Samedi 1er mars 2025 à 17h00
le chapelet médité à l’église Saint Paul de Rochefort
Nous prierons la Très Sainte Vierge pour nos familles, pour la paix en Europe et dans l’Église. Nous La prierons par l’intercession de saint Joseph en ce mois qui lui est consacré : qu’il protège nos familles, particulièrement les plus en difficulté.
Celui-ci fut persécuté, se réfugiant, avec Marie et l’Enfant Jésus, sur une terre étrangère. Prions-le spécialement pour les chrétiens persécutés.
Mois de mars
C’est le mois consacré à Saint Joseph
Vertu recommandée : l’imitation de la Sainte Famille
Le Protecteur du mois :
le 19 : Saint JOSEPH, père nourricier de Jésus, époux de Marie, Patron de l’Église universelle.
Saint Bernardin de Sienne (+ 1444) écrit à son propos :
“ l’Église entière doit une reconnaissance et une vénération singulière à Saint Joseph. Il est comme la clé de l’Ancien Testament, car c’est en lui que le mérite des Patriarches et des Prophètes a atteint le terme de ses espérances. Seul saint Joseph a possédé réellement Celui que la bonté divine avait promis aux Justes des temps anciens.
Il est figuré avec raison par le Patriarche Joseph, fils de Jacob, qui conserva le froment aux peuples de l’Égypte. Cependant il le surpasse, car il a fait plus que fournir aux Égyptiens le pain de la vie matérielle : en nourrissant Jésus avec un soin très vigilant, il a procuré à tous les élus le Pain du Ciel qui donne la vie céleste ”.
Les grandes fêtes du mois :
Nous allons entrer dans le temps du Carême : il commence le 5 mars, avec le mercredi des Cendres.
le 19 : Saint JOSEPH. Jean XXIII fit ajouter la mention de St Joseph dans le Canon Eucharistique Romain. Le pape François le fit ajouter à toutes les autres Prières Eucharistiques. Il est l’un des rares Saints fêtés deux fois dans l’année : le 19 mars et le 1er mai (St Joseph artisan, protecteur des travailleurs) ; voir aussi plus haut, sur les gloires de Saint Joseph.
Le 19 est aussi, dans le martyrologe romain, la fête de St Dysmas, nom donné au Bon Larron, crucifié en même temps que le Christ Jésus. Nous pourrons spécialement prier, ce jour, pour nos frères prisonniers.
le 25 : est fêtée l’ ANNONCIATION de l’ange Gabriel à Marie, l’Incarnation du Seigneur Jésus.
“Ave Maria, gratia plena. Bénie sois-Tu, ô Marie, entre toutes les femmes, Mère du Sauveur, Mère de Dieu, car Tu as enfanté l’Emmanuel “.
Quelques-uns des grands saints du mois:
le 7 : Sainte Perpétue et (sa servante) Félicité : illustres martyres, livrées aux bêtes à Carthage en l’an 203, tellement illustres que leurs noms furent désormais inscrits dans le Canon Romain (Prière Eucharistique n°1). A la Veillée pascale, elles sont invoquées lors de la Grande Litanie des Saints. On a deux récits de leur passion, parmi les plus anciens connus.
le 8 : Saint Jean de Dieu (1495-1550) ; il est le saint patron des infirmiers, hospitaliers et aussi des malades.
Après une véritable conversion, il se mit au service des pauvres et des malades à Grenade. Une hotte sur le dos et une marmite à chaque bras, il parcourait les rues de Grenade en criant : “Mes frères, pour l’amour de Dieu, faites-vous du bien à vous-mêmes (en donnant pour les malades)”. Il se dépouillait tellement de tout que certains le prenaient, comme St François, pour un fou mais d’autres se mirent à l’appeler Jean-de-Dieu. Un jour, dit-on, un pauvre qu’il soignait disparut en lui disant : « Tout ce que tu fais aux pauvres, c’est à Moi que tu le fais ».
le 9 : Saint Dominique Savio : saint patron de la jeunesse ; mort à l’âge de 15 ans le 9 mars 1857. Il est l’un des rares saints dont la vie a été écrite par un autre saint : Don Bosco.
Dominique Savio, canonisé en 1954, est encore le plus jeune des confesseurs non-martyrs canonisés.
Le jeune Carlo Acutis, mort lui aussi à l’âge de 15 ans, a été déjà déclaré “Bienheureux” le 10 octobre 2020.
La piété du jeune Dominique était tellement remarquable que son curé lui permit de faire sa première communion à 7 ans (au lieu de 11-12 ans, à l’époque, car c’était avant que le saint Pape Pie X ne permette et conseille même de faire la première communion vers 7 ans justement).
Pour préparer ce jour exceptionnel, il écrivit ceci :
“Résolutions prises par moi, Dominique Savio, en 1849, quand j’ai fait ma première communion à 7 ans :
1) Je me confesserai très souvent et je communierai toutes les fois que mon confesseur me le permettra.
2) Je veux sanctifier les jours de fête.
3) Mes amis seront Jésus et Marie.
4) La mort, mais pas de péchés. ”
Toujours joyeux, même dans la souffrance, pur, serviable, dévoré de zèle missionnaire pour l’amour de Dieu et de Marie Immaculée, il est un véritable modèle pour les jeunes. Don Bosco ne pouvait évoquer son souvenir sans pleurer.
– Ce jour est aussi la fête de Sainte Françoise Romaine (morte en 1440) : mariée à un noble et pieux Romain, elle se dévoue aux malades et aux pauvres, poussant les autres dames de la noblesse à renoncer à la vie mondaine pour se consacrer aux bonnes œuvres et ainsi se rapprocher de Dieu. Après la mort de son époux, elle rejoint la Congrégation des Oblates de Marie, fondée par elle-même en 1425.
Invisible à tous sauf à elle, son Ange gardien la guidait constamment ; selon la tradition, ses dernières paroles furent : ” Le Ciel s’ouvre, les anges descendent, l’Archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait signe de le suivre “.
Elle fit de nombreux miracles, y compris au jour de sa mort : son corps, dit-on, exhalait un parfum de rose ; un Turc présent se convertit en s’écriant : “Françoise, servante de Dieu, souvenez-vous de moi “.
le 15 : Sainte Louise de Marillac : elle aussi dame de la plus haute noblesse, elle fonda avec saint Vincent de Paul (né, lui, petit paysan), la Congrégation des Filles de la Charité en 1633.
le 18 : St Cyrille de Jérusalem : (315-387) consacré évêque de Jérusalem en 348, il fut exilé à 3 reprises par le pouvoir politique !
Il fut de ces grands évêques qui voulurent rester fidèles à la “foi de Nicée“, (c’est à dire au fameux “Credo” proclamé au Concile de 325 et complété par celui de Constantinople -381- ) : c’est ce “Credo” que nous proclamons normalement le dimanche.
le 23 : Saint Turibe de Mogrovejo (1538-1606) ; né en Espagne, évêque de Lima, admirable protecteur des Indiens et l’un des grands organisateurs de l’Église en Amérique latine.
Il se confessait tous les matins, avant de célébrer la messe, et faisait de sa vie une prière continuelle.
Nommé par le roi d’Espagne, Philippe II, pour faire cesser les abus des colons espagnols et même d’une partie du clergé, il réforma son immense diocèse, parcourant des milliers de kilomètres. A un colon qui lui disait que “c’était la coutume de traiter ainsi (mal !) les Indiens“, il répondit : ” Jésus-Christ s’appelle la vérité et non la coutume ; à son tribunal, nos actions seront pesées dans la balance de son sanctuaire “.
Saint Turibe est l’un de ces innombrables saints évêques et missionnaires d’Amérique qui convertirent les Indiens par leur bonté et douceur, et, à partir des années 1530, grâce au patronage de Notre-Dame de Guadalupe.
le 30 : Saint Léonard Murialdo, prêtre à Turin (mort en 1900); il fait partie, avec Joseph Cottolengo, Joseph Cafasso et d’autres, de la pléiade de saints qui entoura Don Bosco. Plutôt que de “guérir” (les âmes malades : ici, souvent, les jeunes en perdition), il cherchait toujours à “prévenir” ; il ouvrit des oratoires, des écoles professionnelles, des maisons familiales pour jeunes travailleurs, des colonies agricoles ; il cherchait toujours à améliorer la prise en charge de ces jeunes; il fut l’un des inspirateurs de la “doctrine sociale” de l’Église qui allait se mettre en place avec Léon XIII, en cette fin du 19ème siècle si dur pour les pauvres, particulièrement dans les villes.