas à choisir ceux qui, aux yeux d’un grand nombre, semblent insignifiants. Il n’écarte aucune pierre. Au contraire, les plus “anciennes” sont la base solide sur laquelle les pierres “nouvelles” peuvent s’appuyer pour construire ensemble l’édifice spirituel (cf. 1 P 2, 5). (lire la suite)
Pape François
En valorisant les charismes des grands-parents et des personnes âgées et leur contribution à la vie de l’Église, la célébration de cette Journée entend favoriser l’engagement de chaque communauté ecclésiale dans la construction de liens entre les générations et dans la lutte contre la solitude, consciente que, comme le souligne l’Écriture : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2,18).
Que cette journée devienne une occasion de témoignage de l’importance des liens familiaux et de la « richesse » que nos aînés représentent dans nos communautés paroissiales !
Seigneur, Dieu fidèle,
Toi qui nous as créés à ton image,
Toi qui ne nous laisses jamais seuls
et qui nous accompagnes à chaque saison de la vie,
ne nous abandonne pas, prends soin de nous
et donne-nous, une fois de plus
de nous découvrir comme tes enfants.
Renouvelle nos cœurs par ta Parole
et ne permets à personne d’être écarté.
Que ton Esprit d’amour nous conforme à ta tendresse
et nous apprenne à dire : « Je ne t’abandonnerai pas ! »
à ceux que nous rencontrons sur notre chemin.
Que ton Fils bien-aimé nous aide
à ne pas perdre le goût de la fraternité
et à ne pas accepter le triste conformisme de la solitude.
Aide-nous à regarder l’avenir avec
une espérance renouvelée et fais
de la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées
une journée sans solitude, prémices de ta paix.
A l’occasion de l’été 2024 qui s’annonce sportif, Holy Games, le programme de mobilisation de l’Eglise pour accompagner le monde du sport, rassemblera 2000 jeunes (18-35 ans) venus de toute la France afin de converger vers Paris pour vivre des temps missionnaires, festifs et solidaires, au service du bien commun.
Quelle joie d’accueillir le monde entier et quelle responsabilité !
(Pape François)
Le projet Holy Games s’inscrit dans la longue tradition de compagnonnage unissant l’Église, le monde du sport et l’univers olympique en particulier, en présence de nombreux représentants des institutions catholiques et sportives françaises.
Avec 20 millions de visiteurs attendus, 15000 athlètes et 45 000 volontaires sollicités, l’enjeu d’hospitalité est considérable. Le sport, et les JO en particulier, sont une occasion de « rencontre, de formation, de mission et de sanctification », rappelait le pape François en 2018.
La mobilisation de l’Église catholique lors de ces JO s’articulera autour de deux points :
célébrer avec enthousiasme, à travers le sport, l’éminente dignité de la personne humaine et l’appel à la fraternité entre les peuples.
favoriser l’accès des plus vulnérables à ces JO, en particulier des personnes en situation de grande précarité, pour ne laisser personne au bord du chemin, afin d’honorer la devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ».
La Direction du projet JO Paris 2024 & Eglise Catholique a été créée en septembre 2022, à l’initiative du diocèse de Paris et de la Conférence des évêques de France, sous l’autorité de Mgr Marsset et d’un Comité de Pilotage, composé de l’évêque auxiliaire de Paris, de Mgr Gobilliard – lui-même Délégué du Vatican pour les JO – et de personnalités du monde du sport ou de l’évènementiel. Cette Direction a pour but d’initier, coordonner, animer et soutenir les actions et projets portés par l’Eglise catholique en France (paroisses, mouvements, établissements scolaires, communautés) en amont et pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Le projet JO Paris 2024 & Eglise catholique avait été initié en décembre 2020 autour Mgr Marsset, François Morinière (ancien dirigeant du journal l’Equipe, et aujourd’hui membre du CA de la Ligue de football et du Comité d’audit de Paris 2024) et Arnaud Bouthéon (co-fondateur du Congrès Mission, auteur de « Comme un athlète de Dieu »). Ils ont, entre 2020 et 2022, successivement rencontrés tous les acteurs institutionnels de Paris 2024 : le COJO (Tony Estanguet, Président de Paris 2024), la SOLIDEO (société responsable des installations de Paris 2024) et le préfet Michel Cadot, Délégué Interministériel aux JOP Paris 2024.
Isabelle de Chatellus a pris la Direction du projet en septembre 2022.
Dans la continuité et le dynamisme des JMJ de Lisbonne, deux routes sont prévues pour l’événement. La première du 25 juillet 2024 au 02 août 2024, et la seconde du 03 au 11 août 2024.
Au programme, des temps solidaires, sportifs, culturels et spirituels. A l’occasion de cet événement unique sur notre territoire, les jeunes vivront des moments forts et inoubliables en soutien des 35 paroisses Holy Games d’Ile-de-France.
Pour cela, chaque diocèse ou mouvement est invité à former un groupe de 10 à 30 jeunes pour constituer une route Holy Games. Les jeunes auront également la possibilité de s’inscrire en individuel dans les routes « open » et seront intégrés à un groupe à leur arrivée.
Une vingtaine de groupes sont déjà ouverts (diocèse de Bordeaux, diocèse de Lille, diocèse de Rennes, communauté Saint Martin, Jubilation…).
Ce jeudi 25 Juillet 2024 à 19h, la Basilique Cathédrale de Saint-Denis a organisé une veillée de bénédiction pour les athlètes. Une attention particulière a été accordée à l’équipe olympique des réfugiés. 36 athlètes forcés de quitter leur pays d’origine pour leur propre sécurité. Ils viennent notamment de Syrie, d’Iran, d’Afghanistan, d’Éthiopie ou d’Érythrée.
Une veillée pour bénir et prier pour les athlètes
Le sens de cette bénédiction, rappelle le père Jean Christophe Helbecque c’est de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls.
Dans les salles, les stades, les lieux de compétition, ils sont encouragés comme des amis ou comme des fans. Il s’agit aussi de leur rappeler qu’ils font partie d’un corps plus grand, ce corps de l’humanité et ce corps d’hommes et de femmes qui ont reçu la vie de Dieu. Et on peut lui rester lié avant, pendant et après.
Ces athlètes se sont préparés physiquement, intérieurement, avec tous ceux qui les entourent. Maintenant, c’est le moment de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’être disposé, d’être prêt à rencontrer ceux avec qui ils vont entrer en compétition pour aller jusqu’au bout.
De la médaille miraculeuse à la médaille olympique
Une médaille c’est un objet qui est très précieux, que ce soit une médaille en récompense, en reconnaissance d’une compétition ou que ce soit une médaille qui aide à prier. Dans tous les cas, notre foi catholique nous rappelle que ce ne sont pas ces objets-là que l’on vénère. Ces médailles sont un signe du chemin que nous avons parcouru et du chemin que nous allons encore parcourir
Le parcours de la flamme olympique s’achèvera tout à l’heure à 16h à la basilique cathédrale Saint-Denis, juste avant la grande cérémonie d’ouverture. La flamme sera portée par trois relayeurs qui circuleront sur le parvis de la basilique et à l’intérieur du monument. Elle sera notamment portée par Laetitia Casta et le chanteur américain Pharrell Williams.
Les 8, 9 et 10 juillet, nous sommes partis, avec les pères Arockiya, David et Sesuraj, à la découverte d’une nouvelle région de France et de sa chrétienté locale.
Cette année nous conduisait en Bretagne, que nos amis ne connaissaient que par Sainte-Anne-d’Auray… Commençant par la côte nord, les cathédrales de Dol et de Saint-Malo nous servirent d’entrée en matière. Puis un arrêt à Lamballe nous confronta à la structure curieuse du chœur de Notre-Dame de Grande-Puissance. Guingamp était notre première ville étape. C’est David qui nous présenta la basilique Notre-Dame : un édifice étrange par la dissymétrie absolue des côtés de sa nef, aussi bien que par les arcs-boutants intérieurs de son chevet.
Après une nuit de repos, nous abordons la « Bretagne bretonnante » et ses traditions celtiques bien vivantes. La cathédrale du Trégor -Tréguier – nous est expliquée par Arockiya, avant que nous ne découvrions cette particularité si singulière que sont les enclos paroissiaux de Locmaria et de Loc-Envel, qui viendront avant la petite cathédrale de Saint-Pol-de-Léon que nous expliquera si bien Sesuraj. Les magnifiques enclos de Saint-Thégonnec et de Guimiliau, que nous admirons ensuite, ont été élevés alors que le reste de la France sombrait dans les Guerres de Religion ! Partout la ferveur des paroissiens et des pèlerins s’exprime par la multitude des lucioles qui brûlent dans ces sanctuaires. A Quimper, nous arrivons cinq minutes en retard : la cathédrale ferme à 18 h ! Tant pis, nous reviendrons le lendemain matin…
Après une seconde nuit de repos dans la capitale de la Cornouaille, nous reprenons la route qui nous conduit au Faouët, où la chapelle Saint-Fiacre – qui s’ouvre pour nous ! – montre son admirable jubé. Nous aurons cependant une petite déception à Melrand, où nous trouvons les chapelles de Saint-Fiacre et Locmaria fermées…
Puis notre route nous mène à Saint-Anne-d’Auray avant le retour : heureux d’avoir découvert un nouvel aspect de cette admirable Eglise de France, si riche dans sa diversité !
2023-2025 : Trois années jubilaires Saint Thomas d’Aquin : les 800 ans de sa naissance (1225), les 750 ans de sa mort (1274) et les 700 ans de sa canonisation (1323).
Pour fêter ces jubilés, les reliques de saint Thomas d’Aquin parcourront cet été notre diocèse, du 15 au 25 juillet pour des conférences, des veillées d’adoration, des processions, des ostensions…
Venez nombreux fêter ces jubilés, et découvrir la vie et l’oeuvre immense de saint Thomas d’Aquin !
Programme
15 juillet : journée à La Couarde, sur l’Île de Ré (programme)
16 juillet : soirée d’adoration à Châtelaillon (programme)
17 juillet : temps d’adoration au couvent de Nieul-sur-Mer
18 juillet : à Royan : avant la messe de 18h30, temps d’adoration et d’enseignement autour des hymnes eucharistiques de Saint Thomas (programme)
20 juillet : veillée de prière à la Cathédrale de Saintes (programme)
21 juillet : messe solennelle à la Cathédrale de Saintes (programme)
22 juillet : au Centre Jean-Baptiste Souzy : projection du documentaire de KTO et intervention du père Wilson
23 juillet : à l’église Saint-Sauveur de La Rochelle :
19h30-21h00 enseignement du père Parrat sur la figure de Saint Thomas d’Aquin comme modèle de sainteté sacerdotale
21h00 veillée de prière avec les reliques
24 juillet : à l’église Saint-Sauveur de La Rochelle :
19h30-20h15 intervention du père Louis Chasseriau sur Foi et Raison
20h15-20h45 orgue
20h45-22h00 intervention de Michel Fourcade sur le père Lavaud
25 juillet : à la Cathédrale de La Rochelle : messe solennelle à 18h30, clôturant la visite des reliques
Aussi loin que remontent les Jeux, notamment ceux d’Olympie en Grèce, créés au VIII siècle avant Jésus Christ, l’Eglise s’est toujours penchée sur le phénomène sportif, incitée à cela par l’invitation de saint Paul : « Glorifiez Dieu par votre corps » (1Co6,20) !
L’EGLISE et le SPORT
A l’époque médiévale « le sport » était apprécié comme divertissement mais surtout comme preparation au combat, son expression la plus spectaculaire fut celle des tournois et des joutes, à côté de la pratique de la chasse.
Au XIX ème siècle l’Eglise a accompagné et soutenu le développement du sport en France à travers les patronages, ancêtres des clubs,. Certains sont devenus professionnel, notamment pour le football ou le basket comme l’AJ Auxerre, le stade brestois ou encore le Montpellier Hérault SC). Pas un village ou une paroisse sans son « patro » . Ils permirent d’éduquer la jeunesse par le sport en insufflant les valeurs chrétiennes à travers toutes les disciplines. La devise olympique ” citius – altius – fortius”, plus vite , plus haut, plus fort, fut soufflée par l’abbé Henri Didon à Pierre de Coubertin qui l’adopta pour les JO en 1894.
Chant : “Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais…”
LES PAPES ET LE SPORT
Dès le début du XXème siècle les papes ont saisis l’enjeu pastoral puis missionnaire du monde du sport. Pie X avait organisé en 1905 au Vatican des épreuves sportives rassemblant des personnes handicapées, prémices des futurs jeux paralympiques.
Pie XI, l’alpiniste nous a laissé de nombreux écrits sur les bienfaits des sports de montagne,
puis Pie XIIle passionné de cyclisme,
se sont tour à tour interrogés sur le rôle social du sport allant jusqu’à lancer : « comment l’Eglise pourrait-elle se désintéresser du sport ? » (1945).
JEAN PAUL II
Et c’est bien Jean-Paul II, baptisé « le sportif de Dieu » par le Cardinal Marty à son arrivée au parc des Princes à Paris en 1980, qui institua la création en 2004 d’une section « Eglise et sport » au Vatican, lui pour qui « le sport est un don Dieu » ou encore « la joie de la vie ». Pratiquant lui-même la natation, le ski, le canoë,St Jean-Paul II a laissé de nombreuses homélies à l’intention du monde du sport, car pour lui « le sport est un signe des temps ».
HOLY GAMES, POUR DES JEUX SAIN(T)S !
Dénoncés pour leur caractère « idolâtre » par Tertulien (204), les jeux antiques ont été rénovés à la fin du XIXème sous l’impulsion de deux chrétiens : Pierre de Coubertin et le Père Dominicain Henri Didon, supérieur d’un Collège et Arcueil et initiateur de la devise devenue olympique « plus vite, plus haut, plus fort »… vers le très haut !
A l’occasion des premiers jeux modernes, à Athènes, Pierre de Coubertin avait demandé une messe d’ouverture à son ami le Père Didon : c’est ensuite une habitude qui a perduré puisqu’en 1924 aux derniers jeux de Paris, une célébration eu lieu dans la cathédrale Notre Dame de Paris.
C’est dans cet élan que l’Eglise de France s’est lancée à travers HOLY GAMES, dans un programme d’accompagnement du monde du sport : des sportifs de canapé (nous étions 1.5 milliards devant la finale de la dernière coupe du monde de football), des sportifs amateurs (25% de licenciés sportifs en France dont de nombreux patronages) aux sportifs professionnels. HOLY c’est la sainteté, GAMES c’est le jeu. Holy Games est un appel à la sainteté par le sport. C’est le rappel que le sport est un JEU au service de la personne, de sa dignité et du bien commun.
C’est donc l’espérance que l’Eglise porte de jeux saints, missionnaires et solidaires !
Qu’est-ce que le projet Holy Games ?
Les JOP de Paris 2024 est un évènement d’une portée exceptionnelle. Le monde entier aura les yeux tournés vers la France, et sera aussi accueilli par la France. L’enjeu d’hospitalité et fraternité est considérable et l’Église catholique ne pouvait pas rester en marge de l’évènement. Le projet a été initié en septembre 2022 à l’initiative du diocèse de Paris et de la Conférence des évêques de France sous l’autorité de Mgr Marsset. Isabelle de Chatellus s’est vu confier la direction du projet.
Holy Games, c’est donc la mobilisation de l’Eglise catholique pour accompagner le monde du sport à l’occasion des JOP de Paris 2024
Holy Games se décline en 4 pôles :
Le premier, la solidarité, est résumée en un mot : ENSEMBLE. Il s’agit de regarder les épreuves ensembles, de se rendre dans les stades ensemble ou encore de faire du sport ensemble.
Le second pôle combine l’éducation et la culture. Il s’agit de faire découvrir la richesse du patrimoine religieux à tous les curieux en alliant sport, culture et foi.
Le troisième est de proposer le meilleur des accueils aux sportifs, délégations et publics et de partager de la joie et de l’espérance.
Le quatrième et dernier pôle est l’accompagnement spirituel des sportifs chrétiens et des délégations par l’écoute et le soutien.
En résumé, la vision de Holy Games est de célébrer avec enthousiasme, à travers le sport, la personne humaine et l’appel à la fraternité entre les peuples et de favoriser l’accès des plus vulnérables aux sports – en particulier les personnes en situation en grande précarité, pour ne laisser personne au bord du chemin.
Dans le département, plusieurs manifestations vont être proposées au cours de l’année dont la première sera la participation à Run in spirit le samedi 23 mars 2024.
En conclusion, ce seront bien les valeurs de l’olympisme qui seront mises à l’honneur pendant les jeux d’été, car comme le rappel Thomas Bach, actuel président du CIO :
« Le sport et la foi partagent beaucoup de valeurs communes, qui nous guident pour vivre ensemble dans la paix avec nos concitoyens. Comme la foi, le sport peut nous guider sur la façon de mener une vie meilleure et ayant plus de sens. Comme la foi, le sport peut faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Comme la foi, le sport nous enseigne l’importance de vivre dans la solidarité et la paix avec nos semblables. Mais le sport ne peut apporter de réponses aux questions ultimes sur le sens de notre existence. Seule la foi peut donner des réponses aux questions réellement existentielles de la vie, de la mort et du divin. Seule la foi peut nous guider dans notre acceptation de la transcendance divine. »
Proposé par le diocèse de La Rochelle, sous la conduite du père Pascal-Grégoire Delage, curé de la paroisse Notre-Dame-de-l ’Estuaire, et accompagné par Mme Monique Besset, directrice des pèlerinages.
” Inscrire nos pas dans les pas des martyrs d’hier et d’aujourd’hui.”
DU MARDI 5 AU JEUDI 14 NOVEMBRE 2024
Programme du pèlerinage
Jour 1 : mardi 5 novembre Nantes / Alger
À l’arrivée, tour panoramique en autocar de la ville d’Alger : découverte de la Nouvelle Grande Mosquée, Djamaâ El-Djazaïr, le monument aux Martyrs, érigé en 1982 pour le vingtième anniversaire de l’indépendance, la place des Martyrs, qui a longtemps constitué le centre d’Alger, elle est située au pied de la Casbah, la mosquée Sidi Ramdane, la plus ancienne mosquée historique de la ville d’Alger, d’une superficie de 400 m2 avec son minaret de 32 m de haut (classée au Patrimoine mondial de l’Unesco).
L’après-midi, visite de la cathédrale du Sacré-Cœur, église cathédrale de l’archidiocèse d’Alger, et mese.
Puis rencontre avec un témoin de la famille spirituelle de Charles de Foucauld.
Jour 2 : mercredi 6 novembre Alger
Promenade dans la Casbah d’Alger, arrêt à la mosquée Ketchaoua, visite du musée national des Antiquités et des Arts islamiques.
Découverte de la basilique Notre-Dame-d ’Afrique et messe.
Jour 3 : jeudi 7 novembre Alger / Tipaza / Cherchell / Alger Visite au mausolée royal de Maurétanie,
dit “Tombeau de la Chrétienne”, de Tipaza.
Visite de Cherchell.
Messe à Alger.
Jour 4 : vendredi 8 novembre Alger / Djemila / Constantine Visite de Djemila et arrivée à Constantine.
Jour 5 : samedi 9 novembre Constantine / Tebessa
Visite de la ville : palais d’Ahmed Bey, mosquée El Bey, église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, mosquée Emir Abdelkhader.
Rencontre avec le Supérieur de la communauté de Constantine et délégué du Provincial du Proche-Orient pour l’Algérie.
Eucharistie dans la chapelle des Jésuites
à Constantine.
Arrivée à Tébessa.
Jour 6 : dimanche 10 novembre Tébessa / Madaure
Découverte de la ville : remparts, Arc de
Caracalla, amphithéâtre, aqueduc de Thevest, temple de Minerve, basilique dédiée à sainte Crispine de Thagare.
Messe à la basilique.
Route vers Madaure.
Jour 7 : lundi 11 novembre Madaure / Thaghaste / Annaba
Visite de M’daourouch : ruines de thermes, de temples, de trois basiliques, d’un théâtre, ses vestiges d’huileries,
du Forum, d’une forteresse byzantine…
Visite de Souk Ahras, l’ancienne Thagaste,
ville natale d’Augustin : visite de sa maison natale et de l’olivier que saint Augustin a planté en mémoire de son
père.
Route vers Annaba.
Jour 8 : mardi 12 novembre
Annaba / Alger
Visite du parc archéologique et du musée
d’Hippone, de la basilique de Saint-Augustin et messe.
Rencontre avec des membres de l’équipe pastorale de la basilique Saint-Augustin
Retour en avion à Alger.
Jour 9 : mercredi 13 novembre Alger / Tibhirine / Alger
Départ pour une journée au monastère de Tibhirine, sur les contreforts de l’Atlas.
Journée de mémoire, de pèlerinage et d’action de grâce pour le témoignage de cette communauté de Trappistes.
Rencontre avec des frères et sœurs de la Communauté du chemin Neuf, auxquels le diocèse d’Alger a confié en 2016 la charge de l’animation spirituelle du lieu.
Eucharistie au monastère de Tibhirine.
Retour à Alger en fin de journée.
Jour 10 : jeudi 14 novembre Alger / Nantes
Retour en France
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
A vous et à tous ceux
Qui ne verront plus le printemps
Ni les champs de coquelicots
Ni les champs de lavande
Qui sont tombés sur le front
Serrant contre leur poitrine
Les gerbes de l’alliance après la moisson.
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Vous qui n’avez jamais déserté le lieu
Car votre Passion se confond avec le lieu
Car quel que soit le lieu
“Dieu est plus proche de l’homme
Que sa veine jugulaire” (Sourate 50,16).
Qui mieux que vous le savait ?
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Dix ans après le massacre
Quel pardon pouvons-nous vous demander
Vous qui avez pardonné par avance ?
Quels regards pouvons-nous échanger avec vos familles ?
Alors que nos visages sont caressés par votre bonté
Alors que nos cœurs sont apaisés par vos prières
Alors que nos pieds sont lavés par vos mains
Vous étiez les frères des gueux
Sous le regard rivé des barbouzes.
Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Mais comment pensez aux fils de Caïn
Qui vous ont raptés
Dans la tranquillité de votre sommeil
Qui ont rapté le don de Dieu !
Ces fils de Caïn peuvent-ils se réclamer de nous ?
Peuvent-ils se réclamer des 114 sourates du Coran
Scandant l’amour
Scandant la clémence
Scandant la miséricorde de Dieu
La sacralité de la vie
La condamnation absolue du meurtre ?
Mes frères de Tibhirine
Au-delà de la terre algérienne
Où vos corps reposent
Au-delà de la Méditerranée
Berceau de l’humanité
Sur la petite colline d’Aiguebelle
D’autres musulmans semblables à ceux
Que vous avez aimés jusqu’à votre dernier souffle
Qui vous ont aimés jusqu’au bout du scandale
D’autres musulmans à la croisée des chemins
Se sont levés pour répondre à votre appel
Dans une communion fraternelle
Et dans la paix du soir endormi
Vous êtes debout face à l’autel au milieu de nous
Éclairant de vos sourires
Tout le chœur de l’Abbaye Notre Dame.
Mounir Ben Taleb – Mars 2006 – Valence, France
Absent ce week-end en raison des confirmations que je célèbre à La Rochelle, je viens vous annoncer mon départ de la paroisse de Rochefort après 7 années de ministère au milieu de vous et ma nomination à la paroisse de l’île de Ré comme curé. Nous avons partagé tellement de choses ensemble durant ces années, que je veux déjà avec vous rendre grâce pour les merveilles que Dieu a faites pour notre communauté. De beaux projets se dessinent encore pour la paroisse dès la rentrée. C’est le père Daniel Martin, actuel curé de Surgères qui les conduira avec vous comme nouveau curé, soutenu par le père Moïse, le père Bigot, les diacres et les membres de l’Equipe Pastorale. Je vous invite à nous retrouver le dimanche 30 juin à 11h à Saint Louis pour la messe d’action de grâce que nous célèbrerons ensemble avant le temps des vacances.
Comme nous l’entendons dans l’évangile de ce dimanche, le Seigneur est dans la barque de son Eglise. Il sait ce qu’il fait. Nous lui faisons confiance. Prions les uns pour les autres pour que nous soyons toujours les fidèles et bons serviteurs que le Seigneur attend.
Père Mickaël
Merci, père Mickaël, pour tout ce que vous avez fait et inspiré dans notre paroisse, au sein de la communauté chrétienne et parmi les habitants de Rochefort, sans oublier la remise en état des locaux ; bonne route pour la suite. Nous sommes tristes de vous voir partir mais heureux de voir que les paroissiens de l’île de Ré gagnent un pasteur actif envoyé par le Seigneur.
Bienvenue au père MARTIN Daniel actuellement curé sur la paroisse de Surgères, que nous accueillerons à la rentrée comme notre nouveau curé.
Monsieur l’abbé Guillaume SALIN est autorisé à prendre une année sabbatique.