Vivez un pèlerinage en Algérie

Proposé par le diocèse de La Rochelle, sous la conduite du père Pascal-Grégoire Delage, curé de la paroisse Notre-Dame-de-l ’Estuaire, et accompagné par Mme Monique Besset, directrice des pèlerinages.

” Inscrire nos pas dans les pas des martyrs d’hier et d’aujourd’hui.” 

DU MARDI 5 AU JEUDI 14 NOVEMBRE 2024

Programme du pèlerinage

Jour 1 : mardi 5 novembre
Nantes / Alger
À l’arrivée, tour panoramique en autocar de la ville d’Alger : découverte de la Nouvelle Grande Mosquée, Djamaâ El-Djazaïr, le monument aux Martyrs, érigé en 1982 pour le vingtième anniversaire de l’indépendance, la place des Martyrs, qui a longtemps constitué le centre d’Alger, elle est située au pied de la Casbah, la mosquée Sidi Ramdane, la plus ancienne mosquée historique de la ville d’Alger, d’une superficie de 400 m2 avec son minaret de 32 m de haut (classée au Patrimoine mondial de l’Unesco).
L’après-midi, visite de la cathédrale du Sacré-Cœur, église cathédrale de l’archidiocèse d’Alger, et mese.
Puis rencontre avec un témoin de la famille spirituelle de Charles de Foucauld.

Jour 2 : mercredi 6 novembre
Alger
Promenade dans la Casbah d’Alger, arrêt à la mosquée Ketchaoua, visite du musée national des Antiquités et des Arts islamiques.
Découverte de la basilique Notre-Dame-d ’Afrique et messe.

Jour 3 : jeudi 7 novembre
Alger / Tipaza / Cherchell / Alger Visite au mausolée royal de Maurétanie,
dit “Tombeau de la Chrétienne”, de Tipaza.
Visite de Cherchell.
Messe à Alger.

Jour 4 : vendredi 8 novembre
Alger / Djemila / Constantine
Visite de Djemila et arrivée à Constantine.

Jour 5 : samedi 9 novembre
Constantine / Tebessa
Visite de la ville : palais d’Ahmed Bey, mosquée El Bey, église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, mosquée Emir Abdelkhader.
Rencontre avec le Supérieur de la communauté de Constantine et délégué du Provincial du Proche-Orient pour l’Algérie.
Eucharistie dans la chapelle des Jésuites
à Constantine.
Arrivée à Tébessa.

Jour 6 : dimanche 10 novembre
Tébessa / Madaure
Découverte de la ville : remparts, Arc de
Caracalla, amphithéâtre, aqueduc de Thevest, temple de Minerve, basilique dédiée à sainte Crispine de Thagare.
Messe à la basilique.
Route vers Madaure.

Jour 7 : lundi 11 novembre
Madaure / Thaghaste / Annaba
Visite de M’daourouch : ruines de thermes, de temples, de trois basiliques, d’un théâtre, ses vestiges d’huileries,
du Forum, d’une forteresse byzantine…
Visite de Souk Ahras, l’ancienne Thagaste,
ville natale d’Augustin : visite de sa maison natale et de l’olivier que saint Augustin a planté en mémoire de son
père.
Route vers Annaba.

Jour 8 : mardi 12 novembre
Annaba / Alger
Visite du parc archéologique et du musée
d’Hippone, de la basilique de Saint-Augustin et messe.
Rencontre avec des membres de l’équipe pastorale de la basilique Saint-Augustin
Retour en avion à Alger.

Jour 9 : mercredi 13 novembre
Alger / Tibhirine / Alger 
Départ pour une journée au monastère de Tibhirine, sur les contreforts de l’Atlas.
Journée de mémoire, de pèlerinage et d’action de grâce pour le témoignage de cette communauté de Trappistes.
Rencontre avec des frères et sœurs de la Communauté du chemin Neuf, auxquels le diocèse d’Alger a confié en 2016 la charge de l’animation spirituelle du lieu.
Eucharistie au monastère de Tibhirine.
Retour à Alger en fin de journée.

Jour 10 : jeudi 14 novembre
Alger / Nantes
Retour en France

 

Hymne à la fraternité

A mes frères de Tibhirine

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
A vous et à tous ceux
Qui ne verront plus le printemps
Ni les champs de coquelicots
Ni les champs de lavande
Qui sont tombés sur le front
Serrant contre leur poitrine
Les gerbes de l’alliance après la moisson.

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Vous qui n’avez jamais déserté le lieu
Car votre Passion se confond avec le lieu
Car quel que soit le lieu
“Dieu est plus proche de l’homme
Que sa veine jugulaire” (Sourate 50,16).
Qui mieux que vous le savait ?

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Dix ans après le massacre
Quel pardon pouvons-nous vous demander
Vous qui avez pardonné par avance ?
Quels regards pouvons-nous échanger avec vos familles ?
Alors que nos visages sont caressés par votre bonté
Alors que nos cœurs sont apaisés par vos prières
Alors que nos pieds sont lavés par vos mains
Vous étiez les frères des gueux
Sous le regard rivé des barbouzes.

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Mais comment pensez aux fils de Caïn
Qui vous ont raptés
Dans la tranquillité de votre sommeil
Qui ont rapté le don de Dieu !
Ces fils de Caïn peuvent-ils se réclamer de nous ?
Peuvent-ils se réclamer des 114 sourates du Coran
Scandant l’amour
Scandant la clémence
Scandant la miséricorde de Dieu
La sacralité de la vie
La condamnation absolue du meurtre ?

Mes frères de Tibhirine
Au-delà de la terre algérienne
Où vos corps reposent
Au-delà de la Méditerranée
Berceau de l’humanité
Sur la petite colline d’Aiguebelle
D’autres musulmans semblables à ceux
Que vous avez aimés jusqu’à votre dernier souffle
Qui vous ont aimés jusqu’au bout du scandale
D’autres musulmans à la croisée des chemins
Se sont levés pour répondre à votre appel
Dans une communion fraternelle
Et dans la paix du soir endormi
Vous êtes debout face à l’autel au milieu de nous
Éclairant de vos sourires

Tout le chœur de l’Abbaye Notre Dame.
Mounir Ben Taleb – Mars 2006 – Valence, France

Pèlerinage à Rome pour le Jubilé 2025

2025 approche à grands pas, et avec elle, l’occasion exceptionnelle de vivre l’année Jubilaire à Rome. Cette année exceptionnelle, connue également sous le nom de l’année Sainte, est une invitation à la réflexion, au partage et au renouvellement de la foi. En vue de l’année Sainte 2025, la devise choisie par le Pape est « Pèlerins de l’espérance ».

Les évêques des 5 diocèses de la Province de Poitiers vous proposent de participer à un pèlerinage à Rome, du 24 au 28 février, pour y vivre pleinement cette démarche jubilaire.

Ce n’est pas un hasard si le pèlerinage est un élément fondamental de tout événement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel.

L’année prochaine encore, les pèlerins de l’espérance ne manqueront pas d’emprunter des chemins anciens et modernes pour vivre intensément l’expérience jubilaire. Dans la ville même de Rome, il y aura aussi des itinéraires de foi, en plus des traditionnels itinéraires des catacombes et des sept églises. Transiter d’un pays à l’autre comme si les frontières étaient abolies, passer d’une ville à une autre dans la contemplation de la création et des œuvres d’art, permettra de tirer profit des expériences et des cultures diverses pour porter en soi la beauté qui, harmonisée par la prière, conduit à remercier Dieu pour les merveilles qu’Il a accomplies.

Pape François

Spes non confundit (Bulle d’indiction du jubilé ordinaire de l’année 2025)

Pré-inscription impérative avant le 30 septembre 2024

Fête de St Antoine de Padoue : 13 juin

Antoine de Padoue naquit à Lisbonne vers 1195. Entré chez les chanoines réguliers de saint Augustin, il demeura onze ans au monastère de Sainte-Croix à Coimbra.

Dans ce centre réputé d’études théologiques, il acquit une connaissance merveilleuse de la Sainte Écriture et des Pères. Désireux du martyre, il passa en 1220 aux Frères Mineurs. Il se rendit effectivement au Maroc mais dut le quitter pour cause de maladie. Puis il mena une vie de haute contemplation au Monte Paolo ( Romagne) Il s’adonna ensuite à la prédication et y connut un succès inouï, confirmé par d’éclatants prodiges.

Les sermons de saint Antoine s’adressent tantôt aux fidèles en général, tantôt à des catégories précises de personnes: pénitents, actifs, contemplatifs, religieux, prédicateurs, prélats, etc. ; à chacune de ces catégories notre saint trace la voie du salut et de la perfection.

Il se montre partout d’une sûreté et d’une rectitude de doctrine admirable; néanmoins il évite les spéculations pour toujours rester pratique. De temps en temps, il interrompait l’apostolat pour se plonger dans la contemplation, où Dieu lui accordait des grâces mystiques. Il occupa aussi plusieurs charges dans l’Ordre et enseigna la théologie à ses jeunes confrères. Antoine mourut à Padoue le 13 juin 1231 et fut canonisé le 30 mai 1232.

En 1931, lors du septième centenaire de la mort de notre saint, les Frères Mineurs demandent au Saint-Siège de bien vouloir honorer saint Antoine du titre de docteur de l’Église.

Le dossier sera présenté en 1936, orné de 2017 signatures venues de partout. C’est le 16 janvier 1945 que saint Antoine sera nommé docteur de l’Église Universelle.

Pourquoi prier saint Antoine?

Saint Antoine de Padoue est sans doute l’un des saints les plus vénérés et priés au monde. Mais pourquoi le prie-t-on? Qu’attend-on de lui ?

Suivant une ancienne tradition, rattachée à un épisode de sa vie, saint Antoine est invoqué pour retrouver les objets perdus. Attention délicate du saint, lorsqu’on pense à l’angoisse de ceux qui ont égaré un document précieux ou la clé de la maison, d’un coffre, de la voiture, etc… Une approche en vérité de saint Antoine peut aussi faire recouvrer la foi, favoriser le retour à la pratique religieuse et même le retour de la force et du courage perdus pour affronter les épreuves de la vie quotidienne: maladie, divorce, perte d’un être cher.

N’est-il pas, lui même, un maître en théologie et un modèle de vie spirituelle, toujours proche de Dieu et des hommes? Au-delà des prières que nous pouvons lui adresser, c’est surtout son message que nous pouvons retenir;

Les choses perdues

C’est sans doute le motif le plus fréquent d’invocation de saint Antoine : retrouver les choses perdues.

D’où cela vient-il ? Certains biographes pensent que cela remonterait à un incident survenu dans la vie du saint. On raconte en effet qu’Antoine possédait un psautier annoté de sa propre main dont il faisait usage pour donner des cours d’Écriture sainte à ses confrères. Or, un novice, qui voulait quitter l’Ordre, s’empara du précieux volume et partit. Antoine pria pour retrouver son psautier. Effectivement, un peu plus tard le novice, repentant, rapporta ledit volume et même réintégra l’Ordre.

Il y a également une hymne composée en l’honneur de saint Antoine qui a connu la plus étonnante des fortunes. Julien de Spire, dans son hymne “Si quaeris miracula”, ce qui veut dire : “Si tu cherches des miracles”, dit que saint Antoine redonne à ceux et celles qui l’en prient l’usage des membres et des forces perdues, en latin : membra viresque perditas.

Dans le cours du temps, on ne sait trop pourquoi, les deux premières lettres de viresque auraient disparu, ne laissant subsister que resque, et “res” veut dire chose.  Puisqu’en latin “que” signifie “et“, “resque” se traduit par “et les choses“. Ainsi le sens de la phrase a changé pour donner : les membres et les choses perdues, au lieu de : les membres et les forces perdues. Saint Antoine aurait-il validé le nouveau sens de la phrase pour aider ses frères et sœurs à retrouver des choses perdues  ? Une chose est sûre : ça marche, et même,  parfois, il retrouve aussi des personnes perdues. Pourquoi pas ?

Le lys de saint-Antoine

Il est légitime de se demander d’où vient la dévotion aux lys de saint Antoine, puisque cette dévotion existe. Voici une hypothèse: au cours de la révolution italienne, les Franciscains de la ville de Marcasso en Sicile, furent expulsés de leur couvent. L’église, demeurée ouverte, restait déserte. Or, une fois l’an, la population des alentours y venait pour la fête de saint Antoine. Beaucoup de fleurs de toute sorte étaient apportées à cette occasion. Il y avait en particulier des roses et des lys.

Avant de repartir, chacun rapportait chez soir une fleur que l’on conservait comme un précieux souvenir. Une année, le sacristain oublia de replacer la statue du saint dans sa niche. Quelques semaines plus tard, il vint réparer son oubli.

Mais quelle ne fut pas sa surprise : au pied de la statue se trouvait une gerbe de lys d’une incomparable fraîcheur. L’étonnement fut d’autant plus grand que les autres fleurs abandonnées sur place étaient complètement desséchées. La nouvelle fit boule de neige et on voulut voir de ses yeux ces admirables lys, alors que la saison des lys était bel et bien passée.

Un prodige semblable se serait passé à Mentosca, en Autriche, en 1630. Un lys avait été déposé dans la main de saint Antoine pour la fête du 13 juin. Laissé là toute l’année, il conserva sa fraicheur et continua de répandre son parfum. Le pape Léon XIII a concédé lui-même une bénédiction spéciale des lys de saint Antoine pour la fête du saint.

Le bref de saint-Antoine

Une femme du Portugal, en butte aux vexations du démon, ne savait plus à quel saint se vouer. Un jour, son mari la traita de “possédée du démon”. Alors, n’y tenant plus, elle décida de mettre fin à ses jours, en se jetant dans le fleuve.

En cours de route, elle passa devant l’église des Franciscains et s’y arrêta pour une dernière prière. C’était un 13 juin. Pendant sa prière elle s’endormit, et, soudain, Antoine lui apparut, un papier à la main : « Prends ce billet et il te délivrera ». Or, le billet portait cette citation de l’Apocalypse : « Voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu de manière à pouvoir ouvrir le livre et en ouvrir les sceaux ».

À son réveil, toute surprise de se retrouver avec ce billet en main, elle reprit confiance et retourna chez elle complètement guérie. Ce billet parvint jusqu’au roi du Portugal qui en facilita grandement la diffusion. C’était une formule brève: un Bref, efficace entre les mains de tous ceux et celles qui y croient. Cette dévotion au Bref de saint Antoine est encore très populaire de nos jours et bien des personnes portent ce bref sur elles.

Place Saint Antoine (10)
Le pain des pauvres

Ceci s’est passé à Padoue, au Moyen Âge. Un enfant laissé sans surveillance, s’amusa dans l’eau et se noya. De retour, la mère chercha son enfant et le retrouva enfin, mais sans vie.

 

Des Franciscains qui surveillaient la construction de la basilique accoururent et consolèrent la pauvre femme du mieux qu’ils purent. L’enfant était inerte mais la foi de sa mère resta vive. Elle fit à saint Antoine la promesse suivante : ” Si mon enfant revient à la vie, je donnerai aux pauvres autant de pain que pèse mon enfant“. On pria beaucoup et vers la fin de la nuit l’enfant revint à la vie. Telle serait l’origine de l’œuvre du pain des pauvres qu’on a surnommée en ce temps là “pondus pueri ” ou ” poids de l’enfant” en latin. Au début du 19e siècle, le prodige est oublié, mais à la fin du même siècle, grâce à l’aventure qui advint à Louise Bouffier, il refit surface.

En effet, le 12 mai 1890, Louise ne parvenait pas à ouvrir la porte de son magasin. La serrure était brisée et le serrurier, impuissant, suggéra d’enfoncer la porte. Au dernier moment, la dame se ravisa et dit au serrurier : « Essayez encore avec cette clé. Si cela réussit, je promets à saint Antoine de donner autant de pain aux pauvres que je le pourrais ». Cela marcha ! De là s’est répandue l’habitude de ramasser du pain pour les pauvres en échange d’une faveur obtenue.

L’enfant Jésus dans les bras de saint Antoine

C’est peut-être le plus grand titre de gloire, ou plutôt de bonheur, que cette présence de l’enfant Jésus dans les bras de saint Antoine. Il nous a été transmis qu’un frère moine, à Camposampiero, en entrant dans la cellule d’Antoine, le vit, entouré de lumière, caressé par Jésus, tenu dans ses bras. Quelle grâce extraordinaire !

Fête du sacré coeur de Jésus le 7 juin

C’est le coeur de Jésus symbole de l’amour divin, centre où tout converge et qui embrasse tout.
L’Eglise contemple le coeur du Sauveur de l’humanité et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu. La dévotion au Sacré Cœur nous invite à fixer notre attention sur ce coeur aimant, compatissant et miséricordieux qui révèle le coeur de Dieu. Il existe des liens intimes entre le Sacré-Cœur et l’Eucharistie.

L’histoire de cette solennité

Cette fête catholique nait au XVIIe siècle, à la suite de révélations accordées à une religieuse bourguignonne : sainte Marguerite-Marie.

En 1675, à Paray-le-Monial, le Christ apparaît plusieurs fois à cette religieuse, et lui fait découvrir la dévotion à son Sacré-Cœur. Cette dévotion est reconnue par le pape Clément XIII en 1765, et instaure la solennité en 1765. Elle est étendue à l’Eglise universelle, et inscrite au calendrier liturgique par le pape Pie IX en 1856.

À cette occasion, il bénit aussi le projet d’édification de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre en France, qui fut édifiée en signe de consécration de la France au Sacré-Cœur.

Depuis 2002, cette fête est cumulée avec la prière pour la sanctification des prêtres, car les prêtres témoignent par leur vie donnée de l’amour de Dieu pour les hommes. Ils sont “l’amour du Cœur de Jésus”, disait le saint Curé d’Ars.

Prière au Sacré-Cœur de Jésus

Ô Cœur de Jésus, broyé à cause de nos péchés,
Cœur de Jésus attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes,
Cœur de Jésus, victime de toutes les iniquités,
Je Vous aime de toute mon âme et par-dessus toutes choses,
Je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent,
Je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner,
Je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la Sainte Eucharistie,
Je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner votre Sacrement d’Amour par leurs insultes et leurs sacrilèges,
Cœur de Jésus, pardonnez aux pêcheurs, ils ne savent pas ce qu’ils font !
Cœur de Jésus, soutenez ceux qui propagent votre Saint Nom !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui souffrent et qui luttent !
Cœur de Jésus, faites que la société s’inspire en tout de votre Saint Evangile, seule sauvegarde de la Justice et de la Paix !
Cœur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits !
Cœur de Jésus, régnez sur ma patrie !
Cœur de Jésus, que votre Règne arrive par le Cœur Immaculé de Marie !
Ainsi soit-il.

 

 

Fête de la Sainte Trinité

Dimanche 26 mai nous fêterons la Sainte Trinité

  • 9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné
  • 11h00 à l’église St Louis ( messe des familles et catéchisme)
  • 18h00 à l’église St Etienne de Tonnay-Charente

Les chrétiens sont baptisés : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : “Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit” : c’est la Trinité.

L’homme n’est pas capable d’imaginer un Dieu unique qui existe en trois personnes. C’est Dieu qui nous a révélé ce mystère de son amour par l’envoi de son Fils et du Saint-Esprit. Jésus nous a révélé que Dieu est « Père », en nous montrant d’une façon unique et originale, que Lui-même n’existe que par son Père, Jésus est un seul Dieu avec le Père.

Jésus a promis à ses apôtres – les douze hommes qu’Il a choisis et envoyés – le don de l’Esprit Saint. Il sera avec eux et en eux pour les instruire et les conduire « vers la vérité tout entière » (Jean 16, 13). Ainsi, Jésus nous le fait connaître comme une autre personne divine.

La Trinité est Une : nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.

Source : Petit guide de la foi, Mgr Vingt-Trois, éd. le Sénevé.

Vidéo pour comprendre La TRINITE

Que fêtons-nous à la Pentecôte ?

Fête de la pentecôte 2024 sur la paroisse de Rochefort

  • Dimanche 19 mai : – 9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné >. – 11h00 à l’église St Louis. – 18h00 à l’église St Etienne de Tonnay-Charente >.

Chantons…

 

Le 50ème jour après Pâques, alors qu’une foule s’est rassemblée pour Chavouot (fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse), les Apôtres, Marie et quelques proches, entendent un bruit « pareil à celui d’un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c’est un premier signe.

Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux ».

Et voici le troisième prodige :” remplis de l’Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d’autres langues ». La foule qui festoie est stupéfaite « parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue ». À tel point que certains les croient « pleins de vin doux » (Ac 2, 1-14) !

Ainsi se réalisa la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, ont alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. Lors de la Pentecôte, l’Église est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu. À la suite de cet événement, naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

Don pour tous les hommes

Ce récit des Actes des Apôtres est très significatif : le vent et le feu manifestent – comme dans bien d’autres récits de la Bible – la présence de Dieu. Les langues de feu témoignent de la venue de l’Esprit Saint sur ceux qui étaient présents.

La Bonne Nouvelle ayant vocation à rejoindre tous les hommes, le don de l’Esprit permet aux apôtres de répondre à l’appel du Christ : être ses témoins « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Comme les apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle du salut.

Parce qu’il trouve sa source dans l’événement de la Pentecôte, le sacrement de la confirmation est souvent célébré le jour de cette fête. Au cours de la célébration, l’évêque impose les mains sur chacun des confirmands, manifestant par ce geste le don de l’Esprit.

Histoire de Pentecôte racontée.

 

 

Pourquoi fête-t-on saint Joseph artisan le 1er mai ?

C’est le privilège rare de saint Joseph d’être fêté deux fois :   

  • le 19 mars comme époux de la Vierge Marie, patron de l’Église Universelle   
  • le  1er mai  comme ” saint patron des travailleurs

La fête de « Saint Joseph, artisan » se tient chaque 1er mai, fête du travail dans de nombreux pays. Cette solennité a été instaurée par le pape Pie XII en 1955. 

Depuis le XVe siècle la dévotion au père adoptif de Jésus se développait, en particulier grâce à l’impulsion de sainte Thérèse d’Avila, fervente de saint Joseph. Attentifs, les papes officialisent progressivement son culte, en instaurant notamment sa fête le 19 mars. En 1870, Pie IX le nomme patron universel de l’Église.

En 1955, c’est Pie XII qui instaure la fête de “saint Joseph, artisan” le 1er mai, date habituelle de la fête du travail dans beaucoup de pays du monde et l’élève au rang de saint patron des travailleurs. Il prend cette décision clairvoyante en voyant la séduction du marxisme sur les classes populaires. En France l’électorat communiste représente 30 % des inscrits et la déchristianisation débutante  est signalée dans le célèbre  livre des abbés Godin et Daniel : ” La  France, pays de mission ?” , écrit en 1942 à la demande du cardinal Suhard, archevêque de Paris. De plus, la fête du travail, en Russie et dans les pays de l’est sous tutelle soviétique, jouit d’un véritable succès, qui s’est diffusé à l’Europe occidentale, le pape répond ainsi aux besoins des temps nouveaux.

De nos jours, saint Joseph est particulièrement invoqué par les chercheurs d’emplois et il existe de nombreuses neuvaines qui font appel à son intercession.

 

Travail et dignité

Le travail est une notion à la fois complexe et ambivalente dans la vie d’un chrétien. L’Ancien Testament nous révèle que dès le commencement, l’homme travaille en cultivant et en gardant le Jardin d’Eden. Ainsi, le travail nous est révélé comme une mission confiée par Dieu, une vocation qui participe de ce qui fait qu’un homme est un homme, une créature faite à l’image et à la ressemblance de Dieu. « Le travail pour un chrétien, c’est être co-créateur. » nous explique Joseph Thouvenel. « Nous sommes faits pour créer quelque chose » renchérit Michel Boyancé.

Mais le travail est également décrit comme un dur labeur, une malédiction infligée par Dieu à l’homme lors de sa chute. Le travail apparaît donc tour à tour comme une vocation, un don de Dieu et comme une source de peines et de souffrances.

La Bible semble ainsi nous enseigner que tout travail ne se vaut pas. En un sens, le travail révèle l’homme à lui-même, lui donne sa dignité et l’aide à se réaliser en accomplissant sa mission confiée par Dieu.

En un autre sens cependant, le travail est laborieux et nous aliène. « La plus haute valeur du travail, c’est le jour du repos. » nous rappelle Joseph Thouvenel.

En quoi le travail participe-t-il à la dignité de l’homme ?

Sous quelles conditions le travail est-il digne ? Et quelles sont celles dans lesquelles il ne l’est pas ? Cette semaine, Régis Burnet reçoit Joseph Thouvenel et Michel Boyancé.

Au coeur battant du monde

Le 1er mai, l’Église fête saint Joseph et, avec lui, tous les efforts des hommes au travail, en particulier ceux des artisans et des ouvriers. A cette occasion, KTO fait le portrait posthume d’un prêtre qui, comme d’autres de sa génération, a choisi d’être présent au coeur battant du monde du travail. Le film se présente comme une quête de l’auteur portée par le nouveau curé de Martigues devenu ami du prêtre Louis Droz. Son journal, des archives, les souvenirs de ceux qui l’ont côtoyé dans le Doubs et en Provence, ainsi qu’au cours de ses voyages en Amérique Latine ou en Espagne racontent son histoire. Pourquoi Louis Droz a-t-il décidé de s’immerger dans le monde ouvrier ? Pourquoi cette passion pour les « incroyants », ce plaisir de découvrir les richesses et les solidarités vécues dans la classe ouvrière et d’y voir une présence divine, ce bonheur d’être « avec les autres » et de partager leurs luttes, leurs espérances, leur amitié ? Comment a-t-il concilié cet engagement avec son activité paroissiale ?

Article tiré du site KTO

L’ Ascension : jeudi 9 mai 2024

La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, le Christ quitte ses disciples tout en leur promettant d’être toujours présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.

La présence du Christ dans la vie de chaque chrétien est une réalité : ” Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux”  dit-il à Matthieu ( Mt 18, 20).   Lors de la messe, l’hostie consacrée par le prêtre devient le corps invisible, mais réel, de Jésus; celui qui communie s’unit au Christ. Ces événements sont des mystères, constitutifs du christianisme

La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes; elle s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques, que porte le prêtre, est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie.

Jésus rejoint son Père

L’Ascension est relatée par l’évangile de Marc (chapitre 16, verset 19), l’évangile de Luc (chapitre 24, verset 51) et le livre des Actes des Apôtres (chapitre 1, versets 6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre ». Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. L’évangile de Luc précise que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie ».

Ainsi s’achève le temps des rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Cependant, selon sa promesse, Il sera toujours avec eux, mais d’une présence intérieure . Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.

Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension rend les hommes libres : loin de s’imposer à eux Jésus les laisse libres de croire, et d’aimer. Jésus invite les hommes à le suivre dans la foi. A eux de chercher les signes de sa présence et de son action dans leur vie, lors de la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie, en méditant sa Parole, dans le contact avec leurs frères et sœurs et avec ses ministres ordonnés:  évêques, prêtres, diacres, religieuses et religieux…

« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?  » (Ac 1, 11) s’entendent dire les apôtres : l’Ascension du Christ est aussi un appel à se mettre en route pour s’engager dans le monde pour y porter la Bonne Nouvelle.

Qui sont les disciples d’Emmaüs ?

C’était le soir de Pâques! Deux amis de Jésus marchaient sur la route. Ils descendaient de la grande ville de Jérusalem et allaient vers le petit village d’Emmaüs. Ils parlaient entre eux. Ils racontaient ce qui s’était passé: Jésus a été mis sur une croix, il est mort, il a été mis dans un tombeau.

Ils étaient tout tristes. Pendant qu’ils parlaient, Jésus s’approcha et
fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Ils ne savaient pas que c’était lui. Leurs yeux le voyaient mais ils ne le
reconnaissaient pas.

Jésus leur dit: «De quoi parliez vous tout en marchant?» Alors ils s’arrêtèrent tout tristes. Un des deux s’appelait Cléophas. Il se mit à raconter ce qui s’était
passé. « On parlait de Jésus; on croyait qu’il allait nous sauver.

Il parlait de Dieu. On aimait bien quand il parlait de Dieu son Père. Il nous racontait des histoires de Dieu. Et aussi, il faisait des miracles, il guérissait les
malades, les aveugles. Et voilà! Cela fait trois jours qu’il est mort. Il y a
des femmes qui sont allées au tombeau. Elles ont dit que le corps de
Jésus n’y était plus.

Elles ont vu des anges qui ont dit qu’il était vivant. Mais nous, nous ne savons pas si c’est vrai!» Alors Jésus leur dit: «vous n’avez rien compris. Votre cœur est tout fermé». Et Jésus se mit à raconter des histoires de Dieu, son Père. Pendant que Jésus parlait, le cœur des disciples était tout brûlant. Ils étaient
bien.

Mais ils ne savaient pas encore que c’était Jésus. Puis, ils s’approchèrent du village d’Emmaüs. Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Les amis lui dirent: «reste avec nous, il se fait tard! Le soir approche.»

Jésus entra donc pour demeurer avec eux. Quand il fut à table, Jésus prit du pain, il dit la bénédiction, puis il le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent.
A ce moment là, ils l’ont reconnu, ils ont compris que c’était Jésus.
Mais Jésus avait disparu.
Ils se disaient: «voilà pourquoi notre cœur était tout brûlant pendant qu’il
nous parlait. C’était Jésus et nous ne le savions pas.»
A l’instant même, ils se levèrent et partirent vers Jérusalem. Ils voulaient dire à tous les amis:

 

 

Avec le denier : vous faites tous vivre l’Eglise

Chaque année le dimanche des Rameaux et la Semaine Sainte sont l’occasion de lancer la campagne du Denier de l’Eglise. Mais qu’est-ce que le Denier ? Et quelles sont les ressources de l’Eglise ?

Pour assurer sa mission, annoncer l’Evangile à tous, faire vivre les paroisses, l’Eglise catholique en France ne peut compter que sur la générosité des chrétiens. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’Église ne reçoit aucune subvention de l’État, ni aucune aide du Vatican.

Le Denier

Le Denier est la principale ressource de l’Eglise catholique en France : ces dons faits chaque année par les catholiques sont destinés, dans notre diocèse, à assurer la vie matérielle des prêtres.

Avec le Denier, nous faisons tous vivre l’Eglise de manière concrète, en permettant que les messes, les baptêmes, les mariages et les obsèques soient célébrés, que les enfants découvrent Jésus, que tous ceux qui se présentent soient accueillis, que les jeunes soient accompagnés…

Vous le voyez, votre don est essentiel. Par votre don vous signifiez que vous êtes membre de l’Eglise et vous la soutenez comme on soutient sa famille. Chaque don, quel que soit son montant, est nécessaire : il n’y a pas de petit don !

Concrètement, il est possible de faire un don par chèque, mais également en ligne. Vous pouvez aussi donner par prélèvement mensuel.

Si vous êtes imposable, sachez que vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable).

Nous vous remercions pour votre soutien, pour votre générosité. Merci aussi de parler du Denier autour de vous, pour que chacun puisse participer à faire vivre l’Eglise !

Les autres ressources de l’Eglise

La quête

La quête, c’est le don fait au cours de la messe pour permettre à votre paroisse de vivre : payer l’électricité, le chauffage, l’entretien courant…

Le casuel

Le casuel, ce sont les dons faits pour les baptêmes, les mariages et les obsèques. Eux aussi sont destinés au fonctionnement courant des paroisses.

Les offrandes de messes

En offrant une messe (l’offrande conseillée est de 18 €), je  contribue à la rémunération des prêtres. Une messe est alors célébrée spécifiquement pour l’intention de prière que je souhaite : pour des défunts, des personnes de ma famille, des malades, pour la paix…

Les autres dons

Je peux aussi choisir de faire un don pour une destination particulière : la formation des séminaristes, pour une paroisse en particulier, ou pour un projet paroissial ou diocésain. Vous pouvez retrouver toutes ces propositions en ligne.

Les legs

Les legs, les donations et les assurances-vie servent à financer les grands projets du diocèse, à entretenir églises, presbytères et salles paroissiales. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter l’économe diocésain.