La solennité du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique et précède le premier dimanche de l’Avent.
Cette solennité est d’origine récente : elle fut instituée par le Pape Pie XI en 1925. Elle est célébrée le 34e et dernier dimanche du temps ordinaire. Son thème essentiel reprend les grandes proclamations de Louange au Christ que l’on trouve, par exemple, au début des lettres de saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. À cette occasion, on célèbre le Christ, Fils de Dieu notre Sauveur, comme Seigneur du Cosmos tout entier.
“Il est l’icône du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toutes les créatures. C’est en Lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles. Tout est créé par Lui et pour Lui. Il est avant tout les êtres et tout est maintenu en Lui. Il est aussi la Tête du Corps qui est l’Eglise. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, puisqu’il devait avoir en tout la primauté” (Col. 1. 15-18).
Jésus est-il vraiment roi ?
On peut être gêné par cette appellation de Roi donnée au Christ et se demander, à la suite de la question que posa Pilate au Procès de Jésus à Jérusalem : de quelle royauté s’agit-il ?
Le nom que préfère se donner Jésus n’est ni celui de Roi, ni celui de Messie. Quel nom lui donner alors ? Un double nom reliant la Gloire et la Croix. Il est à la fois le Fils de l’Homme et le Serviteur livré : un titre de gloire et de souveraineté (Fils de l’Homme) et un titre d’amour, de service et de don total à l’Humanité (Serviteur livré).
Jésus le rappelait sur la route d’Emmaüs, après sa mort et sa résurrection, aux disciples qui n’avaient rien compris : “Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela d’abord, pour entrer dans sa Gloire ?” (Lc 24, 25). La Royauté du Christ n’est pas de s’imposer aux consciences, de faire poser le poids de l’autorité comme les puissants de ce monde. Jésus l’avait déclaré à ses disciples Jacques et Jean : “Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude” (Marc 10.45). Si le Christ est Roi, c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve.
Le film suit des personnes migrantes, toutes survivantes de la longue route de l’exil. À pied, en camion, ils ont fui la guerre, les persécutions, la torture. Ils ont survécu à l’arrachement, à la route, à l’enfer de la Libye, à la traversée de la Méditerranée. A Conques, en Aveyron, l’association Limbo les accueille pour les aider à se reconstruire.
Le film sera suivi de la projection d’un entretien filmé de la réalisatrice, présentant l’initiative du projet et ses enjeux, puis d’un débat avec : Guillaume Marsallon de La Cimade, Véronique Sévin de Limbo, ainsi que Chloé Lamotte d’Incamps et François Lemore, pour présenter les dispositifs de prise en charge existants sur notre territoire et évoquer leurs expériences.
Une soirée organisée par la Cimade dans le cadre de son festival “Migrant’scène” et proposée en partenariat Amnesty International la LDH.
Courrier 2024 venant de la Délégation des Charentes
Bonjour,
Le rapport statistique du Secours Catholique paru ce 14 novembre parle des difficultés d’accès à la protection sociale, qui se sont aggravées ces dix dernières années.
Quand il y a des périodes de ruptures de droits, qui peuvent être causées par l’administration elle-même, nous constatons :
l’éloignement géographique des administrations
l’éloignement physique : la dématérialisation des démarches administratives, l’impossibilité d’avoir des interlocuteurs. Un véritable parcours du combattant pour accéder à la protection sociale
Toutes ces crises compliquent davantage l’équilibre budgétaire des personnes pauvres. Elles font la plupart du temps de très gros efforts pour bien gérer leur maigre budget, les bénévoles du Secours Catholique en sont témoins.
Une fois les charges incompressibles réglées (loyer, eau, gaz, électricité), la moitié des ménages connus du Secours Catholique disposent d’un reste pour vivre de 5 euros par jour et par personne !
Il en résulte la plupart du temps : une charge mentale permanente, le stress et les angoisses surdéveloppés, et bien souvent des impacts sur la santé !
Le premier besoin identifié reste l’écoute et le dialogue en confiance (59% des rencontres) car la pauvreté isole, et les préjugés tenaces remplissent de honte ceux qui ne parviennent plus à faire face aux dépenses.
Les 650 bénévoles et 7 salariés de la Délégation du Secours Catholique des Charentes sont au contact direct de ces situations qu’ils côtoient au quotidien. Ils agissent courageusement et font part régulièrement de difficultés dans la mission qu’ils partagent mais aussi de la richesse des rencontres ! On peut citer brièvement quelques “actions phares” qui s’adaptent aux besoins d’aujourd’hui sur les deux Charentes :
– L’accueil individuel inconditionnel : lieu de rencontre, d’écoute.
– Les cafés causettes : lieux d’accueil et d’écoute, avec distribution de petits déjeuners.
– La réflexion de fond sur “l’accès digne à l’alimentation” avec des jardins solidaires, des paniers solidaires, ainsi que des ateliers de cuisine et repas partagés !
Vous trouverez en sortant les enveloppes permettant d’envoyer vos dons. Donner, c’est déjà agir ! Donner, c’est participer à cette magnifique chaîne de solidarité fondée sur l’Evangile !
En 2023, l’association a collecté 154 millions d’euros utilisés pour venir en aide à 3,6 millions de personnes en France et à l’international.
Le Secours Catholique est soucieux de la bonne utilisation des ces fonds et veille à ce qu’ils soient redistribués auprès de celles et ceux que nous aidons. Gage de son sérieux, les comptes du Secours Catholique sont contrôlés par un commissaire aux comptes, par un censeur du Comité de la charte du don en confiance et par un audit interne.
Origine des dons
Utilisation des dons
Avec des ressources économiques évaluées à 339 millions d’euros pour l’année 2023, le Secours Catholique a consacré 263 millions d’euros à ses missions sociales en France. Ces actions sont menées auprès des familles à faibles ressources, des personnes à la rue, des migrants, des familles et des enfants en situation de précarité ou d’exclusion (organisation de séjours en vacances, accompagnement scolaire…), des demandeurs d’emploi ou encore des personnes âgées isolées… Elles consistent en de l’accompagnement des personnes en difficulté vers la sortie de la précarité et dans le cas d’urgences en du soutien financier.
Dans le monde, agir en partenariat
Les actions du Secours Catholique à l’international sont conduites en lien avec les partenaires locaux, principalement ceux du réseau Caritas Internationalis. Elles visent à améliorer l’accès aux droits (à l’alimentation, à l’eau, à l’éducation, à la citoyenneté…) de populations en situation de pauvreté ou d’exclusion partout dans le monde, à promouvoir la justice sociale et un développement durable.
Le Secours Catholique est labélisé par le Don en Confiance, organisme de contrôle des associations et fondations faisant appel aux dons : à ce titre, le Secours Catholique se soumet volontairement et annuellement au contrôle de cet organisme qui lui délivre son label “Don en Confiance”. La labellisation du Don en Confiance implique le respect de 4 grands principes : Respect du donateur, transparence, recherche d’efficacité et probité et désintéressement.
Le pape François vient de publier une lettre encyclique , la 4e de son pontificat, intitulée “Dilexit nos”, c’est-à-dire “Il nous a aimés”.
Dans cette lettre, le pape François nous parle de la dévotion au Cœur de Jésus, en cette année qui marque les 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie, à Paray-le-Monial.
«Il nous a aimés» dit saint Paul, en parlant du Christ, nous faisant découvrir que rien «ne pourra nous séparer» de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples: «Je vous ai aimés» . Il a dit aussi : «Je vous appelle amis». Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié: «Il nous a aimés le premier». Grâce à Jésus, «nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru».
On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur.
Pape François
CONCLUSION
Ce document nous a permis de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune.
Aujourd’hui, tout s’achète et se paie, et il semble que le sens même de la dignité dépende de ce que l’on peut obtenir par le pouvoir de l’argent. Nous sommes pressés d’accumuler, de consommer et de nous distraire, prisonniers d’un système dégradant qui ne nous permet pas de voir au-delà de nos besoins immédiats et mesquins. L’amour du Christ est en dehors de cet engrenage pervers et Lui seul peut nous libérer de cette fièvre où il n’y a plus de place pour un amour gratuit. Il est en mesure de donner du cœur à cette terre et de réinventer l’amour, là où nous pensons que la capacité d’aimer est définitivement morte.
L’Église aussi en a besoin pour ne pas remplacer l’amour du Christ par des structures dépassées, des obsessions d’un autre âge, adoration de sa propre mentalité, des fanatismes de toutes sortes qui finissent par prendre la place de l’amour gratuit de Dieu qui libère, vivifie, réjouit le cœur et nourrit les communautés. Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté du Christ. Seul son amour rendra possible une nouvelle humanité.
Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni !
Une bien belle proposition vous est faite quelques jours après la fête de la Toussaint : découvrir la vie d’un saint et d’une sainte, grâce au talent de “Julie Laconteuse”.
Venez nombreux le dimanche 10 novembre, de 17h à 18h, dans l’église (chauffée) de Lagord, pour découvrir ces “racontés”, inspirés de la Légende dorée, de Jacques de Voragine.
Public à partir de 15 ans – Libre participation aux frais
Les personnes qui souhaiteraient entrer dans l’une des équipe sont les bienvenues.
Contact
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
1 – Pourquoi des équipes liturgiques ?
Quand s’ouvre le Concile Vatican II en 1962, l’une des premières discussions est consacrée à la liturgie définie comme sommet et source de toute vie chrétienne.
Ce même concile a repris en compte et renforcé la place et le rôle des laïcs dans l’Eglise et particulièrement dans la liturgie. Car dans chaque liturgie, c’est toute la communauté chrétienne assemblée qui s’adresse à Dieu, sous la présidence du prêtre qui célèbre l’Eucharistie en son nom et en celui de tous les participants :”C’est pourquoi nous te supplions Seigneur de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons.”
La nouveauté a consisté à permettre à tout laïc, homme, femme ou enfant de lire la parole de Dieu et les psaumes lors de la célébration, l’Evangile étant réservé au prêtre ou au diacre.
a- Rôle des équipes de liturgie.
Tout participant à une célébration liturgique, quel que soit son rôle, sa fonction, son statut, son ministère, est au service de la communauté.
Les équipes liturgiques ont donc pour mission, avec le prêtre, d’être actrices à part entière de la célébration liturgique qui est toujours, rappelons-le, la célébration de la parole de Jésus et de son Eucharistie ainsi que de sa mort et de sa résurrection.
Les équipes liturgiques ont pour rôle d’aider le célébrant à préparer la messe d’un dimanche ou d’un jour férié.
C’est l’occasion de se retrouver en équipe pour méditer la parole de Dieu et de grandir spirituellement, tout en se mettant au service de la communauté paroissiale.
Chaque équipe est composée de quelques personnes qui préparent une fois par mois la messe du dimanche dont elles lisent et méditent ensemble les lectures proposées lors d’une rencontre fraternelle.
En lien avec les animateurs de chant, l’équipe prévoit l’animation de la liturgie : elle choisit la prière universelle et les chants, ainsi que les gestes qui seront éventuellement mis en valeur, en accord avec le prêtre. Elle choisit les personnes pour la quête et veille à ce que les jeunes enfants soient pris en charge pendant le célébration, si possible
b- Comment s’y prennent-elles ?
C’est une préparation en plusieurs temps :
– lecture et échange sur les textes,
– choix des chants tant de l’ordinaire de la messe que de ceux qui ponctueront la célébration : entrée, communion, envoi …en fonction du temps liturgique et du thème dominant.
L’équipe assure elle-même les lectures ou demande à quelques personnes de l’assemblée de lire. Leur choix est important car il s’agit de proclamer clairement la parole de Dieu.
Jusqu’au terme de la célébration l’équipe se préoccupe de la coordination afin de favoriser la prière et le recueillement.
d- Et chez nous à Rochefort ?
Cinq équipes se relaient tout au long de l’année pour préparer et animer les liturgies des dimanches et des fêtes. Venez vous aussi renforcer ces équipes…
Le principe reste le même, 1 fois par mois, toujours à l’église Saint Louis,
nous nous retrouverons en amont de la messe pour la préparer avec les
enfants.
Cette année nous proposons d’ajouter une heure de catéchisme plus
théorique avant .
Soit un accueil de 9h à 11h suivie de la messe des familles. Vous pourrez nous retrouver ensuite à la messe .
L’équipe pastorale travaille le fil rouge de vos rencontres entre parents au
Catholic’s pub, elles ne reprendront pas dés ce dimanche mais pour la fois
d’après.
Merci à Fanie
« Halloween» vient du mot anglais « Hallowe’en », qui signifie « veille de la Toussaint », étymologiquement ce terme vient de la contraction de ” All Hallow Eve ” qui signifie veille de tous les saints. Cette célébration remonte à 2 500 ans, dans le monde celtique on célébrait la fête de Samain (prince des ténèbres), 3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après. Les druides allumaient de grands feux pour éloigner les mauvais esprits. La fête irlandaise de Samain célébrait le passage de la clarté estivale à l’obscurité hivernale.
Le pape Grégoire IV décida, en 835, de fixer au 1er novembre la date de célébration de tous les saints, on peut penser qu’il s’agissait de remplacer cette fête païenne par une fête chrétienne. La Toussaint concerne tous les saints, y compris les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus par l’Eglise catholique. C’est donc un appel général à la sainteté.
Cette fête a cependant été conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore. Elle s’est implantée ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle. Son succès ne s’est jamais démenti. Halloween, devenue une fête commerciale, traversera l’Atlantique pour s’implanter en France dans les années 1990, elle concerne essentiellement les jeunes du monde populaire, son emblème est une citrouille ajourée dans laquelle est placée une bougie.
Il est impossible de comparer Halloween à la Toussaint ; ces deux fêtes sont en effet totalement contradictoires.
Halloween est un prétexte pour « faire la fête » lors des soirées automnales, pluvieuses et tristes, mais c’est aussi l’évocation ambigüe, pour se faire peur, de forces occultes, d’esprits de la mort de spectres et de fantômes. On sait que l’Eglise déconseille de communiquer avec le monde des morts.
La Toussaint, au contraire est la fête de la lumière et de la sainteté. Le Christ par sa résurrection libère les fidèles de la peur de la mort. Chaque chrétien est appelé, après avoir suivi l’évangile, à la vie éternelle. L’Eglise insiste au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la résurrection.
Quelques passages d’ Évangile peuvent éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).
Halloween fête des enfants.
Les enfants ont désormais l’habitude, le jour d’Halloween, de passer de maison en maison pour demander des bonbons ou des friandises. Le côté religieux est totalement absent de cette nouvelle fête, mais c’est l’occasion pour les adultes du voisinage de faire la connaissance des jeunes du quartier.
Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union Européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.
Cette nuit à 3h00 du matin il sera exactement 2h00.
Depuis dimanche 6 octobre vous pouvez trouver le missel des dimanches2025 à la sortie des messes dominicales, au prix de 9,90€.
Les veilleuses de la Toussaint sont également présentes au prix de 4,50€
L’année liturgique démarre le premier dimanche de l’Avent. Explication avec le Père Bruno Mary, ancien Directeur de la Pastorale liturgique et sacramentelle au sein de la Conférence des évêques de France.
Qu’est-ce que l’année liturgique ?
L’année liturgique est un cycle qui se répète tous les ans et qui célèbre les grands moments de l’histoire du salut : l’histoire de Jésus Christ venu habiter chez les hommes pour les sauver.
Elle commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent ( quatre semaines avant Noël) et se termine un an plus tard avec le dimanche du Christ-Roi, roi de l’univers . Quels sont ces grands moments ? Le premier est Noël, puisque Jésus fait son apparition: il vient de naître de Marie. Mais ce n’est pas l’événement le plus important de notre foi, le plus important c’est Pâques qui nous fait revivre en trois jours, appelés en latin Triduum, le dernier repas du Christ avec les apôtres, sa passion avec la mise en croix et sa résurrection. Car, comme le dit l’apôtre Paul, si le Christ n’est pas ressuscité d’entre les morts, vaine est notre foi (1 Co 15, 17) . Si nous ne pouvons pas suivre Jésus ressuscité vers la vie éternelle, qu’il nous promet, alors c’est la mort qui gagne. Notre existence devient absurde car ceux qu’on a aimés, ceux qu’on aime, disparaitraient dans le néant, avec nous.
Le Christ est ressuscité le 3e jour après le vendredi saint : c’est-à-dire le dimanche. Les premiers chrétiens se réunissaient le dimanche, tous les dimanches pour faire mémoire de Pâques. Ils revivaient la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Le cœur de l’année liturgique c’est le dimanche de Pâques parce que la passion, la mort et la résurrection du Christ sont le cœur de notre foi.
Histoire de la liturgie
L’année liturgique s’est construite peu à peu. L’Église a privilégié un dimanche appelé dimanche de Pâques. Il se situe au début du printemps. Pendant 7 sept semaines ce que Pâques a provoqué est vécu de dimanche en dimanche : c’est le temps pascal, signe des temps nouveaux inaugurés par le Christ ressuscité. Durant ce temps, nous avons la fête de l’Ascension, le 40e jour. Ce temps se termine avec la fête de Pentecôte, le cinquantième jour.
Une fête importante doit se préparer. La préparation de Pâques s’appelle le Carême : celui-ci dure 40 jours. Il commence avec le mercredi des cendres, que le mardi gras précède, pour se terminer le samedi saint. C’est le temps privilégié où les candidats au baptême préparent leur baptême qui sera célébré le jour de Pâques. L’autre grande fête est celle de la naissance du Sauveur : Noël. Elle a une date fixe : le 25 décembre. Comme pour Pâques, il y a un temps de préparation, c’est l’Avent qui dure trois semaines. Le temps de Noël se poursuit jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (9, 10 janvier).
Voilà les deux grands moments de l’année liturgique. Entre ces moments, nous avons le temps ordinaire. Notre vie est surtout composée de jours ordinaires : le Christ ressuscité vient nous rejoindre dans notre temps ordinaire. Beaucoup plus tard, seront instaurées des fêtes sans lien avec un évènement mais avec une vérité de foi : la sainte Trinité ; le Saint Sacrement ; le Sacré-Cœur, le Christ roi de l’univers. A la lumière de Pâques, naissent et se répandent les fêtes des saints : les apôtres, les martyrs et très vite les fêtes liés à la Vierge Marie : ; Immaculée conception; Annonciation ; Assomption; couronnement de la Vierge. Ce couronnement, Marie veut en faire profiter tous ses enfants; c’est une belle promesse.
La dernière fête liturgique, instaurée par saint Jean-Paul II est le dimanche de la Miséricorde divine, premier dimanche qui suit la fête de Pâques. Là encore il y a une belle promesse: l’amour de de Dieu surpasse tout péché – à condition que le pécheur se repente sincèrement.
Pendant l’année liturgique Dieu visite notre histoire, il nous visite, il veut notre salut, avec Lui.
Trois années liturgiques
Depuis le concile Vatican II, le cycle liturgique comporte trois années : l’année A ; l’année B ; l’année C. Pourquoi ?
Puisque la foi grandit à l’écoute de la Parole, l’Eglise souhaite que les chrétiens entendent le plus possible de passages de la Parole de Dieu; les textes changent chaque année liturgique. Durant l’année A nous écoutons l’Evangile selon Saint Matthieu ; durant l’année B, celui selon Saint Marc ; durant l’année C, celui selon Saint Luc. Et celui selon Saint Jean, différent des trois autres, qu’on appelle synoptiques ?
Nous l’écoutons pendant le temps pascal et aussi durant l’année B car il s’associe à l’évangile selon Saint Marc relativement court. En 2024, jusqu’à fin novembre, c’est l’année B : l’année C commence avec le 1er dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2024.
Le temps de l’Avent
Les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent parlent de la fin des temps, c’est-à-dire du retour glorieux du Christ à la fin des temps. Notre temps a donc une fin, un but : il est orienté vers le retour du Christ et il prend sens en lui. Nous sommes appelés à être présents lors du retour du Christ, à l’accueillir et à participer à sa vie auprès de Dieu. A partir du troisième dimanche de l’Avent, nous préparons Noël. Christ reviendra parce qu’il est déjà venu. Notre vie de foi s’inscrit entre ces deux venues du Christ. Aussi le temps de l’Avent nous rappelle que nous sommes des veilleurs et contribue à donner sens à notre temps : Attendre le retour du Christ, cette attente se vit dans la prière et en vivant l’Évangile. Il est le temps du long désir. Cette attendre se vit également dans la joie (3e dimanche). Nous ne redoutons pas une catastrophe mais le retour du Sauveur.
La traduction liturgique de la Bible
La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et écoutée. C’est elle que nous écoutons quand nous venons à la messe, quand nous participons à un baptême, à des funérailles… Cependant, nous ne parlons pas tout à fait comme nous écrivons. Toute langue comporte une langue parlée et une langue écrite. La traduction de la Bible veut éviter tout ce qui peut gêner l’écoute, la compréhension de la Parole proclamée. La Parole de Dieu a d’abord été écoutée avant d’être écrite, c’est pourquoi, la traduction liturgique est la traduction officielle de notre Église.
Etre au secrétariat c’est être utile, au centre de la vie paroissiale.
❖ Le secrétariat paroissial Rochefort
109 Ter rue Pierre Loti – 17300 Rochefort ( derrière l’église St Louis) ☏ : 05.16.65.42. 89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com
Il est ouvert tout au long de l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h.
L’une des richesses de la paroisse c’est VOUS ! Vous qui acceptez de donner de votre temps à la vie de la paroisse. Nous avons tous des talents que le Christ nous invite à mettre au service des autres. Participer à la vie paroissiale au sein d’une équipe permet, en plus de la joie du service, la joie de la rencontre et de la vie fraternelle !
Vous voulez donnez de votre temps et servir l’Église ?
L’activité est simple : on accueille, on informe, on répond au téléphone et on se sert du logiciel informatique.
Donner de son temps
Sur la paroisse de Rochefort, nous recherchons des volontaires pour assurer la gestion du secrétariat paroissial, pendant une demi-journée par semaine,
pour répondre aux appels, recevoir les paroissiens, aider à la gestion des registres…
Si vous êtes intéressés (es) et si vous désirez obtenir davantage de renseignements, n’hésitez pas à nous joindre par téléphone ou
par courriel. Nous avons besoin de vous !
CONTACT PAROISSE :
SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort ☏ 05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com