Changement des horaires des messes du 24 au 29 juin à l’église St Louis de Rochefort

En raison du festival des Sœurs jumelles à Rochefort, du mardi 24 au samedi 29 juin  les horaires des messes changent, elles auront lieu à 9h au lieu de 18h00 dans la chapelle Notre Dame de Lourdes de l’église St Louis.

Le festival sœurs jumelles ou la rencontre de la musique et de l’image.

Pour la 4ème édition le rendez-vous imaginé et proposé par Julie GAYET dévoile sa programmation des plus électriques avec en prime des nouveautés.

Lancement le mardi 25 juin 2024à partir de 16h00 place Colbert à Rochefort

Le Festival Sœurs Jumelles 2024 se déroulera du 25 au 30 juin prochain à  Rochefort. Ce festival de Charente-Maritime propose des concerts et spectacles sous formes de conversation artistiques.

Des artistes de la chanson française comme Mc Solar, Etienne Daho, Olivia Ruiz et Clara Ysé seront en concert

au programme du Festival Sœurs Jumelles 2024. Découvrez la programmation par jour et réservez votre billet en ligne.

Site internet dédié https://soeursjumelles.com

Conférence de printemps au temple protestant de Rochefort

Samedi 29 juin 2024 à 20h 00 au temple église protestante unie de Rochefort.

Le “café mortel” est un espace pour celles et ceux qui se sentent concernés ou qui s’interrogent sur le deuil et la mort. C’est un moment de partage où chacun peut s’exprimer, être écouté sans aucun jugement, ni commentaire.

C’est une forme participative d’échanges, un  “partage – expériences” sur la mort, le deuil, les obsèques…pour sortir des tabous au sujet de la perte d’un proche.

Animé par Jérémy Duval, ancien pasteur de l’Eglise protestante Unie de France et ancien conseiller funéraire, aujourd’hui Maître de conférence funéraire.

Contact :

Rendez-vous pour la nuit des églises dans le diocèse

La Nuit des églises, initiée par l’Église de France, est une manifestation cultuelle et culturelle inscrite dans le paysage estival des diocèses depuis 2011, bénéficiant d’une reconnaissance à l’échelle nationale, et à laquelle participent chaque année plusieurs centaines d’églises.

Selon Mgr Jean Legrez, archevêque d’Albi et initiateur du projet, “cet événement répond à une double mission : d’une part, permettre aux communautés chrétiennes locales, même dans les plus petits villages, de faire vivre ou de se réapproprier leur église, lieu de leur histoire et de leur enracinement ; d’autre part, ouvrir leurs portes et accueillir largement tous ceux qui se présentent : artistes, visiteurs, curieux, personnes qui s’interrogent… Lors d’une même semaine, partout sur le territoire de notre pays, cela constitue un signe fort d’unité et de manifestation vivante de l’Église rendue visible à travers nos églises”.

Pendant une ou plusieurs soirées, chacun est invité à franchir le seuil d’une église afin de découvrir sous une nouvelle lumière, les richesses de son patrimoine de proximité grâce à des programmes variés : des visites aux chandelles ou guidées, des concerts, des chœurs, des expositions de création contemporaine et/ou d’ornements liturgiques, des lectures, des temps de prière…

Depuis sa création il y a 13 ans, ce sont plus de 7 000 chapelles, églises et cathédrales qui ont participé au moins une fois à La Nuit des églises. Chaque année à cette occasion, des centaines d’animations ont lieu partout sur le territoire avec une grande variété des animations (visites guidées, concerts, expositions, animations ludiques et performances artistiques).

2 juillet : chant baroque à Saint-Sauvant

Clics

Le groupe concert des oyseaux (duo voix et corde) viendra faire raisonner son répertoire baroque dans l’église éclairée à la bougie

3 juillet : découverte d’un tableau à Marennes

Clics

Conférence à partir du tableau “Le Martyr de Saint Adrien”, récemment restauré dans le transept de l’église de Marennes.

3 juillet : l’art funéraire à Sonnac

Clics

Découvrez l’art funéraire avec une archéologue et historienne.

Intermède musical

Temps spirituel

Ordinations sacerdotales : Danijel Mladineo et Martin Chauvet

Samedi 22 juin 2024 à 10h00 en la cathédrale St Louis de la Rochelle.

Vous êtes invités à participer ou à vous associer par la prière à cette messe d’ordination  et à vous réjouir avec toute l’Eglise !

Prêtres et diacres : ornements blancs.

Grande nouvelle à porter dès à présent dans notre prière. Martin a été en stage une année sur notre paroisse de Rochefort.

Pour l’annonce de l’évangile et le service du Christ, de son église et de tout homme, par l’imposition des mains et le don de l’Esprit Saint,

Mgr François JACOLIN évêque de Luçon, administrateur apostolique sede plena du diocèse de La Rochelle ordonnera prêtres :

Danijel Mladineo
Martin Chauvet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sortie biblique du diocèse de la Rochelle : Mardi 11 juin 2024

Mardi 11 juin 2024 de 9h30 à 16h30 rendez-vous église St Grégoire d’Ardennes

A une dizaines de kilomètres au sud de Pons pour notre prochaine journée catéchétique en extérieur sur les bords de la Seugne.

Nous serons invités à mettre nos pas dans ceux de nos anciens, notre prière dans leurs propres espérances, les mots de notre foi dans leurs représentations spirituelles.

Apporter son pique-nique

Réservations par mail : pole.annoncedelafoi@diocese17.fr

 

Nous recherchons des bénévoles pour le secrétariat paroissial de Rochefort

Etre au secrétariat c’est être utile, au centre de la vie paroissiale.

❖ Le secrétariat paroissial Rochefort

109 Ter rue Pierre Loti  – 17300 Rochefort ( derrière l’église St Louis)
 : 05.16.65.42. 89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Il est ouvert tout au long de l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h.

L’une des richesses de la paroisse c’est VOUS ! Vous qui acceptez de donner de votre temps à la vie de la paroisse. Nous avons tous des talents que le Christ nous invite à mettre au service des autres. Participer à la vie paroissiale au sein d’une équipe permet, en plus de la joie du service, la joie de la rencontre et de la vie fraternelle !
Vous voulez donnez de votre temps et servir l’Église ?

L’activité est  simple : on accueille, on informe, on répond au téléphone et on se sert  du logiciel informatique.

Donner de son temps

Sur la paroisse de Rochefort, nous recherchons des volontaires pour assurer la gestion du secrétariat paroissial,  pendant une demi-journée par semaine,
pour répondre aux appels, recevoir les  paroissiens, aider à la gestion des registres…

Si vous êtes intéressés (es) et si vous désirez  obtenir davantage de  renseignements, n’hésitez pas à nous joindre par téléphone  ou
par courriel.
Nous avons besoin de vous !

 

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Fête de St Antoine de Padoue : 13 juin

Antoine de Padoue naquit à Lisbonne vers 1195. Entré chez les chanoines réguliers de saint Augustin, il demeura onze ans au monastère de Sainte-Croix à Coimbra.

Dans ce centre réputé d’études théologiques, il acquit une connaissance merveilleuse de la Sainte Écriture et des Pères. Désireux du martyre, il passa en 1220 aux Frères Mineurs. Il se rendit effectivement au Maroc mais dut le quitter pour cause de maladie. Puis il mena une vie de haute contemplation au Monte Paolo ( Romagne) Il s’adonna ensuite à la prédication et y connut un succès inouï, confirmé par d’éclatants prodiges.

Les sermons de saint Antoine s’adressent tantôt aux fidèles en général, tantôt à des catégories précises de personnes: pénitents, actifs, contemplatifs, religieux, prédicateurs, prélats, etc. ; à chacune de ces catégories notre saint trace la voie du salut et de la perfection.

Il se montre partout d’une sûreté et d’une rectitude de doctrine admirable; néanmoins il évite les spéculations pour toujours rester pratique. De temps en temps, il interrompait l’apostolat pour se plonger dans la contemplation, où Dieu lui accordait des grâces mystiques. Il occupa aussi plusieurs charges dans l’Ordre et enseigna la théologie à ses jeunes confrères. Antoine mourut à Padoue le 13 juin 1231 et fut canonisé le 30 mai 1232.

En 1931, lors du septième centenaire de la mort de notre saint, les Frères Mineurs demandent au Saint-Siège de bien vouloir honorer saint Antoine du titre de docteur de l’Église.

Le dossier sera présenté en 1936, orné de 2017 signatures venues de partout. C’est le 16 janvier 1945 que saint Antoine sera nommé docteur de l’Église Universelle.

Pourquoi prier saint Antoine?

Saint Antoine de Padoue est sans doute l’un des saints les plus vénérés et priés au monde. Mais pourquoi le prie-t-on? Qu’attend-on de lui ?

Suivant une ancienne tradition, rattachée à un épisode de sa vie, saint Antoine est invoqué pour retrouver les objets perdus. Attention délicate du saint, lorsqu’on pense à l’angoisse de ceux qui ont égaré un document précieux ou la clé de la maison, d’un coffre, de la voiture, etc… Une approche en vérité de saint Antoine peut aussi faire recouvrer la foi, favoriser le retour à la pratique religieuse et même le retour de la force et du courage perdus pour affronter les épreuves de la vie quotidienne: maladie, divorce, perte d’un être cher.

N’est-il pas, lui même, un maître en théologie et un modèle de vie spirituelle, toujours proche de Dieu et des hommes? Au-delà des prières que nous pouvons lui adresser, c’est surtout son message que nous pouvons retenir;

Les choses perdues

C’est sans doute le motif le plus fréquent d’invocation de saint Antoine : retrouver les choses perdues.

D’où cela vient-il ? Certains biographes pensent que cela remonterait à un incident survenu dans la vie du saint. On raconte en effet qu’Antoine possédait un psautier annoté de sa propre main dont il faisait usage pour donner des cours d’Écriture sainte à ses confrères. Or, un novice, qui voulait quitter l’Ordre, s’empara du précieux volume et partit. Antoine pria pour retrouver son psautier. Effectivement, un peu plus tard le novice, repentant, rapporta ledit volume et même réintégra l’Ordre.

Il y a également une hymne composée en l’honneur de saint Antoine qui a connu la plus étonnante des fortunes. Julien de Spire, dans son hymne “Si quaeris miracula”, ce qui veut dire : “Si tu cherches des miracles”, dit que saint Antoine redonne à ceux et celles qui l’en prient l’usage des membres et des forces perdues, en latin : membra viresque perditas.

Dans le cours du temps, on ne sait trop pourquoi, les deux premières lettres de viresque auraient disparu, ne laissant subsister que resque, et “res” veut dire chose.  Puisqu’en latin “que” signifie “et“, “resque” se traduit par “et les choses“. Ainsi le sens de la phrase a changé pour donner : les membres et les choses perdues, au lieu de : les membres et les forces perdues. Saint Antoine aurait-il validé le nouveau sens de la phrase pour aider ses frères et sœurs à retrouver des choses perdues  ? Une chose est sûre : ça marche, et même,  parfois, il retrouve aussi des personnes perdues. Pourquoi pas ?

Le lys de saint-Antoine

Il est légitime de se demander d’où vient la dévotion aux lys de saint Antoine, puisque cette dévotion existe. Voici une hypothèse: au cours de la révolution italienne, les Franciscains de la ville de Marcasso en Sicile, furent expulsés de leur couvent. L’église, demeurée ouverte, restait déserte. Or, une fois l’an, la population des alentours y venait pour la fête de saint Antoine. Beaucoup de fleurs de toute sorte étaient apportées à cette occasion. Il y avait en particulier des roses et des lys.

Avant de repartir, chacun rapportait chez soir une fleur que l’on conservait comme un précieux souvenir. Une année, le sacristain oublia de replacer la statue du saint dans sa niche. Quelques semaines plus tard, il vint réparer son oubli.

Mais quelle ne fut pas sa surprise : au pied de la statue se trouvait une gerbe de lys d’une incomparable fraîcheur. L’étonnement fut d’autant plus grand que les autres fleurs abandonnées sur place étaient complètement desséchées. La nouvelle fit boule de neige et on voulut voir de ses yeux ces admirables lys, alors que la saison des lys était bel et bien passée.

Un prodige semblable se serait passé à Mentosca, en Autriche, en 1630. Un lys avait été déposé dans la main de saint Antoine pour la fête du 13 juin. Laissé là toute l’année, il conserva sa fraicheur et continua de répandre son parfum. Le pape Léon XIII a concédé lui-même une bénédiction spéciale des lys de saint Antoine pour la fête du saint.

Le bref de saint-Antoine

Une femme du Portugal, en butte aux vexations du démon, ne savait plus à quel saint se vouer. Un jour, son mari la traita de “possédée du démon”. Alors, n’y tenant plus, elle décida de mettre fin à ses jours, en se jetant dans le fleuve.

En cours de route, elle passa devant l’église des Franciscains et s’y arrêta pour une dernière prière. C’était un 13 juin. Pendant sa prière elle s’endormit, et, soudain, Antoine lui apparut, un papier à la main : « Prends ce billet et il te délivrera ». Or, le billet portait cette citation de l’Apocalypse : « Voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu de manière à pouvoir ouvrir le livre et en ouvrir les sceaux ».

À son réveil, toute surprise de se retrouver avec ce billet en main, elle reprit confiance et retourna chez elle complètement guérie. Ce billet parvint jusqu’au roi du Portugal qui en facilita grandement la diffusion. C’était une formule brève: un Bref, efficace entre les mains de tous ceux et celles qui y croient. Cette dévotion au Bref de saint Antoine est encore très populaire de nos jours et bien des personnes portent ce bref sur elles.

Place Saint Antoine (10)
Le pain des pauvres

Ceci s’est passé à Padoue, au Moyen Âge. Un enfant laissé sans surveillance, s’amusa dans l’eau et se noya. De retour, la mère chercha son enfant et le retrouva enfin, mais sans vie.

 

Des Franciscains qui surveillaient la construction de la basilique accoururent et consolèrent la pauvre femme du mieux qu’ils purent. L’enfant était inerte mais la foi de sa mère resta vive. Elle fit à saint Antoine la promesse suivante : ” Si mon enfant revient à la vie, je donnerai aux pauvres autant de pain que pèse mon enfant“. On pria beaucoup et vers la fin de la nuit l’enfant revint à la vie. Telle serait l’origine de l’œuvre du pain des pauvres qu’on a surnommée en ce temps là “pondus pueri ” ou ” poids de l’enfant” en latin. Au début du 19e siècle, le prodige est oublié, mais à la fin du même siècle, grâce à l’aventure qui advint à Louise Bouffier, il refit surface.

En effet, le 12 mai 1890, Louise ne parvenait pas à ouvrir la porte de son magasin. La serrure était brisée et le serrurier, impuissant, suggéra d’enfoncer la porte. Au dernier moment, la dame se ravisa et dit au serrurier : « Essayez encore avec cette clé. Si cela réussit, je promets à saint Antoine de donner autant de pain aux pauvres que je le pourrais ». Cela marcha ! De là s’est répandue l’habitude de ramasser du pain pour les pauvres en échange d’une faveur obtenue.

L’enfant Jésus dans les bras de saint Antoine

C’est peut-être le plus grand titre de gloire, ou plutôt de bonheur, que cette présence de l’enfant Jésus dans les bras de saint Antoine. Il nous a été transmis qu’un frère moine, à Camposampiero, en entrant dans la cellule d’Antoine, le vit, entouré de lumière, caressé par Jésus, tenu dans ses bras. Quelle grâce extraordinaire !

Casting pour une comédie musicale : “Les cerisiers de Nagasaki

Le père Christophe de la Chanonie recherche pour sa comédie musicale : « Les cerisiers de Nagasaki » des personnes sachant bouger sur scène et chanter.

Il y a cinq rôles d’acteur-chanteur. Huit personnes sont recherchées au total.

Les faits sont authentiques, et le récit adapté pour les besoins de la narration.

L’histoire se déroule dans les années 1935 à 1950 au Japon. La Japon est en guerre avec la Chine et quelques années plus tard la seconde guerre mondiale éclate. Arrive l’explosion de deux bombes nucléaire successives, puis la reconstruction. Un jeune couple vit dans la ville de Nagasaki. Midori, jeune femme et mère de famille, et son époux Takashi Nagai, brillant universitaire et chercheur, qui effectue les premiers clichés radiologiques. Il se convertit, adulte, au catholicisme. Cette comédie musicale raconte et retrace les grandes étapes de la vie du couple avant, pendant et après la guerre.

Nous cherchons :

  • un homme entre 30 et 40 ans, cheveux foncés, taille environ 1m70, de corpulence mince, yeux foncés pour jouer le rôle de Takashi Nagaï : Takashi est un radiologue venant progressivement à la foi en Christ ; il est confronté à la mort, la guerre, la souffrance ; auteur d’une œuvre scientifique et littéraire, il devient alors célèbre dans son pays et au-delà : c’est un sage.
  • une femme 30/40 ans, cheveux longs foncés, taille environ 1m60, attitude gracieuse, pour jouer le rôle de Midori : Midori est issue de la famille Moriyama, dont les ancêtres sont des « chrétiens cachés », qui au Japon se sont transmis clandestinement pendant des siècles la foi chrétienne. Logé chez eux, l’étudiant Takashi découvre cette religion, et une idylle naît entre eux.
  • une femme 50/60 ans, taille environ 1m60, pour jouer le rôle de la belle mère de Takashi : Mme Moriyama, mère de Midori. Elle vit au côté de sa fille et prend soin de la maison et de ses hôtes ; elle travaille dans les rizières.
  • un homme 45/55 ans, taille environ 1m80, pour jouer le rôle de Maximilien Kolbe : polonais, religieux franciscain, en mission au Japon de 1930 à 1933, côtoie Takashi Nagaï qu’il consulte pour des problèmes pulmonaires. Entreprenant, il développe sur place l’imprimerie de journaux religieux. Il regagnera la Pologne mais sera arrêté et envoyé au camp de concentration d’Auschwitz où il mourra de faim et de soif en prenant la place d’un père de famille. Il a l’étoffe d’un saint.
  • une femme 25/30 ans, 1m 60 environ, pour jouer le rôle d’une religieuse infirmière (japonaise) : elle travaillera avec un Professeur de médecine. Ces deux personnages sont inventés pour restituer l’ambiance de l’université de médecine de Nagasaki à l’époque, et les secours sur les champs de bataille.

Les postulants seront bénévoles et devront accepter de travailler en équipe, d’être maquillés et costumés pour les rôles. Après au moins trois représentations dans le diocèse vers Pentecôte 2025, il est possible que des représentations se fassent ensuite à l’extérieur du département.

Période de répétitions (St Sulpice de Royan) : dernier trimestre 2024 et année 2025.

Vous pouvez postuler en envoyant coordonnées et une courte vidéo par mail : falci.musique@gmail.com   ou par téléphone 06 95 85 26 38.

Merci d’envoyer vos candidatures avant le 2 septembre 2024

Le père Christophe de la Chanonie, du diocèse de La Rochelle depuis 2000, a créé la « Tournée des curés ».

ll compose des chansons accompagné d’un musicien professionnel.

Il est auteur-compositeur de cette comédie musicale.

Fête du sacré coeur de Jésus le 7 juin

C’est le coeur de Jésus symbole de l’amour divin, centre où tout converge et qui embrasse tout.
L’Eglise contemple le coeur du Sauveur de l’humanité et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu. La dévotion au Sacré Cœur nous invite à fixer notre attention sur ce coeur aimant, compatissant et miséricordieux qui révèle le coeur de Dieu. Il existe des liens intimes entre le Sacré-Cœur et l’Eucharistie.

L’histoire de cette solennité

Cette fête catholique nait au XVIIe siècle, à la suite de révélations accordées à une religieuse bourguignonne : sainte Marguerite-Marie.

En 1675, à Paray-le-Monial, le Christ apparaît plusieurs fois à cette religieuse, et lui fait découvrir la dévotion à son Sacré-Cœur. Cette dévotion est reconnue par le pape Clément XIII en 1765, et instaure la solennité en 1765. Elle est étendue à l’Eglise universelle, et inscrite au calendrier liturgique par le pape Pie IX en 1856.

À cette occasion, il bénit aussi le projet d’édification de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre en France, qui fut édifiée en signe de consécration de la France au Sacré-Cœur.

Depuis 2002, cette fête est cumulée avec la prière pour la sanctification des prêtres, car les prêtres témoignent par leur vie donnée de l’amour de Dieu pour les hommes. Ils sont “l’amour du Cœur de Jésus”, disait le saint Curé d’Ars.

Prière au Sacré-Cœur de Jésus

Ô Cœur de Jésus, broyé à cause de nos péchés,
Cœur de Jésus attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes,
Cœur de Jésus, victime de toutes les iniquités,
Je Vous aime de toute mon âme et par-dessus toutes choses,
Je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent,
Je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner,
Je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la Sainte Eucharistie,
Je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner votre Sacrement d’Amour par leurs insultes et leurs sacrilèges,
Cœur de Jésus, pardonnez aux pêcheurs, ils ne savent pas ce qu’ils font !
Cœur de Jésus, soutenez ceux qui propagent votre Saint Nom !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui souffrent et qui luttent !
Cœur de Jésus, faites que la société s’inspire en tout de votre Saint Evangile, seule sauvegarde de la Justice et de la Paix !
Cœur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits !
Cœur de Jésus, régnez sur ma patrie !
Cœur de Jésus, que votre Règne arrive par le Cœur Immaculé de Marie !
Ainsi soit-il.

 

 

80 ans du débarquement en Normandie le 6 juin 1944

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) à l’occasion de la commémoration des quatre-vingts ans du débarquement

Le 6 juin 1944, ils furent des dizaines de milliers de jeunes à débarquer sur les plages de Normandie sous le feu des troupes de l’Allemagne nazie.

Ils venaient combattre pour que nous autres, pays de la vieille Europe, puissions à nouveau vivre libres. Ils débarquaient même avec l’espoir d’avancer assez vite pour épargner aux pays du Centre et l’Est de l’Europe de passer sous la domination soviétique. Ils venaient de tous les pays du monde. Beaucoup sont morts, beaucoup ont été blessés ; beaucoup sont sortis de cette guerre en portant des traumatismes dont peu ont parlé, que nous connaissons mieux aujourd’hui mais auxquels, alors, on n’a guère prêté attention. Nous sommes en dette, nous Européens, à l’égard de ces hommes et de ces femmes.

Ils n’étaient pas parfaits, ils n’étaient pas sans violences ni sans préjugés. Les pays qui les envoyaient nous aider avaient leurs propres intérêts. Contrairement aux nazis et aux soviétiques, cependant, ils ne prétendaient pas instaurer un « homme nouveau », celui d’une race dominante et pas davantage celui d’une pensée totalisante. Ils se battaient pour que l’humanité soit faite d’êtres humains, tout simplement, dans leur diversité, rendus capables de vivre, de sentir, de partager, d’imaginer, de construire à hauteur d’hommes mais avec toute l’énergie et l’inventivité dont l’humanité est capable.

A ces combattants courageux, nous devons la liberté, la prospérité et la paix dans lesquelles nous vivons en Europe occidentale. L’immense lutte qu’ils ont menée a transformé l’ordre politique mondial, fait grandir chez tous les peuples l’idée de libre détermination, d’égalité politique et de liberté, entamé la fin des empires coloniaux. Nous leur devons aussi la capacité où nous sommes de revoir notre histoire à la recherche d’une plus haute conscience morale.

Certains étaient Français et ont, avec les Résistants de l’intérieur, sauvé l’honneur de notre pays ; quelques-uns étaient juifs ; ils voulaient combattre pour arracher les leurs à la destruction dont l’ampleur allait être encore découverte ; beaucoup étaient britanniques ou américains ou canadiens ou australiens et beaucoup venaient des différents peuples de ce que l’on appelait alors les empires coloniaux. Nombreux parmi les combattants venus à notre secours étaient les musulmans, nombreux aussi les hindous, nombreux les chrétiens de toutes confessions, d’autres n’avaient pas de religion, voire se méfiaient de toute religion. A eux tous, nous devons d’avoir pu construire un vaste espace de coopération, de libre circulation des personnes et des biens, de prise en charge des enjeux communs. Nous, Européens, plus que les autres peuples de la terre, avons une dette à l’égard du monde entier.

En ce 6 juin, nous en faisons mémoire avec gratitude, avec une infinie reconnaissance. Nous pensons aux familles qui, ce jour-là et dans les jours qui ont suivi, ont perdu l’un des leurs ; à celles dont un fils ou un frère ou un fiancé a été blessé ou abîmé à jamais. Nous pensons aussi aux civils de tous âges et conditions qui furent victimes des bombardements et des combats, à ceux et celles dont les maisons et les villages ou les quartiers furent détruits. Nous prions pour tous et pour toutes avec conscience de la dette que nous avons à leur égard. Nous prions unis, de toutes les confessions chrétiennes et en nous associant à nos frères et sœurs de toutes religions.

Ce que nous faisons de notre continent se doit d’honorer ceux qui ont mis leur vie en jeu pour nous. Nous n’avons pas le droit de construire notre Europe comme un ensemble d’États repliés sur leur identité, soucieux de leurs seuls intérêts, alors que tant de fils de l’Amérique et de l’Océanie et l’Afrique se sont battus pour que nous ne vivions pas sous le joug de l’idéologie, celle de la race ou celle de la collectivisation. Nous n’avons pas le droit de négliger nos responsabilités à l’égard du monde entier, alors que le monde entier s’est mobilisé pour nous permettre d’être maîtres de notre destinée. Quatre-vingts ans après le débarquement en Normandie, où en sommes-nous ? Quelle France voulons-nous être ? A quelle Europe voulons-nous participer ? L’Europe est une réalité reçue de la géographie et de l’histoire. Elle est aussi un projet. L’Union européenne en est le moyen. Alors que nous nous préparons à élire dimanche nos représentants au Parlement européen, ne nous trompons pas de questions ni d’enjeux. L’Union européenne est bien sûr loin d’être parfaite. Beaucoup la vivent comme une organisation sophistiquée, insensible à leurs besoins concrets, imposant des normes abstraitement décidées. A beaucoup aussi, elle paraît impuissante face aux crises de notre monde. Pourtant, elle a été constituée comme une zone de libre circulation des personnes, des biens et des idées, circulation dont quasiment tous bénéficient, notamment les jeunes participant aux échanges Erasmus. L’Union européenne, seule, constitue une part suffisante de l’humanité pour nous permettre de peser ensemble sur les débats cruciaux de notre temps : la crise écologique, la guerre en Ukraine et en Israël et Palestine, le développement des pays les plus pauvres, le numérique et ses répercussions sur nos vies humaines et sur nos libertés.

Nous, Européens, sommes responsables avec les autres de l’avenir de l’humanité.

Nous, Européens, devons nous rendre capables des efforts nécessaires pour permettre à l’humanité entière de traverser la crise écologique sans conflits meurtriers et sans morts de millions d’êtres humains.

Nous, Européens, devons soutenir la lutte de l’Ukraine pour ne pas permettre que les droits légitimes des peuples se transforment en droits de prédation et de conquête au profit d’une race, d’une ethnie, d’une nation plus ou moins fantasmée, tentations à quoi nous avons si souvent succombé. L’Europe des nations que nombre de citoyens européens appellent de leurs vœux doit être une Europe de nations toutes ouvertes au monde entier et attentives aux besoins et aux réalités des autres. Sinon, elle ne sera qu’une illusion désespérante. L’Union européenne a été construite sur un choix spirituel : elle s’appuie sur la décision de travailler à la réconciliation de peuples qui s’étaient si souvent opposés au long des siècles. Les pères fondateurs ont voulu que les pays européens unissent leurs ressources naturelles pour que ces pays apprennent une interdépendance consentie.

Les élections du 9 juin prochain seront un moment important. Mais notre responsabilité à l’égard de l’Europe et du monde ne s’arrêtera pas à ce jour-là. Nous sommes des pays vieillissants. Nous sommes des pays qui manquent d’espoir, où peu nombreux, en tout cas à l’Ouest, sont celles et ceux qui affirmeraient que leurs enfants vivront mieux qu’eux. Comment l’Union européenne peut-elle nous aider encore davantage à faire émerger un projet national qui donne le goût de vivre et la confiance nécessaires pour être capables d’accueillir celles et ceux qui voudraient nous rejoindre ?

Nous sommes des pays qui profitent déjà des bienfaits d’un marché commun et d’une monnaie unique auxquels nous nous sommes tellement habitués. Comment l’Union européenne peut-elle fortifier chacun de nos pays pour qu’il sache s’abstenir des dettes qui seront le fardeau des générations futures ?

Nous sommes des pays fracturés, où l’écart grandit entre pauvres et riches. Nos pays souffrent aussi de ce que chacun réclame toujours plus de droits et attend toujours moins de l’amitié des autres. La dernière manifestation en est, en France, le projet de loi sur la fin de vie. Quoi qu’on en dise, il prétend faire accéder à un droit nouveau : celui de demander à la société de nous autoriser à mourir plus vite ou de nous faire mourir. Comme si la liberté n’était pas plutôt de pouvoir vivre et vivre jusqu’au bout en étant soutenus, portant ensemble la douleur et la souffrance, entourés d’amitié et d’affection. L’Union européenne peut-elle nous encourager à organiser nos systèmes hospitaliers de manière renouvelée pour qu’ils nous accompagnent au mieux dans la maladie et même dans la douleur ?

Nous sommes des pays où la paix sociale est menacée par le terrorisme et aussi par la drogue. L’aisance relative dans laquelle vivent beaucoup n’empêche pas d’avoir à chercher dans un ailleurs dangereux une excitation qui camoufle le peu de goût de vivre. Comment pouvons-nous non pas seulement lutter contre les trafiquants de drogue, mais nous aider à trouver dans l’intériorité, l’expérience de la beauté et de la vérité l’intensité de la vie ? Les richesses culturelles de l’Europe qui attirent le monde entier devraient nous être des ressources communes et stimulantes.

Nous sommes des pays qui ont contribué à la crise climatique. Nous avons ensemble une capacité de transformation de nos modes de production et de consommation considérable. L’Union européenne a émis un Pacte vert qui séduit certains et en effraie d’autres. A cette échelle, nous devrions pouvoir nous encourager à agir dans le sens le plus exigeant pour que notre continent, qui a tant et tant profité du vaste monde, soit un acteur premier d’une manière nouvelle d’être et d’avoir.

Quatre-vingts ans après le débarquement, nous voudrions pouvoir nous réjouir sans regret d’avoir organisé l’Europe en un continent dans la paix. Ces dernières décennies, après la fin de l’Union soviétique et, tout récemment, l’invasion redoublée de l’Ukraine, ont rappelé que les intérêts, les besoins, les peurs pouvaient relancer la mécanique de la guerre.

Ceux et celles qui sont venus nous libérer il y a quatre-vingt ans, ne se seront pas battus en vain, ceux et celles qui ont perdu la vie ou ont souffert des combats et de leurs suites n’auront pas souffert en vain, si nous continuons à vouloir vivre ensemble en nous appuyant sur la liberté de chacune et de chacun. Mais la liberté est une capacité d’adhésion et non d’abord de refus ; elle est une capacité de dire « oui » et de s’unir pour construire ce qui sera le meilleur.

Puisse la mémoire du débarquement en Normandie renouveler notre désir de servir une véritable culture de la paix, bénéfique pour la France, pour l’Europe et pour le monde.

Puissent nos Églises et confessions chrétiennes servir avec ardeur et intelligence cette culture de la paix !

Les membres du Conseil permanent
+ Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF
+ Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, Vice-Président de la CEF
+ Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, Vice-Président de la CEF
+ S. Em. le Cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille
+ Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris
+ Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen
+ Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Étienne
+ Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges
+ Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes
+ Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre