Tous les mercredis de l’avent messes de la RORATE à 7h00

Tous les mercredis de l’avent à 7h00 à la chapelle Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis une messe sera célébrée, à la lueur des bougies.

Prochaine messe le mercredi 18 décembre à 7h00

Elle sera suivie d’un petit déjeuner au Catholic’s Pub

Qu’est ce que la Rorate ?

La messe Rorate est célébrée avant la fin de la nuit, idéalement de façon à se terminer aux toutes premières lueurs de l’aurore. Cette messe est célébrée à la seule lumière des bougies.
Le terme « Rorate » vient du mot latin qui a donné son titre au chant grégorien « Rorate cæli », chant d’entrée de la messe du 4e dimanche de l’Avent : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée ; Qu’il descende des nuées comme une pluie bienfaisante : Que la terre s’entrouvre et donne naissance au Sauveur. »

 

Ordination diaconale dimanche 22 décembre 2024 à St Jean d’Angely

Dimanche 22 décembre 2024, 4e dimanche de l’avent
à 15h30 en l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-d’Angély

Mgr François Jacolin, évêque de Luçon et administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle, ordonnera diacres en vue du sacerdoce : Samuel Labossière et Giacomo Liporesi en vue du sacerdoce

Tous les chrétiens du diocèse, laïcs, consacrés, diacres et prêtres,
sont invités à prendre part à cette messe d’ordination,
à partager la joie de notre diocèse et à prier pour Samuel et Giacomo.

 

Qu’est ce que l’ordination diaconale en vue du sacerdoce ?

Le diacre (du grec diakonos, serviteur) est un homme qui répond à l’appel reçu de Dieu à se consacrer de manière particulière au service, dans l’imitation de Jésus Christ qui est venu «  non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie  » (Mt 20, 28). Par l’ordination diaconale, Dieu lui confère la grâce surnaturelle qui lui permet de vivre pleinement son ministère malgré sa faiblesse. Il reçoit alors la mission de proclamer l’Évangile, prêcher, porter l’Eucharistie, baptiser, bénir les mariages, présider les funérailles, et de se mettre tout entier au service de tous, particulièrement des plus pauvres.

Pour celui qui est appelé à devenir prêtre, c’est lors de son ordination diaconale qu’il s’engage à vivre le célibat pour le Royaume de Dieu, à prier quotidiennement la Liturgie des Heures en intercédant pour l’Église et pour le monde, à vivre en communion avec l’évêque dans le respect et l’obéissance. Cet étape est la première qui soit définitive, pour la vie  ! Avant cette ordination , les séminaristes passent par différentes étapes : l’admission comme candidat au sacerdoce, le lectorat, c’est à dire le service de la Parole de Dieu et l’acolytat, c’est à dire le service de l’eucharistie et des prières personnelles et communautaires.

Ceux qui deviendront prêtres ou évêque, sont d’abord diacres afin que soit bien signifié que le don qui leur sera confié est d’abord un service.

En route vers l’année sainte : le Jubilé 2025

2025 approche à grands pas, et avec elle, l’occasion exceptionnelle de vivre l’année Jubilaire à Rome. Cette année exceptionnelle, connue également sous le nom de l’année Sainte, est une invitation à la réflexion, au partage et au renouvellement de la foi. En vue de l’année Sainte 2025, la devise choisie par le Pape est « Pèlerins de l’espérance ».

Dans la bulle d’indiction pour l’Année Sainte 2025, donnée à Rome le 9 mai (solennité de l’Ascension)le Pape lance un appel en faveur des prisonniers, des migrants, des malades, des personnes âgées et des jeunes sous l’emprise de la drogue et de la transgression. Le Souverain pontife annonce qu’il ouvrira une Porte Sainte dans les prisons, demande la remise de la dette des pays pauvres, une relance de la natalité, l’accueil des migrants et le respect de la Création. Il espère la création d’un fonds pour l’abolition de la faim dans le monde 

Source : vaticannews.va

 

 

 

Les évêques de France se sont réunis en assemblée plénière à Lourdes, du mardi 5 au dimanche 10 novembre 2024. Ils ont adressé une lettre aux prêtres, diacres, personnes consacrées, laïcs en mission ecclésiale et au peuple de Dieu à l’occasion du Jubilé et de l’anniversaire du Concile de Nicée.

Vers un jubilé de l’Espérance

1. Le Jobel – la trompette du jubilé – va bientôt retentir. Le Pape François, fidèle à la tradition de l’Église enracinée dans les prescriptions bibliques , a déclaré 2025 « année sainte ». Il nous encourage à être « Pèlerins de l’Espérance ». Il nous invite à venir à Rome prier dans les basiliques construites sur le tombeau des Apôtres Pierre et Paul, pour y renouveler notre foi et notre joie de suivre le Seigneur Jésus. À Rome ou ailleurs, le Saint Père appelle à profiter de ce jubilé pour marcher d’un pas plus décidé.

2. C’est pourquoi, au seuil de cette année, à vous qui exercez une responsabilité pour l’annonce de l’Évangile en France, nous, vos évêques, avons souhaité adresser ce message. Nous voudrions vous encourager à vivre votre mission avec ferveur durant l’année jubilaire comme un nouveau départ, en pèlerins et témoins de l’Espérance, dans notre monde qui l’attend, parfois de façon inquiète ou angoissée. Nous le faisons dans un contexte où les chrétiens sont soumis à de nombreuses pressions et tentations, afin qu’ensemble, nous leur proposions la foi au Christ telle que la professe l’Église comme le critère de l’attitude juste dans la relation à Dieu et au monde.

Dans un contexte d’ombre et de lumière

3. Beaucoup d’hommes et de femmes de bonne volonté, dont de nombreux chrétiens, se mobilisent au service du bien commun, de la paix, de la fraternité. Nous en sommes tous témoins. La trompette du jubilé de l’Espérance retentit donc dans un contexte riche de multiples et belles initiatives, de la fidélité sans faille de nombreux ouvriers de l’Évangile et de vrais renouveaux, dont la croissance du nombre de catéchumènes. Tout cela fait notre joie.

4. Mais l’Église, qui n’est pas en dehors de ce monde, porte aussi en ses fils et filles, la marque de la finitude et du péché. Elle affronte des fragilités et de graves scandales, dans un temps d’affaiblissement numérique et de transformation de nos structures pastorales.

5. Ce jubilé sera célébré au sein d’une société civile blessée par la confusion des repères – ce qui n’est pas sans lien avec un regain de violence et de radicalisation, y compris dans le débat démocratique –, par une fuite en avant inquiétante sur les questions « sociétales », par un fossé grandissant entre riches et pauvres, et par les graves inquiétudes engendrées par un contexte international tendu, les souffrances dues aux migrations et les changements climatiques. Tout cela pèse et peut parfois fragiliser la capacité d’espérer. Or, c’est quand les temps sont plus difficiles que nous avons la belle mission d’être, selon l’expression du Pape, des « pèlerins de l’espérance ». C’est dans la nuit que brille la lumière de l’Espérance.

Une Espérance fondée

6. Cette Espérance, « contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien » n’est ni un optimisme de commande, ni une illusion réconfortante ou le vague espoir de « lendemains qui chantent ». Elle n’est pas non plus la promesse de solutions toutes faites. Elle se situe à un autre niveau. Espérer revient toujours à « espérer contre toute espérance » (Rm 4, 18). L’Espérance repose en définitive sur la certitude du salut en Jésus-Christ : « Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. (…) Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru » (1 Jn 4, 14-16). Elle repose sur la promesse de Jésus d’envoyer l’Esprit-Saint, qui répand l’amour dans les cœurs (Cf. Jn 15, 26 ; Rm 5, 5).

7. Nous croyons au Christ Sauveur et à l’Esprit consolateur. Cette foi, adhésion de l’âme et du cœur, se professe : elle transmet un contenu, qui garantit notre communion et se révèle porteur d’un sens et d’une Espérance inépuisables, spécialement précieux par temps de crise. Ce contenu est résumé dans les grands symboles de foi de l’Église. Un anniversaire au cœur du Jubilé.

8. Il se trouve qu’en cette année jubilaire, 2025 ans après la naissance du Sauveur selon notre calendrier, nous célébrerons aussi le 1700° anniversaire du premier grand Concile œcuménique, le Concile de Nicée, réunion de tous les évêques convoqués par l’empereur Constantin qui avaient pu rejoindre Nicée, aujourd’hui ville de Turquie.

il y a un lien entre l’Espérance à laquelle invite le jubilé et le concile de Nicée

9. Ce n’est pas une coïncidence anecdotique : il y a un lien entre l’Espérance à laquelle invite le jubilé et le concile de Nicée. En effet, la question qui agitait l’Église en l’an 325, au moment du concile, garde une profonde actualité. Quelle était-elle ? Il s’agissait de préciser l’identité de Jésus. Au IVème siècle, par décision de l’empereur Constantin, le christianisme était devenu une religion autorisée. Il apparaît alors que les manières de comprendre qui est vraiment Jésus étaient différentes. Certains chrétiens, notamment sous l’influence d’Arius, prêtre d’Alexandrie en Égypte, niaient sa divinité. Que Dieu « prenne chair », se fasse homme, ne leur semblait pas digne de l’image qu’ils se faisaient de Dieu. Ils voulaient préserver l’absolue transcendance de Dieu, au prix d’une méconnaissance de Jésus lui-même.

10. Les évêques réunis à Nicée ont alors affirmé la « consubstantialité » de Jésus-Christ avec le Père. Ce qui se traduit, dans la profession de foi dite de Nicée-Constantinople, par cette formule que nous récitons sans peut-être en mesurer suffisamment la portée : « Il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, consubstantiel au Père (…) ». La formule « consubstantiel au Père » a été choisie pour dire la relation de Jésus au Père . Quoique distincts, le Père et le Fils partagent une même « substance » divine. Cette précision du Credo n’enferme évidemment pas le mystère de Dieu, infiniment plus grand que nos pauvres mots, dans une définition. Mais elle écarte l’idée que Dieu le Père aurait envoyé un être intermédiaire, un ange supérieur ou un sur-homme, pour nous sauver. Non : Dieu lui-même, Dieu au sens le plus haut de ce terme, vient à nous en Jésus, pour nous sauver. En nous gardant fidèles à ce que Jésus a révélé de lui-même, de son Père et de l’Esprit, la profession de foi protège ce mystère contre notre tentation de le réduire en l’adaptant aux capacités limitées de notre raison et à nos schémas sur Dieu. Il ne s’agit donc pas d’une pure querelle de mots : il en va de la vérité de notre foi et donc de la vérité de notre salut.

Enjeu et actualité de Nicée

11. L’affirmation de Nicée apporte quelque chose de proprement révolutionnaire quant à l’image de Dieu, à notre compréhension de l’homme, de l’Église et de son rapport au monde. C’est précisément pourquoi cette affirmation a été combattue : le courant arien a été très puissant au IV° siècle et la « tentation arienne » persiste, peut-être inconsciemment, dans bien des images assez répandues d’un Dieu dont la transcendance interdit une réelle proximité avec l’humanité.

12. Selon une telle perspective, Jésus reste un admirable modèle à imiter, porteur de valeurs, mais puisqu’il n’est plus reconnu comme Dieu, le mystère pascal n’est plus œuvre divine et, par sa mort et sa résurrection, Jésus ne nous communique pas la vie divine. Le mystère de la sainte Trinité s’estompe alors : l’éternelle communion d’amour des trois personnes est remplacée par le monothéisme habituel d’un Dieu solitaire. Or, dans le paysage des grandes religions dites révélées, l’exception chrétienne tient à ce point central de notre foi, affirmé à Nicée : l’homme Jésus est Dieu. Cette affirmation, unique dans l’histoire religieuse de l’humanité, nous permet de croire que le Fils, Personne de la Trinité, a réellement offert sa vie sur la Croix pour le salut de tous. Quelqu’un qui est Dieu, envoyé par Dieu, le Fils éternel, s’est humilié pour venir à nous et pour nous sauver de la mort et du péché.

13. Dieu fait homme en Jésus ne nous considère ni de haut, ni de loin, ni de manière impersonnelle. Sans cesser d’être Dieu, il ne craint pas de s’abaisser jusqu’à assumer notre humanité et à prendre sur lui notre faiblesse et nos péchés, pour nous en délivrer et nous restaurer dans l’harmonie où il nous avait établis, avec lui, entre nous et avec toute la création. En Jésus aboutit un grand mouvement qui traverse toute l’histoire biblique : Dieu ne vient pas tant à nous comme sacré, séparé, immuable, intouchable, mais comme le « trois fois Saint », l’Au-delà de tout, l’Éternel, qui, en Jésus-Christ, vient vers les pécheurs pour les réconcilier, les guérir, les associer au mouvement de son amour. La récente encyclique du Pape François, Dilexit nos, Il nous a aimés , sur « l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ » montre comment la tradition spirituelle du « cœur » a été et demeure une manière très appropriée de traduire la révélation de cette immense charité : « Allons vers le Cœur du Christ, le centre de son être qui est une fournaise ardente d’amour divin et humain et qui est la plus grande plénitude que l’homme puisse atteindre ».

14. En Jésus, nous contemplons en effet l’abîme d’amour et de miséricorde du Père pour nous, pleinement révélé par la vie, l’enseignement et le mystère pascal de son Fils. Chacun peut alors faire sienne l’extraordinaire découverte de saint Paul : « Il m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20) ; et comprendre l’affirmation de l’Apôtre Pierre, rempli de l’Esprit-Saint, à propos de Jésus : « En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » (Ac 4, 12).

15. Professer la foi de Nicée, reçue dans l’Église, entraîne nécessairement une nouvelle façon de prier et de vivre : « En réalité, pour connaître le Seigneur, il ne suffit pas de savoir quelque chose sur Lui, mais il est nécessaire de le suivre, de se laisser toucher et changer par son Évangile ». Le Saint Pape Jean-Paul II invitait à « garder le regard fixé sur Jésus, visage humain de Dieu et visage divin de l’homme ». Reconnaissons-nous vraiment que Dieu se révèle sur le visage de Jésus : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 9) ? En tirons-nous les conséquences ? Laissons-nous ce visage s’imprimer en nous, de sorte que notre regard sur les autres, sur tous les autres, et notre attitude vis à vis d’eux soit ceux du Christ lui-même ? L’Alliance nouvelle et éternelle, que le prophète Jérémie a annoncée (Jr 31, 31) et que Jésus, vrai Dieu et vrai homme, inaugure, introduit une nouveauté inouïe dans notre relation à Dieu et aux autres.

16. L’univers, par conséquent, n’est plus organisé selon les catégories du pur et de l’impur. Tout peut être pur pour ceux et celles qui se convertissent toujours à la suite du Christ. La quête de Dieu ne se résume pas à éviter ce qui est interdit et à faire tout ce qui est permis ; elle consiste à chercher le visage de Jésus, à se laisser transformer par sa grâce, afin de participer de plus en plus à l’amour de Dieu manifesté dans le Christ.

17. Sur ce chemin, la prière de l’Église est un exact reflet et la continuité de ce grand mystère de l’incarnation. Dieu entré dans l’histoire y demeure présent d’une manière éminente dans des gestes et des paroles qui actualisent la promesse de Jésus : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). La foi de Nicée donne de redécouvrir en notre liturgie la source et le sommet de la présence vivante de Celui qui a voulu naître parmi nous, pauvre et humble. Il n’est pas un Dieu lointain agissant par des paroles et des gestes magiques, il est le Dieu qui marche avec nous dans l’humilité de notre humanité, à laquelle il continue de s’unir par amour. « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18, 20). Cette promesse se réalise également dans les humbles églises de nos villages et dans nos magnifiques cathédrales.

18. Parce que nous croyons, avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, que « le Royaume de Dieu est au-dedans de nous », nous sommes stimulés à transformer le monde par la puissance de l’Évangile, non pas à la manière des hommes ou de quelque système politique que ce soit, mais à la manière du Fils de Dieu venu pour sauver toute l’humanité : offrir sa vie par amour.

Le chrétien témoin de la joie du Salut pour tous

19. Aussi, en ce jubilé de l’Espérance, voulons-nous vous inviter à redécouvrir profondément que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » et que « ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement ». Le Jubilé ravivera notre foi au Christ Sauveur, « venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 9, 10).

20. Même si « le monde a de la haine » contre nous (cf. Jn 15, 18), nous résisterons à la tentation de nous protéger de lui, de nous en séparer, voire de prendre nous-mêmes en haine ce monde « prisonnier du péché » (Ga 3, 22). Plutôt que de choisir la confrontation, nous nous rappellerons que « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son Fils pour le sauver » (Jn 3, 16). Si nous devons dénoncer ce qui, dans ce monde et dans la culture contemporaine est déshumanisant, contraire à l’Évangile et à la dignité humaine, nous le ferons courageusement, avec douceur et respect (cf 1 P 3, 16), sans omettre de commencer par le repérer dans notre propre cœur. Mais nous ne rêverons pas d’un monde idéal où tous reconnaîtraient Jésus et suivraient ses voies sans hésiter et sans errer. Entraînés par Jésus, au contraire, nous assumerons le fait de vivre dans un monde marqué par le refus et le rejet, dans la confiance et l’espérance que ce monde-là, parce que Dieu vient à lui pour de vrai, pourra être transformé de l’intérieur.

21. À ce monde ci, nous voulons donc avant tout annoncer l’Évangile, pour lequel nous sommes envoyés dans la puissance de l’Esprit-Saint. Nous sommes « un peuple destiné au salut, pour annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9). Nul ne peut être exclu de cette annonce évangélique, dont la foi de Nicée est l’expression toujours authentique. A tous, nous annonçons ces merveilles, car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 4). Tous sont appelés à entrer dans l’Alliance avec le Seigneur, à devenir ses disciples, à laisser sa miséricorde les relever à chaque chute et à vivre dans la communion avec lui à tout jamais. Au festin du Royaume, tous sont appelés et cette joyeuse Espérance ne déçoit jamais (cf. Rm 5, 5).

Ne nous laissons pas voler notre Espérance !

22. La foi de Nicée dévoile donc l’incomparable figure du Christ dans la profondeur de son mystère et par là, la grandeur et la beauté de la vocation humaine. Des générations de chrétiens ont partagé cette foi. Par Jésus-Christ en effet, avec Lui et en Lui, dans l’Esprit qu’Il a promis, depuis deux millénaires, une multitude de saints, depuis la Vierge Marie sa Mère, jusqu’aux innombrables saints « de la porte d’à côté », en passant par les saints canonisés ou béatifiés, ont laissé ici-bas leur sillage lumineux et brillent au Ciel d’un éclat définitif. Les saints réalisent l’humanité la plus accomplie. Les mots de feu de Bernanos nous sont adressés : « Qui ne rougirait (…) de les laisser poursuivre seuls leur route immense ? Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ? ».

23. A chaque siècle de la vie de l’Église, par la grâce du baptême et le don de l’Esprit-Saint reçu à la confirmation, les saints ont suivi Jésus, en authentiques disciples-missionnaires, car un disciple du Christ est nécessairement missionnaire. Il se sait envoyé par Dieu, pour porter en ce monde quelque chose de sa bonté et de sa lumière. Telle est encore aujourd’hui notre vocation de baptisés. Jésus ne nous demande pas de défendre des valeurs, il ne nous demande pas de le défendre lui-même, qui ne s’est pas défendu à l’Heure ultime. Il nous a appelés à le suivre, non pas pour mourir cependant, mais pour vivre, maintenant et à jamais. Cet appel passe par une charité qui dépasse nos réflexes humains. Son sommet, manifesté sur la Croix, est l’amour des ennemis : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34).

24. Le Jubilé de l’Espérance et l’anniversaire de Nicée nous replacent devant la fascinante beauté de Dieu qui s’incarne, qui s’abaisse et sollicite notre liberté. Sa toute-puissance est celle d’un Amour « plus grand que notre cœur » (cf 1 Jn 3, 20). Selon sa promesse : « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36, 26), dans sa Miséricorde, il nous délivre du mal, nous apprend à aimer généreusement, universellement, maintenant et jusqu’à la joie définitive du Royaume, parfait accomplissement de tous nos désirs et éternelle jubilation !

Artisans de l’unité du genre humain, avec nos frères chrétiens

25. Pour cette année jubilaire, un beau signe de la Providence est donné : en 2025, la date de Pâques, dont le concile de Nicée, déjà, s’était préoccupé, sera la même (dimanche 20 avril) pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes. La plupart des chrétiens du monde rendront ensemble témoignage au Christ ressuscité, « premier né d’entre les morts » (Col 1, 18), « ainé d’une multitude de frères » (Rm 8, 29) ! Que ce signe du calendrier soit un prélude à l’unité des disciples du Christ et par elle à celle du genre humain, pour un monde réconcilié dans la fraternité, qui attend la participation de chacun de nous ! Quelle joie de nous y engager humblement et avec espérance.

Saint Jubilé !

26. Les trompettes du jubilé de l’Espérance vont retentir. Nous, vos évêques, certains que « les bontés de Dieu ne sont pas épuisées, mais se renouvellent chaque matin » (Lm. 3, 22-23), au nom de notre mission de successeurs des Apôtres, vous invitons tous, jeunes et vieux, malades et bien portants, familles, consacrés, célibataires, croyants de toutes sensibilités, forts de nos richesses si variées, à vivre de cette Espérance fondée en Jésus-Christ. Répondons ensemble au magnifique et enthousiasmant appel à la sainteté, que nous adresse notre beau Dieu, trois fois saint, Père, Fils et Saint-Esprit !

Les actualités de ce Jubilé 2025 cliquez ICI

CALENDRIER DU JUBILÉ

24 Décembre 2024

Début du Jubilé, ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre.

29 décembre 2024 – Ouverture de la Porte Sainte de la cathédrale Saint-Jean-de-Latran

Dimanche 29 décembre 2024 – Ouverture solennelle de l’Année Jubilaire dans toutes les cathédrales et co-cathédrales du monde

1er janvier 2025 –  Solennité de Marie Mère de Dieu, ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Sainte-Marie-Majeure

5 janvier 2025 – Ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs

JANVIER-FÉVRIER 2025

  • 24-26 Janvier | Jubilé du Monde de la Communication
  • 8-9 Février | Jubilé des Forces Armées, de la Police et des Agents de Sécurité
  • 16-18 Février | Jubilé des Artistes
  • 21-23 Février | Jubilé des Diacres

> 24 au 28 février | Pèlerinage provincial à Rome

MARS-AVRIL 2025

  • 8-9 Mars | Jubilé du Monde du Volontariat
  • 28 Mars | 24 heures pour le Seigneur
  • 28-30 Mars | Jubilé des Missionnaires de la Miséricorde
  • 5-6 Avril | Jubilé des Malades et du Monde de la Santé
  • 25-27 Avril | Jubilé des Adolescents
  • 28-30 Avril | Jubilé des Personnes en situation de Handicap

MAI – JUILLET 2025

  • 1-4 Mai | Jubilé des Travailleurs
  • 4-5 Mai | Jubilé du Monde de l’Entreprise
  • 10-11 Mai | Jubilé des Bandes Musicales
  • 16-18 Mai | Jubilé des Confréries
  • 24-25 Mai | Jubilé des Enfants
  • 30 Mai – 1er Juin | Jubilé des Familles, des Grands-Parents et des Personnes Âgées
  • 7-8 Juin | Jubilé des Mouvements, des Associations et des Communautés Nouvelles
  • 9 Juin | Jubilé du Saint-Siège
  • 14-15 Juin | Jubilé du Sport
  • 20-22 Juin | Jubilé des Pouvoirs publics
  • 23-24 Juin | Jubilé des Séminaristes
  • 25 Juin | Jubilé des Évêques
  • 26-27 Juin | Jubilé des Prêtres
  • 28 Juin | Jubilé des Églises Orientales
  • 28 Juillet – 3 Août | Jubilé des Jeunes

SEPTEMBRE – DÉCEMBRE 2025

  • 15 Septembre | Jubilé de la Consolation
  • 20 Septembre | Jubilé de ceux qui promeuvent et défendent la Justice
  • 26-28 Septembre | Jubilé des Catéchistes
  • 5 Octobre | Jubilé des Migrants
  • 8-9 Octobre | Jubilé de la Vie Consacrée
  • 11-12 Octobre | Jubilé de la Spiritualité Mariale
  • 18-19 Octobre | Jubilé du Monde Missionnaire
  • 30 Octobre – 2 Novembre | Jubilé du Monde Éducatif
  • 16 Novembre | Jubilé des Pauvres
  • 22-23 Novembre | Jubilé des Chœurs et des Chorales
  • 14 Décembre | Jubilé des Détenus

6 janvier 2026 – Epiphanie, fermeture de la Porte Sainte de la Basilique de Saint-Pierre-du-Vatican.

Fin du Jubilé

Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi  7 décembre  2024 

 Chapelet médité à 17 h00 à l’église Saint-Paul de Rochefort

Nous prierons la Très Sainte Vierge pour nos familles, pour qu’elles connaissent la vraie paix, celle apportée par Jésus, il y a quelque 2000 ans.

Nous prierons aussi pour la paix dans l’Église et dans le monde, en Europe et au Proche-Orient particulièrement.

Nous aurons toujours dans nos pensées nos frères chrétiens persécutés et les nombreux réfugiés dans le monde, qui vont vivre un nouvel hiver ; nous prierons aussi pour nos frères prisonniers.

Le mois de décembre

C’est le mois consacré à Marie en son Immaculée-Conception.
Saint Maximilien Kolbe médita, dit-il, toute sa vie sur cette mystérieuse appellation, par laquelle la Vierge elle-même se présenta à Lourdes.

Vertus recommandées : la Patience et la Joie.

Protecteurs du mois    : Saint Nicolas ; Saint Étiennele premier diacre et premier martyr (le 26) ; Saint Jean, Apôtre (le 27 décembre), celui à qui le Christ révéla, de façon singulière, les mystères de son Cœur.

Les grandes fêtes du mois :

– le 8 :  fête de l’Immaculée Conception, de Marie, particulièrement fêtée au sanctuaire de Notre-Dame de la Prière, à  l’Île-Bouchard (près de Tours) et bien sûr à Lourdes. La neuvaine en l’honneur de l’Immaculée commence le 30 novembre.  

A propos de l’Île Bouchard : les apparitions eurent lieu dans l’église Saint-Gilles (à partir du 8 décembre 1947) ; c’est là qu’en mars 1429, Jeanne d’Arc s’était arrêtée pour assister à la messe, sur la route qui la conduisait vers le roi à Chinon. La dernière des quatre petites voyantes, Jacqueline Aubry, est décédée il y a peu, le 15 mars 2016, à l’âge de 81 ans ; lorsque celle-ci racontait les apparitions de Marie, elle impressionnait toujours les personnes par la façon dont elle faisait le signe de croix, très large, très lentement : c’était ainsi, disait-elle, que la Vierge Marie lui avait appris à le faire.

Au début de décembre 1947, la France semble au bord de la guerre civile et d’une grève générale, Marie demande aux petits voyants et aux fidèles présents de prier pour la France et pour la paix ; et mystérieusement, à partir du 9 décembre, en quelques jours, tout se dénoue ; la paix civile est restaurée.

Ci-après : vidéo-témoignage de Jacqueline Aubry en 2012, la dernière des voyantes, peu de temps avant son décès :

https://youtu.be/GG04aR2DTD8

– le 25  : Nativité du Seigneur Jésus : Chantons l’Enfant qui nous est né, alleluia.

– le 29  : Dimanche de la Sainte Famille : nous La prierons spécialement pour nos familles, afin qu’elles restent toujours fidèles ; que les trois Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph soient nos modèles et nos Protecteurs (cf. Apparitions d’Itapiranga).


Quelques-uns des grands saints du mois :

le 1er le bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916). Après de nombreuses infidélités à Dieu, il se convertit en 1886, à la suite d’une confession à l’abbé Huvelin, à Paris.

Ce fut, écrit-il, une seconde révélation : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui : ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi : Dieu est si grand. Il y a une telle différence entre Dieu et tout ce qui n’est pas Lui ».

Dix ans après, il écrit sa fameuse « Prière d’abandon » : « […] mon Père, je m’abandonne à Vous ; mon Père, faites de moi ce qu’Il Vous plaira ; quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; je suis prêt à tout : j’accepte tout […] pourvu que Votre volonté se fasse en toutes Vos créatures […] ; je me remets entre Vos mains, avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père ».

Il voulait être « Frère universel » ; il écrit à Tamanrasset, en Algérie, qu’il voudrait « habituer tous les habitants, chrétiens, musulmans, juifs, à me regarder comme leur frère, le frère universel ». Il juge sévèrement la colonisation de l’Algérie par la France radicale, plus ou moins anti-chrétienne, qui ne cherche pas à convertir les populations, alors que, dit-il dans une de ses dernières lettres : si nous ne savons pas « faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront ; le seul moyen qu’ils deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens ». 

le 3    Saint François-Xavier ; né en 1506 à Xavier (Javier) en Navarre, venu à Paris avec son ami Ignace de Loyola ; infatigable missionnaire jusqu’en Extrême-Orient, il mourut, épuisé par ses voyages apostoliques, aux portes de la Chine, sur une petite île en face de Canton, en 1552.

: Saint Martin de Porrès (1579-1639) ; l’Église du Christ n’enferme personne dans sa caste ou sa classe sociale : Martin en est l’un des nombreux exemples (avec d’autres personnalités célèbres, tels Vincent de Paul, petit paysan des Landes devenu ministre de Louis XIV ou encore, dès le IIème siècle, saint Calixte 1er, ancien esclave devenu pape).

Péruvien né à Lima, Martin était un mulâtre, fils naturel d’un noble espagnol et d’une pauvre jeune femme noire ; devenu un remarquable médecin, il choisit de servir les pauvres comme frère convers dominicain ; il crée la première “Sécurité sociale” d’Amérique (vers 1600 !) ; il fonde le premier orphelinat du Nouveau Monde, recevant tous les enfants sans distinction de race ou de classe, avec un principe : demander aux riches de partager leur richesse avec les déshérités. Thaumaturge, il se faisait obéir même des animaux : un jour, dit-on, il ordonna aux souris du monastère qui grignotaient les réserves d’aliments de s’en aller au fond du jardin où, fraternel avec elles, il leur apporta quand même à manger… Il avait aussi le don de prophétie et de bilocation : un ancien prisonnier des Turcs raconta aux frères du couvent de Lima que le frère Martin était venu plus d’une fois le réconforter dans sa prison.

le 4  : Saint Jean de Damas (Jean Damascène), vizir d’un calife vers 730 ; il défendit les icônes face aux iconoclastes, jusqu’à accepter d’avoir la main tranchée, mais celle-ci se réunit miraculeusement au bras ; effrayé, le calife lui demanda de redevenir son ministre mais Jean décida de se faire moine et mourut en 749. Il est considéré comme le dernier des “Pères de l’Église”. Ensuite viendront les « Docteurs » (c’est-à-dire les « Savants », savants en matière de doctrine, de foi catholique), tels Saint Jean de la Croix (voir ci-dessous, au 14 décembre).

le 6  : Saint Nicolas, évêque de Myre (en Asie Mineure) ; son culte est introduit par le pape Nicolas 1er en Italie (vers 860), puis, en Allemagne, par une impératrice d’origine byzantine; enfin, au XVème siècle, il devient le fameux patron de la Lorraine (alors germanique).

Dans le nord de l’Europe, c’est le 6 que l’on distribue des cadeaux aux enfants… ; ainsi la fête de Noël est davantage une fête seulement religieuse.

le 7   : Saint Ambroise (v. 340-397) : simple gouverneur de Milan au départ, il était tellement aimé de la population qu’il fut “élu” et acclamé comme évêque par le peuple chrétien (en 374) ; refusant d’abord, il comprit que la vox populi était ici vox Dei… Il allait devenir l’un des plus glorieux évêques d’Occident, l’un des 4 “Pères de l’Eglise” d’Occident avec St Jérôme, St Augustin et St Grégoire le Grand.

Il est célèbre pour avoir su s’opposer à l’empereur Théodose, un ami pourtant, mais qui, dans un accès de fureur, venait de massacrer des habitants, innocents, de Thessalonique. Ambroise lui interdit l’entrée de la cathédrale (équivalent d’une excommunication) ; 8 mois plus tard, à l’approche de Noël, accablé de remords, l’empereur vint en personne demander pardon…

le 9   : Saint Juan Diego, le voyant de Guadalupe, près de Mexico ; sur sa tilma (sorte de poncho) fut imprimée une icône miraculeuse de la Vierge Marie (voir ci-après), image analysée par les scientifiques et qui, par ses caractéristiques extraordinaires, fait penser à l’icône miraculeuse du Suaire de Turin. Les dialogues entre la Sainte Vierge et son “petit enfant” (âgé pourtant de quelque 50 ans !) sont extrêmement touchants.

le 12  : Notre-Dame de Guadalupe. Son apparition à l’Indien Juan Diego, en 1531, constitue un tournant dans la mission auprès des Indiens, mission qui jusque-là, depuis près de 30 ans, avait eu peu de succès ; à partir de ce moment, de façon aussi mystérieuse qu’extraordinaire, les Indiens par millions demandent à être baptisés ; les missionnaires vont multiplier les baptêmes au point d’en avoir, disait-on, les bras presque paralysés !

Notre-Dame de Guadalupe fut proclamée en l’an 2000, par Jean-Paul II, “Patronne des Amériques“.

            

 

le 13  : Sainte Lucie : vierge, martyre à Syracuse vers 453 ; elle est l’une des cinq vierges martyres célébrées dans le “Canon romain” ou Prière Eucharistique n° 1.

le 14 : Saint Jean de la Croix : né en 1542 dans une famille très pauvre, il va devenir, avec son amie spirituelle Thérèse d’Avila, l’un des géants de la Réforme catholique au XVI° siècle, au temps du « Siècle d’or » de l’Espagne.

Immense mystique et poète, il réforme l’Ordre du Carmel ; les nouveaux moines sont appelés « Carmes déchaux », ne portant plus des chaussures mais des sandales dans un souci de pénitence plus grande. Persécuté par des frères restés « Chaussés », il est interné pendant 8 longs mois de souffrance, où il va alors vivre « Une Nuit obscure ».

D’une grande vigueur et fermeté, il est en même temps d’une grande douceur : « Les vertus de Dieu ne s’enseignent pas à coups de bâton et avec rudesse » écrit-il. « Tout en traitant des choses de Dieu, il nous faisait tous rire », témoigne un Frère.

Dans « La Montée du Carmel », il décrit les étapes, les différents chemins qui conduisent l’âme vers Dieu.

Il meurt en 1591 au milieu de grandes souffrances, lui qui avait écrit : « Les richesses infinies de Dieu sont inaccessibles à ceux qui repoussent les souffrances ». Lui qui écrivit aussi : « Où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous obtiendrez de l’amour ». 

le 21  : Saint Pierre Canisius. Docteur de l’Église, Hollandais d’origine, ami de St Ignace, il défendit, avec vigueur mais grande bonté, la réforme (il disait : “le renouvellement“) de l’Église catholique face au protestantisme, publiant de remarquables “Catéchismes”, créant d’innombrables collèges ; il est considéré, après St Boniface (8 siècles auparavant), comme le second apôtre de l’Allemagne ; il mourut épuisé par ses travaux en 1597.

le 26  : Saint Étienne, le premier martyr, lapidé pour le Christ ; à l’image de son Maître, il s’écria : “Seigneur, ne leur compte pas ce péché“.

le 27  : Saint Jean, le disciple bien-aimé, le seul Apôtre resté au pied de la Croix ; il allait devenir le premier dépositaire des mystères du Cœur du Christ.

le 28  : les Saints Innocents, massacrés par Hérode, peu après la naissance de Jésus ; considérés comme les saints patrons de tous les petits enfants non nés.

le 31 : Saint Sylvestre 1er… mais aussi Sainte Catherine Labouré (religieuse au Monastère de la Rue du Bac, à Paris) à qui la Sainte Vierge, en 1830, confia la Médaille miraculeuse ; c’est la première des 9 grandes apparitions de la Très Sainte Vierge dans nos temps modernes (avec celles de  La Salette -1846 ; Lourdes -1858 ; Pontmain -1871 ; Pellevoisin -1876 ; Fatima -1917 ; les Trois-Fontaines -près de Rome- et l’Île-Bouchard -1947 ; enfin, Akita -au Japon, 1973). Une dernière apparition, à Itapiranga, près de Manaus, a été incomplètement reconnue par l’évêque du lieu, en 2009.

A propos d’Akita : celle-ci est l’avant-dernière apparition de Marie reconnue officiellement (en 1984) ; c’est une apparition peu connue et pourtant, le Cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, affirma que le message marial d’Akita, donné à la Sœur Agnès Sasagawa, était substantiellement une confirmation du message de Fatima ; un jour même, l’ange gardien de la Sœur lui demanda de réciter régulièrement la prière de Fatima, peu connue alors au Japon : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer, attirez au Ciel toutes les âmes, et (secourez) particulièrement celles qui en ont le plus besoin », prière à dire après chaque dizaine de chapelet.

Lors d’une de ces apparitions, la Vierge Marie dit à la Sœur Sasagawa : “Avec le Rosaire, priez en réparation pour les péchés de tous les peuples ; priez beaucoup pour le Saint-Père, pour les évêques et les prêtres“.

Le message du 13 octobre 1973 est particulièrement impressionnant, écho pour notre temps des messages de La Salette et de Fatima : ” Si les hommes…ne se convertissent pas, le Père infligera un châtiment …n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du rosaire “.    [« Celle qui pleure au Japon – La Dame de tous les peuples » par le Père Joseph-Marie Jacq ]

 

 

Ciné conférence du festival chrétien du cinéma : « Et je choisis de vivre »

Dans le cadre du festival chrétien  du pays rochefortais : la vie après la perte d’un être cher. Le deuil, de la sidération à la renaissance ?

Synopsis :

Le film raconte l’histoire d’Amande, qui perd son fils Gaspar, la veille de son premier anniversaire. Après l’enterrement de Gaspar, rien ne semble pouvoir empêcher Amande d’être engloutie par ce vide qui s’ouvre devant elle.

Pour se libérer du désespoir qui la submerge, Amande s’engage dans une quête initiatique, à la rencontre d’autres personnes qui ont éprouvé la même indicible douleur et qui aujourd’hui ont retrouvé le goût de vivre.

Le succès de ce film, ce sont avant tout les mots simples de cette maman fabuleuse, absolument touchante d’authenticité, qui ne cache pas ses doutes et ose se montrer vulnérable devant les caméras.

À mon sens, ce courage est exemplaire et à lui seul une formidable source de réconfort pour tous ceux qui auront la bonne idée d’aller voir ce documentaire d’une grande intelligence émotionnelle.

Le Festival chrétien du pays-rochefortais, vous invite à poursuivre votre voyage en Humanité, avec son nouvel évènement Ciné-Conférence, organisé

 Dimanche 1er Décembre à 16h00  à l’Apollo Ciné 8 de Rochefort

Le deuil est le sujet de cette nouvelle rencontre. Le deuil est l’expérience humaine la plus universellement partagée et nous savons qu’il y a des pertes qui changent à tout jamais une existence.

L’évènement débutera avec la projection du très beau documentaire « Et je choisis de vivre », élu meilleur documentaire de l’année 2019 par Allo Ciné.

Ce film sera suivi par les interventions de Martine Piton, Présidente Poitou – Charentes de l’association Vivre son Deuil, et de Liliane
Thomas, responsable Charente-Maritime de l’association SPAMA.
Avec elles nous découvrirons et comprendrons les différentes étapes du deuil, comme temps de relation avec la personne aimée et comme processus naturel de restructuration de soi.
L’évènement commencera à 16h00 et se terminera à 18h00.

Les entrées sont au tarif de 7€ 50, et à partir de 6€ pour les enfants de – de 14 ans.
Pour des raisons d’organisation il est demandé de réserver ses places, au cinéma ou sur son site internet. Les réservations sont ouvertes dès le 12 novembre.

Venez nombreux !

 

Se nourrir de la Parole de Dieu

Vendredi 29 novembre 2024

 Évangile : Lc 21, 29-33.

 Paroles du saint père

 Demandons-nous: dans quoi investissons-nous notre vie? Sur des choses qui passent, comme l’argent, le succès, l’apparence, le bien-être physique ? De ces choses, nous n’apporterons rien. Sommes-nous attachés aux choses terrestres, comme si nous devions vivre ici pour toujours ? Tant que nous sommes jeunes, en bonne santé, tout va bien, mais quand vient l’heure du départ, nous devons tout quitter.

La Parole de Dieu nous avertit aujourd’hui: la scène de ce monde passe. Et seul l’amour restera. Fonder sa vie sur la Parole de Dieu, n’est donc pas s’évader de l’histoire, c’est s’immerger dans les réalités terrestres pour les rendre solides, les transformer par l’amour, en y imprimant le signe de l’éternité, le signe de Dieu. Voici alors un conseil pour faire des choix importants. Quand je ne sais pas quoi faire, comment faire un choix définitif, un choix important, un choix qui implique l’amour de Jésus, que dois-je faire? Avant de décider, imaginons-nous face à Jésus, comme à la fin de la vie, devant Lui qui est amour.

Et en y pensant, face à lui, au seuil de l’éternité, nous prenons la décision pour aujourd’hui. C’est ainsi que nous devons décider: toujours en regardant l’éternité, en regardant Jésus. Ce n’est peut-être pas la plus facile, ce n’est peut-être pas la plus immédiate, mais ce sera la bonne, cela est certain

Vatican News

 Vous pouvez télécharger et relire les derniers commentaires en cliquant ci-dessous, sur la date de votre choix.

Ciné-Débat au palais des congrès de Rochefort jeudi 28 novembre

Jeudi 28 novembre à 19h15 salle Pierre Loti au Palais des congrès de Rochefort  (73 rue Toufaire ) le CCFD Terre Solidaire local vous propose un film débat :

“Les maux de notre alimentation” film de Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll et Christophe Guérin.

Notre alimentation dépend en partie du travail de populations des pays du Sud.
Les conditions de leur travail ne sont pas optimales…(vous le verrez en Equateur)
S’informer sur leurs réalités  et échanger sur nos réactions possibles
sont le but de cette soirée.
L’entrée est gratuite

Qu’est-ce que la fête du Christ-Roi ?

La solennité du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique et précède le premier dimanche de l’Avent.

Cette solennité est d’origine récente : elle fut instituée par le Pape Pie XI en 1925. Elle est célébrée le 34e et dernier dimanche du temps ordinaire. Son thème essentiel reprend les grandes proclamations de Louange au Christ que l’on trouve, par exemple, au début des lettres de saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. À cette occasion, on célèbre le Christ, Fils de Dieu notre Sauveur, comme Seigneur du Cosmos tout entier.

“Il est l’icône du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toutes les créatures. C’est en Lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles. Tout est créé par Lui et pour Lui. Il est avant tout les êtres et tout est maintenu en Lui. Il est aussi la Tête du Corps qui est l’Eglise. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, puisqu’il devait avoir en tout la primauté” (Col. 1. 15-18).

Jésus est-il vraiment roi ?

On peut être gêné par cette appellation de Roi donnée au Christ et se demander, à la suite de la question que posa Pilate au Procès de Jésus à Jérusalem : de quelle royauté s’agit-il ?

Le nom que préfère se donner Jésus n’est ni celui de Roi, ni celui de Messie. Quel nom lui donner alors ? Un double nom reliant la Gloire et la Croix. Il est à la fois le Fils de l’Homme et le Serviteur livré : un titre de gloire et de souveraineté (Fils de l’Homme) et un titre d’amour, de service et de don total à l’Humanité (Serviteur livré).

Jésus le rappelait sur la route d’Emmaüs, après sa mort et sa résurrection, aux disciples qui n’avaient rien compris : “Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela d’abord, pour entrer dans sa Gloire ?” (Lc 24, 25). La Royauté du Christ n’est pas de s’imposer aux consciences, de faire poser le poids de l’autorité comme les puissants de ce monde. Jésus l’avait déclaré à ses disciples Jacques et Jean : “Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude” (Marc 10.45). Si le Christ est Roi, c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve.

(Article tiré du Jour du Seigneur)

 

 

 

 CINÉ-DÉBAT, « LE CHANT DES VIVANTS » de Cécile Allegra

Vendredi 22 novembre 2024 à 19h00

à l’auditorium du Palais des Congrès de Rochefort

Participation libre.

Le film suit des personnes migrantes, toutes survivantes de la longue route de l’exil. À pied, en camion, ils ont fui la guerre, les persécutions, la torture. Ils ont survécu à l’arrachement, à la route, à l’enfer de la Libye, à la traversée de la Méditerranée. A Conques, en Aveyron, l’association Limbo les accueille pour les aider à se reconstruire.

Le film sera suivi de la projection d’un entretien filmé de la réalisatrice, présentant l’initiative du projet et ses enjeux, puis d’un débat avec : Guillaume Marsallon de La Cimade, Véronique Sévin de Limbo, ainsi que Chloé Lamotte d’Incamps et François Lemore, pour présenter les dispositifs de prise en charge existants sur notre territoire et évoquer leurs expériences.

Une soirée organisée par la Cimade  dans le cadre de son festival “Migrant’scène” et proposée en partenariat Amnesty International  la LDH.

 

 

 

 

La collecte annuelle du Secours Catholique : dimanche 17 novembre 2024

Courrier 2024 venant de la Délégation des Charentes

Bonjour,

Le rapport statistique du Secours Catholique paru ce 14 novembre parle des difficultés d’accès à la protection sociale, qui se sont aggravées ces dix dernières années.

Quand il y a des périodes de ruptures de droits, qui peuvent être causées par l’administration elle-même, nous constatons :

  • l’éloignement géographique des administrations
  • l’éloignement physique : la dématérialisation des démarches administratives, l’impossibilité d’avoir des interlocuteurs. Un véritable parcours du combattant pour accéder à la protection sociale

Toutes ces crises compliquent davantage l’équilibre budgétaire des personnes pauvres. Elles font la plupart du temps de très gros efforts pour bien gérer leur maigre budget, les bénévoles du Secours Catholique en sont témoins.

Une fois les charges incompressibles réglées (loyer, eau, gaz, électricité), la moitié des ménages connus du Secours Catholique disposent d’un reste pour vivre de 5 euros par jour et par personne !

Il en résulte la plupart du temps : une charge mentale permanente, le stress et les angoisses surdéveloppés, et bien souvent des impacts sur la santé !

Le premier besoin identifié reste l’écoute et le dialogue en confiance (59% des rencontres) car la pauvreté isole, et les préjugés tenaces remplissent de honte ceux qui ne parviennent plus à faire face aux dépenses.

Les 650 bénévoles et 7 salariés de la Délégation du Secours Catholique des Charentes sont au contact direct de ces situations qu’ils côtoient au quotidien. Ils agissent courageusement et font part régulièrement de difficultés dans la mission qu’ils partagent mais aussi de la richesse des rencontres ! On peut citer brièvement quelques “actions phares” qui s’adaptent aux besoins d’aujourd’hui sur les deux Charentes :

L’accueil individuel inconditionnel : lieu de rencontre, d’écoute.

– Les cafés causettes : lieux d’accueil et d’écoute, avec distribution de petits déjeuners.

– La réflexion de fond sur “l’accès digne à l’alimentation” avec des jardins solidaires, des paniers solidaires, ainsi que des ateliers de cuisine et repas partagés !

Vous trouverez en sortant  les enveloppes permettant d’envoyer vos dons. Donner, c’est déjà agir ! Donner, c’est participer à cette magnifique chaîne de solidarité fondée sur l’Evangile !

Merci pour les gestes précieux que vous ferez !

Bon dimanche à tous !

Pour télécharger ce courrier ou l’imprimer cliquer ICI

En 2023, l’association a collecté 154 millions d’euros utilisés pour venir en aide à 3,6 millions de personnes en France et à l’international.

Le Secours Catholique est soucieux de la bonne utilisation des ces fonds et veille à ce qu’ils soient redistribués auprès de celles et ceux que nous aidons. Gage de son sérieux, les comptes du Secours Catholique sont contrôlés par un commissaire aux comptes, par un censeur du Comité de la charte du don en confiance et par un audit interne.

Origine des dons
Origine des dons
Utilisation des dons
Utilisation des dons

Avec des ressources économiques évaluées à 339 millions d’euros pour l’année 2023, le Secours Catholique a consacré 263 millions d’euros à ses missions sociales en France. Ces actions sont menées auprès des familles à faibles ressources, des personnes à la rue, des migrants, des familles et des enfants en situation de précarité ou d’exclusion (organisation de séjours en vacances, accompagnement scolaire…), des demandeurs d’emploi ou encore des personnes âgées isolées… Elles consistent en de l’accompagnement des personnes en difficulté vers la sortie de la précarité et dans le cas d’urgences en du soutien financier.

Dans le monde, agir en partenariat

Les actions du Secours Catholique à l’international sont conduites en lien avec les partenaires locaux, principalement ceux du réseau Caritas Internationalis. Elles visent à améliorer l’accès aux droits (à l’alimentation, à l’eau, à l’éducation, à la citoyenneté…) de populations en situation de pauvreté ou d’exclusion partout dans le monde, à promouvoir la justice sociale et un développement durable.

Découvrir les actions de solidarité internationale du Secours Catholique

TRANSPARENCE ET CONTRÔLE DE NOS COMPTES

Comité de la charte don en confianceLe Secours Catholique est labélisé par le Don en Confiance, organisme de contrôle des associations et fondations faisant appel aux dons : à ce titre, le Secours Catholique se soumet volontairement et annuellement au contrôle de cet organisme qui lui délivre son label “Don en Confiance”. La labellisation du Don en Confiance implique le respect de 4 grands principes : Respect du donateur, transparence, recherche d’efficacité et probité et désintéressement.

télécharger LE RAPPORT FINANCIER 2023

Pour donner cliquez ICI 

“Dilexit nos” : il nous a aimés. 4ème lettre encyclique du pape

Le pape François vient de publier une lettre encyclique , la 4e de son pontificat, intitulée “Dilexit nos”, c’est-à-dire “Il nous a aimés”.

Dans cette lettre, le pape François nous parle de la dévotion au Cœur de Jésus, en cette année qui marque les 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie, à Paray-le-Monial.

«Il nous a aimés» dit saint Paul, en parlant du Christ, nous faisant découvrir que rien «ne pourra nous séparer» de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples: «Je vous ai aimés» . Il a dit aussi : «Je vous appelle amis». Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié: «Il nous a aimés le premier». Grâce à Jésus, «nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru».

On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur.

Pape François

CONCLUSION

Ce document nous a permis de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune.

Aujourd’hui, tout s’achète et se paie, et il semble que le sens même de la dignité dépende de ce que l’on peut obtenir par le pouvoir de l’argent. Nous sommes pressés d’accumuler, de consommer et de nous distraire, prisonniers d’un système dégradant qui ne nous permet pas de voir au-delà de nos besoins immédiats et mesquins. L’amour du Christ est en dehors de cet engrenage pervers et Lui seul peut nous libérer de cette fièvre où il n’y a plus de place pour un amour gratuit. Il est en mesure de donner du cœur à cette terre et de réinventer l’amour, là où nous pensons que la capacité d’aimer est définitivement morte.

L’Église aussi en a besoin pour ne pas remplacer l’amour du Christ par des structures dépassées, des obsessions d’un autre âge, adoration de sa propre mentalité, des fanatismes de toutes sortes qui finissent par prendre la place de l’amour gratuit de Dieu qui libère, vivifie, réjouit le cœur et nourrit les communautés. Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté du Christ. Seul son amour rendra possible une nouvelle humanité.

Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni !

Pape François