Ceux qui ont la maladie des pharisiens et qui sont chrétiens mettent leur foi et leur religiosité dans de nombreux commandements : Ah, je dois faire ceci, je dois faire cela. Des chrétiens d’attitudes : « Mais pourquoi fais-tu cela ? » « Il faut le faire. » « Mais pourquoi ? » « Ah, je ne sais pas, il faut le faire. » Et où est Jésus ? Un commandement est valable s’il vient de Jésus. […] Mais, Père, quelle est la règle pour être chrétien avec le Christ et ne pas devenir chrétien sans le Christ ? Et quel est le « signe » qu’une personne est chrétienne avec le Christ ? La règle est simple : seul ce qui conduit à Jésus est valable, et seul ce qui vient de Jésus est valable. Jésus est le centre, le Seigneur, comme il le dit lui-même.
Est-ce que cela t’amène à Jésus ? Avance. Ce commandement, cette attitude vient-elle de Jésus ? Avance. Mais si cela ne t’amène pas à Jésus, et si cela ne vient pas de Jésus, alors c’est un peu dangereux. […] Mais si tu ne peux pas adorer Jésus, tu manques quelque chose. […] La règle est : je suis un bon chrétien, je suis sur le chemin d’un bon chrétien, si je fais ce qui vient de Jésus et je fais ce qui m’amène à Jésus, parce qu’il est le centre.
Le signe est : suis-je capable d’adorer ? L’adoration, la prière d’adoration devant Jésus. Que le Seigneur nous fasse comprendre que Lui seul est le Seigneur, l’unique Seigneur, et qu’Il nous donne aussi la grâce de L’aimer autant, de Le suivre, de marcher sur le chemin qui nous mène à la fin de notre vie. Il nous a montré, enseigné.
Vatican News
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Mercredi 29 janvier 2025 à 20h00 au Centre Jean Baptiste Souzy / maison de la parole 33 rue Alfred Kastier (les Minimes) La Rochelle.
Thème :
Les déplacements de populations : enjeux et perspectives. Les migrations soulèvent aujourd’hui des peurs et alimentent les débats politiques.
Quelles réalités se cachent derrière les phénomènes migratoires actuels et futurs?
Quels défis devons nous relever face à ces mouvements de populations ?
Conférence à deux voix : comprendre les enjeux des migrations.
Deux intervenants viendront nous apporter leur éclairage sur cette grande question des migrations :
Olivier Clochard : Géographe, chargé de recherche au CNRS, directeur de Migrinter « Migrations internationales : espaces et sociétés »
Marcela Villalobos Cid : Coordinatrice nationale du Réseau Pastorale des Migrants (Conférence des Évêques de France) et coordinatrice France du Service jésuite des réfugiés. Elle a étudié le droit à l’Université Autonome de Querétaro (Mexique), et a obtenu une maîtrise en développement communautaire à l’Université Concordia (Montréal, Canada) et en solidarité et action internationale à l’Institut catholique de Paris. Elle a travaillé pour la pastorale sociale du diocèse de Montréal, avec une attention particulière pour les populations à risque et les migrants latino-américains ; en France, elle a travaillé pour le Secours Catholique Caritas France et le Service Jésuite des Réfugiés France. Elle travaille actuellement comme coordinatrice nationale des délégués de la pastorale des migrants au sein de la Conférence des Évêques de France. Ses domaines de compétence sont les migrations, l’hospitalité et l’interculturalité.
au temple protestant (7 rue Jean Jaurès à Rochefort)
Plongez dans des récits riches de sens et de transmission où les souvenirs et les valeurs prennent vie. Un moment de partage et de réflexion à ne pas manquer !
Entrée libre
Pensez à vous couvrir ( les soirées sont fraîches) et apportez un coussin pour plus de confort sur les bancs.
Lecture sur le thème : “Des histoires d’héritages“
Venez nombreux !
Invitez vos proches et rejoignez-nous pour cette soirée conviviale et inspirante.
Chaque 2 février, lors de la Chandeleur, dernière fête du cycle de Noël, il est d’usage de manger des crêpes. Mais, quelle est l’origine, le sens, de la fête de la Chandeleur ?
La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne, qui correspond à la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem. Présent dans le Temple, un vieillard, Syméon, se comporte en prophète, en proclamant que Jésus est la lumière qui se révèle aux nations. Voyant Jésus il s’écrie en effet: “Et maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples: lumière qui se révèle aux nations et done gloire à ton peuple, Israël.” Cette prière est dite le soir par les clercs et des laïcs, après les vêpres, en allant se coucher.
La Chandeleur est fêtée le 2 février, soit quarante jours après Noël. La fête de la Chandeleur tire son nom du mot chandelle et provient d’une fête païenne – la festa candelarum – fête de la lumière, puisque les jours rallongent. Sa christianisation date probablement du IVe siècle.
C’est devenu aussi le jour des crêpes dont la tradition dit qu’elles étaient faites avec la farine restante de l’année. Leur forme ronde et leur couleur claire était censée évoquer le disque solaire. Aujourd’hui, peut-être en souvenir des gamins sautant par-dessus les feux de la Chandeleur, le jeu consiste à faire sauter les crêpes jusqu’au plafond. Le 2 février, à vos poêles !
Origines de la fête de la Chandeleur
La fête des chandelles
Dans la Rome antique, en février, il était de coutume de célébrer la festa candelarum, la fête des chandelles. En effet, après le solstice d’hiver en décembre avec la fête du Sol Invictus (qui est ensuite devenu Noël, lorsque le christianisme a conquis l’Empire romain), la fête des chandelles célébrait le retour des jours plus longs et plus doux.
Pendant cette fête populaire, on pouvait voir des processions de torches dans les rues romaines pour célébrer la fin de l’hiver. Les flambeaux allumés rappelaient le flambeau de Cérès, déesse de l’agriculture, des moissons et de la fertilité, partie aux enfers chercher sa fille Proserpine (Perséphone en Grèce), enlevée par le roi des Enfers, Pluton. Le mythe raconte que Cérès, déprimée, révoltée, en aurait oublié de s’occuper des cultures terrestres. Après avoir conclu un pacte avec Pluton, Cérès a récupéré sa fille, devenue Reine des Enfers mais aussi déesse du printemps.
Le flambeau de Cérès, et la festa candelarum, rappellent la victoire de la lumière sur les ténèbres en février. Ce mois de transition annonce le retour du printemps.
La Présentation de Jésus au Temple
Entre les IVe et Ve siècles, alors que le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain, l’Église est traversée par de fortes controverses (c’est l’époque des premières hérésies de l’Occident chrétien) et par une volonté marquée de christianiser un certain nombre de rites païens. C’est le cas, notamment, de la fête de Noël qui a remplacé le culte du Sol Invictus.
La Présentation de Jésus au Temple
A la fin du Ve siècle, le pape Gélase 1er décide de christianiser la fête des chandelles païenne et organise des processions aux chandelles, revisitées dans une symbolique chrétienne. Il se saisit ainsi du symbole de la lumière et décrète le 2 février fête de la Présentation de Jésus au Temple car il est « la lumière du monde » (Jean 8.12-59). Cela représente la clôture d’un cycle de quarante jours après Noël qui s’inscrit dans une tradition juive : « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Luc 2,22).
La Présentation de Jésus au Temple dans la Bible
La Présentation de Jésus au Temple est relatée dans l’Évangile selon Luc (2, 30-38). Comme cité précédemment, Marie et Joseph respectent la loi de Moïse – bien que la loi juive n’exige que la purification des femmes quarante jours après avoir donné naissance (Lévitique 12) – et amènent Jésus au Temple, à Jérusalem. Les parents des garçons premiers-nés devaient, dans la tradition juive, présenter leur fils à Dieu comme offrande et racheter celui-ci, en mémoire du passage de l’Ancien Testament, lorsque Dieu a épargné les premiers-nés du peuple hébreu au moment des dix plaies d’Égypte.
Au Temple réside le prophète Siméon (écrit aussi Syméon) qui, tenant dans ses bras l’Enfant, reconnaît que Dieu a accompli sa promesse et acclame « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple » (cantique de Siméon, dit aussi Nunc dimittis). La prophétesse Anne est également présente et prophétise que Jésus délivrera son peuple.
Par la présence des deux prophètes, Luc est soucieux de montrer que Jésus est reconnu par eux et que son message sera glorifié et s’adressera à tous les peuples.
Découvrez qui est Saint Siméon
Pourquoi fête-t-on la Chandeleur le 2 février ?
La fête de la Chandeleur est célébrée depuis, au moins, le IVe siècle, c’est-à-dire au même moment que l’instauration de la fête de la Nativité. Dans son livre Peregrinatio Aetheriae (381-384), la pèlerine Egérie décrit des festivités ayant lieu à Jérusalem quarante jours après l’Épiphanie. La naissance de Jésus était alors célébrée le 6 janvier en Orient.
Dans l’Occident chrétien, la fête de la Noël est fixée au 25 décembre depuis environ le IVe siècle, comme cela est mentionné dans le Chronographe de 354. Quarante jours après correspond au 2 février. On sait également que l’Empereur Justinien a institué la fête de l’Hypapante (qui signifie « rencontre » et qui est le nom de la fête orthodoxe) le 2 février 521 à Constantinople.
La signification de la Chandeleur pour les chrétiens
Le jour de la Chandeleur est celui où l’on bénit les cierges, de la même manière que Jésus est la lumière du monde et qu’il nous éclaire par son message universel.
Il était coutume de ramener des cierges bénis à l’église, dans sa maison, afin de purifier et protéger leur foyer et de porter chance pour les mois à venir.
Le pape François a nommé mardi 14 janvier 2025, Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Poitiers. Monseigneur Jérôme Beau était jusqu’à présent archevêque de Bourges.
Né le 24 décembre 1957 à Paris.
Ordonné prêtre le 23 juin 1984 pour l’archidiocèse de Paris.
La messe d’installation aura lieu le dimanche 2 mars 2025 à 15h à la cathédrale de Saint-Pierre et Saint-Paul de Poitiers. En tant qu’archevêque de Poitiers, Mgr Beau est archevêque de la Province ecclésiastique de Poitiers, à laquelle appartient le diocèse de La Rochelle, ainsi que les diocèses d’Angoulême, Limoges et Tulle.
La mission : “C’est une joie intérieure que l’on vient partager …”
Ma devise épiscopale : “C’est pour l’espérance du monde. En cette année jubilaire où on est invité à être témoin d’espérance c’est une bonne devise pour arriver dans le diocèse de Poitiers.”
Études et diplômes
Séminaire Issy-les-Moulineaux (1er et 2ème cycle).
Baccalauréat de théologie et maîtrise de théologie (Institut catholique de Paris).
Son parcours
1984-1989 Vicaire à la paroisse Notre-Dame de Lorette ; aumônier du lycée Edgar-Quinet et Jacques-Decour ;
1989-1993 Vicaire à la paroisse Saint-Denys du Saint-Sacrement ; directeur au Séminaire diocésain de Paris ; professeur de théologie au Studium du Séminaire de Paris (École Cathédrale) ;
1990-1993 Aumônier diocésain du Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) ;
1993-2001 Curé de la paroisse Saint-Séverin, directeur au séminaire diocésain de Paris et responsable de la Maison Saint-Séverin ;
2001-2006 Supérieur du Séminaire diocésain de Paris et délégué diocésain pour les séminaristes ;
2003-2018 Directeur de l’Œuvre des vocations ;
2004-2006 Membre du collège des consulteurs ;
2006-2018 Évêque auxiliaire et Vicaire général de l’archidiocèse de Paris ;
Depuis 2018 Archevêque de Bourges.
Au sein de la Conférence des Évêques de France :
2007-2013 Membre du Conseil pour les relations avec le judaïsme ;
2013–2017 Membre du Conseil Culture et projet ;
2017-2023 Président du Conseil pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale ;
2023-2024 Membre du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes ;
Depuis 2024 Membre du Conseil pôle Ressources et moyens.
La paroisse de Rochefort vous propose un après-midi récréatif par mois : tous les derniers lundis, à partir de 14h30, au Catholic’s Pub (109 rue P. Loti 17300 Rochefort)
Prochain Rendez-vous : lundi 27 janvier 2025 à partir de 14h30
Venez nous rejoindre, c’est nouveau…
Contact
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
Dans le cadre de l’année Sainte, une formation ouverte à tous (accompagnateurs ou non), en 3 soirées, sur la première lettre de Saint Pierre, est proposée par le Pôle Annonce de la Foi.
Ce dimanche 12 janvier, l’Église universelle fête le Baptême du Seigneur. Célébrée après l’Épiphanie, cette fête clôt le temps de Noël.
Le baptême du Christ est la première manifestation de la vie publique du Christ. Il est également l’épisode de la vie de Jésus le plus attesté historiquement, les quatre évangélistes font référence à l’événement.
Les Pères de l’Église ont vu dans ce passage deux aspects. L’humilité de Jésus d’abord qui, en se faisant baptiser, prend sur lui le péché de l’humanité pour la purifier dans les eaux du Jourdain. Le Christ se fait solidaire des pécheurs. Mais si Dieu rejoint l’homme au cœur de son mal, le baptême du Christ est aussi une anticipation de sa Résurrection, c’est-à-dire une nouvelle naissance. Ce passage de la vie du Christ est aussi une première manifestation du Dieu Trinitaire. Après le baptême de Jésus, les cieux s’ouvrent et la voix du Père déclare que Jésus est son fils bien-aimé. Après l’humilité, c’est la gloire du Christ qui est représentée dans le témoignage rendu par Jean le Baptiste, et par le témoignage rendu par Dieu envers son Fils bien-aimé.
Au cinéma Rex de Tonnay-Boutonne Jeudi 16 janvier 2025 à 20h30
Venez vous plonger au cœur de l’Asie du Sud-Est, où l’école est un défi quotidien pour de nombreux enfants. Venez découvrir leurs histoires et leurs rêves dans des paysages magnifiques qui témoignent de leur résilience.
Synopsis
Sur les rives du Mékong, qui traverse Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam, l l’accès à l’instruction est un combat quotidien, 6 enfants d’âges différents rêvent d’un avenir meilleur. Comme un puzzle les parcours de Prin, Muy-Lat-Awng, Phout, Pagna, Thookolo et Juliet se répondent, s’assemblent et racontent leur formidable aventure : celle de “GRANDIR”.
La projection sera suivie d’une discussion avec Guillaume d’Aboville,
Directeur Général de l’ONG : – Les enfants du Mékong, pour échanger sur les enjeux de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté dans cette région.
Cette soirée se terminera par un moment convivial autour du verre du cinéphile.
Venez nombreux !
Une soirée riche en émotions et en découvertes vous attend.
Le Président et les membres du bureau de l’Association ont l’honneur de vous convoquer à l’Assemblée Générale mixte qui se tiendra au Catholic’s Pub à Rochefort (17300), 109ter rue Pierre Loti,
L’Assemblée Générale délibérera sur les ordres du jour suivants :
Ordre du jour de l’Assemblée Générale extraordinaire :
Modifications statutaires diverses ;
Modification de la dénomination de l’association ;
Transfert du siège de l’association ;
Modification de l’objet de l’association ;
Formalités.
Ordre du jour de l’Assemblée Générale ordinaire·
Présentation des rapports moral et financier de l’exercice clos le 31 décembre 2024
Approbation de ces rapports, des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et du budget prévisionnel
Quitus au bureau de l’association pour sa gestion au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024
Fixation du montant de la cotisation annuelle
Désignation des membres du bureau
Présentation du règlement intérieur
Questions diverses.
Restant à votre entière disposition pour toutes informations que vous souhaiteriez obtenir sur cette prochaine réunion,
Bien cordialement.
Le Président et les membres du bureau
Après l’ouverture du Jubilé 2025 à Rome par le pape François, dans la nuit de Noël, c’est dans notre diocèse que cette Année Sainte a été solennellement ouverte le dimanche 5 janvier, en la fête de l’Epiphanie.
A La Rochelle, Mgr François Jacolin a célébré la messe d’ouverture à la cathédrale Saint-Louis avec des chrétiens venus de toute l’agglomération rochelaise, et même de plus loin ! Ensemble, ils sont entrés en pèlerins d’espérance dans la cathédrale et dans cette Année sainte !
A Saintes, le Père Bertrand Monnard, vicaire général, a ouvert la porte, symbolisant l’entrée dans l’année sainte, avant de présider la messe concélébrée avec une quinzaine de prêtres.
Après avoir prié à l’Abbaye aux Dames et avoir écouté des extraits de la bulle d’indiction du pape François, une procession a conduit les chrétiens venus de Saintes et de toute la Saintonge jusqu’à la cathédrale Saint-Pierre,
Douze jours après Noël, le 6 janvier, on fête l’Épiphanie.
Ce jour-là, il est coutume de « tirer les rois » et de manger de la galette.
Mais l’Épiphanie représente surtout le moment où l’on commémore la manifestation de Dieu sur Terre, qui s’est incarné en la figure de Jésus-Christ, et la visite des Rois mages à Bethléem, venus lui rendre hommage.
La visite des Rois mages dans la Bible
Le récit de l’Épiphanie se trouve dans le deuxième chapitre (1-12) de l’Évangile selon Matthieu.
Après avoir pris connaissance de la naissance de Jésus, des mages venus d’Orient se rendent à Jérusalem, guidés par une étoile. Ils y rencontrent le roi Hérode et lui demandent où se situe le roi des Juifs, qui vient de naître.
Hérode, troublé, convoque ses scribes et leur demande de chercher, dans les textes anciens, une indication qui mentionnerait le lieu de naissance de ce fameux nouveau-né.
Les scribes trouvent alors une prophétie citant la ville de Bethléem, en Judée. Hérode retourne voir les mages et leur demande de localiser l’enfant et de revenir ensuite à Jérusalem pour qu’il puisse, à son tour, lui rendre hommage.
Les mages se mettent en route et suivent l’étoile, s’élançant devant eux. Lorsque celle-ci s’arrête enfin au-dessus du lieu où est l’Enfant Jésus, ces derniers sont « saisis d’une grande joie ». Ils trouvent la maison, y entrent et découvrent Marie et le petit enfant.
Puis, ils se prosternent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Les mages sont ensuite avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode. Ils repartent ainsi par un autre chemin pour rentrer chez eux.
Furieux, Hérode ordonne à ses soldats de tuer, à Bethléem, tous les garçons de moins de deux ans (le massacre des Saints Innocents).
Averti en songe, Joseph fuit avec sa famille en Égypte.
Qui sont les Rois mages ?
L’Évangile selon Matthieu (2, 1-12) est le seul texte biblique mentionnant la venue des Rois mages à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle ne mentionne ni leur nom, ni leur nombre, ni leurs origines. C’est la tradition qui, au fil des siècles, a ajouté les détails que nous connaissons aujourd’hui.
Des mages venus d’Orient
« Mages » vient du grec magi (pluriel de magos). Ce terme caractérise des prêtres de l’ancienne Babylone et de la Perse, deux royaumes situés à l’Est de la Terre Sainte. Les mages sont, à l’époque, des savants capables de lire le ciel. Ce sont des astrologues, dont le métier est de lire dans les astres le signe d’une nouvelle royauté.
Contrairement aux bergers juifs, venus saluer la naissance de l’Enfant Jésus, les Rois mages sont des païens, arrivés d’autres contrées. Leur présence symbolise le caractère universel du salut apporté par le Christ, dont le message rassemble tous les peuples de la Terre.
Comment s’appellent les Rois mages ?
Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : Gaspard, Balthazar et Melchior.
Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.
Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.
Pourquoi les mages sont-ils aussi des rois ?
Plusieurs Pères de l’Église (Tertullien, Cyprien de Carthage, Ambroise de Milan, etc.) ont donné aux mages un titre de « roi ». Ils s’appuient, pour cela, sur un passage du Livre d’Isaïe qui dit « Les rois de Tarsis et des îles amèneront des offrandes […] / Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaumes 72, 10-11).
Les mages, devenus Rois, sont donc renforcés dans leur prestige et leur capacité à lire les signes du ciel lorsque ceux-ci annoncent l’avènement d’un nouveau règne. Cette royauté qui leur est attribuée souligne, également, que même les plus puissants – à la différence du roi Hérode qui souhaite conserver jalousement son pouvoir – se prosternent devant le Christ.
Qu’apportent les Rois mages ?
Les Rois mages offrent, selon Matthieu, trois présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Il est probable que ces offrandes aient une portée symbolique. D’après la Légende dorée, écrite par le chroniqueur et archevêque italien Jacques de Voragine entre 1261 et 1266, ces présents ont une forte portée symbolique.
Selon celle-ci, les trois cadeaux renvoient à trois marqueurs de Jésus-Christ. L’or indique la royauté de Jésus (après tout, les Rois mages se mettent en quête du nouveau « roi des Juifs »).
L’encens est utilisé lors de rituels religieux ; il souligne donc ici la divinité du Christ.
La myrrhe, employée comme méthode d’embaumement, rappelle l’humanité du Sauveur qui s’est incarné (qui est né et qui va finir par mourir).
Dès la fin du IVe siècle, le récit de l’adoration des mages envers Jésus-Christ est lu dans le monde entier.
Les fêtes de Noël et de l’Épiphanie, instaurées officiellement à ce moment-là, représentent des moyens ritualisés de faire comprendre (et vivre) aux croyants le mystère de l’Incarnation.
Il est fort probable que la symbolique associée aux trois présents ait épousée le sens nicéen, dont le Concile, tenu en 325, s’est efforcé de déterminer théologiquement la Trinité inhérente à Jésus-Christ.
Suivre l’étoile : une tradition païenne et juive
Le récit de l’Épiphanie et de la visite des Rois mages à Bethléem reprend plusieurs trames littéraires païennes et juives.
Selon l’anthropologue Jean Lambert, les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Matthieu reprennent la structure littéraire d’une tradition proche-orientale de l’époque annonçant une nouvelle naissance royale (comme c’est le cas de Cyrus, en Perse). Dans la tradition perse antique, l’étoile représente le signe qu’un individu a été désigné comme successeur au souverain actuel. Les mages, venant d’Orient, suivent un astre céleste qui les mène à la crèche. Leur prosternation envers l’Enfant Jésus représenterait alors, selon le chercheur, un geste politique d’allégeance au nouveau pouvoir, qu’ils reconnaissent en la personne du nouveau roi des Juifs. Ce serait la raison pour laquelle, entre autres, les mages offrent de l’or à Jésus comme attribut royal.
Pour le théologien Joseph F. Kelly, Matthieu, qui a également raconté la naissance de Jésus, fait un lien avec la prophétie d’un autre mage païen de l’Ancien Testament, Balaam. Celui-ci prédit qu’une « étoile sera issue de Jacob » (Nb 24, 17). Jacob possède, en réalité, un autre nom : Israël. Puisque, selon Matthieu, Jésus descendrait généalogiquement du roi David, l’histoire des Rois mages montre que les prophéties de l’Ancien Testament se sont réalisées et ont été reconnues par le monde païen, qui s’inclinent devant le nouveau Messie.