Assemblée Paroissiale de la paroisse de Rochefort

Eglise St Pierre du Breuil Magné

  • Dimanche 26 janvier 2025  après la messe de 9h30

Qu’est-ce que l’assemblée paroissiale ?

L’assemblée paroissiale est une instance de proposition : le peuple de Dieu exprime ses besoins et ses souhaits.
Elle est un lieu d’apprentissage de la synodalité et de la coresponsabilité afin de prendre en compte l’avis des paroissiens (habituels et occasionnels).

1. Que dit le droit canonique ?

Can. 212 : « Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux pasteurs de
l’Église leurs besoins surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits. Selon
le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit
et même parfois le devoir de donner aux pasteurs sacrés leur opinion
sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres
fidèles; restant sauve l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due
aux pasteurs, en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des
personnes. »

2. Que dit l’Ordonnance ?
On se référera à la section 2, chapitre 3, article 20, p. 23 et p. 24 ( cliquer en bas de page sur le lien pour accéder à ces textes)
On se réfèrera aussi aux grands principes :
La synodalité : chapitre 1, article 4, p. 10
Le principe de synodalité signifie que, dans l’Église, le peuple de Dieu
doit exprimer ses besoins et ses souhaits…
• La coresponsabilité : chapitre 1, article 5, p. 11
Le principe de coresponsabilité signifie que l’Église est une
communauté de disciples-missionnaires qui portent tous ensemble
le souci de l’évangélisation…
Prendre soin les uns des autres : chapitre 1, article 3, p. 10 1

3. Quels sont les rôles de l’EAP ( Equipe d’Animation Paroissiale) et du CEP        (Conseil  Economique Paroissial )  ?
Il appartient à l’EAP d’aider le curé à discerner les priorités, définir le programme de mise en œuvre, appeler les personnes qui seront responsables des projets retenus.
Le CEP doit permettre de trouver les ressources nécessaires à ces projets en
sollicitant les paroissiens intéressés par leur réalisation.

4. Quels sont les écueils à éviter ?
Le but de l’assemblée paroissiale est de participer, en écoutant les autres,
pour proposer et discerner les propositions susceptibles d’améliorer la vie de la paroisse tout en restant réaliste.
• Ce n’est donc pas une assemblée de copropriétaires où chacun vient défendre ses intérêts.
• Ce n’est pas non plus une assemblée générale d’association où chacun va voter selon le principe « un homme, une voix »  sur les résolutions préparées par l’EAP.

5. Ce que le dit le pape François sur le processus de décision dans la
primitive Église
«À travers le livre des Actes des apôtres, nous continuons à suivre un voyage :
le voyage de l’Évangile dans le monde. Saint Luc montre avec un grand réalisme la fécondité de ce voyage, ainsi que l’apparition de certains problèmes au sein de la communauté chrétienne. Dès le début, il y a eu des problèmes.       Comment harmoniser les différences qui coexistent en son sein sans que ne se produisent des affrontements et des fractures ?
La communauté n’accueillait pas seulement les Juifs, mais aussi les Grecs,
c’est-à-dire des personnes provenant de la diaspora, pas des Juifs, avec
leur propre culture et sensibilité et ayant une autre religion. Aujourd’hui,
nous les appelons des «païens ». Et ces derniers étaient accueillis. Cette
« comprésence » – présences diverses – détermine des équilibres fragiles et précaires ; et face aux difficultés apparaît la « zizanie », et quelle est la pire zizanie qui détruit une communauté ?     La zizanie du murmure, la zizanie du commérage : les Grecs murmurent à cause de l’inattention de la communauté à l’égard de leurs veuves.
Les apôtres commencent un processus de discernement qui consiste à bien
évaluer les difficultés et à chercher ensemble des solutions. Ils trouvent une issue en partageant les diverses tâches en vue d’une croissance sereine de tout le corps ecclésial et pour éviter de négliger aussi bien la « course » de l’Évangile que le soin des membres les plus pauvres » 1
.
PAPE FRANÇOIS, AUDIENCE GÉNÉRALE, mercredi 25 septembre 2019

Assemblée paroissiale (document cliquer ICI

En route vers le Jubilé 2025 – le pèlerinage

Alors que l’Année Sainte vient d’être solennellement ouverte
par le pape François dans la nuit de Noël,
partons en pèlerinage, laissons-nous déplacer,
prenons conscience que toute notre vie est un pèlerinage !

­
Avec le pape François, mettons-nous en marche :

Le pèlerinage est un élément fondamental de tout évènement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel.

Pape François Spes non confundit, 5

Plein d’espérance, nous prions :

Dieu tout-puissant, tu ne cesses de montrer ta bonté à ceux qui t’aiment, et tu te laisses trouver par ceux qui te cherchent. Sois favorable à tes serviteurs qui partent en pèlerinage et dirige leur chemin selon ta volonté . Sois pour eux un ombrage dans la chaleur du jour, une lumière dans l’obscurité de la nuit, un soulagement dans la fatigue, afin qu’ils parviennent heureusement sous ta garde au terme de leur route.

5 janvier 2025 : ouverture de l’année sainte dans les cathédrales de La Rochelle, Saintes et Saint-Pierre-et-Miquelon

Chapelet médité à l’église St Paul

Samedi 4 janvier 2025 est le 1er samedi de ce mois, 1ersamedi de cette année nouvelle.

En ces jours où l’Eglise fête l’Epiphanie de Jésus, divin Messie, confions à sa Mère, la Très Sainte Vierge, notre Reine, cette nouvelle année.

Pour ceux qui pourraient venir, n’oubliez pas :

le chapelet médité  à 17h à l’église Saint Paul de Rochefort

 

Au milieu de nos joies et de nos peines, nous prierons la Sainte Famille de protéger nos familles et tous ceux que nous aimons, pendant toute cette année nouvelle.

Nous demanderons spécialement à Marie qu’Elle protège notre Église, notre France et notre monde en grand danger.

Nous prierons aussi pour ceux qui souffrent profondément d’être séparés de leurs familles ou abandonnés par elles.                                

Le mois de janvier

C’est le mois consacré à la Sainte-Famille.
Vertu recommandée :  Savoir demander pardon, en particulier dans le cadre familial.

Les Protecteurs du mois :

Saint François de Sales (Fête le 24 janvier)
Saint Jean Bosco           (Fête le 31 janvier).

Les grandes fêtes du mois :

Après celle de Sainte Marie, Mère de Dieu, au premier jour de l’année…

Nous avons déjà fêté :

– le 3  : le Saint NOM de JESUS. En Actes des Apôtres 4, 12 : “…car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés“.

C’est aussi la fête de Sainte Geneviève, sainte patronne de Paris ; née en 419, décédée à l’âge vénérable de 94 ans ; “femme forte” à l’image de celles de la Bible, elle fit reprendre courage aux Parisiens prêts à s’enfuir devant Attila, ce “fléau de Dieu” qui terrorisa l’empire romain en 451 ; et celui-ci recula devant cette femme, vierge consacrée, comme il allait reculer, quelques mois plus tard, devant le Souverain Pontife Saint Léon le Grand : celui-ci se présenta non loin de Rome, sans armes, suivi de son clergé… et Attila donna l’ordre de repartir ; ses généraux mécontents lui reprochant son recul devant le pape, osant même parler de peur, celui-ci aurait rétorqué : “Ce n’est pas de ce vieillard dont j’ai peur, c’est de l’ange qui est à côté de lui et qui me menace de son glaive“. Quelques mois plus tard, en 453, Attila mourut misérablement dans son camp militaire sur les bords du Danube.

– le 5  : l’Épiphanie : fête de la “manifestation du Christ au monde des nations païennes” à travers l’adoration des Mages, avertis de la naissance du Sauveur par un mystérieux “globe de feu”, étoile qui les guida d’abord jusqu’à Jérusalem puis, à environ 10 kilomètres plus au sud, jusqu’à Bethléem.

En Orient, elle est considérée comme une fête à l’égal de Noël ; ces mages, “rois”- chefs de tribus, au nombre de trois d’après les plus anciennes traditions, offrirent au Christ-Enfant, l’or, l’encens et la myrrhe, l’or car Il était Roi, l’encens car Il était Dieu et la myrrhe, le baume funéraire, car Il devait mourir pour nous assurer le Salut.

L’Epiphanie est célébrée normalement le 6 janvier, mais, en France, comme en Belgique, le jour n’étant pas férié, la solennité liturgique est reportée au dimanche suivant pour permettre à tous d’en mieux célébrer la fête.

– Le 12  :le Baptême du Seigneur : Lui, l’Agneau de Dieu, sans péché, voulut dans son humilité, “pour accomplir toute justice“, être baptisé comme devait plus tard l’être “la multitude de ses frères“. De même que, lors du baptême de Jésus, son Père proclama qu’ “en Lui, Il mettait toutes ses complaisances, toute sa Joie“, le baptême de tout enfant, de tout homme, donne à Dieu une grande joie.

Quelques-uns des grands saints du mois :

Le  7 : Saint Raymond de Penyafort (ou Pennafort) ; né vers 1175, c’est un célèbre “Frère Prêcheur” (Dominicain) ; il fonde, avec Saint Pierre Nolasque, à Barcelone, en 1218, l’Ordre de “Notre-Dame de la Merci (= de la Miséricorde)”, chargé de racheter les esclaves chrétiens d’Afrique du nord, enlevés lors de razzias par les Barbaresques musulmans. Pendant plusieurs siècles, les habitants des rives européennes de la Méditerranée occidentale ne purent jamais être sûrs de ne pas finir leur vie comme esclaves en Afrique du Nord.

Les membres de l’Ordre de la Merci s’engageaient à se livrer en otages si c’était le seul moyen de libération imposé par les Barbaresques ; plusieurs en effet, se livrèrent ainsi, furent torturés (tel Saint Raymond Nonnat) ou même moururent martyrs, tel Saint Sérapion d’Alger en 1240.

Le 13 : Saint Hilaire (+ en 367), le grand évêque de Poitiers ; il est l’un des 4 “Pères de l’Église” latine, “Athanase de l’Occident”, défenseur de la foi du “credo de Nicée” (325) face à l’arianisme (qui, lui, niait la divinité du Christ).

Le 15 Saint Rémi, évêque à 22 ans, il mourut en 535 après quelque 75 années d’épiscopat ! Proclamé “Apôtre des Francs”, c’est lui qui baptisa Clovis à la Noël 496, faisant du roi de France le “Fils aîné de l’Église“, en un temps où la plupart des autres chefs barbares -Goths, Vandales, Burgondes etc.- étaient ariens et persécutaient plus ou moins leurs sujets catholiques.
Dans son fameux “Testament“, Saint Rémi s’exclame :
…par égard pour cette race royale qu’avec tous mes frères et co-évêques de la Germanie, de la Gaule et de la Neustrie, j’ai choisie délibérément pour régner, jusqu’à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l’honneur de la Sainte Église et la défense des humbles… Par égard pour cette race que j’ai baptisée, que j’ai reçue dans mes bras, ruisselante des eaux du baptême, cette race que j’ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j’ai ointe de l’onction des rois, par le Saint Chrême du même Saint-Esprit, j’ai ordonné…” ; suivent plusieurs malédictions et bénédictions, malédictions en cas d’infidélités à sa mission de défense de l’Église et des humbles, bénédictions en cas de persévérance dans la fidélité.
Saint Louis n’était fier que de ce titre (Fils aîné de l’Église) ainsi que du lieu de son baptême, aimant qu’on l’appelle “Louis de Poissy”.

Le 21  : Sainte Agnès (de Rome), vierge et martyre (vers 290-304). Elle fut tellement admirée dans l’Eglise primitive qu’elle fait partie des 7 femmes martyres citées dans la très antique liste du Canon Romain de la messe (ou Prière Eucharistique n° 1) avec “Félicité, Perpétue, Agathe, Lucie, …, Cécile et Anastasie”. Le fils du préfet romain, qui la courtisait, aurait été éconduit, Agnès lui disant “qu’elle était déjà fiancée à un autre, le Christ Jésus”. Devant son refus réaffirmé, le préfet la condamna d’abord à être brûlée vive ; le feu l’aurait épargnée mais se serait retourné vers ses bourreaux ; alors le préfet romain l’aurait fait égorger. Elle est souvent représentée avec un petit agneau (symbole de pureté) et une palme (celle du martyre) ; elle est la sainte patronne des vierges, mais aussi des fiancés ; elle a été choisie aussi comme sainte protectrice des Guides (dans le scoutisme).
Pendant des siècles, le 21 janvier, le Pape bénissait deux agneaux dont la laine allait servir à la fabrication des palliums (bandes d’étoffe en laine vierge réservées au Pape et aux primats et à certains archevêques importants).
Le 21 janvier, on fait aussi mémoire du martyre du roi de France, Louis XVI, tué parce que roi mais aussi en haine de la religion catholique.

Le 24  : Saint François de Sales (+ 1622) ; il était évêque de Genève (où il ne put jamais aller à cause des calvinistes qui occupaient la ville), mais en résidence à Annecy ; proclamé “docteur de l’Église”, il était célèbre pour sa douceur. Sa douceur et sa bonté feront revenir à la foi catholique des provinces entières, tel le Chablais.

Son programme pour convertir les calvinistes : « C’est par la Charité qu’il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu’il faut l’envahir, par la charité qu’il faut la recouvrer (…). Je ne vous propose ni le fer, ni cette poudre dont l’odeur et la saveur rappellent la fournaise infernale (…). Nous devons vivre selon la règle chrétienne, de telle sorte que nous soyons […] enfants de Dieu non seulement de nom, mais encore d’effet “.

Il est le Saint Patron des journalistes et écrivains mais aussi… des sourds-muets (car, un jour, et pendant 17 ans, il s’occupa comme un père, d’un jeune sourd-muet abandonné).

Le 25 la Conversion de Saint Paul (de son nom hébreu : Saul) sur le chemin de Damas : “… comme il approchait de Damas, il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” ; alors, il demanda : “Qui es-tu, Seigneur ?” et la voix lui répondit : “Je suis Jésus, Celui que tu persécutes”. Car faire souffrir les disciples du Christ, comme faire souffrir un frère, c’est faire souffrir le Christ Lui-même.

Le 28  : Saint Thomas d’Aquin ; frère dominicain, philosophe et théologien célèbre (1225-1274) auteur d’une “Somme” théologique immense ; peu de temps avant de mourir, il eut, pendant une Eucharistie, une telle vision du mystère de Dieu que tout à coup, tout ce qu’il avait pu écrire lui apparut “comme de la paille” : il voulut tout brûler … Heureusement, ses frères ne le voulurent pas ! En recevant sa dernière communion, il dit : “Je Vous reçois, ô Salut de mon âme. C’est par amour de Vous que j’ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c’est Vous que j’ai prêché et enseigné”...

Le 31  Saint Jean Bosco (1815-1888) : à Turin qui, à cette époque est la capitale d’une Italie très anticléricale, il accomplit un merveilleux apostolat auprès des jeunes des quartiers pauvres de Turin ; son aura et sa bonté joyeuse le firent admirer même des gouvernants anticléricaux de son temps, tel le premier ministre Cavour.

Il attira autour de lui un nombre étonnant de saints, dont le plus célèbre est celui qui fut longtemps le plus jeune canonisé de l’Église, Saint Dominique Saviomort à 15 ans ; celui-ci avait une conscience tellement aigüe de ce qu’est le péché qu’il voulait se confesser tous les jours mais Don Bosco, dans sa surnaturelle prudence, lui permit de se confesser seulement tous les 8 jours…

 

Que l’année 2025 soit une année où progresse la paix

Au début de cette année 2025, année sainte, le pape François nous invite à nous engager résolument pour la paix dans le monde entier, alors que tant de pays sont marqués par la guerre et la violence : Ukraine, Israël et Palestine, Liban, Syrie, Yemen, Birmanie, et tant d’autres…

Voici quelques extraits de son message pour cette journée mondiale de la Paix.

Remets-nous nos dettes, donne-nous ta paix

I. À l’écoute du cri de l’humanité menacée

1. À l’aube de cette nouvelle année que nous donne le Père céleste, un temps jubilaire consacré à l’espérance, j’adresse mes vœux les plus sincères de paix à toute femme et à tout homme, en particulier à ceux qui se sentent abattus par leur condition existentielle, condamnés par leurs erreurs, écrasés par le jugement des autres, et qui ne parviennent plus à percevoir une quelconque perspective pour leur vie. À vous tous, espérance et paix, car cette année est une Année de Grâce qui vient du Cœur du Rédempteur !

2. En 2025, l’Église Catholique célèbre le Jubilé, un événement qui remplit les cœurs d’espérance. Le “jubilé” remonte à une ancienne tradition juive où le son d’une corne de bélier (en hébreu yobel) annonçait, tous les quarante-neuf ans, une année de clémence et de libération pour le peuple (cf. Lv 25, 10). Cet appel solennel devait en théorie se répercuter dans le monde entier (cf. Lv 25, 9), afin de rétablir la justice de Dieu dans les différents domaines de la vie : l’usage de la terre, la possession des biens, les relations avec le prochain, en particulier les plus pauvres et ceux qui étaient tombés en disgrâce.

3. Aujourd’hui encore, le Jubilé est un événement qui nous pousse à rechercher la justice libératrice de Dieu sur la terre. Nous voudrions au début de cette Année de Grâce entendre, non pas la corne, mais l’« appel à l’aide désespéré» qui monte de nombreuses parties du monde et que Dieu ne cesse d’entendre, comme la voix du sang d’Abel le juste. À notre tour, nous nous sentons appelés à être la voix de si nombreuses situations d’exploitation de la terre et d’oppression du prochain.  Ces injustices prennent parfois l’allure de ce que saint Jean-Paul II a appelé des « structures de péché » puisqu’elles ne sont pas seulement dues à l’iniquité de quelques-uns mais se sont, pour ainsi dire, enracinées et reposent sur une large complicité.

A l’occasion du Jubilé, le pape François lance 3 appels à la communauté internationale :

11. Je voudrais donc, au début de cette Année de Grâce, suggérer trois actions susceptibles de redonner de la dignité à la vie de populations entières et de les remettre sur le chemin de l’espérance afin que la crise de la dette puisse être surmontée et que tous puissent à nouveau se reconnaître comme des débiteurs pardonnés.

  • Je reprends tout d’abord l’appel, lancé par saint Jean-Paul II lors du Jubilé de l’an 2000, à penser à une « réduction importante, sinon à un effacement total, de la dette internationale qui pèse sur le destin de nombreuses nations ». En reconnaissant la dette écologique, puissent les pays les plus riches se sentir appelés à tout mettre en œuvre pour remettre les dettes des pays qui ne sont pas en mesure de rembourser ce qu’ils doivent.
  • Je demande également un engagement ferme à promouvoir le respect de la dignité de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, afin que toute personne puisse aimer sa propre vie et envisager l’avenir avec espérance, en désirant le développement et le bonheur pour elle-même et pour ses enfants. En effet, sans espérance en la vie, il est difficile que naisse dans le cœur des plus jeunes le désir d’engendrer d’autres vies. En particulier, je voudrais encore une fois inviter à un geste concret qui favorise la culture de la vie. Je veux parler de l’abolition de la peine de mort dans toutes les nations. En effet, cette pratique, non seulement transgresse l’inviolabilité de la vie, mais anéantit aussi toute espérance humaine de pardon et de renouveau.
  • J’ose également relancer un autre appel aux jeunes générations, me référant à saint Paul VI et à Benoît XVI, en ces temps marqués par les guerres. Utilisons un pourcentage minimum fixe de l’argent dépensé aux fins d’armements pour la création d’un Fonds mondial qui élimine définitivement la faim et facilite les activités éducatives dans les pays les plus pauvres, afin de promouvoir le développement durable, en luttant contre le changement climatique. Nous devons essayer d’éliminer les prétextes qui poussent les jeunes à imaginer leur avenir sans espoir, ou comme une attente de venger le sang de leurs proches. L’avenir est un don qui permet dépasser les erreurs du passé, afin de construire de nouveaux chemins de paix.

13. Que 2025 soit une année où progresse la paix ! Cette paix véritable et durable qui ne s’arrête pas aux querelles des contrats ni aux tables des compromis humains. Cherchons la paix véritable, celle que Dieu donne à un cœur désarmé : un cœur qui ne calcule pas ce qui est à moi et ce qui est à toi ; un cœur qui défait l’égoïsme par l’empressement à aller à la rencontre des autres ; un cœur qui n’hésite pas à se reconnaître débiteur de Dieu et qui est prêt pour cela à remettre les dettes qui oppriment le prochain ; un cœur qui surmonte le découragement face à l’avenir par l’espérance que chacun est une richesse pour ce monde.

15. Accorde-nous ta paix, Seigneur ! Telle est la prière que j’élève à Dieu, tandis que j’adresse mes vœux pour la nouvelle année aux Chefs d’État et de Gouvernement, aux Responsables des Organisations internationales, aux Chefs des différentes religions, à toute personne de bonne volonté.

Remets-nous nos dettes, Seigneur,
comme nous les remettons à nos débiteurs,
et, dans ce cycle de pardon, accorde-nous ta paix,
cette paix que Toi seul peux donner
à ceux qui se laissent désarmer le cœur,
à ceux qui, avec espérance, veulent remettre leurs dettes à leurs frères,
à ceux qui confessent sans crainte qu’ils sont tes débiteurs,
à ceux qui ne restent pas sourds au cri des plus pauvres.

Du Vatican, le 8 décembre 2024

FRANÇOIS

Avis de décès de M. Rémi Guérin diacre à Rochefort

C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre le décès de M. Rémi GUERIN, diacre, survenu le samedi 28 décembre 2024 à l’âge de 69 ans.

Les obsèques seront célébrées vendredi 3 janvier 2025 à 10h00 en l’église Saint Louis de Rochefort.  L’inhumation aura lieu ensuite au cimetière de Rochefort.

Qu’il repose désormais dans la paix du Seigneur. Toutes nos condoléances à Martine Guérin son épouse et à sa famille

Le Nouvel An et la Foi Chrétienne

Pourquoi les Chrétiens Fêtent-ils le Nouvel An ?

Dans la tradition chrétienne, le Nouvel An est l’occasion de réfléchir, de se renouveler spirituellement et de célébrer l’espoir. C’est un moment pour se souvenir des enseignements de Jésus et pour se tourner vers l’avenir avec foi et optimisme.

Le Nouvel An est-il une Fête Religieuse ?

Bien que le Nouvel An ait des racines religieuses, il est aujourd’hui célébré par de nombreuses personnes comme une fête laïque. Dans la foi chrétienne, cette période est souvent marquée par des messes et des prières, reflétant à la fois les aspects religieux et culturels de la célébration.

Comment le Nouvel An est-il Célébré Aujourd’hui ?

Dans le monde moderne, le Nouvel An est souvent associé à des rassemblements festifs, des concerts, des feux d’artifice et d’autres célébrations publiques. Cependant, de nombreuses personnes choisissent également de le célébrer de manière plus intime ou spirituelle.

Pourquoi le 31 décembre s’appelle la Saint Sylvestre ?

Le 31 décembre est appelé la Saint-Sylvestre en l’honneur de Saint Sylvestre I, pape de l’Église catholique romaine, qui est décédé ce jour-là en 335 après J.-C. Cette date est devenue synonyme de la célébration de la fin de l’année dans plusieurs pays.

Quelle est l’histoire du Nouvel An ?

L’histoire du Nouvel An remonte à l’Antiquité, où il était célébré selon diverses traditions culturelles. Il a pris une importance particulière dans la culture romaine et a été adopté par l’Église chrétienne, qui a éventuellement fixé la date au 1er janvier dans le calendrier grégorien.

Quelle est l’histoire de Saint-Sylvestre ?

Saint-Sylvestre I était pape de 314 à 335 après J.-C. et est connu pour avoir régné pendant la période de conversion de l’empereur Constantin au christianisme. Sa papauté a coïncidé avec des événements significatifs pour l’Église, y compris le premier concile de Nicée.

C’est Noël ce soir, Jésus est notre histoire…

La naissance de Jésus selon les Évangiles

D’après les Évangiles, Jésus serait né de Marie, une jeune fille dont on peut penser qu’elle avait 16 ou 17 ans et qui avait été promise en mariage à Joseph, un homme de la descendance du roi David. Marie aurait été vierge lorsque l’ange Gabriel lui annonça qu’elle était enceinte et donnerait le jour au Messie que les juifs attendaient depuis des siècles.

Le mot Messie (« oint du Seigneur » en hébreu) se traduit par Christos en grec, la langue véhiculaire du bassin méditerranéen à cette époque, d’où le nom donné plus tard au fils de Marie, Jésus Christ, et à ses disciples, les chrétiens.

La naissance survint à Bethléem, à quelques kilomètres au sud de Jérusalem, car Joseph et Marie avaient dû s’y rendre pour se faire recenser conformément à un édit d’Auguste :

À cette époque-là parut un édit de l’empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’Empire.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la famille et de la lignée de David.
Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient là, le moment où Marie devait accoucher arriva,
et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.
Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau.

(…).

Notons que ledit recensement n’est attesté par aucune archive romaine. La présence de bergers dans le voisinage donne à penser que Jésus serait né à l’époque de l’agnelage, au mois d’avril. Par ailleurs, l’évocation du cruel roi Hérode, protégé des Romains, situerait sa naissance en l’an 6 avant J.-C. ! Le moine Denys le Petit, à l’origine du calendrier adopté aujourd’hui dans le monde entier, se serait donc trompé dans ses calculs.

L’enfance de Jésus se déroula en Galilée, au nord de la Palestine, dans une ville peu connue du nom de Nazareth, où Joseph exerçait le métier de charpentier. Il semble que l’enfant ait eu de nombreux frères et soeurs plus jeunes, ce qui est admis par les protestants mais contesté par les catholiques. Le mot grec adelphos employé par les évangélistes pourrait en effet désigner aussi bien les frères que les cousins ou les proches du Christ.

Vers l’âge de trente ans, Jésus quitta sa famille et commença à prêcher sur les bords du lac Tibériade. D’humbles pêcheurs le rejoignirent. Ils n’allaient plus le quitter jusqu’à sa mort sur la croix, trois ans plus tard.

 

Le sens de Noël

Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité » célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.
Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers.
L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».

À Noël, le Fils de Dieu se fait homme !

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché.

Site de l’église catholique de France

Ouverture de la porte Sainte : un moment de grâce à ne pas manquer

Suite à l’ouverture de la porte sainte de la Basilique St Pierre à Rome le 24 décembre 2024, marquant le début de l’année jubilaire, tous les diocèses sont invités par le Pape François à vivre une célébration pour ce temps extraordinaire qu’il nous sera donné de vivre tout au long de l’année 2025. Elles auront lieu dans chaque cathédrale de chaque pays.

Dans le diocèse de la Rochelle, trois célébrations seront ainsi proposées le dimanche 5 janvier 2025 :

– Messe à 11h à la cathédrale de la Rochelle

– Procession à 17h00 (rdv à l’Abbaye aux Dames),suivie de la messe à la cathédrale de Saintes à 18h

– Messe à la cathédrale de Saint-Pierre et Miquelon (horaire à préciser)

Une occasion unique de se mettre en route pour devenir des “Pèlerins d’espérance” (Thème de cette année jubilaire)

Pourquoi franchir une Porte Sainte ?

Lors d’une Année Sainte, chaque évêque détermine au moins un lieu où les fidèles pourront faire une démarche de pèlerinage.

Passer une Porte Sainte c’est la franchir réellement comme acte symbolique de notre désir de voir toute chose à travers le Christ qui nous ouvre un horizon nouveau (Ap. 21, 5).

Franchir la Porte Sainte symbolise le passage du péché vers la grâce. Toujours ouverte, la porte exprime l’attente de Dieu qui se tient sur le seuil les bras ouverts pour nous faire entrer dans la miséricorde. Passer la porte requiert donc qu’on laisse derrière soi le péché pour rejoindre l’amour et le pardon.

Avant de franchir la Porte, il faut se mettre en route. Comme un pèlerin appelé à aller de l’avant, chacun marche à la rencontre du Père miséricordieux, sur un chemin de conversion. Passer le seuil de la porte, c’est un acte de foi du croyant qui reconnait en Jésus-Christ le Seigneur. Le Christ a dit : « Moi, je suis la porte » (Jn 10,7). C’est par lui que l’on peut connaître et entrer en communion avec Dieu. Le Christ est le Sauveur envoyé par le Père qui permet à tout homme de passer du péché à la grâce.

En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu

« En cette fête de l’Immaculée Conception, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte. En cette occasion, ce sera une Porte de la Miséricorde, où quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne, et donne l’espérance […] En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est avec nous. » Pape François Bulle d’indiction 3.14

Groupe biblique : “La lettre de Paul aux Philippiens”.

Le groupe biblique se réunit le premier lundi de chaque mois – de 19h à 20h30 à la salle paroissiale 65 ter rue Voltaire – Rochefort

Prochaine réunion Lundi 6 janvier 2025 

Sujet de la rencontre : – La Lettre de Paul aux Philippiens

Venez explorer ce texte riche en enseignements, découvrir avec d’autres membres de la communauté.

Ce moment de lecture, de prière et de discussion est ouvert à tous que vous soyez un habitué ou un nouveau venu.

Ensemble, nourrissons notre foi et grandissons dans la compréhension de l’évangile

CONTACTS
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