DIMANCHE 30 AVRIL 60ème journée mondiale de prière pour les vocations.
Seigneur, nous te rendons grâce pour ton appel à la vie, à l’amitié avec toi, à la sainteté.
Fais de nous des hommes et des femmes « qui s’approprient la fragilité des autres, qui ne permettent pas qu’émerge une société d’exclusion mais qui se font proches!»
Donne-nous le témoignage d’amour de couples confiants en ta présence et fortifiés dans le sacrement du mariage.
Accorde-leur de construire une famille unie, missionnaire, pleine de foi et attentive aux besoins des autres.
Donne à notre monde les prêtres dont il a besoin, témoins de ta Parole et de ta présence dans les sacrements.
Accorde-nous des diacres permanents passionnés de l’Évangile et au service de leurs frères.
Donne au monde les consacrés : religieux, religieuses, ermites, vierges consacrées… qui dans la prière et l’engagement sauront être acteurs d’une transformation de la société dans l’amour.
Donne à chacun de vivre dans la plénitude ton appel à la sainteté et de transmettre la joie de l’Évangile au cœur du monde.
Amen
Mardi 2 mai 2023 de 19h00 à 20h30 dans la salle paroissiale codée 65 ter rue Voltaire à Rochefort
Il s’agit de lire et étudier ensemble le cycle d’Abraham (chapitre 23 de la Genèse ) avec le père Guillaume Marie, en s’appuyant sur les recherches parfois méconnues des spécialistes biblistes, de la critique historique, de l’archéologie et de l’histoire , de la linguistique et au regard des religions dites du Livre (Judaïsme, Christianisme et Islam).
Contacts
Philippe Bortolus 06.09.66.15.37
Secrétariat du presbytère St Louis : 109 ter rue Pierre Loti – 17300 Rochefort. Tél : 05.16.65.42.89 – Mail : paroissederochefort@gmail.com
Les membres des équipes Notre Dame (END) de Charente Maritime, étaient invités les 22 et 23 avril 2023 à se rassembler à la maison de Chezelles près du sanctuaire marial de l’île Bouchard. Sont venues à cette retraite de secteur, de La Rochelle Saintes Royan et Rochefort, une soixantaine de personnes : couples, enfants, veuves et veufs.
La rencontre était centrée sur l’évangile des disciples d’Emmaüs, ces guides ouvrant le chemin vers le Christ ressuscité. Marie veille sur chacun de nous, son apparition à l’île Bouchard en 1947, alors que la France était au bord de la guerre civile nous le confirme.
A cette occasion, Marie, ayant l’archange Gabriel à ses côtés, s’adressant aux 4 petites voyantes dans l’église St Gilles, leur déclara : ” Dites aux petits enfants de prier pour la France, car elle en a grand besoin. “… ” Il y aura du bonheur dans les familles” … et elle se présenta en disant : “Je suis votre maman du ciel”…
Les Équipes Notre-Dame proposent aux couples, une vie spirituelle riche et dynamique pour faire grandir leur amour, là où ils vivent, dans leur vie quotidienne.
Les couples (3-4) se réunissent en équipe avec un prêtre conseiller, La réunion mensuelle est un moment privilégié de partage, d’écoute et d’entr’aide entre les équipiers, elle se déroule dans un des foyer à tour de rôle, Quelques rencontres diocésaines élargissent l’horizon de chaque couple.
Le devoir de s’asseoir : moment d’échange en couple pour faire le point, sous le regard de Dieu.
L’oraison, temps de prière personnelle, « cœur à cœur » avec le Seigneur.
L’écoute de la Parole de Dieu, lecture de la Bible, de l’enseignement du Christ dans l’évangile,
La prière en couple prolonge le vœu de foi exprimé lors du sacrement de mariage.
La règle de vie, concerne l’ensemble des actions du couple dans le quotidien.
Chaque année une retraite spirituelle
Le mouvement recommande un temps annuel de retraite spirituelle pour le couple, afin de prendre du recul sur sa vie quotidienne et définir l’amour de Dieu comme une priorité de vie.
CONTACTS
Responsables de l’équipe END de Rochefort : Nicole et Thaddée GRZESIAK 5 rue Anatole France – 17300 Rochefort
@ grzesiak146@gmail.com
☏ 06.62.16.94.25
Secteur La Rochelle-Saintes : Marie-Laurence et Vincent MANCEL 9, place Monconseil 17460 TESSON @ marie.mancel@wanadoo.fr ☏ 05.46.93.49.42 – 06.77.66.05.07
Rendez-vous le mardi 25 avril à 20h30 à la Maison Diocésaine à Saintes !
Benoît XVI a été élu pape il y a 18 ans, il a renoncé à cette charge il y a 10 ans et est décédé il y a quelques mois, le 31 décembre 2022.
Avec le Père Clément Imbert, aumônier de la paroisse francophone de Vienne, en Autriche, et traducteur de la biographie “Benoît XVI – une vie” écrite par Peter Seewald, découvrons la vie de Joseph Ratzinger, depuis son enfance en Allemagne jusqu’à sa retraite au Vatican, en passant par la guerre, ses années comme prêtre, professeur, théologien, évêque, cardinal et pape.
“Benoît XVI – une vie” sera en vente au stand de la librairie Siloé au cours de cette conférence.
La Section Course à Pied du Comité Social et Economique d’Airbus Atlantic organise, le 23 Avril 2023, le premier Semi-Marathon Airbus Atlantic, avec le concours de la ville de Rochefort et du RAC (Rochefort Athlétisme Club).
Deux parcours de course à pied vous sont proposés ainsi qu’un parcours de marche. Le tout dans un cadre mêlant nature et ville qui vous permettra de découvrir la richesse du patrimoine Rochefortais.
– Un semi-marathon de 21,1 km constitué de deux boucles et avec certificat de mesurage FFA
– Un 10 km avec certificat de mesurage FFA
– Une marche de 8km environ
PS : vous pourrez vous doucher aux vestiaires du complexe (vestiaires femmes et hommes séparés)
Deux amis marchent tristement sur la route d’Emmaüs. Découragés, désabusés, ils rentrent chez eux. Ils étaient venus à Jérusalem, enthousiasmés par la réputation d’un certain Jésus à la parole de feu et à l’action efficace. Avec lui, dans cette Palestine occupée par les Romains, de nouvelles perspectives s’ouvraient pour la nation juive : des aveugles se remettaient à voir, des handicapés étaient guéris, les déprimés retrouvaient force et goût de vivre, des parias sociaux, comme les lépreux, revenaient, sains de corps et d’esprit, dans la communauté. Toutes ces personnes retrouvaient leur dignité car il leur avait dit : « Lève toi, prends ton fardeau sur ton dos et marche… Reprends ta place dans la société qui ne voulait plus de toi… Va, je ne te condamne pas, mais ne pèche plus…..Il aurait même ressuscité son ami Lazare et une toute jeune fille…».
Oui mais voilà, cela dérangeait, moins les occupants romains que les autorités religieuses du Temple, jalouses de leur pouvoir et furieuses d’avoir été critiquées . Alors elles l’ont livré au procurateur païen, Ponce Pilate, sous un faux prétexte, pour s’en débarrasser.
L’infâme crucifixion de Jésus, hué par la foule, avait mit fin à ses folles promesses de la venue imminente d’un « Royaume de Dieu». Il était mort, et les illusions avec lui …
Or, voilà qu’un passant rejoint les deux voyageurs et la discussion s’engage…. Cet étranger sympathique débarque de la lune: toute la Judée parle de la fin de celui qui se prenait pour le Christ, et lui, il n’est au courant de rien !
Alors les pèlerins lui expliquent les événements et cet inconnu, c’est intéressant, en profite pour établir un parallèle entre ce soi-disant prophète et les Écritures. Il cite les psaumes et les prophètes qu’il avait l’air de bien connaître. Incroyable, tous ces passages qu’ils connaissaient bien, pourtant, revivent , prennent sens et deviennent d’actualité ! Le crucifié d’il y a quelques jours serait-il vraiment, malgré sa mort, le « Messie », le « Sauveur » tant attendu ? Les deux voyageurs, bouleversés, diront plus tard « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand il nous parlait des Écritures ? ».
Rencontrer un tel érudit n’arrive pas tous les jours, pourquoi ne pas continuer à discuter en l’invitant à manger dans l’auberge ?
Et voilà qu’au cours du repas, après la bénédiction d’usage, l’inconnu prend du pain, le partage et le leur donne , de même pour la coupe de vin. Tout à fait, à ce qu’on disait, comme ce Jésus, lors de son dernier repas avec amis, la veille de sa mort, en disant « Prenez, mangez, ceci est mon corps livré pour vous. C’est mon sang versé pour vous et pour la multitude. Cela, refaites le en mémoire de moi ».
Lorsqu’on comprend, il se passe quelque chose d’inexplicable, c’est ce qui se produisit: toute l’affaire devint claire. Les pèlerins d’Emmaüs auraient pu crier “Euréka”. Oui, c’était un innocent, c’était le Messie qu’on venait de tuer. Ils levèrent les yeux et le visage de leur nouveau compagnon se dévoila devant eux, ils le reconnurent. Le visage défiguré, sanglant, grimaçant sur la croix : était devant eux: apaisé, attentif, chaleureux: impossible mais vrai ! Ainsi la résurrection était possible ?
Alors ils voulurent le serrer contre eux, lui demander, c’est bien toi ! Dis le nous ! Mais déjà il n’était plus là, ce n’était pas croyable, on était ailleurs que sur terre. Il fallait atterrir
Cléophas et son compagnon se regardèrent et se comprirent: oui, ce qui venait de se passer n’était pas banal, ils avaient eu la grâce d’une apparition. Qu’on les prenne pour des fous leur était bien égal. Rien ne comptait plus maintenant que faire demi-tour vers Jérusalem pour annoncer à tout le monde, à commencer par la mère du supplicié, cette extraordinaire, Jésus était ressuscité et se trouvait probablement en Judée. Mais où ?
En chemin ils se répétaient les paroles du Christ: « Faites ceci en mémoire de moi. »
Depuis ces deux pèlerins d’Emmaüs, des millions de chrétiens de par le monde relisent les Écritures et partagent le pain eucharistique donné par le prêtre disant « Ceci et mon corps pour vous. Faites cela en mémoire de moi ». L’Eglise parle de « sacrement » : un signe qui rend présente une réalité non immédiatement visible. Ils se rappellent que les disciples, et bien d’autres, n’ont pas reconnu Jésus d’emblée, comme Marie Madeleine qui l’a d’abord pris pour le jardinier.
La résurrection n’est en effet pas seulement le prolongement de la vie d’avant. C’est une transformation radicale, c’est un changement de côté, un « passage » du côté de la vie de Dieu. Une vie qui n’est plus tributaire des limites humaines.
L’Évangile nous l’indique en racontant que Jésus rejoint les disciples au Cénacle alors qu’ils sont enfermés ou encore qu’il disparaît . Il passe à travers les murs, son corps est donc différent du nôtre, l’Eglise le nomme “corps glorieux.”
En même temps, c’est bien lui, c’est bien Jésus, ressuscité, vivant autrement mais pourtant le même. Il montre ses plaies à Thomas pour montrer que c’est bien le crucifié qui est ressuscité, il appelle Marie par son prénom pour qu’elle le reconnaisse comme l’ami très cher d’autrefois, il prépare du pain et des poissons sur la plage comme autrefois à la multiplication des pains.
L’ histoire des deux voyageurs d’Emmaüs est merveilleuse, mais, surtout, elle est vraie. Elle se renouvelle chaque jour, pour tout hommes et toute femme de bonne volonté, le Christ n’abandonne personne sur le chemin caillouteux de la vie…mais nous ne le voyons pas encore.
La Pastorale des Migrants organise une Journée d’Étude autour des Jeunes migrants, mineurs non accompagnés, qui aura lieu le Lundi 24 avril 2023, 9h-17h au Palais des congrès à Rochefort. Cette journée a comme objectifs premiers d’échanger et de s’informer autour de ce sujet important, de connaître les acteurs principaux sur le terrain et créer des liens de collaboration.
Vous êtes chacune et chacun personnellement invités à cette journée.
Nous comptons sur vous pour y inviter les personnes de votre entourage qui œuvrent auprès des migrants ou s’intéressent à la question migratoire.
L’inscription est obligatoire avant le 20 avril pour participer à la Journée.
Autour des parcours de vie, mieux connaître le sujet, mieux se connaître entre intervenants, pour mieux les accompagner.
La situation des mineurs qui migrent seuls pour fuir la pauvreté et la violence est une préoccupation première de tout Etat de droit. Ils sont trois fois en danger, parce que mineurs, parce qu’étrangers, et parce que sans défense. Ils nous convoquent à trois priorités : La protection, leur intégration et la recherche de solutions durables.
Quelle est leur situation en France et en Charente-Maritime ? Comment sont-ils accueillis et accompagnés ? Quelles sont les défis à relever sur le plan juridique, médical, psychologique, éducatif et professionnel ?
C’est ce que nous souhaitons parcourir ensemble durant cette journée d’étude, où nous accueillerons des intervenants du monde associatif, des partenaires publics tel le conseil départemental, des professionnels juriste, médecin, psychologue, ainsi que des jeunes, ex-mineurs non accompagnés, qui nous aideront à mettre un visage humain sur notre engagement, et qui nous enrichiront de leurs histoires.
Il n’y a pas de solutions simples, il n’y a que des chemins à parcourir ensemble, dans la conscience que la mobilité humaine n’est pas un phénomène passager ou localisé, mais un vrai « signe des temps », un élément structurel de la société moderne qui demande une authentique coopération internationale et entre tous les secteurs de la vie de notre pays, coopération animée par un esprit de profonde solidarité et un esprit de bienveillance.
Informations pratiques
Date :
Le lundi 24 avril 2023, de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00
Lieu :
Palais des Congrès, Salle Pierre Loti, 1er étage, 73 Rue Toufaire, 17300 Rochefort
Intervenants :
Mme Angélique Sanchez, chef de Service des Mineurs Non Accompagnés au Conseil Départemental
M. Didier Meyerfeld, Solidarité Migrants à La Rochelle
Mme Adeline Trehin, Directrice de la plateforme MNAs à l’Institut Don Bosco
M. Jérôme Legeron, Chef de service de la Plateforme MNAs de l’Institut Don Bosco à La Rochelle
Mme Mireille Lebreton, Chef de service MNAs à l’Escale
Mme Michèle Maguier, ex-Famille d’accueil MNAs
M. Gérard Parmentier, Pastorale des migrants
Dr Thibaut Dassonville, médecin généraliste accueillant des MNAs à Saintes
Dr Frédéric Séjourné, médecin généraliste accueillant des MNAs à Saujon
Maître Pauline Marquez-Melchy, avocate au barreau de Poitiers, Droit des étrangers et de la nationalité
Katia Mikhaël, responsable de la Pastorale des Migrants en Charente-Maritime
Déjeuner:
13h – 14h, chaque participant amène son pique-nique, repas pris sur place ensemble. Eau, Café et Thé offerts.
Programme :
Présentations, Introduction, et prise de parole sur le parcours migratoire.
Table ronde : L’accueil des MNAs en Charente-Maritime
Table ronde : Aspects médical et psychologique
Table ronde : Aspect juridique
Rencontre avec des ex-MNAs.
Evaluation et conclusion.
Inscriptions
Inscriptions possibles avant le 20 avril 2023, par mail ou par courrier postal :
Association Ecoutille
12 bis Rue Fleuriau
17000 La Rochelle
Le 1er dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Cette année c’est le dimanche 16 avril 2023
Saint Jean Paul II a institué cette fête en 2000, le jour de la canonisation de sainte Faustine, décédée le 5 octobre 1938, à laquelle le Christ avait demandé:
« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».
La miséricorde est l’attitude caractéristique de Dieu, elle le définit tout entier : sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde provient de l’attention du Père à ses enfants . Dieu écoute tout homme, et ce qui monte du cœur de l’homme Il l’accueille d’une façon quasi-maternelle. Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu intervient. Il comble nos manques, restaure notre humanité et nous oriente vers une vie donnée, malgré nos misères, la pauvreté et l’étroitesse de beaucoup de vies.
En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor « le cœur », miseri + cor = cœur tourné vers les pauvres. La miséricorde c’est un cœur battant pour les pauvres, mais cette chaleureuse attitude exige du courage…
Pour Saint Thomas d’Aquin la vue de la misère d’autrui, et de toute forme de souffrance, provoque la miséricorde. Le cœur miséricordieux passe vite de la compassion à l’engagement, pour faire cesser le scandale de la souffrance.
Notre miséricorde provient de l’être intime de Dieu, de son cœur de Père bienveillant envers les hommes et le monde.
La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.
Extraits de Bulles papales :
« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François, Bulle d’Indiction, N°2.
« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » Pape François, Bulle d’indiction, N°6
“L’aide active à vivre, un engagement de fraternité”
Réunis à Lourdes, lieu d’espérance et de paix, où les personnes malades et handicapées sont à la première place, nous voulons exprimer l’attention avec laquelle nous suivons le débat en cours sur le juste accompagnement de la fin de vie dans notre pays.
Nous sommes profondément sensibles aux souffrances et aux angoisses des malades, des familles et des aidants qui connaissent des situations humaines et médicales particulièrement éprouvantes. Beaucoup de fidèles catholiques se tiennent à leur côté dans les aumôneries d’hôpitaux ou de maisons de retraite, en leur rendant visite à domicile, ou en s’impliquant dans des associations non confessionnelles d’accompagnement des soins palliatifs. Avec eux, grâce à eux, nous avons pleinement conscience que notre société doit encore progresser dans l’accompagnement de la fin de vie et de la grande fragilité.
Nous sommes impressionnés par le dévouement et la compétence des personnels soignants, malgré les difficultés humaines et économiques considérables auxquelles ils doivent aujourd’hui faire face. Nous tenons à saluer le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs. Certes, les déserts palliatifs sont encore trop nombreux, la culture palliative n’est pas assez valorisée durant les études médicales, les soins palliatifs doivent encore progresser pour les nourrissons et les enfants. Mais une véritable dynamique palliative, faite d’attention à chaque personne dans son unité et avec son entourage, contribue notablement à l’humanité de notre société.
Nous entendons de très nombreux soignants affirmer vigoureusement que
« la main qui prend soin ne peut en aucun cas être celle qui donne la mort ». Nous entendons plusieurs observateurs de notre société, aux opinions philosophiques et aux appartenances religieuses diverses, mettre en garde contre l’injonction de renoncer à vivre que ferait peser sur les personnes fragiles la facilité légale et économique de « l’aide active à mourir ». Nous entendons la révolte, la colère, le sentiment d’injustice qui retentissent face à la souffrance et à la mort comme des appels à une plus grande fraternité et comme la recherche d’une espérance dont nous désirons témoigner, mais en aucun cas comme une légitimation de l’euthanasie ou du suicide assisté.
Voilà pourquoi nous souhaitons que le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays. Beaucoup de projets législatifs dans ce domaine ne sont malheureusement pas encore allés jusqu’au bout de leurs promesses. Le débat sur le « suicide assisté » pose aussi la question globale de notre engagement collectif pour la prévention du suicide.
Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort et de fascination pour la mort : comment mieux assumer socialement le terme naturel de l’existence terrestre ?
Nous aimons et nous croyons à la liberté. Mais nous affirmons qu’elle ne peut se déployer que si la valeur de la vie de chacun est pleinement reconnue et respectée. C’est dans ce cadre protecteur qu’il convient de mettre en œuvre tous les chemins possibles d’aide active à vivre. Plus que jamais, ce qui peut unir et apaiser notre société si violemment fracturée, comme le montrent les conflits sociaux de ces jours, c’est la vérité de notre engagement collectif pour la fraternité. Voilà ce que, dans la lumière toute proche de Pâques, nous voulons partager avec toute notre société.
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France,
à Lourdes, le mardi 28 mars 2023
Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.
À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).
De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés, ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.
Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).
Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silencedu passage de la mort à la vie.
Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde, elle traverse des tempêtes. Benoît XVI, lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »
Nous allons, en silence, ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil, de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »
Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.
C’est un jour de silence, plongées dans le noir, les églises tiennent leurs cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.
Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…
Pâques → 9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→ 11h00 à l’église St Louis.