Sainte Rita fait son entrée à l’église St Louis

Jeudi 23 novembre, après la messe de 18h15 devant les fidèles, en l’église St Louis, le père Mickaël Le Nezet, de retour de St Pierre et Miquelon, a béni la statue de Ste Rita offerte par une paroissienne.

Qui est sainte Rita ?

Sainte Rita est née en 1381 à Rocca Porena près de Cascia en Italie. Ses parents âgés étaient de pieux paysans, ayant patiemment supplié le Seigneur de leur accorder un enfant, avec elle ils furent exaucés.

Dès sa naissance l’enfant bénéficia d’une protection toute spéciale du Seigneur, comme en témoigne le miracle des abeilles ( A sa naissance des abeilles blanches vinrent poser du miel sur sa bouche, signe étrange, que sa vie, sous la conduite du Seigneur, a explicité).

La jeune Rita reçoit de sa mère un grand amour pour le Christ et une dévotion toute spéciale à sa Passion. Elle est très pieuse et partage ses activités entre le service à ses parents âgés et la prière. Elle effectue avec bonté les travaux ménagers et agricoles. Deux lieux lui sont chers : une petite pièce aménagée en oratoire par ses soins et le mont Scoglio où elle aime se recueillir.

Soucieux de l’avenir de leur fille unique, ses parents décident de la marier. Bien qu’ayant dans son cœur le désir d’entrer au couvent,

Rita accepte pour ne pas faire souffrir ses parents. Elle épouse à l’âge de 14 ans Paolo Mancini. Malheureusement cet homme violent et colérique fera beaucoup souffrir Rita.

Pleine de courage elle s’adonne à sa tâche d’épouse et de mère. Rita aura deux fils et leur assurera une bonne éducation chrétienne, en les emmenant avec elle faire des œuvres de charité.

Souffrant en silence, la jeune épouse s’imposera aussi des jeûnes et des sacrifices pour la conversion de son mari.

La grâce finit par arriver et Paolo se jette aux pieds de sa femme en lui demandant pardon. Dès lors la vie de famille est transformée et le bonheur s’installe dans la maison.

Malheureusement, Paolo Mancini peu de temps après sa conversion est sauvagement assassiné par d’anciens compagnons.

Ses deux fils devenus jeunes hommes prennent le chemin de la vengeance et entrent à leur tour dans une vie pleine de violence.

Héroïque dans son amour de mère, Rita aurait préféré  voir ses fils morts que coupables d’un péché mortel. De fait, ils mourront l’un après l’autre de maladie mais l’âme en paix.

Et Rita dans sa douleur s’adressa à son crucifix : « Seigneur, me voici seule au monde, que voulez-vous de moi maintenant ?» La réponse fut claire : elle devait entrer au monastère des Augustines de Cascia.

Profondément habitée par la Passion du Christ, elle s’y plonge durant ses méditations. Du crucifix va alors se détacher une épine de la couronne d’épines qui vient s’enfoncer dans son front. Sœur Rita gardera toute sa vie cette blessure douloureuse. Cette plaie purulente et malodorante lui vaut d’être mise à l’écart dans une pièce isolée.

Sœur Rita reçoit de nombreuses visites, on lui  apporte des intentions de prières, elle multiplie les pénitences et des miracles se produisent. Quatre ans avant sa mort, à l’âge de 76 ans, elle tombe malade et reste alitée.

Jésus et la Vierge Marie lui annonceront sa mort trois jours avant.

Le 22 mai 1457 Rita s’envole vers le Ciel laissant derrière elle une foule de grâces.

Sa sainteté fut reconnue par tous mais l’Eglise catholique attendra près de cinq siècles pour la proclamer sainte en 1900.

Son corps repose, intact, dans la basilique de Cascia.

Rita, sainte des causes perdues

Sainte Rita de Cascia est connue comme la sainte des causes désespérées car son intercession, auprès du Christ, est  efficace.

Son culte s’est progressivement répandu d’ Italie au monde entier.

Elle qui connut tous les états de vie intercède pour toutes sortes de difficultés. Elle prie pour ceux qui désirent un enfant, pour les épouses, pour les couples en difficulté, pour les mères dont les enfants partent dans de mauvaises directions, pour les religieuses, pour les malades qu’elle a servi toute sa vie, pour les causes perdues.