Résultats de l’enquête sur les familles de Charente-Maritime

Au printemps dernier, une grande enquête (initiée par le Pôle annonce de la Foi) était diffusée auprès des familles de Charente-Maritime. Il s’agissait de mieux connaître les familles avec enfants du département, leurs attentes et leurs besoins.

Après plusieurs semaines d’analyses, une synthèse vient d’être publiée, permettant à chaque communauté locale de s’en saisir et d’adapter ses pratiques pastorales, ajustées aux réalités des familles de notre département.

Télécharger la synthèse !  Clics

Le petit apôtre du Breuil Magné

La maman du jeune Alexandre, handicapé, a demandé au père Pierre Bigot de passer à leur domicile pour rencontrer son fils qui s’est approché de Jésus.

Ne pouvant s’exprimer que par le biais de l’informatique, il nous raconte son contact avec Jésus.

Voici son témoignage

Chantons pour lui.

Spiday : Jésus dans nos écrans

Un temps fort et joyeux organisé par la Pastorale des Jeunes à destination de tous les collégiens & Lycéens du diocèse.

C’est une journée spirituelle et fraternelle à St Sauveur d’Aunis, où les jeunes peuvent se retrouver dans la joie, inviter leurs amis, approfondir / découvrir la foi… Bref, un coup de boost dans l’année !

2 journées dans l’année, l’une dans le nord du diocèse et l’autre dans le sud (Jonzac – 23 mars). Elles ont lieu plutôt en rural pour rejoindre aussi ceux qui sont plus isolés.

­Le 11 novembre prochain !

Thème de cette première journée : “Jésus dans nos écrans

Au programme : louange ; jeux ; témoignage, temps fraternels

Apporter un pique nique

Inscriptions

Inscription auprès des aumôneries

Plus d’infos : jeunes@diocese17.fr – 06 47 61 01 34 jeunes17.fr

Lire et comprendre les histoires des patriarches.

Formation proposée par le Pôle Annonce de la Foi

Mardi 7 novembre 2023 de 9H30 à 16H, à la Maison diocésaine de Saintes, avec le père Pascal DELAGE.

La seconde journée (itinérante) aura lieu le mardi 11 juin 2024.

  • Comment lire, comprendre et prier les histoires d’Abraham, d’Isaac et de Jacob telles qu’elles nous sont racontées dans le premier livre du Pentateuque, la Genèse ?
  • Pourquoi Abraham fait-il l’objet d’une élection de la part de Dieu ?
  • Que pensez du sacrifice d’Issac au Mont de Moryah ?
  • A quelles réalités historiques nous renvoient les Douze tribus d’Israël ? …

A l’occasion de ces deux journées de formation (l’une sur le mode de la conférence, la seconde au grand air dans un lieu riche de mémoire du côté de la Haute-Saintonge), nous prendrons le temps de remettre en perspective ces récits-fondateurs tant sur le plan historique, biblique que spirituel tout en y goûtant l’actualité d’un Dieu qui ne cesse de marcher à nos côtés aujourd’hui.

Père Pascal Grégoire Delage

N’ hésitez pas à partager cette invitation aux personnes de votre entourage susceptibles d’être intéressées.

Sortie nature à Fouras – Reconnaissance et usages des plantes du marais et du littoral

le  Mercredi 8 novembre 2023 de 14h à 16h
Sortie nature au profit de l’association “Cent pour un toit Pays Rochefortais” avec Anne Richard, guide naturaliste, spécialisée en botanique, auteur d’ouvrages sur les plantes.
Distance à parcourir : 2 km.

DÉPART du bout de la rue de la Sauzaie à Fouras.
Prendre Fouras nord, après la pancarte Fouras, passer le rond-point; la rue de la Sauzaie est alors la première à droite.
Prévoir une tenue adaptée à la météo et éventuellement un carnet pour prendre des notes, un panier, un canif…Vous découvrirez beaucoup de plantes comestibles: “Miam !”

INSCRIPTIONS auprès d’Anne, de préférence par courriel : afleurdemaree@yahoo.fr
Sinon par téléphone au 06.82.41.43.61
Participation : 10 € par personne, ou plus si vous le souhaitez.

Tout l’argent récolté sera versé au profit de l’association “Cent pour Un Toit Pays Rochefortais”

Cent pour un toit Pays Rochefortais” est une association qui a pour but d’assurer l’hébergement et l’accompagnement de familles menacées d’être à la rue. Actuellement, Cent Pour Un Toit – Pays Rochefortais assure l’hébergement et l’accompagnement de 4 familles.

Si vous ne pouvez pas venir à cette “randonnée Nature” vous pouvez soutenir l’association : “Cent pour un toit du pays rochefortais”,  une association qui  fait le pari de la solidarité !

VOTRE DON ouvre droit à la réduction d’impôts prévue aux articles 200 et 238 bis du CGI en tant qu’association favorisant le logement des personnes en difficulté en France.

ADRESSEZ VOS DONS par chèque libellé à “Cent pour un toit – Pays Rochefortais” avec le bulletin en pièce jointe à l’adresse suivante :

▐ Cent pour un toit – Pays Rochefortais
▐ c/o La Boussole – Épicerie Solidaire
▐ Place Champlain
▐ 17300 Rochefort.

Plus d’INFOS sur l’association “CENT POUR UN TOIT – PAYS ROCHEFORTAIS” :

> LE PRINCIPE : environ 100 adhérents s’engagent à verser chaque mois, selon leurs moyens, une somme d’argent qui ajoutée à celle des autres permet d’assurer de manière pérenne l’hébergement d’une famille en sécurité et en dignité.

> EN PRATIQUE, chaque adhérent verse au minimum 5€/mois ou 15 €/trimestre ou 60 €/an pendant 1 an au moins.

– Chaque famille accueillie  adhère à l’association et au moins un de ses membres participe bénévolement, dans la mesure de ses capacités, à une activité de solidarité au sein de l’association ou d’une association partenaire.

– Chaque famille est épaulée par un groupe de soutien spécifique dans son effort d’adaptation et d’intégration (activité solidaire ; suivi de santé ; scolarisation des enfants ; si besoin, apprentissage du Français pour les parents, parrainages, etc.).

– Le fonctionnement et les services rendus par l’association sont uniquement assurés par des bénévoles.

– Les adhérents seront régulièrement informés des activités réalisées, résultats obtenus et nouveaux besoins.

Vous souhaitez adhérer ou faire un don à l’association, renvoyez le bulletin qui se trouve ici : Cent pour1toit-Bulletins adhesion-donateurs 2023

En novembre prions pour le pape François

Prions pour le Pape, afin que, dans l’exercice de sa mission, il continue à accompagner dans la foi le troupeau qui lui est confié, avec l’aide de l’Esprit Saint.

Au début de son pontificat, à la fenêtre de la place Saint Pierre, le pape François a demandé aux fidèles de prier pour lui. Depuis, il le demande souvent : « Priez pour moi, j’ai un métier très difficile » ; il l’a redit il y a quelques jours, lors de son voyage à Marseille.

Nous prions d’abord pour l’homme, François. « Ce n’est pas parce que je suis pape que je suis moins pécheur que vous ». Cet homme a son âge, son tempérament, sa culture d’origine. Il a été saisi par le Christ d’une manière particulière et sa lecture de l’Évangile et des Écritures en est colorée. Il a le souci de ceux qui sont en marge, de la dignité de tout homme ; il se préoccupe de la planète ; il a soif de rencontrer chacun, et l’on comprend l’initiative du Synode.

Nous prions aussi pour le pape et ce qu’il représente. Choisi par le conclave éclairé de l’Esprit Saint, il est en charge de la communion et de l’unité entre tous. Chaque pape apporte à l’Église son propre regard. Jean XXIII a annoncé le concile ; Paul VI l’a mené à bien ; Jean-Paul II a inauguré une série de papes non italiens et à sa suite Benoît XVI. Le successeur de François apportera sa richesse. L’Église poursuit ainsi sa mission au service de toutes les nations.

François n’est pas européen. Sa parole est vigoureuse et ne laisse pas indifférente. D’aucuns disent qu’elle est clivante et se demandent si elle ne sert pas la division. Est-ce le pape qui est clivant, ou Jésus ? « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » (Matthieu 10,34). La parole de Jésus, tel un scalpel, touche au point malade pour le guérir et apporter la paix de Dieu qui n’est pas celle des hommes. Il faut du courage pour tenir ferme dans cette perspective. C’est un métier difficile : il serait plus agréable d’être conciliant. François ne cherche pas à faire plaisir, mais sa présence est un sourire de Dieu.

Dans l’homélie de la fête des Apôtres Pierre et Paul, François cite : « Tandis que Pierre était en prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance » (Homélie du 29 juin 2020 ; Actes des Apôtres 12,5). D’une certaine manière, le pape est en prison. La prison, c’est la tentation d’agir à la manière du monde, de baisser les bras. Ce sont aussi les oppositions rencontrées. Chacun de nous sait le combat qu’il doit mener pour être vrai disciple du Christ. Nous sommes dans la prison de nos péchés et de nos limites. Alors nous sentons que notre prière pour le pape est une prière pour l’unité de l’Église. Qu’elle apporte à chacun la paix qui vient de Dieu !

Daniel Régent sj

directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

Fin de vie : l’Église de France souhaite un débat plus démocratique

Article tiré de Vatican news
Mgr Pierre d’Ornellas, responsable du groupe bioéthique de la conférence des évêques de France exprime des réserves sur la présentation de la question “fin de vie”, orientée, selon lui vers la possibilité d’un suicide assisté. Sur Radio Vatican-Vatican News, l’archevêque Rennes estime que la question de la fin de vie pose au président de la République française la question du manque d’investissement humain et financier pour développer suffisamment les soins palliatifs.

Entretien réalisé par Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

Le 13 septembre dernier, Emmanuel Macron a lancé une Convention citoyenne sur la fin de vie qui réunit 150 personnes encadrées par un Comité de Gouvernance composé de différents experts. Ce comité se prononcera fin mars 2024 sur cette unique question :

«Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits?».

Sur Radio Vatican-Vatican News, Mgr Pierre d’Ornellas, responsable du groupe bioéthique de la conférence des évêques de France et archevêque de Rennes a constaté un manque de clarté concernant la volonté réelle du gouvernement, et s’inquiète d’une société qui privilégie l’individualisme à la fraternité qui est pourtant une des trois valeurs fondamentales de la République française.

Mgr Pierre d’Ornellas, dites-nous si la voix de l’Église est écoutée dans le débat sur la fin de vie en France?

J’espère que la voix de la sagesse est écoutée. Pour que la voix de la sagesse soit écoutée, il faut que le débat soit vraiment démocratique, c’est-à-dire qu’il mettre en œuvre de façon objective tous les éléments du dossier. Or, je suis inquiet par la question qui a été posée aux membres de la convention citoyenne. C’est une question qui regarde uniquement les situations individuelles.

On ne considère pas les corps sociaux, le corps des soignants, le corps des aidants, tous ceux qui ont quelque chose à dire parce qu’ils soignent. Par exemple, il me semble que le problème est tellement complexe qu’on ne peut pas réduire la réflexion des citoyens à une seule question. J’ai dit à la ministre Agnès Firmin Le Bodo que la seule qualité attendue de ce débat est qu’il soit rigoureusement démocratique, objectif. Beaucoup sont dans l’inquiétude parce que toutes les personnes chargées d’organiser le débat sont des personnes ou des institutions qui se sont prononcées explicitement pour l’euthanasie. Donc il y a quelque chose qui n’est pas démocratique, quelque chose qui ne tourne pas rond.

Selon vous, la formulation de la question posée aux citoyens de la convention induit quel genre de débat ?

Elle induit un débat inspiré par une vision erronée de l’être humain, en magnifiant l’autonomie comme étant absolue. Or, l’être humain n’est jamais dans l’autonomie absolue. Il est toujours dans la relation. Et respecter la liberté d’un être humain, c’est considérer qu’il est d’abord dans une interdépendance. L’interdépendance n’est pas une faiblesse. C’est tout simplement considérer que l’être humain vit dans la finitude. Et donc nous avons tous besoin les uns des autres. Nous avons tous besoin de ces relations. Nous sommes heureux dans cette interdépendance. Et aujourd’hui, dans une société qui prône l’individualisme, dominée par la technique, l’on veut tout maîtriser individuellement, tout contrôler individuellement et donc on veut contrôler sa mort. Alors que ce moment de vulnérabilité, ce moment de finitude, est précisément un moment qui appelle à la fraternité, à l’accompagnement, à l‘écoute, à l’empathie, de telle manière qu’on puisse accompagner quelqu’un, afin de l’apaiser. La loi ne résoudra jamais toutes les situations, tous les cas particuliers. Jamais elle ne résoudra des exceptions. Il y aura toujours des exceptions.”

On observe une fuite en avant vers une gestion radicale de la fin de vie, alors que des alternatives existent comme les soins palliatifs. Pourquoi n’avançons-nous pas plus dans cette direction?

Tout le monde reconnaît qu’il faut développer les soins palliatifs. L’avis 139 du Comité consultatif national d’éthique, dans sa première partie, dit qu’il faut développer les soins palliatifs. Et il précise même qu’il ne faut pas faire de réformes législatives avant d’avoir développé les soins palliatifs. Donc, c’est clair pourquoi le gouvernement est sourd? Pourquoi il n’agit pas? Pourquoi ne fait-il rien pour les soins palliatifs? Il fait bien des petites choses par ci par là, mais il reste 26 départements qui n’ont pas d’unités de soins palliatifs. J’ai interrogé le gouvernement. Sa surdité est incompréhensible. La loi du 9 juin 1999 dit que tout citoyen qui a besoin des soins palliatifs a le droit d’y avoir accès. Donc l’État est en faute. Pourquoi l’État ne reconnaît-il pas sa faute, pourquoi ne fait-il pas un effort? Pourquoi dans la loi du budget actuellement en débat au Parlement, cette question n’est-elle pas abordée? D’où cela vient-il? Est ce qu’il y aurait une idéologie quelque part qui se profile? Est ce qu’il y aurait des a priori?

J’entends beaucoup de soignants qui me disent qu’ils accompagnent des personnes âgées dépendantes. Ils me disent que ce sont des trésors de vie. A une seule condition; qu’on leur donne les moyens de prendre le temps de s’asseoir sur leur lit, de leur prendre la main, de prendre le temps de les écouter. Parce que quand une personne âgée, dépendante, faible, s’exprime, ça lui prend du temps. Et quand on réduit les moyens, j’entends des directeurs d’EHPAD qui me disent «Moi je démissionne parce que ce ne sont plus mes valeurs. On va vers la maltraitance» et ça, je le refuse. Pourquoi le gouvernement n’entend-il pas cela? Tout le monde le sait. Pourquoi le gouvernement ne fait-il rien? Pour moi, c’est une énigme. Je ne comprends pas. Et si j’avais l’honneur de rencontrer le président Emmanuel Macron, je lui poserais la question exactement comme ça. Pourquoi le gouvernement n’entend-il pas? Je pense qu’il me répondrait qu’il est urgent d’y répondre et qu’il ferait en sorte que le budget soit un peu bougé, pour financer non pas la vieillesse, mais la fraternité, qui appelle cet accompagnement, pour financer la formation des soignants et aussi des bénévoles et des aidants, pour qu’il y ait toute cette communauté fraternelle autour de ceux qui sont des trésors de vie et qui sont en fin de vie.

Ecoutons Ste Thérèse en cette fête de la Toussaint

Mercredi 1er novembre, nous fêterons la fête de la Toussaint. Si ce jour est souvent celui où nous prions avec tous ceux qui nous ont précédés et qui sont au Ciel, c’est aussi le bon jour pour entendre l’appel à la sainteté que Dieu ne cesse de nous lancer :

Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la vraie vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. Il veut que nous soyons saints et il n’attend pas de nous que nous nous contentions d’une existence médiocre, édulcorée, sans consistance. En réalité, dès les premières pages de la Bible, il y a, sous diverses formes, l’appel à la sainteté.”

Pape François
Gaudete et Exsultate, 1

N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.”

Benoît XVI
24 avril 2005

Il y a quelques jours, le Pape François a justement écrit une exhortation apostolique où il met en valeur un chemin de sainteté : la Petite Voie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face. Profitons donc de cette fête de la Toussaint pour lire cette courte lettre, et redécouvrir ce chemin de confiance qui nous permet de répondre à l’amour de Dieu. En voici 3 extraits, il est possible de trouver cette lettre en intégralité en ligne.« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ».

Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église. Seule la confiance, et “rien d’autre”, il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies, l’Évangile se fait chair en nous et nous transforme en canaux de miséricorde pour nos frères. C’est la confiance qui nous soutient chaque jour et qui nous fera tenir debout sous le regard du Seigneur lorsqu’il nous appellera à Lui : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même ».Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l’UNESCO comme l’une des figures les plus significatives de l’humanité contemporaine. Il nous sera bon d’approfondir son message à l’occasion du 150 anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification.Sa vie terrestre fut brève, vingt-quatre ans, simple comme n’importe quelle autre, d’abord dans sa famille, puis au Carmel de Lisieux. La lumière et l’amour extraordinaires qui rayonnaient de sa personne se sont manifestés immédiatement après sa mort par la publication de ses écrits et par les innombrables grâces obtenues par les fidèles qui l’ont invoquée.

L’une des découvertes les plus importantes de Thérèse, pour le bien de tout le peuple de Dieu, est sa “petite voie”, la voie de la confiance et de l’amour, connue aussi sous le nom de Voie de l’enfance spirituelle. Tous peuvent la suivre, dans tout état de vie, à chaque moment de l’existence. C’est la voie que le Père céleste révèle aux petits (cf. Mt 11, 25).Thérèse raconta sa découverte de la petite voie dans l’ Histoire d’une âme : « Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle ».Pour la décrire, elle utilise l’image de l’ascenseur : « L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus ». Petite, incapable d’avoir confiance en elle-même, mais confiante en la puissance aimante des bras du Seigneur.C’est “la douce voie de l’amour”, ouverte par Jésus aux petits et aux pauvres, à tous. C’est le chemin de la vraie joie. Face à une conception pélagienne de la sainteté, individualiste et élitiste, plus ascétique que mystique, qui met surtout l’accent sur l’effort humain, Thérèse souligne toujours la primauté de l’action de Dieu, de sa grâce. Elle va ainsi jusqu’à dire : « Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte ».Un siècle et demi après sa naissance, Thérèse est plus vivante que jamais au cœur de l’Église en chemin, au cœur du Peuple de Dieu. Elle est en pèlerinage avec nous, faisant le bien sur la terre, comme elle le désira tant. Les innombrables “roses” que Thérèse répand sont le signe le plus beau de sa vitalité spirituelle, c’est-à-dire les grâces que Dieu nous donne par son intercession comblée d’amour, pour nous soutenir sur le chemin de la vie.

Chère sainte Thérèse,
l’Église a besoin de faire resplendir
la couleur, le parfum, la joie de l’Évangile.
Envoie-nous tes roses.
Aide-nous à avoir toujours confiance,
comme tu l’as fait,
dans le grand amour que Dieu a pour nous,
afin que nous puissions imiter chaque jour
ta petite voie de sainteté.
Amen.

Toussaint et Halloween

 « Halloween » vient du mot anglais « Hallowe’en », qui signifie « veille de la Toussaint », étymologiquement  ce terme vient de la contraction de ” All Hallow Eve ” qui signifie veille de tous les saints. Cette célébration remonte à 2 500 ans, dans le monde celtique on célébrait la fête de Samain (prince des ténèbres),  3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après. Les druides allumaient de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. La fête irlandaise de Samain célébrait le passage de la clarté estivale à l’obscurité hivernale.

Le pape Grégoire IV décida, en 835, de fixer au 1er novembre la date de célébration de tous les saints, on peut penser qu’il s’agissait de remplacer cette fête païenne par une fête chrétienne. La Toussaint concerne tous les saints, y compris les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus par l’Eglise catholique. C’est donc un appel général à la sainteté.

Cette fête a cependant été conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore. Elle s’est implantée ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle.  Son succès ne s’est jamais démenti. Halloween, devenue une fête commerciale, traversera  l’Atlantique pour s’implanter en France dans les années 1990, elle concerne essentiellement les jeunes du monde populaire, son emblème est une citrouille ajourée dans laquelle est placée une bougie.

Il est impossible de comparer Halloween à la Toussaint ; ces deux fêtes sont en effet totalement contradictoires.

Halloween est  un prétexte pour « faire la fête »  lors des soirées automnales, pluvieuses et tristes, mais c’est aussi l’évocation ambigüe, pour se faire peur,  de forces occultes, d’esprits de la mort de spectres et de fantômes. On sait que l’Eglise  déconseille de communiquer avec le monde des morts.

La Toussaint, au contraire est la fête de la lumière et de la sainteté. Le Christ par sa résurrection libère les fidèles de la peur de la mort. Chaque chrétien est appelé, après avoir suivi l’évangile, à la vie éternelle. L’Eglise insiste au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la résurrection.

Quelques passages d’ Évangile peuvent  éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).

Halloween fête des enfants.

Les enfants ont désormais l’habitude, le jour d’Halloween, de passer de maison en maison pour demander des bonbons ou des friandises. Le côté religieux est totalement absent de cette nouvelle fête, mais c’est l’occasion pour les adultes du voisinage de faire la connaissance des jeunes du quartier.

 

Kerygma aujourd’hui à 11h04 messe de clôture

“L’Eglise existe pour évangéliser.” 

Pour que nos communautés continuent à annoncer l’Evangile, à transmettre la Bonne Nouvelle aujourd’hui à tous ceux qui nous entourent, l’Église de France a lancé la démarche Kerygma du 20 au 23 octobre 2023

Au cœur d’une société en mutation constante, soumise aux crises, cette démarche a pour objectif central de redynamiser l’annonce de la Bonne nouvelle à tous les âges, dans la dynamique de la nouvelle évangélisation.

Le rassemblement KERYGMA qui a lieu en ce moment et jusqu’au lundi 23 octobre 2023, à Lourdes. 35 personnes des paroisses de notre diocèse y participent, accompagnées par Mgr François Jacolin, notre administrateur apostolique !

La catéchèse, sans langue de buis

Alors que la catéchèse doit aujourd’hui relever de nouveaux défis face aux transformations de la société, quelles sont les missions des catéchistes et qu’est-ce qu’être « disciple-missionnaire » ? Que dit le Directoire pour la Catéchèse (2020) ? Pourquoi la première annonce – l’annonce kérygmatique – est-elle devenue essentielle aujourd’hui ? Faut-il réévangéliser la catéchèse ? Et quid du catéchuménat ? Avec Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Arras et président du Conseil pour la catéchèse et le catéchuménat, Gaëlle Romieu, responsable de la catéchèse du diocèse de Périgueux et Sarlat, Roland Lacroix, professeur à l’Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique.

En direct à 11h00 messe de clôture

Pendant 4 jours, près de 3000 personnes engagées dans l’évangélisation, l’accompagnement et la catéchèse, se sont rassemblées à Lourdes. La démarche KERYGMA initiée par la Conférence des évêques de France, veut encourager une transformation pastorale et missionnaire, afin de permettre une première annonce kérygmatique de la foi.

Ce lundi 23 octobre à 11h, KTO retransmet la messe de clôture et d’envoi du rassemblement, en direct du Sanctuaire de Lourdes.

Hymne du rassemblement Kerygma 2023 à Lourdes