Promulgation de la charte de bientraitance

Samedi 13 janvier de 9h00 à 14h00 à la maison diocésaine de Saintes

L’Eglise, dans sa mission reçue du Christ, doit veiller à ce que chacun soit accueilli et « que chaque diocèse soit une maison sûre ». C’est la responsabilité de chacun des acteurs de la mission – prêtre, diacre, religieux ou laïc.

Elle nous oblige à vérifier notre manière d’être avec les personnes que
nous accompagnons, en puisant à cette source évangélique et en gardant une vigilance active pour que notre action pastorale reflète et incarne la conduite du Bon Pasteur. Toute personne envoyée en mission éducative ou pastorale se doit de pratiquer des principes élémentaires de vigilance, de discernement et de protection des mineurs ou des personnes vulnérables.

C’est pourquoi, à la suite du rapport de la CIASE, le diocèse de La Rochelle se dote d’une Charte de bientraitance.
Vous êtes attendus, pour la promulgation de cette charte, le samedi 13 janvier 2024, de 9h à 14h, à la Maison diocésaine de Saintes.
+François JACOLIN Administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle

Cette invitation concerne toutes les personnes investies auprès des jeunes et moins jeunes de la paroisse. (Aumônerie – Service Evangélique des Malades – Catéchuménat …)

Dans le cadre de la promulgation de la charte,
exceptionnellement, il n’y aura pas de messe ni de confession le
samedi 13 janvier au matin à Rochefort.

La Sainte Famille de Nazareth, modèle d’Eglise domestique.

Le dimanche entre Noël et le jour de l’An, l’Église universelle célèbre la Sainte Famille de Nazareth, un phare qui éclaire les familles chrétiennes qui la regardent et se confient à elle dans la prière. (Roberta Barbi – Cité du Vatican)

La fête de la Sainte Famille fut célébrée localement dès le XVIIe siècle. En 1895, Léon XIII fixa la fête au troisième dimanche après l’Épiphanie et, en 1921,  Benoît XV l’étendit  à l’Église universelle. La date actuelle a été fixée par le pape St Jean XXIII.

Cette célébration offre un modèle de vie à toutes les familles : si, pour Marie et Joseph, Jésus n’est pas seulement leur enfant, mais leur Dieu, alors les actions les plus sacrées, comme prier, entrer en communion avec Lui, écouter Sa Parole, coïncident avec les entretiens familiers d’une mère ou d’un père avec leur enfant. Toute action, toute parole dans la vie quotidienne d’une famille peut avoir une grande importance lorsqu’elle est animée par l’amour.

La famille :  première Église

La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur Jésus: c’est pourquoi elle est unique, unie par un immense amour et une confiance en Dieu tout aussi immense. Son message est plein de foi, d’abandon à la volonté du Seigneur. Comme pour toute mère et tout père, l’attention de Marie et de Joseph est centrée sur Jésus, ils ont conscience de ce que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie. Comme eux, tous les parents ils savent que leur enfant ne leur appartient pas : ils doivent l’aider à devenir adulte.

Construire la famille, l’Eglise domestique

Depuis le Concile Vatican II et, d’une manière particulière, durant le pontificat de Saint Jean-Paul II, il est devenu manifeste que la famille est « le chemin
de l’Église. » Cela signifie  clairement que la famille participe aux efforts d’évangélisation de l’Église .

La « mission » de la famille dans le travail d’évangélisation consiste à vivre sa vie quotidienne en tant que famille chrétienne, saint Jean-Paul II le rappelait sans cesse : « Famille, deviens ce que tu es ! » (Familiaris Consortio, 17).

La mission naît au coeur de cette « communauté profonde de vie et d’amour » (Catéchisme de l’Église catholique, 1603) qui débute au sein du couple
marié .

La famille en tant qu’ « Église domestique » rencontre le Christ à l’intérieur de la communauté chrétienne qu’elle forme, c’est un endroit où chaque membre de la famille joue un rôle important.

La mission de la famille consiste à « garder, révéler et communiquer
l’amour », à l’instar de la communauté paroissiale, là où elle se trouve.

La vérité et la beauté de la famille chrétienne sont accessibles même aux familles fragiles, blessées ou brisées. Ainsi que saint Paul l’exprime : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ?» (Rm 8, 35), elles pourront découvrir un chemin d’espérance et de guérison. Durant sa visite aux Philippines, le Pape François évoquait  « le besoin de familles saintes et pleines d’amour pour protéger la beauté et la vérité de la famille dans le plan de Dieu, et constituer un soutien ainsi qu’un exemple pour les autres familles. » (Pape François, Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena).

Construire l’Église domestique est la manière concrète par laquelle les Chevaliers de Colomb, en solidarité avec le pape François, offrent des « familles saintes et pleines d’amour » capables, aujourd’hui, d’accomplir la mission évangélisatrice de l’Église.

Extrait d’un article des Chevaliers de Colomb

La fuite en Egypte

Prière à la Sainte Famille

Jésus, Marie et Joseph,
en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain synode des évêques puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph,
écoutez-nous, exaucez notre prière.

Source : Pape François

Ecoutons Ste Thérèse en cette fête de la Toussaint

Mercredi 1er novembre, nous fêterons la fête de la Toussaint. Si ce jour est souvent celui où nous prions avec tous ceux qui nous ont précédés et qui sont au Ciel, c’est aussi le bon jour pour entendre l’appel à la sainteté que Dieu ne cesse de nous lancer :

Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la vraie vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. Il veut que nous soyons saints et il n’attend pas de nous que nous nous contentions d’une existence médiocre, édulcorée, sans consistance. En réalité, dès les premières pages de la Bible, il y a, sous diverses formes, l’appel à la sainteté.”

Pape François
Gaudete et Exsultate, 1

N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.”

Benoît XVI
24 avril 2005

Il y a quelques jours, le Pape François a justement écrit une exhortation apostolique où il met en valeur un chemin de sainteté : la Petite Voie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face. Profitons donc de cette fête de la Toussaint pour lire cette courte lettre, et redécouvrir ce chemin de confiance qui nous permet de répondre à l’amour de Dieu. En voici 3 extraits, il est possible de trouver cette lettre en intégralité en ligne.« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ».

Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église. Seule la confiance, et “rien d’autre”, il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies, l’Évangile se fait chair en nous et nous transforme en canaux de miséricorde pour nos frères. C’est la confiance qui nous soutient chaque jour et qui nous fera tenir debout sous le regard du Seigneur lorsqu’il nous appellera à Lui : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même ».Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l’UNESCO comme l’une des figures les plus significatives de l’humanité contemporaine. Il nous sera bon d’approfondir son message à l’occasion du 150 anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification.Sa vie terrestre fut brève, vingt-quatre ans, simple comme n’importe quelle autre, d’abord dans sa famille, puis au Carmel de Lisieux. La lumière et l’amour extraordinaires qui rayonnaient de sa personne se sont manifestés immédiatement après sa mort par la publication de ses écrits et par les innombrables grâces obtenues par les fidèles qui l’ont invoquée.

L’une des découvertes les plus importantes de Thérèse, pour le bien de tout le peuple de Dieu, est sa “petite voie”, la voie de la confiance et de l’amour, connue aussi sous le nom de Voie de l’enfance spirituelle. Tous peuvent la suivre, dans tout état de vie, à chaque moment de l’existence. C’est la voie que le Père céleste révèle aux petits (cf. Mt 11, 25).Thérèse raconta sa découverte de la petite voie dans l’ Histoire d’une âme : « Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle ».Pour la décrire, elle utilise l’image de l’ascenseur : « L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus ». Petite, incapable d’avoir confiance en elle-même, mais confiante en la puissance aimante des bras du Seigneur.C’est “la douce voie de l’amour”, ouverte par Jésus aux petits et aux pauvres, à tous. C’est le chemin de la vraie joie. Face à une conception pélagienne de la sainteté, individualiste et élitiste, plus ascétique que mystique, qui met surtout l’accent sur l’effort humain, Thérèse souligne toujours la primauté de l’action de Dieu, de sa grâce. Elle va ainsi jusqu’à dire : « Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte ».Un siècle et demi après sa naissance, Thérèse est plus vivante que jamais au cœur de l’Église en chemin, au cœur du Peuple de Dieu. Elle est en pèlerinage avec nous, faisant le bien sur la terre, comme elle le désira tant. Les innombrables “roses” que Thérèse répand sont le signe le plus beau de sa vitalité spirituelle, c’est-à-dire les grâces que Dieu nous donne par son intercession comblée d’amour, pour nous soutenir sur le chemin de la vie.

Chère sainte Thérèse,
l’Église a besoin de faire resplendir
la couleur, le parfum, la joie de l’Évangile.
Envoie-nous tes roses.
Aide-nous à avoir toujours confiance,
comme tu l’as fait,
dans le grand amour que Dieu a pour nous,
afin que nous puissions imiter chaque jour
ta petite voie de sainteté.
Amen.

Inauguration de la salle paroissiale Jacques DAVID rue Voltaire à Rochefort

Jeudi 21 septembre,  le père Mickaël Le Nezet curé in solidum a réuni le groupe des responsables des services de la paroisse afin de présenter le père Guillaume Salin, curé in solidum avec lui, et l’abbé Moïse Kiasa vicaire, tous deux arrivés  en septembre dans la paroisse de Rochefort.

Sous une pluie battante, une petite cérémonie nous attendait,  celle de la bénédiction de la salle par le père Salin en présence des pères Le Nezet et Kiasa associée au dévoilement de la plaque où figure désormais son nom :

” salle Jacques DAVID  évêque de la Rochelle et Saintes de 1985 à 1996.”

La réunion des responsables des services s’est déroulée ensuite avec de nouveaux bénévoles ayant accepté de nouvelles missions. Ce groupe est prêt à s’étoffer car “la moisson est grande et les ouvriers peu nombreux”.

Merci de vous faire connaître auprès du secrétariat si la prise en charge d’un service peut vous permettre d’évoluer dans votre foi.

CONTACT PAROISSE : 

SECRÉTARIAT PAROISSIAL 109 Ter  rue Pierre Loti (derrière l’église Saint-Louis) 17300 Rochefort
  05.16.65.42.89 – Courriel : paroissederochefort@gmail.com

Qui était monseigneur Jacques DAVID ?

Né le 22 décembre 1930 à Saint-Aubin-la-Plaine (Vendée), Jacques DAVID  fut ordonné prêtre le 29 juin 1956 pour diocèse de Luçon. Après son ordination, il partit à Rome où il passa trois années au Séminaire français, où il obtint une licence en droit canonique. Mgr David fut le secrétaire de Mgr Cazaux (évêque de Luçon), qu’il accompagna  aux quatre sessions du Concile Vatican II. Mgr Paty, successeur de Mgr Cazaux, le maintint dans ses fonctions de secrétaire et lui confia d’autres responsabilités, notamment celle de faire le lien avec les prêtres Fidei donum du diocèse.

Entre 1977 et 1981, Mgr David fut Secrétaire général adjoint de l’épiscopat chargé du Secrétariat national de l’opinion publique (Snop). En 1981, il fut nommé évêque auxiliaire de Bordeaux par le pape Saint Jean Paul II, fonction qu’il occupa jusqu’en 1985, année où il fut nommé évêque de La Rochelle où  il succéda à Mgr Favreau. Après neuf années passées au  diocèse de La Rochelle, il fut nommé évêque d’Évreux en 1996 à la suite de Mgr Gaillot. Cette même année, il fut élu vice-président de la Conférence des évêques de France (1996-1999).

Il quitta ses fonctions le 28 janvier 2006 et décéda le 19 décembre 2018.

Au sein de la Conférence des évêques de France, Mgr David fut, en plus de ses autres fonctions, membre de la Commission épiscopale des mouvements apostoliques et des associations de fidèles et membre du Comité épiscopal de la mission du monde ouvrier.

 

 

 

 

Mgr François Jacolin nommé Administrateur Apostolique du diocèse de La Rochelle

  • Courrier de  ✠ Georges Colomb évêque de la Rochelle et Saintes :

J’ai demandé au Saint-Père, par une lettre du 14 juin 2023, d’être mis en retrait du diocèse. Aujourd’hui, 22 juin 2023, Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique, me fait part de l’acceptation de ma demande par le Saint-Siège, et annonce que Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, est nommé Administrateur Apostolique sede plena de notre diocèse.

Je remercie Mgr Jacolin d’avoir accepté cette charge. J’invite les prêtres, les diacres, les différents acteurs pastoraux et les fidèles du diocèse à lui réserver le meilleur accueil et à collaborer avec lui.

La Mission continue, elle est la raison d’être de l’Eglise du Christ !

Elle continue avec tous les acteurs de la vie pastorale, prêtres, diacres, frères et sœurs consacrés, laïcs en mission, que je remercie pour leur collaboration précieuse pendant cette année 2022-2023, au cours de laquelle nous avons mis en œuvre les orientations de la démarche synodale missionnaire. Les échanges avec les membres de mes conseils (conseil épiscopal, conseil presbytéral, conseil diocésain pour les affaires économiques, conseil diocésain de pastorale missionnaire), les divers partages et la persévérance de chacun ont permis la réalisation de beaux projets diocésains.

La Mission continue bien sûr avec les fidèles en Charente-Maritime et à Saint-Pierre-et-Miquelon, résolument engagés dans l’évangélisation. Chers amis, votre générosité permet à l’association diocésaine d’assurer matériellement la vie du diocèse et de mener à bien des initiatives missionnaires. Vous avez pris à cœur votre mission de baptisés, vous contribuez magnifiquement à l’annonce de l’Evangile. Le nombre croissant de catéchumènes, adultes et jeunes, en est l’illustration la plus marquante.

La Mission continue avec les jeunes, en particulier la centaine de jeunes qui s’apprête à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce nombre en forte augmentation montre le dynamisme missionnaire de nos paroisses et de nos mouvements. Je salue aussi les jeunes, garçons et filles, qui étaient présents pour le rassemblement Enfants de Dieu à Sablonceaux, et ceux qui se préparent à partir en camp cet été, notamment les guides et scouts des différents mouvements et ceux qui participeront au Pélé VTT. Par leur vie fraternelle bâtie sur le service, la prière et l’amitié, ils composent un magnifique visage de l’Eglise.

La Mission continue avec ceux qui se préparent à partir en pèlerinage à Lourdes avec le diocèse. Merci aux organisateurs et aux membres de l’hospitalité diocésaine, qui permettent chaque année aux plus fragiles de participer à ce temps de prière et de fraternité.

La Mission continue avec notre nouveau prêtre, le P. Jean-Jérôme Tran Van Tien, ordonné le 10 juin dernier, avec Danijel et Martin qui seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce le 10 septembre à 16 h à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Nous avons la joie d’accueillir un jeune qui entrera en première année de séminaire, le diocèse comptera cinq séminaristes en septembre prochain : Erwan en philosophie à Ars, Thibault et Samuel en théologie à Toulouse, Giacomo et Gérard en année de synthèse vocationnelle à Toulouse, tout en effectuant leur stage pastoral à la paroisse du Christ Sauveur de La Rochelle pour l’un et à Royan pour l’autre. Je recommande tous ces jeunes à votre prière : que le Seigneur les aide à discerner et à affermir leur vocation !

Tout ceci est rendu possible grâce au témoignage de nos diverses communautés qui, comme nous le rappelle le Saint-Père, permettent à notre Eglise de grandir par attraction. Des champs missionnaires nouveaux sont encore à explorer dans notre diocèse pour relever les défis que les changements dans la société posent aux chrétiens que nous sommes (questions anthropologiques, bioéthiques, défis écologiques et migratoires…). La démarche synodale missionnaire diocésaine que nous avons vécue, ainsi que le Synode romain (« Pour une Église synodale : communion, participation et mission ») nous y aideront, en discernant, avec l’aide de l’Esprit Saint, les actions que nous devons conduire pour l’avenir.

En ce qui me concerne, après un temps de repos, de visites d’amis puis de retraite en abbaye en juillet-août, j’effectuerai une expérience pastorale me permettant de découvrir une autre manière d’annoncer l’Evangile.

Je demeure évêque de La Rochelle et Saintes, et comme le souligne ma devise épiscopale « Ma grâce te suffit », je m’en remets à la grâce de Dieu pour vivre cette période d’enquête. Je maintiens la position dont j’ai déjà fait part dans un communiqué le 13 juin dernier.

Je remercie les nombreux chrétiens et amis, de Charente-Maritime ou d’ailleurs, qui depuis huit jours m’envoient des messages témoignant leur amitié et leur soutien.

Je me recommande à la prière de chacun d’entre vous pour que cette période de retrait porte du fruit.

En union de prière,

Fraternellement en notre Seigneur Jésus-Christ.

✠ Georges Colomb

Evêque de La Rochelle et Saintes

  • Courrier de  ✠ Celestino Migliore   nonce apostolique :

Monseigneur,

Je m’empresse de vous confirmer que le Saint-Père, accueillant votre demande émise par votre lettre du 14 juin courant, vous a temporairement déchargé du gouvernement pastoral du diocèse de La Rochelle et, en même temps, a nommé Administrateur Apostolique sede plena de La Rochelle, Mgr François Jacolin, Evêque de Luçon.

La nouvelle sera rendue publique aujourd’hui sur le site Internet du diocèse de La Rochelle et sur celui de la Conférence des Evêques de France.

Le Décret du Dicastère pour les Evêques vous sera transmis dès qu’il nous parviendra.

Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’assurance de mes fraternelles salutations.

✠ Celestino Migliore

Nonce Apostolique.

Fete du Saint sacrement

La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie.

Histoire

Le pape Urbain IV décréta en 1264 la célébration de la fête du Saint-Sacrement pour l’Église universelle. Au début cette fête a eu de la peine à convaincre certains évêques et théologiens mais elle est progressivement devenue très populaire, notamment en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.

Le pape Jean XXII en 1318 a promut le port de l’eucharistie le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Répandue dans tout l’occident, aux XIV° et XV° siècles, la procession de la Fête-Dieu est approuvée au concile de Trente (1515-1563) comme témoignage public de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.

Le défilé du Saint-Sacrement reste populaire en Italie, en Espagne et en Pologne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu ne subsiste guère que dans certains villages du Pays Basque.

Quel est le sens de la Fête du Corps et du Sang du Christ ?

Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle approfondit le sens de l’eucharistie et la place dans notre vie. Cette fête  célèbre Dieu-amour nous donnant son corps et son sang comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu davantage centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.

Messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ

La messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi) est dite en ornement blanc. Au cours de la messe, on est habituellement invité à communier au corps et au sang comme le Jeudi saint. La première communion a souvent lieu le jour de la Fête du Corps et du Sang du Christ.

Date de la Fête du Corps et du Sang du Christ

La date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou celle de la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte-Trinité c’est-à-dire soixante jours après Pâques. En France, depuis le concordat de 1801, la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité.

Ce jeudi n’est pas férié en France alors qu’il l’est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.

Source : Cybercuré

vidéo : Quelle différence entre la fête Dieu et la fête du sacré coeur

Chant : Loué soit à tout moment

Trinité Sainte: tu nous aimes !

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit : c’est la Trinité.

L’homme est incapable d’imaginer un Dieu unique en trois personnes. C’est Dieu qui nous a révélé ce mystère de son amour par l’envoi de son Fils et du Saint-Esprit. Jésus nous a révélé que Dieu est « Père », en nous montrant d’une façon unique et originale, que Lui-même n’existe que par son Père. Jésus est un seul Dieu avec le Père. Jésus a promis à ses apôtres – les douze hommes qu’Il a choisis et envoyés – le don de l’Esprit Saint. Il sera avec eux et en eux pour les instruire et les conduire « vers la vérité tout entière » (Jean 16, 13). Ainsi, Jésus nous le fait connaître comme une autre personne divine.

La Trinité est Une : nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.

Source : Petit guide de la foi, Mgr Vingt-Trois, éd. le Sénevé.

chant 

 

Dimanche de la Divine Miséricorde

Le 1er dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. Cette année c’est le dimanche 16 avril 2023

Saint Jean Paul II a institué cette fête en 2000, le jour de la canonisation de sainte Faustine, décédée le 5 octobre 1938,  à laquelle le Christ avait demandé:

« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

La miséricorde est l’attitude caractéristique de Dieu, elle le définit tout entier :  sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde provient de l’attention du Père à ses enfants . Dieu écoute tout homme, et ce qui monte du cœur de l’homme Il l’accueille d’une façon quasi-maternelle.  Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu intervient. Il comble nos manques, restaure notre humanité et nous oriente vers une vie donnée, malgré nos misères, la pauvreté et l’étroitesse de beaucoup de vies.

En latin Miseri veut dire « les pauvres » et Cor « le cœur », miseri + cor = cœur tourné vers les pauvres. La miséricorde c’est un cœur battant pour les pauvres, mais cette chaleureuse attitude exige du courage…

Pour Saint Thomas d’Aquin la vue de la misère d’autrui, et de toute forme de souffrance, provoque la miséricorde. Le cœur miséricordieux passe vite de la compassion  à l’engagement, pour faire cesser le scandale de la souffrance.

Notre miséricorde provient de l’être intime de Dieu, de son cœur de Père bienveillant envers les hommes et le monde.

La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

Extraits de Bulles papales :

« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François, Bulle d’Indiction, N°2.

« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » Pape François, Bulle d’indiction, N°6

 

L’onction des malades

Recevoir en communauté le sacrement de l’onction des malades

Dimanche 16 avril à l’église St Louis de Rochefort

Cette proposition est faite à tous ceux qui subissent une maladie grave, une opération importante ou une vieillesse qui a besoin de soutien spirituel.

 

Après la Passion, le silence divin.

Comme l’eau au milieu du jardin, le silence irrigue nos vies, sans faire de bruit. Au coeur des ténèbres, au coeur de nos souffrances, il est là, Dieu est là.

À la mort de Jésus, des signes sont donnés . la terre tremble et les rochers se fendent (cf. Mt 27, 51). Des cœurs s’ouvrent aussi, comme celui du centurion criant sa foi : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 14, 39).

De la foule des disciples il n’en reste que quelques-uns : parmi eux se trouve la Vierge Marie. Ils sont là près de la Croix. Le ciel se manifeste à tous mais seuls les cœurs blessés,  ouverts à l’espérance comprendront les signes donnés.

Une phrase de Jésus leur revient : prononcée quelques jours auparavant, aux Rameaux. Jésus disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

Ils comprennent maintenant qu’il s’agit de Jésus et de leurs illusions, Le peuple simple, proche de la nature, sait que le  grain de blé doit mourir pour produire la victoire des moissons. Pour autant nul n’imagine que d’un tel drame puisse surgir la lumière de la Résurrection. Les amis du Christ sont dans le silence de l’attente. Le silence du passage de la mort à la vie.

Aujourd’hui encore, l’Église passe par le chemin douloureux du Christ portant la croix, elle est souffletée par les révélations concernant les errements de ses clercs, elle saigne des persécutions de ses fidèles, de par le monde,  elle traverse des tempêtes. Benoît XVI,  lors des obsèques du cardinal Meisner disait en 2016 : « Le Seigneur n’abandonne pas son Église, même lorsque parfois le navire a tant pris l’eau qu’il est sur le point de chavirer. »

Nous allons, en silence,  ce Samedi saint, faire descendre en nos cœurs ce mystère de deuil,  de compassion, de contemplation douloureuse, intensément vécu par la Vierge Marie. Elle qui entendit son fils Jésus, sur la croix , prier   le psaume 30 : « Père, en tes mains je remets mon esprit ! »

Le Samedi saint, veille du dimanche de Pâques clôt la Semaine sainte.

C’est un jour de silence,  plongées dans le noir, les églises tiennent leurs  cloches muettes . Au soir du Samedi saint débute la Vigile Pascale. C’est une veillée liturgique, célébrée en l’honneur du passage de Jésus, des ténèbres de la mort, à la lumière de la Résurrection, le dimanche de Pâques.

Dimanche de Pâques, les cloches sonnent à toute volée…

  • Pâques →  9h30 à l’église St Pierre du Breuil Magné. – 10h30 à l’église St Etienne de Tonnay Charente→  11h00 à l’église St Louis.

 

Annonciation du Seigneur à Marie

La scène de l’Annonciation du Seigneur nous est bien connue. Dieu envoie l’archange Gabriel annoncer à Marie qu’elle a été choisie pour être la mère de son Fils Jésus. Dieu propose et attend une réponse.. qui sera : « Qu’il me soit fait selon ta parole. »

Le 25  mars, l’Église célèbre cet évènement qui inaugure l’accomplissement des promesses. Ainsi, dans sa confiance absolue en Dieu, Marie accepte le projet divin (Luc 1,38). Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Église. C’est pourquoi cette fête est d’abord la fête de l’Incarnation. Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu’à la Croix et la Résurrection, jusqu’à la Gloire de Dieu.

Voyez et apprenez de là comment Marie, élue au-dessus de toute créature pour être mère de Dieu, reine du ciel et de la terre, a néanmoins fait choix pour elle-même d’être la servante de Dieu et de tout le monde.

(Bienheureux Ruysbroek – dans « Le Salut éternel »)

L’école privée St Joseph de Rochefort au service de vos enfants

Adresse de cette école privée :

  • Ecole saint Joseph
  • 65, rue Voltaire
  • 17300 ROCHEFORT SUR MER
  • Tél : 05.46.99.07.46
  • Fax : 05.46.99.07.46

Equipe enseignante :

1: Capucine Legourd (classe B), 2; Agnès Morange (AESH), 3: Nathalie Moore (English teacher), 4: Philippine Caillaud (CM1), 5: Fanny Dauchel (CE2), 6: Aîcha Garnier (AESH), 7: Adèle Larue (CE1), 8: Nadège Guillet (Classe B) 9: Julie  Gaborit (CP), 10: Lorie Baranger (CM2), 11: Dorothée Prineau (Classe A).

L’école a construit son projet éducatif autour de :

  1. l’acquisition des savoirs
  2. l’ouverture sur la vie
  3. la construction de la personne dans le respect de sa liberté
  4. la recherche d’un éveil spirituel ou d’un approfondissement de la foi chrétienne, la quête et l’appropriation des valeurs de l’Évangile
  5. L’acquisition des savoirs

Enseigner, c’est guider, éveiller la curiosité, apprendre à apprendre tout en assurant la solidité des fondamentaux : lire, écrire, compter.

L’apprentissage de l’enfant est favorisé par la proposition d’activités et de démarches pédagogiques ciblées et diversifiées qui tiennent compte de la personnalité et des besoins de l’enfant. Une aide individualisée est mise en place pour les élèves en difficulté ainsi qu’une proposition de soutien le midi.

  1. Une école ouverte sur la vie :

Les activités, au même titre que les enseignements, contribuent à l’ouverture sur le monde d’aujourd’hui.

Ainsi, au cœur des activités scolaires, les enfants sont initiés à l’anglais dès la petite section de maternelle. Les cours, assurés par un professeur d’anglais, ont lieu deux fois par semaine selon une progression solide et structurée.

  1. La construction et l’épanouissement de la personne :

Il n’y a pas d’instruction sans désir d’éduquer.

Enseigner, c’est accompagner un groupe classe mais aussi chaque élève personnellement en tenant compte de ce qu’il est afin qu’il trouve la voie qui sera pour lui la meilleure.

  1. La recherche de l’éveil spirituel :

Ouvert à tous, notre établissement se veut témoin engagé de la Foi chrétienne

Mme Guillet, chef d’établissement

Les classes de l’école

L’école Maternelle

Elle comprend deux classes de cycle: Classe A et Classe B regroupant des élèves des 3 niveaux de Maternelle  Petite section ,Moyenne section et Grande section .Les enfants y sont accueillis dès l’âge de 2 ans et demi.

Le CYCLE 1 cible les premiers apprentissages. il est principalement basé sur la variété des découvertes et les multiples expérimentations qui doivent être vécues sur cette période d’âge afin d’accompagner le développement de l’enfant.

L’école élémentaire

Elle comprend cinq classes réparties en deux cycles :

 le CYCLE 2  (1 classe de CP, de CE1 et une classe de CE2) cible la période des apprentissages fondamentaux.

 Le CYCLE 3  ( 1 classe de CM1, 1 classe de CM2) est consacré aux approfondissements nécessaires à l’enfant.

Peu à peu, une place particulière est accordée à l’appropriation des méthodes de travail qui permettent à l’élève d’acquérir l’autonomie suffisante pour entrer au Collège.

Les classes possèdent une structure d’aide apportée aux enfants en difficulté provisoire qui est assurée par une enseignante spécialisée en adaptation, appelé le RA (regroupement d’adaptation). 

L’enseignante spécialisée du réseau rochefortais s’appelle Blandine Rauturier.

Dsc 1023

 Toutes les classes de l’école bénéficient dès la maternelle :

  • d’une initiation à la langue anglaise
  • d’un programme de découverte de l’informatique et d’internet (à partir de la Grande Section)

Contact :