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Une nouvelle année commence !

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Fête de saint Luc : patron des soignants

L’équipe pastorale de la santé du diocèse de la Rochelle organise sa 1ère édition de la Saint Luc : patron des médecins.

Nous vous attendons nombreux le Samedi 19 octobre 2024 à la maison diocésaine à Saintes : Médecins, Soignants, membres d’aumôneries des hôpitaux, les équipes du service évangélique des malades et de la pastorale des personnes handicapées, aidants, élèves infirmiers, ambulanciers, kinésithérapeutes, Associations des soins palliatifs, les hospitaliers, groupe bioéthique, animateurs maisons de retraite, mouvements ou associations comme l’ORDRE de MALTE, la Société ST Vincent de Paul, le Secours catholique…

Programme de la journée :

  • 11h 00 : Accueil
  • 11h 30 : Mot d’accueil et présentation
  • 12h 00 : Messe
  • 13h 00: Déjeuner (Repas tiré du sac)
  • 14h 15 – 15h : Conférence
  • 15h -15h 45 : Partages en groupes
  • 15h 45 : Suggestions pour l’année prochaine
  • 16h 00 : Fin de la journée et bénédiction solennelle

Inscriptions

Congrès Mission à Rochefort Samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024

Pensez  à réserver les dates du samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 pour cet évènement paroissial exceptionnel.

Reportage RCF avec les principaux acteurs du Congrès mission

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messe de rentrée  à l’église St Louis de Rochefort à 15h30 le Dimanche 29 septembre.
Mgr François Jacolin évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle  présentera aux paroissiens le nouveau curé de Rochefort : l’abbé Daniel MARTIN.

Programme

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

  • 14h00 – 15h15 : Plénière d’ouverture Eglise Saint-Louis Louange, prières, témoignages, consignes, conférence d’ouverture
  • 15h30 – 18h00 : Ateliers
  • 18h15 – 19h00 : Intervenant / Table ronde
  • 19h15 : Barbecue sur la place Colbert
  • 20h30 – 22h30 : Concert de louange : Vinz le mariachi

DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

  • 9h00 – 11h30 : Plusieurs propositions au choix : conférence, balade autour de la Charente, traversée vers l’île Madame
  • 12h00 – 14h00 Apéritif et repas sur la pelouse de la Corderie
  • 14h30 – 15h00 Plénière de clôture
  • 15h30 – 16h30 Messe de clôture à l’église St Louis, présidée par Mgr François Jacolin

Inscription sur internet, cliquez ICI

Sinon inscrivez-vous en remplissant la feuille d’inscription ci-dessous

Pour télécharger ou imprimer le document cliquer dessus

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

 

QUI SOMMES-NOUS ?

Le Congrès Mission permet à tous les chrétiens de commencer leur année en choisissant de suivre le Christ et de I’annoncer.

Chacun peut découvrir une modalité d’annonce proche de sa personnalité et de ses apostolats naturels et rêver sa propre manière d’être missionnaire. Les contacts se font facilement et J’enthousiasme grandit au fur et à mesure que les idées fusent. Chacun se rend compte qu’iI a un rôle à jouer et que l’Eglise s’appuie sur tous.

CE QUE L’ON Y VIT

  • Les ateliers : Des acteurs de terrain vous transmettent des outils pour monter des projets missionnaires en paroisse, au travail, en famille, dans l’espace public etc.
  • Les tables rondes : Des intervenants spécialistes d’un sujet, échangent en profondeur pour vous aider à trouver votre vocation missionnaire.
  • Le village : Des associations, des communautés ou des mouvements chrétiens vous présentent leurs initiatives missionnaires pour vous encourager dans vos projets, en susciter de nouveaux, ou vous embarquer avec eux !
  • Prière et mission : Les sacrements (eucharistie, confession) et la prière (lectio divina, adoration, louange) sont le fil rouge du weekend et nous envoient en mission : durant tout le weekend vous pouvez notamment expérimenter l’évangélisation de rues.
  • Un banquet de l’amitié : l’occasion de se mettre au service ou à table avec des personnes invitées très largement d’horizons différentes : éloignées de la foi, en situation de pauvreté ou de handicap. En petites tables de 6 ou 8, chacun est invité à vivre un temps fraternel et à partager sur la question de Dieu.
  • Des événements culturels : Des artistes sont toujours présents pour annoncer le Christ autrement, par le spectacle vivant notamment.
  • Une école des charismes : un parcours de formation proposé pour des responsables de projets pastoraux et locaux. Les participants sont choisis, discernés et envoyés par les communautés locales (paroisses, communautés, diocèses).
  • Les plénières : Des temps tous ensemble, pour entrer dans le weekend le vendredi soir, et être envoyé à la fin le dimanche après-midi !

« Nous croyons qu‘annoncer l‘évangile est le moyen véritable pour changer les cœurs et petit à petit transformer la société. Nous croyons qu’en dépit de la sécularisation apparente de notre monde, une grande soif de Dieu habite les cœurs de nos concitoyens. »

Manifeste de la Mission

Pèlerinage des pères à Port des Barques : Île Madame le samedi 5 octobre

En attendant le prochain pèlerinage des pères de famille les 15 et 16 mars 2025 à Jonzac, plusieurs pères ont souhaité se retrouver pour une journée fraternelle de prière et de partage :

Samedi 5 octobre 2024 de 9h00 à 16h00 à Port des Barques – l’île Madame

Approfondissement du thème du dernier pèlerinage des pères : « Père de famille, artisan du pardon »

  • 9h Accueil café au sanctuaire de Port des Barques
  • 9h30 Laudes
  • 9h45 histoire du lieu : les prêtres déportés
  • 10h Temps d’enseignement
  • 10h30 Marche : traversée de la baie
  • 11h messe à l’île Madame
  • 12h Marche, temps d’échange et confession dans l’île
  • 12h30 apéritif et pique-nique partagé
  • 14h Temps d’enseignement
  • 14h30 Marche
  • 14h45 Echanges en groupe
  • 15h15 reprise de la marche
  • 15h45 arrivée au sanctuaire – Vêpres
  • 16h bilan et fin du pélé.

Prévoir un pique-nique et des vêtements adaptés en fonction de la météo.

Libre participation aux frais de la journée.

Notre Dame de Rochefort : église de la nativité de la Vierge Marie.

Dimanche 8 septembre : fête de la nativité de la sainte Vierge Marie.

Fille de Sainte Anne et de saint Joachim, Marie serait née à Jérusalem selon une ancienne tradition transmise par l’église d’Orient.

En France la fête de la nativité de la sainte Vierge Marie porta longtemps le titre de Notre Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de St Florent le Vieil, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de la nativité.

Historique :

Elevée à partir de 1858 et achevée en 1860, l’église ND de Rochefort, illustre la mode aux tendances architecturales néo-gothiques de cette époque, elle est due  à l’un des architectes les plus novateurs de son temps : Louis-Auguste Boileau, pionnier de l’architecture métallique.

Il est possible que le curé d’alors, l’abbé Jean-Baptiste Bouguereau, oncle du célèbre peintre, ait été mis en rapport avec cet architecte parisien grâce à son illustre neveu.

L’église Notre-Dame à Rochefort a été conçue par l’architecte Louis-Auguste Boileau (1812-1896), celui-là même qui a dessiné les plans de l’église Saint-Eugène à Paris; achevée vers 1855 c’est la première église construite en fer et en fonte en France. Mais, pour Notre-Dame, Boileau est revenu à une conception plus traditionnelle en privilégiant la pierre. Malgré le choix de ce matériau, il a voulu assurer, comme avec le métal, une certaine légèreté à l’édifice ; et bénéficier ainsi de vastes espaces pour les fenêtres.

  • En conséquence, l’église s’élève avec élégance. Les colonnes fines et élancées font 70 cm de côté et s’élèvent à 7,50m. On comprend, qu’à l’époque, la Commission des Travaux publiques ait émis quelques craintes… L’édifice est cependant achevé, selon les plans, en 1860. La pierre calcaire utilisée s’est avérée très dure. L’église est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, mais son nom paroissial sera simplement «Notre-Dame».
    Le style néogothique a permis d’habiller le chœur d’une très vaste verrière, créée par l’atelier G. P. Dagrand à Bordeaux, dans les années 1890.  Les trois splendides  vitraux consacrés à la vie de Marie illuminent le chœur :
  •  Naissance, à gauche,  Marie est sur les genoux d’une servante, entourée par sainte Anne et saint Joachim,
  •  Assomption, au centre,
  •  Annonciation, à droite, l’archange Gabriel s’adresse à Marie.                      D’autres vitraux sont consacrés aux litanies de la Vierge.

Synode sur la synodalité : 2ème session du 2 au 27 octobre 2024 à Rome

La deuxième session du Synode pour une Église synodale se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre 2024 , un an après la première session générale d’octobre 2023 qui a publié un rapport de synthèse intitulé « une Église synodale en mission ». Comme pour la première session, les participants aux travaux se prépareront par deux jours préalables de retraite.

Le pape François a nommé six nouveaux consulteurs pour le secrétariat du Synode, parmi lesquels trois femmes, et deux  théologiens francophones : le Belge Alphonse Borras et le Québécois Gilles Routhier.

Le pape François a insisté sur la collaboration entre les dicastères de la Curie romaine et le secrétariat général du Synode, c’est pourquoi des « groupes d’études » seront constitués dans chaque dicastère pour approfondir les thèmes importants  de la première session.

En prévision de la 2e session du synode sur la synodalité, qui aura lieu du 2 au 27 octobre 2024 à Rome, le Saint-Siège vient de publier la deuxième base de travail appelée  “ Instrumentum Laboris”, destinée aux participants du Synode, elle est centrée sur cette question : “Comment être une Église synodale en mission ?”

Instrumentum Laboris: une Église en marche avec l’engagement missionnaire

Le texte de base qui guidera les travaux de la deuxième session s’inscrit dans la continuité du processus synodal initié en 2021, il propose une ” Église toujours plus synodale en mission»,  proche de la société contemporaine et de tous les baptisés. Parmi les points de réflexion figurent la valorisation des femmes, le besoin de transparence et de responsabilité.

Isabella Piro – Cité du Vatican

Comment être une Église synodale missionnaire ? Avec cette question commence ‘Instrumentum Laboris, l’instrument de travail de la session du Synode des évêques, prévue du 2 au 27 octobre 2024.

Le document intègre les résultats d’autres rencontres, comme la rencontre internationale des curés (qui s’est tenue au Vatican du 29 avril au 2 mai dernier) ou celle des dix groupes d’étude qui, à la demande du pape, ont approfondi certaines questions abordées au Synode de 2023.

L’instrument de travail publié ce mardi 9 juillet, présenté en salle de presse du Saint-Siège, n’offre pas de «réponses préfabriquées», mais plutôt des «indications et des propositions» sur la manière dont l’Église, dans son ensemble, peut et pourra répondre «à l’exigence d’être synodale dans la mission», c’est-à-dire être une Église plus proche des personnes, moins bureaucratique; être la maison et la famille de Dieu, dans laquelle tous les baptisés sont coresponsables et travaillent, dans la distinction de leurs différents ministères et rôles.

Les cinq parties du document

Le document comporte cinq parties: l’introduction, les bases et les trois parties centrales. L’introduction rappelle le chemin parcouru jusqu’à présent et souligne les étapes déjà franchies, comme l’utilisation généralisée de la méthodologie synodale de la Conversation de l’Esprit. Viennent ensuite les bases (n° 1-18) qui mettent l’accent sur la compréhension de la synodalité, vue comme un chemin de conversion et de réforme.

Dans un monde marqué par les divisions et les conflits, peut-on y lire, l’Église est appelée à être un signe d’unité, un instrument de réconciliation et une oreille attentive pour tous, en particulier pour les pauvres, les marginalisés, les minorités coupées du pouvoir. «Comme la lune, lit-on encore dans cet instrument de travail, l’Église brille d’une lumière réfléchie: elle ne peut comprendre sa propre mission dans un sens autoréférentiel, mais elle reçoit la responsabilité d’être le sacrement des liens, des relations et de la communion en vue de l’unité de tout le genre humain»(n. 4).

Il est rappelé que «la synodalité ne comporte en aucun cas la dévalorisation de l’autorité particulière et de la tâche spécifique que le Christ lui-même confie aux pasteurs» (n. 8), et que «la synodalité n’est pas une fin en soi».

Valoriser les femmes dans l’Église

Les bases accordent également une large place (n.13-18) à la réflexion sur le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie de l’Église, en soulignant «la nécessité de reconnaître plus pleinement» leurs charismes et leur vocation. «Dieu a choisi certaines femmes comme premiers témoins et hérauts de la résurrection» ; par conséquent, «en vertu du baptême, elles se trouvent dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ». Le premier changement à opérer «est donc celui des mentalités», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».

Participation et responsabilité des femmes

La deuxième session du Synode demande  donc «une plus grande participation des femmes aux processus de discernement ecclésial et à toutes les phases des processus de décision», ainsi qu’un «accès plus large aux postes de responsabilité dans les diocèses et les institutions ecclésiastiques», dans les séminaires, les instituts et les facultés de théologie, et «dans le rôle de juge dans les procès canoniques». Les suggestions concernent également les femmes consacrées, pour lesquelles «une plus grande reconnaissance et un soutien plus décisif» de leur vie et de leur charisme, sont souhaités, ainsi que «leur emploi à des postes de responsabilité».

Sur le diaconat féminin, la réflexion théologique se poursuit

En ce qui concerne l’admission des femmes au ministère diaconal, l’instrument de travail du synode signale qu’elle est demandée par «quelques Églises locales», tandis que d’autres «réitèrent leur opposition» (n. 17). Le sujet, souligne-t-on, «ne fera pas l’objet des travaux» d’octobre prochain et il est donc bon que «la réflexion théologique se poursuive». En tout cas, la réflexion sur le rôle de la femme «met en évidence le désir d’un renforcement de tous les ministères exercés par les laïcs», pour lesquels il est demandé que «formés de manière adéquate, ils puissent aussi contribuer à la prédication de la Parole de Dieu, y compris pendant la célébration de l’Eucharistie» (n.18).

Partie I – Les relations avec Dieu, entre frères et entre Églises

Après l’introduction et les bases, l’IL s’attarde sur les relations (n° 22-50) qui permettent à l’Église d’être synodale dans la mission, c’est-à-dire les relations avec Dieu le Père, entre frères et sœurs, et entre les Églises. Les charismes, les ministères et les ministères ordonnés sont donc essentiels dans un monde et pour un monde qui, au milieu de tant de contradictions, est en quête de justice, de paix et d’espérance. Des Églises locales émerge aussi la voix des jeunes qui demandent une Église non pas de structures, ni de bureaucratie, mais fondée sur des relations qui suscitent et vivent des dynamiques et des cheminements. Dans cette perspective, l’Assemblée d’octobre pourra analyser la proposition de donner vie à de nouveaux ministères, comme celui de «l’écoute et de l’accompagnement». «Il faut une “porte ouverte” de la communauté, explique le texte, par laquelle les personnes peuvent entrer sans se sentir menacées ou jugées» (n° 34).

Partie II – Parcours de formation et discernement communautaire 

Ces relations doivent ensuite être développées chrétiennement sur des parcours adéquats et contextualisés (n. 51-79), car «il n’y a pas de mission sans contexte, il n’y a pas d’Église sans enracinement dans un lieu précis» (n. 53). La formation et le «discernement communautaire», qui permettent aux Églises de prendre des décisions appropriées, en articulant la responsabilité et la participation de tous, seront donc fondamentaux. «L’entrecroisement des générations est une école de synodalité», affirme aussi le document, «tous, les faibles et les forts, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, ont beaucoup à recevoir et beaucoup à donner» (n. 55).

L’importance de la responsabilité

Mais parmi les voies à suivre, il y a aussi celles qui permettent à ceux qui ont des responsabilités ecclésiales de rendre compte de manière transparente de leurs actions pour le bien et la mission de l’Église. «Une Église synodale a besoin d’une culture et d’une pratique de la transparence et de la responsabilité», lit-on encore dans l’IL, «qui sont indispensables pour favoriser la confiance mutuelle nécessaire pour marcher ensemble et exercer la coresponsabilité de la mission commune» (n. 73).

Une Église crédible exige transparence et responsabilité

Rappelant ensuite que «l’obligation de rendre compte de son ministère à la communauté appartient à la tradition la plus ancienne, qui remonte à l’Église apostolique» (n. 74), le document de travail souligne qu’aujourd’hui «l’exigence de transparence et de responsabilité dans et par l’Église est devenue nécessaire en raison de la perte de crédibilité due aux scandales financiers et surtout aux abus sexuels et autres à l’encontre de mineurs et de personnes vulnérables». Le manque de transparence et de responsabilité «alimente le cléricalisme» (n. 75), qui repose à tort sur l’hypothèse que les ministres ordonnés ne sont responsables devant personne de l’exercice de leur autorité.

Des structures d’évaluation sont nécessaires

La responsabilité et la transparence, insiste l’IL, concernent tous les niveaux de l’Église. Ils ne se limitent pas au domaine des abus sexuels et financiers, mais touchent également «les plans pastoraux, les méthodes d’évangélisation et la manière dont l’Église respecte la dignité de la personne humaine, par exemple en ce qui concerne les conditions de travail au sein de ses institutions» (n. 76). D’où l’appel aux «nécessaires structures et formes d’évaluation -entendues dans un sens non moraliste- de la manière dont sont exercées les responsabilités ministérielles de toute nature» (n. 77). À cet égard, le document rappelle la nécessité pour l’Église d’assurer, par exemple, la publication d’un rapport annuel tant sur la gestion des biens et des ressources que sur l’accomplissement de la mission, y compris «une illustration des initiatives prises dans le domaine de la sauvegarde (protection des mineurs et des personnes vulnérables) et de la promotion de l’accès des femmes aux postes d’autorité et de leur participation aux processus décisionnels» (n. 79).

Partie III – Les lieux du dialogue œcuménique et interreligieux 

L’Instrumentum Laboris analyse ensuite les lieux (n. 80-108) où les relations et les chemins prennent forme. Des lieux à comprendre non pas simplement comme des espaces, mais plutôt comme des contextes concrets, caractérisés par des cultures et des dynamismes de la condition humaine. Nous invitant à dépasser une vision statique et une image pyramidale des relations et des expériences ecclésiales, le document de travail reconnaît plutôt leur variété et leur pluralité, qui permettent à l’Église -une et universelle- de vivre dans une circularité dynamique «dans les lieux et à partir des lieux», sans tomber ni dans le particularisme ni dans l’aplatissement. Au contraire, c’est précisément dans cet horizon ainsi délimité que doivent s’insérer les grands thèmes du dialogue œcuménique, interreligieux et culturel. C’est dans ce contexte que s’insère la recherche de formes d’exercice du ministère pétrinien ouvertes à la «nouvelle situation» du cheminement œcuménique, vers l’unité visible des chrétiens (n. 102 et 107).

Pèlerins de l’espérance

Le document rappelle enfin que chacune des questions qu’il contient se veut un service à l’Église et une occasion de guérir les blessures les plus profondes de notre temps. L’Instrumentum Laboris se termine donc par une invitation à poursuivre le chemin en tant que «pèlerins de l’espérance», également dans la perspective du Jubilé de 2025 (n. 112).

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Conclusion. l’Église synodale dans le monde

 

 

15 août : Assomption de la Vierge Marie

Une croyance, une fête, un dogme

Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens ont intensément réfléchi, et médité sur le rôle de Marie, sur sa foi; elle qui a mis au monde le Christ, grâce à l’Esprit Saint et qui l’a élevé, avec Joseph, à la demande de Dieu lui-même. Il leur est apparu évident de célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer les saints.

Peut-être en référence au prophète Elie, emporté vivant au ciel sur un char de feu, et non pas enseveli au terme de sa vie, une forte conviction  s’est répandue : le corps de Marie n’a pu connaître ni la corruption, ni la mort; elle s’est « endormie » – la Dormition – avant d’être élevée au ciel, corps et âme, par Dieu, grâce aux mérites de Jésus.

La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la fin de la vie terrestre, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

En 1950, le pape Pie XII estima utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi entièrement conformée à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». Cette définition fait partie des dogmes de l’Église catholique.

L’Assomption de Marie se situe dans le sillage de l’Ascension du Christ. On assimile souvent l’Assomption de Marie à l’Ascension du Christ ; en fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu, mais ils traduisent une réalité différente:

En effet « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.

Marie, par son Assomption, inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils, elle est la première des sauvés; à sa suite, à la fin des temps, les élus, eux aussi, seront comme “couronnés”, chacun en fonction de sa charité sur terre.

La fête de l’Assomption entretient l’espérance

La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Jésus en son corps glorieux, pas seulement en tant qu’âme ; en elle, le Christ magnifie sa propre victoire sur la mort.

Marie réalise ainsi le but en vue duquel Dieu a créé puis sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.

Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance du peuple qui est encore en chemin » (préface) Peuple de Dieu qui lui demande : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager ta gloire » (collecte).

D’après le Père Laurent de Villeroché, eudiste

 

 

Pourquoi allons-nous en pèlerinage à Lourdes ?

Nous allons fêter l’Assomption de la vierge Marie, ce 15 août, c’est l’occasion de prier et peut-être d’aller faire un pèlerinage à Lourdes. Mais pourquoi ?

 

Lourdes est le point de convergence de millions de pèlerins et de visiteurs du monde entier, qui, sur les pas de Bernadette Soubirous, viennent prier, déposer un cierge, et boire à la source.

En apercevant au loin les montagnes pyrénéennes, on sent que l’arrivée est proche, commence alors le cheminement spirituel vers Marie.

Le château, du haut de son piton rocheux, veille sur la ville. Lourdes. Le Sanctuaire de Lourdes s’est construit, au fil du temps, .aux bords du gave de Pau, sur 50 hectares. En passant les portes on découvre une grande esplanade, la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, celle de l’Immaculée Conception et la souterraine basilique Saint-Pie-X, les piscines, les fontaines, les prairies, et deux chemins de croix dont l’un est accessible aux personnes à mobilité réduite. C’est dans la Grotte des apparitions que les pèlerins en file indienne effleurent du bout des doigts la paroi rocheuse et prient. Une statue de la Vierge vêtue de blanc ceinturée de bleu, telle qu’elle est apparue à l’adolescente en 1858,  est placée dans la niche rocheuse . On dépose des fleurs,  et, sur les bancs, en face,  on se recueille en égrenant le chapelet, ou en assistant à une messe.

Depuis le premier pèlerinage en 1858, le sanctuaire n’a jamais désempli. Les pèlerins y trouvent calme et sérénité aussi, ce lieu est aussi propices au ressourcement des malades.  La basilique Notre-Dame-du-Rosaire et ses 15 chapelles sont tapissées de mosaïques illustrant les mystères du rosaire. Dans la petite chapelle Sainte-Bernadette, à l’extérieur de la basilique, il y a des ex-votos sur les murs, et on s’y arrête aussi pour vénérer des reliques de Bernadette, morte au couvent de Nevers où repose son corps. Deux rampes entourent l’édifice, comme des bras rassurants qui s’ouvrent sur l’immense esplanade et ceux qui s’y promènent.

La basilique de l’Immaculée-Conception dite “supérieure” se trouve au-dessus du rocher, son chœur est calé sur celui de la Grotte des apparitions.
La crypte, premier sanctuaire, fut le seul lieu visité par Bernadette Soubirous. A l’entrée, on s’arrête pour caresser le pied droit de saint Pierre, copie conforme de la statue de bronze de la basilique Saint-Pierre-de-Rome.

Jusqu’à 25 000 pèlerins, venus seuls ou en groupe, peuvent prendre place dans la basilique souterraine saint Pie X pour participer à des  messes ou des grandes rencontres.

A la tombée du jour démarre la processions aux flambeaux, chacun tient dans une bougie dans sa main. et chante

Que demander à l’Immaculée conception et à sainte Bernadette ?

Bernadette, fille aînée d’une famille très pauvre, est de santé fragile et de petite taille. A  14 ans, elle ne sait ni lire ni écrire. Le 11 février 1858, alors qu’elle va traverser à pied les eaux glaciales du gave, l’adolescente voit apparaître pour la première fois la Vierge Marie toute de blanc vêtue à l’entrée de la grotte. celle-ci l’invitera à creuser le sol pour faire jaillir la source puis à boire cette eau. 17 autres fois, Bernadette ira à la rencontre de Marie qui lui transmettra son souhait qu’une chapelle soit édifiée.

Aujourd’hui, les pèlerins viennent à Lourdes rencontrer Marie dans la prière pour retrouver la joie malgré la maladie et la souffrance.                                          Les pèlerins malades viennent s’y baigner et prier pour guérir.                              Ceux qui sont en bonne santé viennent trouver le ressourcement, la paix intérieure, le réconfort, le pardon.
On y fait aussi des rencontres qui changent la vie.
A ce jour on compte au sanctuaire 70 guérisons miraculeuses car elles ont concerné des maladies graves qui ont guéri  tout d’un coup, d’une façon totalement inexpliquée par la science. On les met donc au crédit de l’intercession de Marie.

Une des dernières, en 2008, a concerné  une soeur de 69 ans, appelée Bernadette elle aussi,  atteinte depuis l’âge de 27 ans  d’une paralysie empêchant la  marche. Voici son témoignage:

” Dans la grotte, j’ai ressenti la présence mystérieuse de Marie et de la petite Bernadette.. Je n’ai pas demandé la guérison mais juste la force de continuer à vivre malgré la maladie. Quelques jours plus tard, dans ma chambre, je me suis sentie appelée à me débarrasser de tout support et je me suis mise à marcher.”

Le bureau médical international de Lourdes a déclaré la guérison extraordinaire. Celle-ci a été reconnue par l’évêque de Tarbes et Lourdes., en février 2018.

Des bouteilles d’eau de Lourdes peuvent être rapportées aux amis, à la famille. On allume un cierge, en espérant obtenir des grâces  pour soi ou pour les autres, à l’image de sœur Bernadette.

Accueil des pèlerins au Sanctuaire de Lourdes :

1 avenue Mgr Théas / 65108 Lourdes cedex-FRANCE

Informations : +33 (0)5 62 42 20 08 / www.lourdes-france.org/
+33 (0)5 62 42 20 08

Les temps forts :

Février

  • Anniversaire de la première apparition
  • Fête de Notre Dame de Lourdes
  • Sainte Bernadette

Mars – avril

  • Festival international de musique sacrée
  • Pèlerinage “Le Fraternel”

Mai

  • Pèlerinage militaire international

Juin

  • Pèlerinage des motards
  • Pèlerinage des anciens combattants d’Afrique du Nord
  • Pèlerinage des Rugbymen du Pacifique (Pasifika Unite)

Juillet 

  • Pèlerinage des Tamouls
  • E-pèlerinage mondial « Lourdes United Prayer »

Août

  • Pèlerinage des assomptionnistes (National Français)

Septembre

  • Pèlerinage national italien UNITALSI
  • Pèlerinage Lourdes Cancer Espérance

Octobre

  • Pèlerinage national français du rosaire
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Reconnaissez-vous le petit Jésus de Prague, de l’église St Pierre du Breuil Magné ?

Dans le chœur de l’église du Breuil Magné on découvre la statuette : ” du petit Jésus de Prague “, longtemps restée dans le fond de l’église.

Nous avons recherché son histoire…

Petit Jésus de Prague dans l’église St Pierre du Breuil Magné

Petite histoire de la statue miraculeuse de l’Enfant Jésus de Prague

L’origine de la dévotion au saint Enfant Jésus de Prague se situe en Espagne. Un vieux moine eut un jour la vision de l’Enfant Jésus dans sa cellule. Afin de garder en mémoire cette vision, le moine voulut la reproduire dans une statue de cire : c’est la statue que nous connaissons exposée au sanctuaire de Prague.

Cette statue fut possédée par une princesse dénommée Polyxène de Lobkowitz, qui en hérita pour son mariage. La princesse Polyxène voyagea hors d’Espagne et s’installa à Prague vers 1600 (Bohême, actuelle république Tchèque).

Durant une bataille gagnée par les catholiques sur les protestants le 08 novembre 1620, durant la guerre de Trente ans, et dont les troupes catholiques furent conduites par un carme, l’empereur décida d’installer le carmel dans son pays. L’ordre des carmes, établit à Rome depuis 1600, fut ainsi appelé en Bohême en 1620 par l’empereur Ferdinand II.

Une fondation de carmes déchaussés vit donc le jour à Vienne en 1622 puis à Prague en 1624. L’église dans laquelle les carmes s’installèrent, qui s’appelait « église de la Trinité » fut rebaptisée « Notre Dame de la Victoire » en souvenir de la bataille. Avec le départ de la cour de l’empereur Ferdinand à Vienne, le couvent ne vivant que d’aumônes, la pauvreté frappa le couvent. Le Père prieur Jean-Louis de l’Assomption appela sa communauté à prier l’enfant Jésus. Il ordonna au sous-prieur et maitre des novices, le Père Cyprien de Sainte Marie, de se procurer une statuette ou une image de l’Enfant Jésus.

Un jour, touchée par les difficultés des pères carmes, la princesse Polyxène de Lobkowitz décidé d’offrir en 1628 la statue de cire de l’enfant Jésus qu’elle possédait en disant au Père Jean-Louis de l’Assomption à qui elle remit la statue : « Je vous offre ce que j’ai de plus précieux, vénérez l’Enfant Jésus, et vous ne manquerez de rien». Dès que cette statue commença à être vénérée, la communauté souffrit moins de la pauvreté et reçut de nombreux dons et aumônes.

Les novices furent les premiers et les plus fervents adorateurs de l’Enfant-Dieu. L’un d’eux, le Père Cyrille de la Mère de Dieu (1590-1675), en reçut une grande faveur. Alors qu’il était plongé dans une importante souffrance spirituelle, le Père Cyrille eut son âme illuminée alors qu’il priait devant la statuette et décida depuis de se faire l’apôtre de cette dévotion. Reconnaissant, il promit d’être l’apôtre et le propagateur de cette dévotion au divin Enfant Jésus.

Parti en Allemagne à cause d’une invasion étrangère protestante en Bohème, le Père Cyrille ne revint qu’en 1637 à Prague. Cherchant désespérément la statue, il ne la retrouva finalement que sept ans plus tard sous les décombres, derrière un autel, les mains tranchées. Lorsqu’il redécouvrit la statue, il l’exposa aussitôt dans le chœur.

Grâce à sa persévérance, sa vénération fut prise à cœur par la communauté qui au début de l’année 1648, commença à se réunir dans la chapelle de l’Enfant Jésus pour la méditation et la liturgie des petites heures.

De nombreux bienfaits s’ensuivirent, les troupes suédoises aux portes de Prague levèrent le siège, la communauté retrouva une vie prospère. Un jour qu’il s’agenouillait devant la statue pour prier, il entendit la voix de l’Enfant-Jésus qui prononça ces paroles célèbres :

« Ayez pitié de moi et j’aurai pitié de vous…Rendez-moi mes mains coupées par les hérétiques et je vous rendrai la paix. Plus vous m’honorerez, plus je vous favoriserai ».

C’est seulement à ce moment-là que le Père Cyrille remarqua que la statuette, qu’il s’était empressé de remettre à l’honneur, était mutilée des deux mains. Cherchant à faire réparer la statue, il se heurta cependant à l’opposition catégorique de son supérieur. Malgré les dons qu’il reçut, rien ne fut donné pour la réparation de la statue, et sa dévotion décrue largement à tel point que le Père Cyrille dut porter la statue et la placer dans sa propre cellule.

Un jour, peu avant les matines de la fête de l’Immaculée Conception, alors que le père Cyrille priait la Vierge, il fut intérieurement poussé à regarder par la fenêtre de sa cellule qui donnait sur l’église. Il vit alors, dans le clair de lune, comme une petite nuée qui descendait sur le chœur. Elle prit peu à peu l’apparence d’une Madone entourée d’une guirlande d’étoiles. La Vierge allongea son bras en direction du chœur.

Le lendemain, quand le père Cyrille voulut vérifier l’endroit fixé par la Vierge Marie, il trouva un local que précédemment on avait voulu transformer en oratoire, sans qu’on l’eût encore réalisé. Profitant de la nomination d’un nouveau prieur, le père Cyrille réitéra sa demande de réparation de la statue avec confiance.

Le nouveau prieur, le père Dominique, ne fut pas opposé à la restauration de la statuette, mais les caisses du couvent étant de nouveau vides. Il répondit donc au père Cyrille en ces termes : « si l’Enfant Jésus nous donne le premier sa bénédiction, je ferai réparer sa statue ».

Le père Cyrille commença alors à prier mais fut interrompu parce qu’il était appelé à la chapelle. Devant l’autel, une dame l’attendait, lui donna une offrande, et disparut. Le père Prieur concéda alors à la réparation, mais exigea que celle-ci n’excède pas un demi-florin.

Mais les difficultés se poursuivirent et les réparations tardèrent. L’Enfant-Jésus dit alors au père Cyrille : « Place-moi à l’entrée de la sacristie, il viendra quelqu’un qui aura pitié de moi ».

Une heure après, M. Daniel Wolf un ancien fonctionnaire de la cour étranger au couvent vint le visiter. Il examina la statue et offrit de la réparer à ses frais. Cet homme était pourtant à ce moment-là très endetté et était au bord de la séparation avec son épouse. Une fois la statue portée chez lui pour réparation, il reçut un document impérial lui accordant une importante somme d’argent pour sa retraite, et son couple se ressouda. Les réparations achevées, il rapporta la statue au couvent.

Suite à une chute, il la répara de nouveau et la statue fut placée dans une urne de cristal. La dévotion commença alors à se répandre. Devant les nombreux bienfaits procurés, il fut décidé de placer l’Enfant Jésus dans un riche tabernacle doré, au-dessus du nouveau maître-autel.

Un jour de juillet 1639, le frère Cyrille, eut la visite d’un noble. Il supplia le frère de bien vouloir porter la statue de l’Enfant Jésus au chevet de sa femme, gravement malade, qui recouvra très rapidement la santé.

En action de grâce pour cette guérison miraculeuse, elle offrit une couronne d’or à l’Enfant Jésus. Ceci fut l’un des premiers et des plus célèbres miracles de l’Enfant Jésus de Prague, entrainant une vague de ferveur intense dans la ville.

Grâce à de nombreux bienfaiteurs, une chapelle fut dédiée spécialement dans l’église à la Sainte Trinité, avec une niche à l’attention de l’Enfant-Jésus. Au cours de l’année 1642, la princesse de Lobkowitz décida d’aider de nouveau le couvent et son mari rencontra le Père Cyrille à qui il déclara en voyant la chapelle de l’Enfant-Jésus : « Je ferai volontiers quelque chose pour Lui ». Il pourvut alors aux frais d’un nouveau sanctuaire.

Les travaux commencèrent dès 1642 à l’endroit-même que la Sainte Vierge avait indiqué au Père Cyrille lors de son apparition et le 14 janvier 1644, jour de la fête du Saint Nom de Jésus, la nouvelle église fut inaugurée. Après une visite au sanctuaire,  l’empereur Ferdinand III décida d’offrir quarante cierges richement ornés, fabriqués par des artisans de Venise.

Avec ces différentes solennités, cette dévotion se répandit dans toute la ville de Prague et l’église devint un lieu de culte extrêmement fréquenté. Une grande chapelle fut ensuite construite en 1654 pour pouvoir rendre un culte public et durable à l’Enfant Jésus. La statuette de l’église de Sainte Marie de la Victoire fut donc déplacée dans cette chapelle richement décorée au cours d’une cérémonie le 19 mars 1655.

Le frère Cyrille de la Mère de Dieu mourut à Prague le 4 février 1675 mais la dévotion continua de se répandre grâce à l’intervention d’autres frères carmes, touchant même l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche qui rendit visite au sanctuaire en 1743 et offrit un habit précieux cousu de ses mains pour habiller la statue.

A la même époque en France, la carmélite vénérable Marguerite Marie du Saint Sacrement (1619-1648) fut favorisée par des apparitions du Saint Enfant Jésus dans sa cellule du carmel de Beaune, qui lui dit un jour : « Ma fille, puise dans les trésors de mon enfance, je ne refuserai rien à tes prières ». L’Enfant Jésus en personne lui enseigna la manière de l’honorer depuis son incarnation jusqu’à sa douzième année, par une dévotion particulière.

La carmélite précisa que cette dévotion consiste à célébrer avec zèle les fêtes de l’Enfant Jésus, honorer le 25ème jour de chaque mois, en mémoire de sa naissance, et réciter un petit chapelet que Marguerite-Marie du Saint Sacrement appela « petite couronne ».

La dévotion continua de se répandre en France où une statuette fut installée le 13 avril 1886 au carmel de Meaux, fondée en 1860. C’est après qu’une religieuse, Mère Gertrude, reçut une grande grâce de la part de l’Enfant Jésus, qu’elle décida de se procurer une statue de l’Enfant Jésus de Prague dans le couvent. La tradition orale dit que Mère Gertrude vit marcher dans sa cellule « un petit Jésus qui n’était pas comme les autres » selon sa propre expression. Elle chercha pendant longtemps une image correspondant à sa vision avant de se rendre compte, en lisant un article des Annales du Carmel du 31 janvier 1886, qu’il s’agissait de l’enfant Jésus de Prague. Les faveurs obtenues se multipliant de plus en plus, il fut décidé que la statue serait placée dans la chappelle extérieure du monastère. L’érection solennelle de la statue fut fêtée le 13 septembre 1888 par monseigneur de Briey, évêque de Meaux.

La dévotion se répandit progressivement en-dehors de Prague et à travers le monde, en Amérique et en Asie. En Amérique, « la sainte des Emigrants » Sainte Fransesca Saverio Cabrini s’attacha à répandre la dévotion en demandant à ce qu’une statue de l’Enfant Jésus de Prague soit présente dans toutes les maisons de son institut. En 1894, les catholiques chinois offrirent à l’Enfant Jésus un vêtement richement brodé par les carmélites de Tou-se-we, près de Shangaï, et dont l’inscription porte la mention suivante : « Divin Enfant Jésus, ayez pitié de la Chine ! Donnez-lui la foi et libérez-la de la nuit du mauvais esprit ». En 1895 est érigée en l’église Notre Dame de la Victoire la « Confrérie en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague ».

Les frères carmes de Milan sollicitèrent, vers 1895, le cardinal Ferrari, pour pouvoir introduire le culte de l’Enfant Jésus de Prague dans la ville de Milan. La cérémonie d’introduction se déroula le 15 décembre 1895, durant laquelle le cardinal récita la prière du Père Cyrille et consacra à l’Enfant Jésus tous les enfants milanais.

L’exemple milanais fut bientôt suivi dans les autres couvents carmes italiens et c’est ainsi qu’en 1900, le couvent d’Arenzano décida de placer dans l’église un cadre du Saint Enfant Jésus le 25 septembre 1900. Deux ans plus tard, la communauté reçut un don d’une noble italienne d’une statue de l’Enfant Jésus de Prague, en remplacement du cadre, et la communauté décida de construire un sanctuaire dédié à cause de l’affluence des pèlerins.

En 1908, eut lieu la consécration de la basilique de ce premier sanctuaire entièrement dédié à la dévotion au saint Enfant Jésus de Prague. Le 7 septembre 1924, le pape Pie XI envoya un cardinal solennellement couronner la statue de l’Enfant Jésus Roi de Prague. Sur la place du sanctuaire fut aussi érigée une colonne de marbre surmontée d’une statue dorée de l’Enfant Jésus, en signe de bienvenue aux pèlerins.

Avec l’instauration de régimes communistes en Europe Centrale et Orientale après 1945, la dévotion fut interdite dans cette région du monde où les Etats prônaient l’athéisme d’état. C’est donc ailleurs, et particulièrement à Arenzano, que les pèlerins se rendirent pour prier le Saint Enfant Jésus.

Le sanctuaire d’Arenzano fut donc rénové et enrichi et les travaux furent inaugurés en 1966, par le cardinal archevêque de Prague, en exil en Italie. Il déclara au cours de la cérémonie : « Combien de fois ai-je expérimenté que sa petite menotte, apparemment si faible, si impuissante, est en réalité la main toute-puissante d’un roi qui régit et bénit amoureusement tous ceux qui répondent à l’amour par l’amour ».

Avec la chute du communisme en 1991, la liberté religieuse revint à Prague et les carmes purent revenir à dans leur sanctuaire. Le 26 septembre 2009, le pape Benoît XVI rendit visite au sanctuaire. Il offrit solennellement une nouvelle petite couronne à l’enfant Jésus de Prague et composa une prière en son honneur.

La Transfiguration du Seigneur :

« avoir part un jour à sa gloire »

Le Seigneur découvre Sa gloire à des témoins choisis, et la forme corporelle qu’Il a pareille à celle des autres hommes, Il l’illumine d’une telle splendeur que Son visage devient éclatant comme le soleil et Son vêtement blanc comme la neige.

En cette Transfiguration, Son but principal était sans doute de détruire dans le cœur de Ses disciples le scandale de la Croix et d’empêcher, en leur révélant l’excellence de Sa dignité cachée, que leur foi ne fût troublée par les abaissements de Sa Passion volontaire. Mais Sa Providence avait un autre et non moindre dessein, celui de donner un fondement à l’espérance de la sainte Église. Elle voulait lui faire connaître de quelle transformation tout le corps du Christ devait être gratifié, en sorte que ses membres pussent se promettre d’avoir part un jour à la gloire qui avait resplendi dans le chef.

Mais pour affermir la foi des Apôtres et les conduire à une science parfaite, une autre instruction est donnée en ce miracle. En effet, Moïse et Élie, c’est-à-dire la Loi et les prophètes, apparurent, s’entretenant avec le Seigneur.

La présence de ces cinq hommes (Moïse, Élie et les trois apôtres) remplit en toute vérité la condition posée par cette parole de l’Écriture : Le témoignage de 2 ou 3 hommes fait toujours foi (Dt. 19,15). Quoi de plus solidement établi qu’un fait proclamé à la fois par les trompettes de l’Ancien et du Nouveau Testament, où se réunissent dans un commun accord la doctrine évangélique et les instruments des antiques témoignages? Les pages des deux alliances se corroborent mutuellement, mais ce que l’ancienne nous avait promis en symboles et sous le voile des mystères, la splendeur de la gloire présente nous le montre à découvert.

L’apôtre Pierre, enflammé par la révélation de ces mystères sacrés, n’ayant plus que mépris pour le monde et dégoûté des choses de la terre, était comme ravi hors de lui par le désir des biens éternels. Tout plein de la joie de toute cette vision, il voulait habiter avec Jésus ce lieu même où la manifestation de Sa gloire le rendait heureux. C’est pour cela qu’il s’écrie « Seigneur, il nous est bon d’être ici. Si Tu le permets, faisons ici trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse et une pour Élie. »

Mais le Seigneur ne répondit pas à cette suggestion, signifiant par là, non pas que ce désir était coupable, mais qu’il était désordonné.

Le monde, en effet, ne pouvait être sauvé que par la mort du Christ; et par l’exemple du Seigneur, la foi de ceux qui croient doit être telle assurément qu’ils n’aient aucun doute sur la réalité des promesses de bonheur qui leur ont été faites; mais il faut que nous comprenions aussi qu’au milieu des épreuves de la vie présente, nous devons solliciter la grâce de les supporter avec constance, avant de réclamer la gloire.

(Site Eglise Catholique en France)

 

Quatre prêtres du diocèse à la découverte des cathédrales bretonnes

Les 8, 9 et 10 juillet, nous sommes partis, avec les pères Arockiya, David et Sesuraj, à la découverte d’une nouvelle région de France et de sa chrétienté locale.

Cette année nous conduisait en Bretagne, que nos amis ne connaissaient que par Sainte-Anne-d’Auray… Commençant par la côte nord, les cathédrales de Dol et de Saint-Malo nous servirent d’entrée en matière. Puis un arrêt à Lamballe nous confronta à la structure curieuse du chœur de Notre-Dame de Grande-Puissance. Guingamp était notre première ville étape. C’est David qui nous présenta la basilique Notre-Dame : un édifice étrange par la dissymétrie absolue des côtés de sa nef, aussi bien que par les arcs-boutants intérieurs de son chevet.

Après une nuit de repos, nous abordons la « Bretagne bretonnante » et ses traditions celtiques bien vivantes. La cathédrale du Trégor -Tréguier – nous est expliquée par Arockiya, avant que nous ne découvrions cette particularité si singulière que sont les enclos paroissiaux de Locmaria et de Loc-Envel, qui viendront avant la petite cathédrale de Saint-Pol-de-Léon  que nous expliquera si bien Sesuraj. Les magnifiques enclos de Saint-Thégonnec et de Guimiliau, que nous admirons ensuite, ont été élevés alors que le reste de la France sombrait dans les Guerres de Religion ! Partout la ferveur des paroissiens et des pèlerins s’exprime par la multitude des lucioles qui brûlent dans ces sanctuaires. A Quimper, nous arrivons cinq minutes en retard : la cathédrale ferme à 18 h ! Tant pis, nous reviendrons le lendemain matin…

Après une seconde nuit de repos dans la capitale de la Cornouaille, nous reprenons la route qui nous conduit au Faouët, où la chapelle Saint-Fiacre – qui s’ouvre pour nous ! – montre son admirable jubé. Nous aurons cependant une petite déception à Melrand, où nous trouvons les chapelles de Saint-Fiacre et Locmaria fermées…

Puis notre route nous mène à Saint-Anne-d’Auray avant le retour : heureux d’avoir découvert un nouvel aspect de cette admirable Eglise de France, si riche dans sa diversité !

Père Yves Blomme

 

 

Vivez un pèlerinage en Algérie

Proposé par le diocèse de La Rochelle, sous la conduite du père Pascal-Grégoire Delage, curé de la paroisse Notre-Dame-de-l ’Estuaire, et accompagné par Mme Monique Besset, directrice des pèlerinages.

” Inscrire nos pas dans les pas des martyrs d’hier et d’aujourd’hui.” 

DU MARDI 5 AU JEUDI 14 NOVEMBRE 2024

Programme du pèlerinage

Jour 1 : mardi 5 novembre
Nantes / Alger
À l’arrivée, tour panoramique en autocar de la ville d’Alger : découverte de la Nouvelle Grande Mosquée, Djamaâ El-Djazaïr, le monument aux Martyrs, érigé en 1982 pour le vingtième anniversaire de l’indépendance, la place des Martyrs, qui a longtemps constitué le centre d’Alger, elle est située au pied de la Casbah, la mosquée Sidi Ramdane, la plus ancienne mosquée historique de la ville d’Alger, d’une superficie de 400 m2 avec son minaret de 32 m de haut (classée au Patrimoine mondial de l’Unesco).
L’après-midi, visite de la cathédrale du Sacré-Cœur, église cathédrale de l’archidiocèse d’Alger, et mese.
Puis rencontre avec un témoin de la famille spirituelle de Charles de Foucauld.

Jour 2 : mercredi 6 novembre
Alger
Promenade dans la Casbah d’Alger, arrêt à la mosquée Ketchaoua, visite du musée national des Antiquités et des Arts islamiques.
Découverte de la basilique Notre-Dame-d ’Afrique et messe.

Jour 3 : jeudi 7 novembre
Alger / Tipaza / Cherchell / Alger Visite au mausolée royal de Maurétanie,
dit “Tombeau de la Chrétienne”, de Tipaza.
Visite de Cherchell.
Messe à Alger.

Jour 4 : vendredi 8 novembre
Alger / Djemila / Constantine
Visite de Djemila et arrivée à Constantine.

Jour 5 : samedi 9 novembre
Constantine / Tebessa
Visite de la ville : palais d’Ahmed Bey, mosquée El Bey, église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, mosquée Emir Abdelkhader.
Rencontre avec le Supérieur de la communauté de Constantine et délégué du Provincial du Proche-Orient pour l’Algérie.
Eucharistie dans la chapelle des Jésuites
à Constantine.
Arrivée à Tébessa.

Jour 6 : dimanche 10 novembre
Tébessa / Madaure
Découverte de la ville : remparts, Arc de
Caracalla, amphithéâtre, aqueduc de Thevest, temple de Minerve, basilique dédiée à sainte Crispine de Thagare.
Messe à la basilique.
Route vers Madaure.

Jour 7 : lundi 11 novembre
Madaure / Thaghaste / Annaba
Visite de M’daourouch : ruines de thermes, de temples, de trois basiliques, d’un théâtre, ses vestiges d’huileries,
du Forum, d’une forteresse byzantine…
Visite de Souk Ahras, l’ancienne Thagaste,
ville natale d’Augustin : visite de sa maison natale et de l’olivier que saint Augustin a planté en mémoire de son
père.
Route vers Annaba.

Jour 8 : mardi 12 novembre
Annaba / Alger
Visite du parc archéologique et du musée
d’Hippone, de la basilique de Saint-Augustin et messe.
Rencontre avec des membres de l’équipe pastorale de la basilique Saint-Augustin
Retour en avion à Alger.

Jour 9 : mercredi 13 novembre
Alger / Tibhirine / Alger 
Départ pour une journée au monastère de Tibhirine, sur les contreforts de l’Atlas.
Journée de mémoire, de pèlerinage et d’action de grâce pour le témoignage de cette communauté de Trappistes.
Rencontre avec des frères et sœurs de la Communauté du chemin Neuf, auxquels le diocèse d’Alger a confié en 2016 la charge de l’animation spirituelle du lieu.
Eucharistie au monastère de Tibhirine.
Retour à Alger en fin de journée.

Jour 10 : jeudi 14 novembre
Alger / Nantes
Retour en France

 

Hymne à la fraternité

A mes frères de Tibhirine

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
A vous et à tous ceux
Qui ne verront plus le printemps
Ni les champs de coquelicots
Ni les champs de lavande
Qui sont tombés sur le front
Serrant contre leur poitrine
Les gerbes de l’alliance après la moisson.

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Vous qui n’avez jamais déserté le lieu
Car votre Passion se confond avec le lieu
Car quel que soit le lieu
“Dieu est plus proche de l’homme
Que sa veine jugulaire” (Sourate 50,16).
Qui mieux que vous le savait ?

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Dix ans après le massacre
Quel pardon pouvons-nous vous demander
Vous qui avez pardonné par avance ?
Quels regards pouvons-nous échanger avec vos familles ?
Alors que nos visages sont caressés par votre bonté
Alors que nos cœurs sont apaisés par vos prières
Alors que nos pieds sont lavés par vos mains
Vous étiez les frères des gueux
Sous le regard rivé des barbouzes.

Mes frères de Tibhirine
Je pense à vous
Mais comment pensez aux fils de Caïn
Qui vous ont raptés
Dans la tranquillité de votre sommeil
Qui ont rapté le don de Dieu !
Ces fils de Caïn peuvent-ils se réclamer de nous ?
Peuvent-ils se réclamer des 114 sourates du Coran
Scandant l’amour
Scandant la clémence
Scandant la miséricorde de Dieu
La sacralité de la vie
La condamnation absolue du meurtre ?

Mes frères de Tibhirine
Au-delà de la terre algérienne
Où vos corps reposent
Au-delà de la Méditerranée
Berceau de l’humanité
Sur la petite colline d’Aiguebelle
D’autres musulmans semblables à ceux
Que vous avez aimés jusqu’à votre dernier souffle
Qui vous ont aimés jusqu’au bout du scandale
D’autres musulmans à la croisée des chemins
Se sont levés pour répondre à votre appel
Dans une communion fraternelle
Et dans la paix du soir endormi
Vous êtes debout face à l’autel au milieu de nous
Éclairant de vos sourires

Tout le chœur de l’Abbaye Notre Dame.
Mounir Ben Taleb – Mars 2006 – Valence, France