L’onction des malades

Recevoir en communauté le sacrement de l’onction des malades

Dimanche 16 avril à l’église St Louis de Rochefort

Cette proposition est faite à tous ceux qui subissent une maladie grave, une opération importante ou une vieillesse qui a besoin de soutien spirituel.

 

Déclaration des évêques sur la fin de vie.

“L’aide active à vivre, un engagement de fraternité”

Réunis à Lourdes, lieu d’espérance et de paix, où les personnes malades et handicapées sont à la première place, nous voulons exprimer l’attention avec laquelle nous suivons le débat en cours sur le juste accompagnement de la fin de vie dans notre pays.

Nous sommes profondément sensibles aux souffrances et aux angoisses des malades, des familles et des aidants qui connaissent des situations humaines et médicales particulièrement éprouvantes. Beaucoup de fidèles catholiques se tiennent à leur côté dans les aumôneries d’hôpitaux ou de maisons de retraite, en leur rendant visite à domicile, ou en s’impliquant dans des associations non confessionnelles d’accompagnement des soins palliatifs. Avec eux, grâce à eux, nous avons pleinement conscience que notre société doit encore progresser dans l’accompagnement de la fin de vie et de la grande fragilité.

Nous sommes impressionnés par le dévouement et la compétence des personnels soignants, malgré les difficultés humaines et économiques considérables auxquelles ils doivent aujourd’hui faire face. Nous tenons à saluer le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs. Certes, les déserts palliatifs sont encore trop nombreux, la culture palliative n’est pas assez valorisée durant les études médicales, les soins palliatifs doivent encore progresser pour les nourrissons et les enfants. Mais une véritable dynamique palliative, faite d’attention à chaque personne dans son unité et avec son entourage, contribue notablement à l’humanité de notre société.

Nous entendons de très nombreux soignants affirmer vigoureusement que

« la main qui prend soin ne peut en aucun cas être celle qui donne la mort ». Nous entendons plusieurs observateurs de notre société, aux opinions philosophiques et aux appartenances religieuses diverses, mettre en garde contre l’injonction de renoncer à vivre que ferait peser sur les personnes fragiles la facilité légale et économique de « l’aide active à mourir ». Nous entendons la révolte, la colère, le sentiment d’injustice qui retentissent face à la souffrance et à la mort comme des appels à une plus grande fraternité et comme la recherche d’une espérance dont nous désirons témoigner, mais en aucun cas comme une légitimation de l’euthanasie ou du suicide assisté.

Voilà pourquoi nous souhaitons que le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays. Beaucoup de projets législatifs dans ce domaine ne sont malheureusement pas encore allés jusqu’au bout de leurs promesses. Le débat sur le « suicide assisté » pose aussi la question globale de notre engagement collectif pour la prévention du suicide.

Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort et de fascination pour la mort : comment mieux assumer socialement le terme naturel de l’existence terrestre ?

Nous aimons et nous croyons à la liberté. Mais nous affirmons qu’elle ne peut se déployer que si la valeur de la vie de chacun est pleinement reconnue et respectée. C’est dans ce cadre protecteur qu’il convient de mettre en œuvre tous les chemins possibles d’aide active à vivre. Plus que jamais, ce qui peut unir et apaiser notre société si violemment fracturée, comme le montrent les conflits sociaux de ces jours, c’est la vérité de notre engagement collectif pour la fraternité. Voilà ce que, dans la lumière toute proche de Pâques, nous voulons partager avec toute notre société.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France,
à Lourdes, le mardi 28 mars 2023

Après la Passion, le silence divin.

Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.

À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).

De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés,  ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.

Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le  grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silence du passage de la mort à la vie.

Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde,  elle traverse des tempêtes. Benoît XVI,  lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »

Nous allons, en silence,  ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil,  de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier   le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »

Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.

C’est un jour de silence,  plongées dans le noir, les églises tiennent leurs  cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.

Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…

  • Pâques →  9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→  11h00 à l’église St Louis.

 

L’Église Diocésaine ne peut vivre sans votre générosité

Chaque année tous les baptisés sont invités à participer à la vie de l’Eglise en contribuant au denier de l’Eglise. Ce don permet à l’Eglise diocésaine de verser un traitement aux prêtres de 560 euros par mois et de verser un salaire aux laïcs en mission ecclésiale.

Pour Rochefort, très concrètement le diocèse verse ainsi tous les mois, 1680 euros, soit 20160 euros/ans correspondant au traitement de 3 prêtres.

 

Les offrandes de messes reçues en paroisse leur apportent un complément de traitement de 450 euros tous les mois. Soit donc au total pour chaque prêtre 1010 euros/mois plus le logement à titre gracieux.

 

Chaque année si le nombre de donateurs au Denier diminue,
le don moyen augmente. Mais pour autant la moyenne d’âge
du donateur étant très élevée, chaque année, le diocèse voit
cette ressource indispensable à sa mission se fragiliser.
Concrètement une diminution importante du Denier
signifierait aussi une incapacité de maintenir le nombre actuel des
prêtres  dans le diocèse ou même sur notre paroisse.

Si les quêtes, les dons, permettent d’apporter aux paroisses les ressources nécessaires à son bon fonctionnement, le Denier de l’Eglise est lui, exclusivement réservé au traitement des acteurs pastoraux dont notre Eglise a besoin. C’est pourquoi cet appel est important.

A titre indicatif, chaque baptisé est ainsi invité à verser chaque année 10% de son salaire mensuel. Évidemment, chacun selon ses possibilités, donne ce qu’il veut et ce qu’il peut. Dans tous les cas, il recevra alors une déduction fiscale de 66%.
Vous trouverez aux sorties des églises les enveloppes pour ce don. Personnellement, baptisé moi aussi, je contribue également au Denier en choisissant le prélèvement mensuel, plus simple pour moi.

Soyez remerciés pour le soutien que vous apportez à l’Eglise diocésaine et pour votre grande générosité sur la paroisse de Rochefort.

Père Mickaël, curé

 

► Comment donner ? Si vous n’avez pas reçu de courrier, des enveloppes sont disponibles au fond des églises de la paroisse. Vous pouvez également effectuer votre don en ligne.

► Bon à savoir !  66% du montant de votre don effectué à l’ordre de : “Association diocésaine” est déductible de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

Vendredi saint : Chemin de croix

  • Vendredi Saint à Rochefort  → 19h00 à l’église Notre Dame
  • Vendredi Saint → 18h00 à l’église St Etienne de Tonnay Charente

Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

La marche

Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.

La méditation

Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.

L’intercession

Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.

La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville.

Quelles sont les stations du Chemin de croix ?

Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir.

Les 14 stations du Chemin de croix

    • 1e station : Jésus est condamné à mort
    • 2e station : Jésus est chargé de sa croix
    • 3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix
    • 4e station : Jésus rencontre sa Mère
    • 5e station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
    • 6e station : Véronique essuie la face de Jésus
    • 7e station : Jésus tombe pour la seconde fois
    • 8e station : Jésus console les filles de Jérusalem
    • 9e station : Jésus tombe pour la 3e fois
    • 10e station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
    • 11e station : Jésus est attaché à la croix
    • 12e station : Jésus meurt sur la croix
    • 13e station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
    • 14e station : Jésus est mis dans le sépulcre
    • (15e station : avec Marie, dans l’espérance de la résurrection)
Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.

Dégradations sur les tapisseries exposées à l’abbaye aux dames

Comme le rapportait la presse ces derniers jours, les tapisseries exposées dans l’église de l’Abbaye aux Dames à Saintes ont été dégradées, recouvertes d’inscription à la peinture. Ces faits ont été découverts le samedi 1er avril au matin.
Le diocèse condamne fermement ces dégradations. S’attaquer à des œuvres d’art est inacceptable, d’autant plus quand celles-ci sont installées dans une église, lieu de prière et de paix où se réunit la communauté chrétienne pour louer Dieu.
Le diocèse partage l’émotion de M. Jean-François Favre, auteur de ces tapisseries, des fidèles de la paroisse et des habitants de Saintes choqués par cet acte.

 

Pendant le Carême : Le miracle de la gratitude

Pendant le Carême, nous vous proposons de vivre un parcours spirituel sur la vertu de gratitude.

Il s’agit d’un véritable chemin de transformation et de conversion intérieure, basé sur le livre du père Pascal de Puissance de la gratitude. Vers la vraie joie. Une belle manière de mettre l’action de grâce au cœur de notre vie, de notre paroisse et de notre famille pour se préparer à la joie de Pâques !

AU PROGRAMME :

à l’église Saint-Louis de 20h30 à 22h00,
le 4/04 /2023

  • Louange
  • Enseignement
  • Exercices pratiques
  • Partage en petits groupes
  • Adoration du Saint Sacrement

Vous pouvez venir à la prochaine réunion il n’est pas trop tard.

Affiche à télécharger et à imprimer cliquer ici

Jésus de Nazareth film intégral en VF

A Rochefort, mercredi saint le 5 avril 2023 à 13h00 dans la chapelle Notre Dame de Lourdes ( Eglise St Louis) Film dans son intégralité soit une durée de 6h00 – Entrée libre-

Film,  sorti le 1 janvier 1977

Réalisé par : Franco Zeffirelli
Avec : Robert Powell, Anne Bancroft, Olivia Hussey, Christopher Plummer, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Claudia Cardinale, Valentina Cortese, James Farentino, James Earl Jones

Synopsis

L’évocation minutieuse de la vie de Jésus de Nazareth, de sa naissance à Bethléem à sa résurrection en passant par sa crucifixion sous l’ordre de Ponce Pilate.

JESUS de Nazareth film complet (VF) Version intégrale de Franco ZEFFIRELLI. 

Seigneur Jésus tu es le chemin de la vérité et la vie Que cela se fasse comme tu veux et non comme je veux.”

Signore Gesù sei la via della verità e porti la vita Che sia fatto come vuoi tu e non come voglio io.”

Un film culte et bouleversant , Je vous souhaite un très bon visionnage

 

ESPÉRER et CROIRE dans un monde en mutation

Une invitation des mouvements chrétiens, l’ACE, le CCFD-Terre Solidaire, la JOC, le MRJC, CVX, l’ACO, le CMR, la Mission de France et la Mission Ouvrière.

3 jours à ne pas manquer :

Explication des sigles :
  • ACE : Action Catholique des Enfants.
  • CCFD-Terre Solidaire (CCFD-TS) : Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire.
  • JOC : Jeunesse Ouvrière Chrétienne.
  • MRJC : Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne.
  • CVX : Communauté de Vie Chrétienne
  • ACO : Action Catholique Ouvrière.
  • CMR : Chrétiens dans le Monde Rural.

Les Rameaux : l’entrée de Jésus à Jérusalem

La fête des Rameaux à Rochefort et Tonnay Charente

Dimanche 2 avril 2023

  • 9h30 : messe à l’église St Pierre du Breuil Magné
  • 10h30 : messe à l’église de St Etienne de Tonnay Charente
  • 11h00 : messe à l’église St Louis

Scène de liesse d’une portée théologique immense

L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, relatée de façon pittoresque, mais en même temps avec  une grande profondeur théologique nous prépare au drame qui va se dérouler, à Pâques.

Jésus entre à Jérusalem sur le dos d’un âne symbolique

Pour le lecteur contemporain, qu’un roi fasse une entrée triomphale sur un âne est un peu étonnant…

Pourtant, si Jésus choisit cet animal, c’est qu’il tient à accomplir la prophétie de Zacharie (Za 9,9) dans l’Ancien Testament où le prophète annonce l’arrivée du roi à Jérusalem :

« Tressaille d’une grande joie, fille de Sion ! Pousse des cris d’allégresse, fille de Jérusalem ! Voici que ton Roi vient à toi. Il est juste, lui, et protégé de Dieu, il est humble, monté sur un âne et sur un poulain, petit d’une ânesse. » (Za 9,9)

Et c’est peu dire qu’une telle entrée ne peut passer inaperçue des juifs. Ces derniers, lecteurs des prophètes, connaissent bien l’importance symbolique de cet animal comme en témoigne le midrash :

« L’âne qu’Abraham a sanglé [Gn 22,3] avec tant de dévouement, c’est ce même âne qui a transporté Moïse le libérateur en Égypte, et c’est lui encore qui apportera le rédempteur à ses descendants. » Pirqe de Rabbi Eliezer, ch. 31, VIIIᵉ-IXᵉ s. après Jésus-Christ.

La foule acclame Jésus comme le Messie

« Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les hauteurs ! » (Mt 21,9)

En criant « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur », le peuple de Jérusalem reprend les paroles du psaume 118, ce qui nous indique deux choses :

  • Le peuple de Jérusalem connaît par cœur le livre des psaumes. Ce qui, pour un connaisseur de la liturgie juive n’est pas très surprenant : le psaume 118 est utilisé lors de plusieurs grandes fêtes (à la Pâque, à Pentecôte, et à la Fête des tentes). C’est donc avec une prière archi-connue que Jésus est accueilli.
  • L’autre info majeure, c’est qu’en reconnaissant Jésus comme le fils de David, venant au nom du Seigneur, le peuple de Jérusalem reconnaît sa messianité. Ce Jésus qui entre sur un âne accomplit la promesse divine, récompensant l’attente de ce peuple.
Entrée à Jérusalem âne Jésus rameaux foule auréoles Giotto di Bondone
Giotto di Bondone (1266-1337), L’entrée à Jérusalem (fresque), Église de l’Arena, Padoue, Italie.

Que signifie le mot « Hosanna » crié par la foule ?

L’évangéliste Matthieu, comme tous les auteurs du Nouveau Testament, écrit son Évangile en grec. Pourtant, il ne prend pas la peine de traduire le terme Hosanna et se contente de transcrire ce terme hébreu.

Et que ce soit le latin, ou toutes les langues postérieures, toutes préserveront ce terme sans lui trouver d’équivalent. Il n’est donc pas inutile de se pencher sur sa signification. Deux possibilités s’offrent à nous :

  • L’étymologie d’abord. Hosanna signifie littéralement « sauve ! ». L’appel à un salut de la part du Fils de David est d’une grande portée dans le cadre d’une entrée messianique à Jérusalem.
  • Déjà à l’époque, ce chant est une acclamation liturgique, un chant de gloire et de joie. Dans notre texte le fait que l’on colle « au fils de David » au datif (on passe sur ce mode de déclinaison grec…) nous incite à voir le terme « Hosanna » comme une acclamation faite à Jésus et à Dieu.

En conclusion

Jésus arrive à Jérusalem monté sur un animal royal et messianique (l’âne), acclamé par une foule qui, en proclamant un psaume, l’identifie au fils de David venu au nom du Seigneur.

Déjà reconnu par certains comme le Messie, Jésus finira cette semaine conspué et cloué sur une croix…