Mercredi 14 février 2024, mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle.
- Célébration à L’église Notre Dame le mercredi 14 février à 10h30
- Célébration à L’église St Louis le mercredi 14 février à 19h00
- Célébration à Tonnay Charente mercredi 14 février à 19h00
“Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.” (Gen 3 , 19). Voilà ce que le prêtre, en référence à la parole divine, rappelle aux fidèles. L’homme est fragile, il met son espérance en la miséricorde de Dieu.
Le symbolisme des cendres est présent dans l’Ancien Testament. Il évoque le péché et la fragilité de l’être. Au temps du Christ les Israélites, selon la coutume, se recouvraient de cendres pour montrer à Dieu et aux autres qu’ils reconnaissaient leurs fautes ou qu’ils étaient en deuil. Recevoir les Cendres c’est faire pénitence et demander à Dieu le pardon de ses péchés.
Un symbole de renaissance
Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous montre comment être, à sa suite, victorieux du péché. Ezéchiel dans sa vision de la vallée de la mort et du retour à la vie d’ossements desséchés (Ez 37) prophétise la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ, qui entraine à sa suite l’humanité rachetée par sa passion.
La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.
Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :
Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.
Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.
Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.