Présentation de Jésus au temple

L’Église célèbre, le 2 février, la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.

Ce vendredi 2 février messe à 18h15 à la chapelle de Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis. Ce sera l’occasion de  rendre grâce pour la présence des religieuses sur notre paroisse.

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur.

Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Syméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.

Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.

Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le Salut que tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Dieu éternel et tout-puissant, nous vous adressons cette humble prière : puisque votre Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter un jour devant vous. Amen.

En 1997, le pape Jean-Paul II fait du 2 février la journée de la vie consacrée, journée placée sous le signe de l’action de grâce et de la découverte de cette vie consacrée :

Il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Eglise par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères.

En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Eglise la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre.

[Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées ] à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Eglise pour la vie du monde

Jean-Paul II

 

“Les souffrances cachées de l’euthanasie”, le nouveau documentaire des AFC

Jeudi 1er février à 20h15 salle paroissiale (2 rue du faisan – Fétilly – La Rochelle )

Les AFC de la Rochelle projettent un documentaire inédit  : “les souffrances cachées de l’euthanasieproduit par les AFC nationales.

Informations :  06.95.77.20.41 ou par mail : afc17larochelle@afc-france.org

Film : « Les souffrances cachées de l’euthanasie »

Que raconte ce film ?
En Belgique les AFC ont rencontré des soignants qui témoignent au sujet des conséquences de la loi belge sur l’euthanasie, adoptée en 2002. Une psychiatre, un médecin, deux infirmiers,  un psychothérapeute et un conseiller juridique. Très vite les aménagements de la loi ont provoqué une dérive vertigineuse :

  • En 2003, un an après la loi, 235 personnes ont été euthanasiées,
  • En 2014 l’euthanasie a été ouverte aux mineurs.
  • En 2022 ce sont 3000 personnes qui ont eu recours à l’euthanasie, soit 2,5 % des décès du pays. “Le nombre des demandes ne cesse d’augmenter ”  selon Jacqueline Herremans, présidente de l’association ” Droit à mourir dans la dignité”. 60% des euthanasies concernent des personnes âgées de 40 à 79 ans.

En Belgique 55% des euthanasies ont lieu à domicile à l’aide d’un baxter(perfusion électrique du produit létal), 30% à l’hôpital et 15% en Ehpad. Une part des euthanasies n’est pas déclarée selon le rapport CFCEE ( Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation de l’Euthanasie).

  • En 2020, la clause de conscience à été supprimée pour les hôpitaux et les institutions, seuls les médecins peuvent l’invoquer, à titre individuel.

Comme celui de la Fondation Lejeune ce film s’oppose à l’euthanasie. Sa particularité est d’exposer la souffrance des proches et des soignants à travers leurs témoignages et leurs expériences.

Il démontre la fausseté des arguments des promoteurs de l’euthanasie qui invoquent abusivement  la souffrance, la dignité, la liberté  pour faire passer un message de mort. “L’autonomie du choix est une parfaite illusion. Contrairement aux sociétés en Afrique et en Asie où la vieillesse est une fierté honorée, la plupart des personnes âgées de notre société porte un poids de culpabilité très lourd ” Dr An Haekens, psychiatre.

Les témoignages confirment ce constat :

  • La liberté de l’intéressé peut être faussée par la pression de la société et des proches,
  • Dignité : les soins palliatifs apportent la vraie réponse au maintien de la dignité de la personne. En quoi la maladie et la souffrance ôtent-elles sa dignité à qui que ce soit ?
  • Souffrance : l’accompagnement des personnes âgées supprime la souffrance de la solitude et la souffrance physique, car elles sont prises en charge par les proches et les soignants.  A condition que cela soit voulu, et possible.

Ce film insiste sur l’importance capitale des soins palliatifs, il apporte un regard bienveillant sur la fin de vie. C’est souvent un moment solennel qui permet d’accorder des pardons, de faciliter des réconciliations et de transmettre le message de toute une vie aux enfants.

Le 1er février 2024, les Associations Familiales Catholiques diffuseront ce documentaire sur YouTube.

Conclusion :

La loi belge sur l’euthanasie a rapidement dérivé, comme le souligne le conseiller juridique Jean-Paul Van de Walle. Les conditions censées limiter l’accès à l’euthanasie ont été levées par plusieurs changements législatifs, de ce fait  le nombre des euthanasies ne cesse d’augmenter. Ce qui devait être une exception est devenu un droit.

Le documentaire met en lumière l’échec de la promesse initiale de la législation belge : la souffrance des patients et de leur famille n’est pas apaisée, elle est refoulée.  Le sens profond du passage de cette vie – ci à la vie éternelle,  par la mort,  est nié.

Les soignants, forts de leur expérience, préconisent de développer le système de soins palliatifs, « L’humanité a beaucoup mieux à proposer que l’euthanasie, ce sont les soins palliatifs » – François Truffin, infirmier en soins palliatifs.

Que dit le pape François

Guérir si possible, toujours prendre soin». Le Pape François s’inspire de son prédécesseur saint Jean-Paul II en confiant les personnes malades en phase terminale et leurs familles à la prière de l’Église pour le mois de février.

Alors que l’Église célèbrera la Journée mondiale du malade le 11 février comme tous les ans depuis 1992, François rappelle que «tous les malades ont droit à un accompagnement médical, à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain».

Si les législations autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté semblent se répandre dans de nombreux pays, le Pape invite à refuser ce monde basé sur la culture du jetable dans lequel les malades en phase terminale n’ont pas leur place. Au contraire, il est indispensable de poser un regard d’amour sur les personnes malades, de les entourer, de les tenir par la main, de leur redire leur valeur unique et irremplaçable.

Il insiste sur l’importance des soins palliatifs. Or, si 40 millions de personnes dans le monde ont besoin de soins palliatifs chaque année, seuls 14% des patients en bénéficient. Pour le Souverain pontife, les soins palliatifs «garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité».

Citant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans la Lettre Samaritanus bonus de 2020, le Pape explique qu’il est nécessaire de se tenir aux côtés des malades, mais également des familles. «Leur rôle est déterminant. Elles doivent avoir les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social» assure-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

Soirée de prière des Chrétiens au temple de Rochefort

Vendredi 26 janvier à 18h00, à l’invitation de la  communauté protestante unie de Rochefort (Pasteur Mathieu Cavalié), les communautés évangélique (Pasteur Tim Williams), orthodoxe et catholique ( abbé Guillaume Salin)
de Rochefort se sont retrouvées au Temple, 17 rue Jean Jaurès, pour un temps de prière.

La parole de Jésus: “Qu’ils soient Un, pour que le monde croit”
manifeste l’importance que revêt l’unité des chrétiens de toute confession, c’est un signe d’amitié fraternelle donné à la société.
Dans un monde divisé et déchristianisé ( où cependant les demandes de baptême venues des adultes sont de plus en plus nombreuses) le témoignage rendu par de telles rencontres démontre la capacité des chrétiens à se retrouver dans l’unité et  la prière.

Après la prière,  les cantiques et les allocutions, un moment de convivialité très apprécié a permis aux chrétiens des différentes confessions de Rochefort de se retrouver pour échanger autour de verres remplis du jus de pomme offert par la communauté protestante.

Photos GT

“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même.”

Ce sont les chrétiens du Burkina Faso qui ont choisi le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens qui vient d’avoir lieu du 18 au 25 janvier 2024.

Les chrétiens sont appelés à agir comme le Christ en aimant comme le Bon Samaritain, en montrant de la pitié et de la compassion pour ceux qui sont dans le besoin quelle que soit leur identité religieuse, ethnique ou sociale.

Ce qui doit nous inciter à venir en aide aux autres, ce n’est pas l’identité commune, mais l’amour de notre «prochain». Toutefois, la vision de l’amour de notre prochain que Jésus nous présente est battue en brèche dans le monde d’aujourd’hui. Guerres dans beaucoup de régions, déséquilibres dans les relations internationales et inégalités causées par les ajustements structurels imposés par les puissances occidentales ou par d’autres agents extérieurs inhibent notre capacité d’aimer comme le Christ.

C’est en apprenant à s’aimer les uns les autres au-delà de leurs différences que les chrétiens peuvent devenir des « prochains », comme le Samaritain de l’Évangile.

 

La Croix des Pontons de Rochefort : exposition à Saint-Jean-d’Angély

La paroisse de Saint-Jean-d’Angély propose une exposition, du 15 au 21 janvier 2024, dans la chapelle des Bénédictines à Saint-Jean-d’Angély :

Regards croisés sur un objet du patrimoine culturel et religieux de la Charente-Maritime : la croix sculptée par un prêtre déporté sur les Pontons de Rochefort en 1794.

Cet objet est le seul vestige de cette douloureuse page de l’histoire qui s’est conclue par la mort de 547 prêtres en 9 mois. 30 répliques seront exposées, peintes d’après des motifs de vêtements liturgiques.

Dans cette exposition, la croix est replacée dans le contexte de la période révolutionnaire. Nous donnerons un aperçu des conditions de vie à bord des prisons flottantes et des événements qui ont rendu possibles la fabrication de cet objet. Dans une approche plus diachronique, nous aborderons aussi les lectures et relectures du témoignage des détenus au XIXe siècle dont la croix est aussi le reflet.

 

 

– Yann Tuncq, réalisateur,
– Yves Blomme, archiviste du diocèse de La Rochelle , historien,
– Julien Fleury,  maquettiste (résine et peinture)

La transmission des savoirs en crise ? au Centre J.B. de Souzy

Le centre culturel diocésain Jean-Baptiste Souzy de La Rochelle organise régulièrement des conférences sur des sujets de société qui intéressent le plus grand nombre.
Cette année, le thème de la transmission sera le fil rouge de plusieurs soirées. Transmettre … enjeu de toute vie, enjeu de toute communauté humaine.
Le vendredi 26 janvier 2024 à 20h (salle de l’Oratoire de La Rochelle), une table ronde sur la transmission des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être sera animée par :
François Asselin, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises et lui-même entrepreneur
Daniel Peyron, ancien directeur de l’École supérieure de commerce de La Rochelle, aujourd’hui Excelia
Ils sauront nous partager leur expertise et leurs expériences dans ces domaines.

Catéchuménat à Rochefort : témoignage

Catéchuménat des adultes à Rochefort et Tonnay-Charente – Janvier 2024

J’ai depuis six mois la chance de coordonner l’équipe du catéchuménat des adultes sur Rochefort et Tonnay-Charente, avec le Père Salin et une équipe de quinze paroissiens qui accompagnent 28 catéchumènes, et je voulais à la demande du Père Bigot, vous partager cette expérience décapante.

Si nous savons que le nombre d’adultes baptisés en France augmente chaque année – 4 278 en 2022, 5 463 en 2023 – nous savons aussi que seulement 6.6 % des français se reconnaissaient catholiques pratiquants en 2021 et que moins de 50% reconnaissent « croire en Dieu »,  pourcentages en chute libre depuis des décennies, tout comme le nombre d’enfants catéchisés. Comment comprendre cet antagonisme entre une France qui se déchristianise peu à peu et une telle augmentation des demandes de baptême d’adultes, de plus dans un contexte où l’institution Église est marquée par des scandales difficiles à expliquer ?

A l’échelle des deux paroisses, ce nombre d’adultes sur le parcours catéchuménal est très important, historiquement en tous cas. Le plus jeune, que j’ai rencontré pour la première fois cette semaine est âgé à peine de 17 ans, la moitié a moins de 25 ans, la plus âgée demande le baptême à 69 ans. Le Seigneur reste fidèle dans son désir de nous rejoindre, Il prend patience et ne renonce pas à nous appeler quels que soient, notre âge, nos parcours de vie et nos errances.

Une des caractéristiques de la majorité d’entre eux m’interpelle : ils ont pris le temps de mûrir leur décision. Cela fait longtemps qu’ils y pensent, qu’ils portent enfouies ces questions, cet appel qu’ils ne savent pas toujours bien nommer encore, mais qui les poussent à emprunter cette longue marche jusqu’au sacrement. Parfois cela s’enracine dans l’enfance, lorsque leur grand-mère les emmenait à la messe pendant les vacances, lorsqu’ils faisaient ensemble la crèche pour Noël. Pour d’autres, ce fut le passage même bref dans une école catholique où ils ont entendu parler de Dieu mais n’avaient pas la permission des parents pour aller au caté ou se faire baptiser. Alors, à l’âge adulte ils voient resurgir ce désir profond, à tel point qu’ils osent un jour sonner à la porte d’un presbytère, envoyer un mail à la paroisse comme on envoie une bouteille à la mer. D’autres encore ont pu faire l’expérience d’un deuil familial, avoir perçu au-delà de l’absence, une présence réelle et sentir monter en eux la certitude qu’il y a plus grand que nous en nous, que la vie ne s’arrête pas là aux portes du cimetière. Certains ont eu des vies cabossées ou fait des expériences douloureuses et confessent reconnaître la Présence de Dieu dans ce qui fut le plus sombre de leur vie.

Parmi cette petite trentaine à cheminer, 12 jeunes de moins de 25 ans, mais aussi des adultes qui à la quarantaine – ou bien plus tard encore – leurs enfants grandissant, leur insertion professionnelle acquise, décident un jour de se donner le temps de s’occuper d’eux, de recentrer leur vie sur des valeurs d’ordre existentiel. Une catéchumène m’explique son sentiment d’urgence à écouter maintenant, ce désir qu’elle porte depuis des années.

Pour beaucoup cette recherche commence, étant seul(e), au fond d’une église, quel que soit son âge ; lors d’une halte récurrente, à la lueur d’une bougie, en silence ; pendant une présence à la messe du dimanche, parfois bien avant d’avoir entamé une quelconque demande. Et puis un jour, ils se jettent à l’eau, se décident à aller voir un prêtre, passer un coup de fil. Lors de notre première rencontre pour recevoir leur demande, beaucoup me disent leur crainte de « ne pas correspondre aux critères », leur peur de ne pas être accueillis car n’y connaissant rien, ils s’inquiètent de la légitimité et de la loyauté de leur demande … Mais tous ont une grande aspiration au cœur, suscitée par une vraie expérience spirituelle, même fugace, mais forte avec le Seigneur. Oui de cela je peux témoigner. Ils cherchent à découvrir ce Dieu qui a pu les soutenir dans les épreuves, qui donne du sens à leur vie aujourd’hui. On est bien loin des demandes de baptême pour se marier en blanc à l’église !

Est-ce un manque de repères sociétaux, est-ce un des phénomènes post-Covid, s’agit-il des générations qu’on a privées de Dieu sous prétexte de leur laisser la liberté, « Il choisira quand il sera grand » en oubliant de leur donner les moyens de connaître pour choisir ?

Dans tous les cas reconnaissons que l’Esprit souffle où il veut, quand il veut. Comment ne pas rendre grâce, quand je suis témoin de leur prière, humble, balbutiante mais profonde et sincère ; quand les larmes affleurent alors qu’ils découvrent que c’est aussi personnellement à eux que le Seigneur murmure : « Tu es mon fils bien aimé, en toi j’ai ma joie ». Comment ne pas être bouleversée lorsque l’un ou l’autre s’effondre en me disant : « Mais j’ai perdu tellement de temps à chercher à être aimé, si j’avais su alors. » Comment ne pas s’émerveiller de les entendre appeler des amis à venir avec eux célébrer l’Eucharistie, ou emmener les neveux s’inscrire au caté … déjà témoins et missionnaires à leur mesure.

Quelle grâce, ces catéchumènes sont-ils aussi pour notre communauté ! Combien nous aident -ils nous les « sachant prier » que nous sommes à leurs yeux, combien nous aident-ils à découvrir la clarté d’un matin de Pâques dans notre quotidien. Quelle chance avons-nous de les entendre nous dire comment notre petite communauté paroissiale, si fragile soit-elle, les porte dans la prière commune d’une messe de semaine, dans le sourire d’un dimanche matin, dans notre demande de faire la quête ou de lire une lecture … Une fraternité dans les choses simples dont nous avons, peut-être, oublié la saveur. C’est pour eux une entrée dans leur compréhension intime de la communion ecclésiale, mystagogie bien plus parlante que n’importe quelle définition ! Combien – et les accompagnateurs me le partagent aussi – est-il bon de redécouvrir, avec eux, la fraîcheur de la Parole de Jésus dans l’Évangile. Mais combien peuvent-ils souvent nous bousculer avec leurs questions qui cherchent à comprendre les mots, les prières, les gestes machinaux que nous enchaînons comme des automates, sans plus les habiter parfois !

Rendons grâce en effet, lorsque nous voyons la Parole vivante à l’œuvre aujourd’hui sur ce petit bout de Charente-Maritime, dans le cœur de ces 28 adultes qui nous demandent de témoigner de la foi de l’Église en Jésus Sauveur. Gardons au cœur cette Espérance qu’ils nous offrent et soyons heureux et fiers d’être leurs frères en Christ !

Dominique – Janvier 2024.

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Vœux de Mgr Jacolin : s’enraciner dans la prière

En ce début d’année, Mgr François Jacolin, évêque de Luçon et administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle, a réuni le 5 janvier des prêtres, diacres, consacrées et acteurs pastoraux pour leur présenter ses vœux au nom du diocèse.

Cette année qui s’ouvre, un peu spéciale, avec des incertitudes, est le moment où il faut s’enraciner dans la foi, l’espérance et la charité. Les épreuves sont l’occasion d’aller au coeur de ce qui nous fait vivre, de ce qui nous fait aller vers le monde pour être témoins de la joie et de la Bonne Nouvelle de l’Evangile. C’est ce que je vous souhaite pour cette année !”

Mgr Jacolin a évoqué le jubilé 2025 qui s’ouvrira dans un an, sur le thème “Pèlerins d’espérance“. Pour nous préparer déjà à cette année sainte, le Pape François a demandé que l’année 2024 soit l’année de la prière.

L’espérance, ce n’est pas à la force de nos poignets ou de nos pieds que nous pouvons aller la chercher – même si notre travail est important – mais c’est en étant enracinés dans le Seigneur, tournés vers Lui : c’est la prière qui nous permet de nous tourner ensemble vers Dieu.”

Notre administrateur nous a ainsi invités à la prière, tout au long de cette année : prière de louange, prière d’intercession pour nos frères et sœurs et pour nous, prière pour la communion au sein de notre diocèse. Mais le but de cette année n’est pas tant d’ajouter des événements sur la prière, mais bien “d’habiter davantage” notre prière :  rosaire, participation à l’eucharistie, louange, écoute de la Parole et Lectio divina.

“Bonne année à vous tous, sainte année pour nous préparer à être Pèlerins de l’espérance !”

Les rendez-vous de 2024

Mgr Jacolin a aussi précisé quelques rendez-vous pour les premiers mois de l’année 2024 :

Quelques photos prises le même jour

Le père Christof en concert à Saintes le 27 janvier 2024

Samedi 27 janvier 2024 le père Christophe de la Chanonie donnera un concert spirituel acoustique à 20h30 en l’église de Saint Vivien à Saintes.

Depuis 7 ans, mon ministère de prêtre en Charente Maritime me conduit de plus en plus vers la musique. Cela a commencé par un spectacle pour le denier de l’église, intitulé la « Tournée des curés » (2014 à 2019).

Le public a bien répondu, et l’église y a fait preuve de joie et de modernité. Le bouche à oreille a été bon. Nous jouons aussi en formation réduite : pour le “bistrot du curé” chaque été à La Rochelle, en paroisses, pour des associations.

 

Monseigneur Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes, m’a demandé de mettre en pratique mes compétences musicales pour l’évangélisation. Je me suis alors mis à composer des chansons, paroles et musique. Les 25 premières ont été réunies dans un livre de présentation, édité à compte d’auteur.

Journée Mondiale des Malades de la Lèpre les 26, 27 et 28 janvier.

Avec l’accord du Père Le Nezet et du Père Salin, les bénévoles de l’Ordre
de Malte France solliciteront votre générosité afin de lutter contre le fléau
de la lèpre.

Loin d’être une maladie du passé, elle fait encore des ravages
dans plus de 120 pays. Aujourd’hui, 3 millions de personnes vivent
gravement handicapées par la maladie. Vos dons ont déjà permis de mener
des actions de prévention, de soin et de réinsertion.

Aidez-nous à poursuivre ce combat, chaque don peut contribuer à la victoire contre la maladie (5€ : trois consultations médicales dans l’un de nos hôpitaux, 15€ : une paire de chaussures adaptée). Soyez-en remerciés.