Samedi 4 janvier 2025 est le 1er samedi de ce mois, 1ersamedi de cette année nouvelle.
En ces jours où l’Eglise fête l’Epiphanie de Jésus, divin Messie, confions à sa Mère, la Très Sainte Vierge, notre Reine, cette nouvelle année.
Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :
le chapelet médité
Au milieu de nos joies et de nos peines, nous prierons la Sainte Famille de protéger nos familles et tous ceux que nous aimons, pendant toute cette année nouvelle.
Nous demanderons spécialement à Marie qu’Elle protège notre Église, notre France et notre monde en grand danger.
Nous prierons aussi pour ceux qui souffrent profondément d’être séparés de leurs familles ou abandonnés par elles.
Le mois de janvier
C’est le mois consacré à la Sainte-Famille.
Vertu recommandée : Savoir demander pardon, en particulier dans le cadre familial.
Les Protecteurs du mois :
Saint François de Sales (Fête le 24 janvier)
Saint Jean Bosco (Fête le 31 janvier).
Les grandes fêtes du mois :
Après celle de Sainte Marie, Mère de Dieu, au premier jour de l’année…
– le 3 : le Saint NOM de JESUS. En Actes des Apôtres 4, 12 : “…car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés“.
C’est aussi la fête de Sainte Geneviève, sainte patronne de Paris ; née en 419, décédée à l’âge vénérable de 94 ans ; “femme forte” à l’image de celles de la Bible, elle fit reprendre courage aux Parisiens prêts à s’enfuir devant Attila, ce “fléau de Dieu” qui terrorisa l’empire romain en 451 ; et celui-ci recula devant cette femme, vierge consacrée, comme il allait reculer, quelques mois plus tard, devant le Souverain Pontife Saint Léon le Grand : celui-ci se présenta non loin de Rome, sans armes, suivi de son clergé… et Attila donna l’ordre de repartir ; ses généraux mécontents lui reprochant son recul devant le pape, osant même parler de peur, celui-ci aurait rétorqué : “Ce n’est pas de ce vieillard dont j’ai peur, c’est de l’ange qui est à côté de lui et qui me menace de son glaive“. Quelques mois plus tard, en 453, Attila mourut misérablement dans son camp militaire sur les bords du Danube.
– le 5 : l’Épiphanie : fête de la “manifestation du Christ au monde des nations païennes” à travers l’adoration des Mages, avertis de la naissance du Sauveur par un mystérieux “globe de feu”, étoile qui les guida d’abord jusqu’à Jérusalem puis, à environ 10 kilomètres plus au sud, jusqu’à Bethléem.
En Orient, elle est considérée comme une fête à l’égal de Noël ; ces mages, “rois”- chefs de tribus, au nombre de trois d’après les plus anciennes traditions, offrirent au Christ-Enfant, l’or, l’encens et la myrrhe, l’or car Il était Roi, l’encens car Il était Dieu et la myrrhe, le baume funéraire, car Il devait mourir pour nous assurer le Salut.
L’Epiphanie est célébrée normalement le 6 janvier, mais, en France, comme en Belgique, le jour n’étant pas férié, la solennité liturgique est reportée au dimanche suivant pour permettre à tous d’en mieux célébrer la fête.
– Le 12 :le Baptême du Seigneur : Lui, l’Agneau de Dieu, sans péché, voulut dans son humilité, “pour accomplir toute justice“, être baptisé comme devait plus tard l’être “la multitude de ses frères“. De même que, lors du baptême de Jésus, son Père proclama qu’ “en Lui, Il mettait toutes ses complaisances, toute sa Joie“, le baptême de tout enfant, de tout homme, donne à Dieu une grande joie.
Quelques-uns des grands saints du mois :
Le 7 : Saint Raymond de Penyafort (ou Pennafort) ; né vers 1175, c’est un célèbre “Frère Prêcheur” (Dominicain) ; il fonde, avec Saint Pierre Nolasque, à Barcelone, en 1218, l’Ordre de “Notre-Dame de la Merci (= de la Miséricorde)”, chargé de racheter les esclaves chrétiens d’Afrique du nord, enlevés lors de razzias par les Barbaresques musulmans. Pendant plusieurs siècles, les habitants des rives européennes de la Méditerranée occidentale ne purent jamais être sûrs de ne pas finir leur vie comme esclaves en Afrique du Nord.
Les membres de l’Ordre de la Merci s’engageaient à se livrer en otages si c’était le seul moyen de libération imposé par les Barbaresques ; plusieurs en effet, se livrèrent ainsi, furent torturés (tel Saint Raymond Nonnat) ou même moururent martyrs, tel Saint Sérapion d’Alger en 1240.
Le 13 : Saint Hilaire (+ en 367), le grand évêque de Poitiers ; il est l’un des 4 “Pères de l’Église” latine, “Athanase de l’Occident”, défenseur de la foi du “credo de Nicée” (325) face à l’arianisme (qui, lui, niait la divinité du Christ).
Le 15 : Saint Rémi, évêque à 22 ans, il mourut en 535 après quelque 75 années d’épiscopat ! Proclamé “Apôtre des Francs”, c’est lui qui baptisa Clovis à la Noël 496, faisant du roi de France le “Fils aîné de l’Église“, en un temps où la plupart des autres chefs barbares -Goths, Vandales, Burgondes etc.- étaient ariens et persécutaient plus ou moins leurs sujets catholiques.
Dans son fameux “Testament“, Saint Rémi s’exclame :
“…par égard pour cette race royale qu’avec tous mes frères et co-évêques de la Germanie, de la Gaule et de la Neustrie, j’ai choisie délibérément pour régner, jusqu’à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l’honneur de la Sainte Église et la défense des humbles… Par égard pour cette race que j’ai baptisée, que j’ai reçue dans mes bras, ruisselante des eaux du baptême, cette race que j’ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j’ai ointe de l’onction des rois, par le Saint Chrême du même Saint-Esprit, j’ai ordonné…” ; suivent plusieurs malédictions et bénédictions, malédictions en cas d’infidélités à sa mission de défense de l’Église et des humbles, bénédictions en cas de persévérance dans la fidélité.
Saint Louis n’était fier que de ce titre (Fils aîné de l’Église) ainsi que du lieu de son baptême, aimant qu’on l’appelle “Louis de Poissy”.
Le 24 : Saint François de Sales (+ 1622) ; il était évêque de Genève (où il ne put jamais aller à cause des calvinistes qui occupaient la ville), mais en résidence à Annecy ; proclamé “docteur de l’Église”, il était célèbre pour sa douceur. Sa douceur et sa bonté feront revenir à la foi catholique des provinces entières, tel le Chablais.
Son programme pour convertir les calvinistes : « C’est par la Charité qu’il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu’il faut l’envahir, par la charité qu’il faut la recouvrer (…). Je ne vous propose ni le fer, ni cette poudre dont l’odeur et la saveur rappellent la fournaise infernale (…). Nous devons vivre selon la règle chrétienne, de telle sorte que nous soyons […] enfants de Dieu non seulement de nom, mais encore d’effet “.
Il est le Saint Patron des journalistes et écrivains mais aussi… des sourds-muets (car, un jour, et pendant 17 ans, il s’occupa comme un père, d’un jeune sourd-muet abandonné).
Le 25 : la Conversion de Saint Paul (de son nom hébreu : Saul) sur le chemin de Damas : “… comme il approchait de Damas, il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” ; alors, il demanda : “Qui es-tu, Seigneur ?” et la voix lui répondit : “Je suis Jésus, Celui que tu persécutes”. Car faire souffrir les disciples du Christ, comme faire souffrir un frère, c’est faire souffrir le Christ Lui-même.
Le 28 : Saint Thomas d’Aquin ; frère dominicain, philosophe et théologien célèbre (1225-1274) auteur d’une “Somme” théologique immense ; peu de temps avant de mourir, il eut, pendant une Eucharistie, une telle vision du mystère de Dieu que tout à coup, tout ce qu’il avait pu écrire lui apparut “comme de la paille” : il voulut tout brûler … Heureusement, ses frères ne le voulurent pas ! En recevant sa dernière communion, il dit : “Je Vous reçois, ô Salut de mon âme. C’est par amour de Vous que j’ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c’est Vous que j’ai prêché et enseigné”...
Le 31 : Saint Jean Bosco (1815-1888) : à Turin qui, à cette époque est la capitale d’une Italie très anticléricale, il accomplit un merveilleux apostolat auprès des jeunes des quartiers pauvres de Turin ; son aura et sa bonté joyeuse le firent admirer même des gouvernants anticléricaux de son temps, tel le premier ministre Cavour.
Il attira autour de lui un nombre étonnant de saints, dont le plus célèbre est celui qui fut longtemps le plus jeune canonisé de l’Église, Saint Dominique Savio, mort à 15 ans ; celui-ci avait une conscience tellement aigüe de ce qu’est le péché qu’il voulait se confesser tous les jours mais Don Bosco, dans sa surnaturelle prudence, lui permit de se confesser seulement tous les 8 jours…