Notre Dame de Rochefort : église de la nativité de la Vierge Marie.

Vendredi 8 septembre : fête de la nativité de la sainte Vierge Marie.

Fille de Sainte Anne et de saint Joachim, Marie serait née à Jérusalem selon une ancienne tradition transmise par l’église d’Orient.

En France la fête de la nativité de la sainte Vierge Marie porta longtemps le titre de Notre Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie apparut en 430, près de St Florent le Vieil, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de la nativité.

Historique :

Elevée à partir de 1858 et achevée en 1860, l’église ND de Rochefort, illustre la mode aux tendances architecturales néo-gothiques de cette époque, elle est due  à l’un des architectes les plus novateurs de son temps : Louis-Auguste Boileau, pionnier de l’architecture métallique.

Il est possible que le curé d’alors, l’abbé Jean-Baptiste Bouguereau, oncle du célèbre peintre, ait été mis en rapport avec cet architecte parisien grâce à son illustre neveu.

L’église Notre-Dame à Rochefort a été conçue par l’architecte Louis-Auguste Boileau (1812-1896), celui-là même qui a dessiné les plans de l’église Saint-Eugène à Paris; achevée vers 1855 c’est la première église construite en fer et en fonte en France. Mais, pour Notre-Dame, Boileau est revenu à une conception plus traditionnelle en privilégiant la pierre. Malgré le choix de ce matériau, il a voulu assurer, comme avec le métal, une certaine légèreté à l’édifice ; et bénéficier ainsi de vastes espaces pour les fenêtres.

  • En conséquence, l’église s’élève avec élégance. Les colonnes fines et élancées font 70 cm de côté et s’élèvent à 7,50m. On comprend, qu’à l’époque, la Commission des Travaux publiques ait émis quelques craintes… L’édifice est cependant achevé, selon les plans, en 1860. La pierre calcaire utilisée s’est avérée très dure. L’église est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, mais son nom paroissial sera simplement «Notre-Dame».
    Le style néogothique a permis d’habiller le chœur d’une très vaste verrière, créée par l’atelier G. P. Dagrand à Bordeaux, dans les années 1890.  Les trois splendides  vitraux consacrés à la vie de Marie illuminent le chœur :
  •  Naissance, à gauche,  Marie est sur les genoux d’une servante, entourée par sainte Anne et saint Joachim,
  •  Assomption, au centre,
  •  Annonciation, à droite, l’archange Gabriel s’adresse à Marie.                      D’autres vitraux sont consacrés aux litanies de la Vierge.

Forum des associations à Rochefort samedi 9 septembre 2023

Samedi 9 septembre de 10h00 à 17h30 sur la place Colbert et dans les rues Audry de Puyravault et de la République.

Comme chaque année le forum rassemble plus d’une centaine d’associations sportives, culturelles, de loisirs, sur la place Colbert.

Ce moment privilégié permet à chacun de découvrir toutes les activités présentent sur la ville grâce à des démonstrations et des initiatives.

Venez nombreux découvrir tous ces stands …

 

 

Décès de l’abbé Jean-Paul Hervé le 29 août 2023

Le diocèse a la tristesse de vous faire part du rappel à Dieu de

l’abbé Jean-Paul Hervé, survenu le 29 août 2023, à l’âge de 79 ans.

Né le 14 août 1944 à La Roche-sur-Yon (85), ordonné prêtre le 15 avril 1973 à Surgères, le Père Hervé est nommé auxiliaire à Saint-Pallais de Saintes cette même année.

Il devient aumônier des scolaires de l’Île de Ré résidant à Saint-Martin en 1976 et, l’année suivante, auxiliaire à l’équipe de Mireuil, adjoint à l’équipe des scolaires de La Rochelle.

En 1981, il est nommé aumônier à l’école Fénelon tout en gardant ses activités dans l’aumônerie de l’enseignement public de La Rochelle.

Il est par la suite auxiliaire à Marennes en 1983 puis vicaire à la paroisse de Fouras. Il est successivement curé des paroisses de Dompierre, Sainte-Soulle, Vérines, Bourgneuf, Montroy, Angliers puis de Saint-Médard à partir de septembre 2000.

En 2002, lui est confié l’aumônerie du mouvement des Aides aux Prêtres, charge dans laquelle il sera renouvelé en 2005.

Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul en Aunis en 2006, il devient doyen de la Plaine d’Aunis l’année suivante. En 2009, il devient aumônier diocésain des équipes du Rosaire et curé du secteur pastoral de Pont-l’Abbé – Saint-Porchaire.

Curé de la paroisse de Saint-Agnant à partir de 2014, il y devient prêtre coopérateur en 2017.

En 2018, il se retire à la Maison des Petites Sœurs de Pauvres à Saintes, avant de rejoindre l’Ehpad des Sœurs de la Providence de Saintes.

Ses obsèques auront lieu : le mercredi 6 septembre 2023 à 10h en la chapelle des Petites Sœurs des Pauvres à Saintes (29, rue Albin-Delage) suivies de l’inhumation au cimetière des prêtres de Voiville.

Nous prions pour le Père Jean-Paul Hervé et pour ses proches.

 

Dès la rentrée des communautés de sœurs quittent notre diocèse

► Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus

Pendant cet été, deux communautés de religieuses ont quitté notre diocèse.

Tout d’abord, les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus ont quitté leur maison de Jonzac où elles vivaient depuis 1999. Une messe d’action de grâce a été célébrée le 2 juillet à Jonzac suivi d’un pique-nique partagé qui a regroupé tous ceux qui le souhaitaient autour des sœurs dans le jardin du presbytère.

Sr Albertine et Sr Yvonne, lors d’une messe d’action de grâce à Tugéras.

Voir le reportage de Nicole Bertin

La communauté de Jonzac était constituée de deux Sœurs du Sacré-Cœur, après avoir été longtemps trois. Membres d’une Congrégation fondée en 1816 par une humble femme : Angélique Le Sourd, née à St-Jacut-les-Pins dans le Morbihan.
L’arrivée des sœurs à Jonzac remonte à août 1999. La spiritualité de la Congrégation s’enracine dans l’union au Cœur du Christ en le contemplant sans cesse dans son Amour filial et fraternel. Leur mission est de témoigner de la Tendresse et de la Miséricorde du Père révélées en Jésus-Christ, à tous, en particulier près des pauvres aux multiples visages. Depuis quelques années, des laïcs « associés » les rejoignent dans le partage de leur spiritualité et de leur mission.

Les sœurs vivent leur vocation, insérées dans un peuple, en collaboration avec l’Église locale et avec ceux qui œuvrent pour un monde plus juste et plus humain. Vivant en communauté, elles mettent en commun leurs ressources et leurs aptitudes pour mieux vivre leur mission de Religieuses Apostoliques. La communauté se retrouve chaque jour pour prier au nom de l’Église. Les souffrances, les aspirations et les joies de l’humanité nourrissent leur prière et leur louange.

En fidélité à l’intuition première de leur fondatrice et à son charisme, elles travaillent à la promotion de la personne, au service de la justice et de la dignité humaine.

► Clarisses du Rameau de Nieul

A Nieul-sur-Mer, ce sont les Sœurs Clarisses du Rameau de Nieul qui quittent notre diocèse après 6 années passées près de La Rochelle. Trop peu nombreuses pour continuer à vivre à Nieul, elles retournent dans leur communauté mère du Rameau de Sion, en Meurthe-et-Moselle.

Une messe d’action de grâce a été célébrée le 12 août, elles quitteront Nieul le 29 août. Vous trouverez ici la lettre qu’elles adressent à tous ceux qui les ont connu durant ces dernières années.

 

En 1979, mère Marie-Paul de la Trinité, ancienne abbesse des Clarisses de Vandœuvre, fonde le «Rameau de Sion», près du Sanctuaire Notre-Dame de Sion, en Lorraine. Cette fondation fait revivre la tradition des ermitages présente dès les origines chez François et Claire d’Assise. Cette communauté est à l’origine de plusieurs fondations, en France, en Hongrie et en Roumanie.

Les Sœurs du Rameau de Nieul vivent donc à la fois en communauté et en ermitage, l’essentiel étant la relation avec Dieu, dans la solitude, la prière silencieuse, l’amour fraternel, la pauvreté radicale.

Merci, chères Sœurs, pour votre présence dans notre diocèse pendant ces années, pour votre prière, pour vos actions, vos enseignements… Les paroisses et le diocèse continueront de prier pour vous afin que votre nouvelle mission soit féconde et heureuse !

Une autre communauté religieuse contemplative s’installera prochainement à Nieul : les Sœurs servantes de Jésus et de la Vierge de Matara. Installées depuis deux ans à Saint-Fort-sur-Gironde, elles déménageront à la rentrée prochaine.

Elles seront remplacées à Saint-Fort par les Sœurs apostoliques de leur congrégation, qui vivaient jusqu’à maintenant à la Maison Diocésaine à Saintes.

A Saintes, les Filles du Saint Cœur de Marie arriveront prochainement à la Maison Diocésaine.

A Muron, enfin, dans la paroisse Saint-Joseph en pays surgérien,  les Sœurs Servantes de la Lumière du Christ arriveront au mois de septembre.

Nous aurons l’occasion de vous présenter ces différentes communautés à la rentrée !

Prions en chantant

 

Malgré la canicule… pèlerinage vers les prêtres martyrs de l’île Madame

Cette année, le pèlerinage était présidé par Mgr Pascal WINTZER, archevêque de Poitiers et Mgr François JACOLIN, évêque de Luçon, administrateur apostolique du diocèse de la Rochelle. Etaient également présents parmi 60 prêtres diocésains le curé du lieu, le père Arockiya et le curé de Rochefort, le père Mickaël LE NEZET.

Vidéo : procession au sanctuaire

Programme de la journée :

  • 9h45 : Accueil des pèlerins au sanctuaire près de la passe aux bœufs de Port-des-Barques
  • 10h : Temps spirituel, évocation du martyre des prêtres et religieux déportés à Rochefort de mars 1794 à  février 1795 par le père Y. BLOMME
  • 11h : Messe solennelle
  • 12h15 : Pique-nique. possibilité de restauration à la buvette.
  • 14h : Enseignement de Mgr WINTZER
  • 14h45 : Procession vers la Croix des galets
  • 16h : Célébration à la Croix des galets et envoi

Depuis 1910, les catholiques se rassemblent pour un pèlerinage sur l’île Madame, près de Rochefort (Charente-Maritime).

Ils y vénèrent le martyre des 547 prêtres et religieux morts à Rochefort en 1794, pendant la Terreur de  la Révolution française.

En mémoire des bienheureux martyrs

En 1995, à Rome Jean-Paul II  béatifia,  64 prêtres et religieux, faisant partie des 829 prêtres et religieux déportés à Rochefort, choisis en raison de dossiers historiquement bien fondés. Parmi eux figuraient, leur vicaire général clandestin, désigné par Jean-Charles de Coucy évêque de La Rochelle, l’abbé Jean-Baptiste Souzy, un des aumôniers de la comtesse de Provence, l’abbé de Cardaillac, deux moines de la trappe de Sept-Fons dans l’Allier, les frères Paul et Élie, ayant collaboré au maintien de la vie religieuse parmi les prisonniers.

Extrait de l’allocution du père Yves Blomme :

Dans des conditions carcérales dantesques et avec l’interdiction formelle de toute pratique religieuse les prêtres et religieux déportés ont maintenu malgré tout la vie religieuse et la dispensation des sacrements ( confessions, sacrement des malades, extrême onction.) Aux déportés du centre de la France, de l’est et de l’ouest les soldats laissèrent quelques effets personnels (hosties consacrées, un flacon d’huile sainte), en fermant les yeux, par contre les prêtres venant de la région de Poitiers furent spoliés d’absolument tout effet personnel.

Sur le vaisseau : “ les 2 associés” le capitaine Laly s’avéra intraitable, par contre, le capitaine Gibert du “Washington” fut moins cruel. Des réunions avaient lieu dans l’entrepont sous la protection d’un guetteur, la messe ne pouvait être qu’une messe “sèche”, sans vin ni pain ni calice mais uniquement d’intention en reprenant le rituel de la messe prononcé à voix basse par un prêtre le connaissant par coeur. Cette union par le coeur et la pensée aux messes célébrées dans le monde suffisait à rendre ces célébrations valides. De minuscules fragments d’hosties consacrées étaient réservés aux mourants.

Sur les goélettes, servants d’infirmeries, ou plutôt de mouroirs, vu l’absence de soins, les prêtres ou religieux infirmiers accordaient l’extrême onction avec une goutte d’huile sainte sur le front.

Il en fut de même sur l’île Madame en 1794 lorsque l’infirmerie y fut transférée, elle dépendait du diocèse de Saintes, dont l’évêque Louis de la Rochefoucauld figura, en 1792, parmi les nombreuses victimes du massacre du couvent des Carmes à Paris.

Victimes des conditions concentrationnaires les prêtres et religieux se confièrent entièrement à la miséricorde divine sans se soucier du lendemain tout en s’efforçant, de tout leur coeur, de pardonner à leur bourreaux. Ils évitèrent aussi de s’attarder sur la division en deux du clergé de l’époque: les prêtres jureurs et les prêtres réfractaires insermentés, provoquée par l’obligation de  signer la constitution civile du clergé de 1790. Signer revenait à faire allégeance à l’Etat révolutionnaire; les prêtres jureurs  acceptèrent, tandis que les prêtres insermentés refusèrent, pour ne reconnaître que l’autorité  du pape.

Procession d’entrée et messe solennelle, chant : – Vivre comme le Christ.

Evangile de Jésus Christ selon St Jean (10, 11-18)

Homélie de Mgr Pascal Wintzer 

L’homélie fut un appel à la fidélité, à la vie religieuse, aux messes, aux sacrements dont celui de la réconciliation, à l’image de la fidélité des prêtres déportés vivant dans des conditions extrêmes.  Le témoignage est un autre aspect de notre fidélité au baptême. Avons-nous le courage de témoigner de notre foi dans la vie de tous les jours sans crainte du “qu’en dira-t-on” ?

Le deuxième point fort est le pardon qui seul peut apporter la paix dans les conflits personnels, familiaux et sociaux. Les prêtres martyrs, rescapés des pontons de Rochefort ont voulu pardonner à leurs bourreaux car ils voulaient réconcilier les Français entre eux.  Libérés, ils ont tu leurs souffrances et milité pour rétablir la paix civile.

N’hésitons pas à recourir au sacrement de pénitence et de réconciliation, n’ayons pas peur de nous voir tel que nous sommes, Dieu nous tend la main pour nous relever. Ne nous privons pas de la grâce du pardon.

Extrait du témoignage de Mgr Pascal Wintzer archevêque de Poitiers,  consacré à la réconciliation.

Traités comme des esclaves, comme des choses, entassés sur les 2 anciens

Mgr Pascal WINTZER, archevêque de Poitiers. France.

bateaux négriers : “les 2 associés” et le “Washington” les prêtres et religieux déportés ont eu le souci de préserver leur dignité de fils de Dieu. Sans pardon et sans réconciliation les hommes perdent cette dignité. Ils ont affronté la mort en refusant d’en tirer ou gloire, ou rancune. La Révolution française fut une guerre civile qui opposa les citoyens entre eux , une fraction du peuple a voulu exclure l’autre de l’unité nationale.

Seul le désir de  réconciliation peut rétablir l’unité entre des hommes qui se sont entredéchirés.  Bien sûr les mémoires restent blessées,  car si les uns ont blessé, les autres, eux, ont été blessés. Il faut aller au-delà avec l’aide de Dieu.

Les guerres font partie de l’histoire de l’humanité en ce qui concerne la France il y a eu les guerres de religion, la première et la seconde guerre mondiale, puis, plus récemment, la guerre d’Algérie, celle du Vietnam, depuis le 24 février 2022 l’Europe souffre de la guerre en Ukraine. A chaque fois il n’y a qu’une seule victime : l’humanité.

Les guerres civiles proviennent de jugements, d’idéologies péremptoires qui désignent l’adversaire, celui qu’il faut éliminer, celui qui pense autrement que nous, et ceci dans l’espoir insensé de créer enfin la société idéale. Les prêtres déportés ont refusés de cultiver la haine ils ont voulu pardonner. C’est très dur, il faut parfois demander l’aide de Dieu. Le sacrifice du Christ a été salutaire : par sa mort sur la croix en sa personne il a tué la haine (Ep 2, 13)

Seigneur aide nous à pardonner, libère nous des rancunes et des jalousies. Le Christ s’est aussi écrié :“Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”. Les prêtres et religieux déportés ont fait leur cette prière. Méditons cette parole du Christ, notre mission de chrétiens est de contribuer à la communion entre les hommes. Les martyrs de l’île Madame ont voulu la réconciliation, prenons exemple de leur sainteté et prions les de guider nos pensées, nos paroles et nos actes.

Dans une autre intervention Mgr Wintzer évoquera la question de la “Petite Eglise”, communauté chrétienne, vivant au nord des  Deux Sèvres, qui s’est mise en dehors de la juridiction épiscopale de Poitiers depuis 1801, date du concordat signé entre Napoléon et le pape Pie VII. Le litige porta, la Révolution étant terminée, sur la réintégration des prêtres jureurs dans l’Eglise catholique, et le maintien à l’écart d’évêques chassés de leur diocèse par la Révolution, et leur remplacement par des évêques  plus souples avec le régime révolutionnaire, puis impérial. Là encore, le pardon fut difficile à accorder; dans l’Eglise des premiers siècles après les persécutions des empereurs romains, bon nombre de chrétiens apostasièrent, par peur de la mort et des tortures ont les appela les “lapsi”. Eh bien, le calme étant revenu, avec la liberté de culte, l’Eglise décida de les réintégrer, après confession et pénitence. Ce qui provoqua des protestations qui ne furent pas retenues.

Mgr François Jacolin administrateur apostolique du diocèse a salué les pèlerins, un groupe de bénédictines de Montmartre venues en retraite, la directrice des pèlerinage, les bénévoles de La Rochelle et ceux des paroisses de Rochefort et de saint Agnant. Madame la maire de Port des Barques madame Lydie Demené, a été également remerciée en raison de l’importante implication des service technique de la ville.

En conclusion du pèlerinage Mgr Georges Colomb s’adresse ainsi aux pèlerins sur le fascicule qui leur a été remis : ” Marchons ensemble,  avec la foule des saints et avec le Christ sous la conduite de l’Esprit Saint, piour parvenir à la maison du Père.”

Photos GT

Photos GT

Photos GT

Photos GT

 

 

 

 

Pèlerinage de l’île Madame : mercredi 23 août 2023

Depuis 1910, les catholiques se rassemblent pour un pèlerinage sur l’île Madame, près de Rochefort (Charente-Maritime).

Ils y vénèrent le martyre des 547 prêtres et religieux morts à Rochefort en 1794, pendant la Terreur de  la Révolution française.

En mémoire des bienheureux

En 1995, Rome béatifia, parmi eux,  64 prêtres déportés, dont les dossiers étaient historiquement bien fondés. Parmi eux figurent le vicaire général clandestin du diocèse de La Rochelle, l’abbé Jean-Baptiste Souzy, un des aumôniers de la comtesse de Provence, l’abbé de Cardaillac, et deux moines de la trappe de Sept-Fons dans l’Allier, les frères Paul et Élie, coupables d’avoir voulu maintenir un semblant de vie religieuse parmi les prisonniers, et donné les sacrements.

Pèlerinage présidé par Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers et Mgr François Jacolin, administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle.

Les célébrations auront lieu au sanctuaire de  Port des Barques et à la Croix des galets, lieu de sépulture de quatre prêtres martyrs, retrouvé en 1913.

Programme de la journée

  • 9h45 : Accueil des pèlerins au sanctuaire près de la passe aux bœufs de Port-des-Barques
  • 10h : Ouverture du pèlerinage, temps de confession
  • 11h : Messe
  • 12h15 : Pique-nique. possibilité de restauration à la buvette.
  • 14h : Enseignement de Mgr Wintzer
  • 14h45 : Procession vers la Croix des galets
  • 16h : Célébration à la Croix des galets et envoi

 

 

 

 

 

Champagne en fête 2023

Soirée gratuite à Champagne – En première partie venez profiter d’un concert de variétés françaises et internationales puis d’un spectacle d’acrobaties aériennes puis en soirée d’une démonstration de country.

Rendez-vous Vendredi 25 août 2023 à partir de 19h00 pour le concert et 20h30 pour le spectacle.

Entrée libre et gratuite sur le terrain de sport de l’école de CHAMPAGNE

Restauration et buvette sur place à partir de 19h00.

Breuil-Magné : un concert de jazz au parc de Gauput

La CARO et le directeur artistique et musicien Rudy Bonin vous invitent à venir découvrir chaque mercredi d’été un groupe de JAZZ sur une commune différente. Animations, restauration sur place, et pot d’accueil offert par la commune à l’issue du concert.

La dernière de la saison a lieu demain mercredi 23 août, au parc de Gauput, à Breuil-Magné.

Au programme, à 19 heures, un concert de Xavier Richardeau au saxophone baryton. Le charismatique musicien, originaire de Charente-Maritime, a une carrière bien remplie et a croisé la route des plus grands musiciens.

Il est notamment influencé par Dexter Gordon, Nat King Cole ou Johnny Griffin. Un son tour à tour chaud, tendre, râpeux, suave, avec de l’émotion et un swing incontestable.

Mercredi 23 août 2023 à partir de 17h00 

19h : Concert : Xavier Richardeau « Baryton SaX »
La carrière bien remplie de ce charismatique saxophoniste, originaire de Charente Maritime, a croisé la route des plus grands musiciens. Ce Monsieur du jazz a été influencé par Dexter Gordon, Nat King Cole, Johnny Griffin… Quel son ce Xavier Richardeau ! Tour à tour chaud, tendre, râpeux, suave, une émotion, une chaleur et un swing incontestables

A partir de 21 h : Concert « Une Guitare dans le jardin »
Après le pot proposé par la commune, ce concert mettra en valeur la guitare et sa pratique grâce à une programmation résolument jazz de qualité qui surprendra et séduira les spectateurs avides de découvertes artistiques et de bons souvenirs.

Organisé par la SEP – Comité des Fêtes / Renseignements : 07 83 17 02 52
Buvette et petite restauration sur place

Exposition de peintures à Echillais

Claudine NGala expose ses peintures cette semaine à la Maison des Patrimoines, rue de l’église (juste en face de l’entrée de l’église d’Échillais).
Exposition du 19 août au 25 août
de 10h30 à 12h et de 14h30 à 19h. 
Claudine NGala sera sur place et heureuse de vous y accueillir cet après-midi puis mercredi, jeudi et vendredi.
PS : vous pourrez vous garer sur le parking situé juste derrière l’église d’Echillais.

Notre Dame de Paris en train de ressusciter

Notre-Dame de Paris : dernières répétitions avant l’assemblage du fût de la flèche

Jeudi 20 juillet, les ateliers de Briey, en Meurthe-et-Moselle,  chargés de la réalisation de la charpente de la flèche, ont procédé au montage à blanc du fût de la flèche de Notre Dame. Sur cette pièce essentielle  sera posée la flèche qui s’élèvera dans le ciel de Paris. Cette opération reproduira en tous points ce que firent les charpentiers de Viollet-le-Duc au 19ème siècle, avant d’édifier la flèche qui a brûlé le 15 avril 2019. Elle permet aux charpentiers de s’assurer que les 285 pièces s’assemblent parfaitement.

(Reportage KTO le 20 juillet 2023)

 

En direct des ateliers : jeudi 29 juin 2023 a eu lieu le levage à blanc, à la seule force humaine, des deux premières fermes ( assemblage de charpente) de la nef.

Surnommée « la forêt », la charpente de la nef datait de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle. Entièrement détruite par l’incendie du 15 avril 2019, elle est reconstruite en bois de chêne massif selon un dessin fidèle à l’ouvrage médiéval, conformément aux avis de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA).

Pour la réaliser, les charpentiers ont utilisé la taille manuelle, adaptée à ces charpentes car respectueuse du fil du bois, ce qui garantit une bonne pérennité. Acheminées depuis les ateliers de l’Eure où elles ont été façonnées et testées, les fermes seront hissées dans les prochains mois à l’aide de la grue au sommet de la nef de Notre-Dame.

(Article et vidéo tiré du site Reconstruire la cathédrale ND de Paris)

Notre-Dame : la pose de la charpente commence !

Mardi 11 juillet 2023, trois fermes de la charpente de Notre-Dame de Paris, assemblées à Ivry-sur-Seine, ont été livrées par voie fluviale.

Ces imposantes pièces triangulaires, d’une largeur de 14 à 16 mètres et d’une hauteur de 12 à 13 mètres, pesant sept tonnes, forment la structure de la charpente de la cathédrale. Elles ont ensuite été hissées dans les airs par une grue, au-dessus des voûtes de la cathédrale. Les autres fermes de la charpente des deux bras du transept trouveront leur emplacement définitif pendant l’été 2023.

Réouverture de la cathédrale de ND de Paris prévue en décembre 2024

Chant à Marie Notre Dame

 

 

 

 

 

 

Assomption de la Vierge Marie

Une croyance, une fête, un dogme

Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens ont intensément réfléchi, et médité sur le rôle de Marie, sur sa foi; elle qui a mis au monde le Christ, grâce à l’Esprit Saint et qui l’a élevé, avec Joseph, à la demande de Dieu lui-même. Il leur est apparu évident de célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer les saints.

Peut-être en référence au prophète Elie, emporté vivant au ciel sur un char de feu, et non pas enseveli au terme de sa vie, une forte conviction  s’est répandue : le corps de Marie n’a pu connaître ni la corruption, ni la mort; elle s’est « endormie » – la Dormition – avant d’être élevée au ciel, corps et âme, par Dieu, grâce aux mérites de Jésus.

La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la fin de la vie terrestre, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

En 1950, le pape Pie XII estima utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi entièrement conformée à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». Cette définition fait partie des dogmes de l’Église catholique.

L’Assomption de Marie se situe dans le sillage de l’Ascension du Christ. On assimile souvent l’Assomption de Marie à l’Ascension du Christ ; en fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu, mais ils traduisent une réalité différente:

En effet « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.

Marie, par son Assomption, inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils, elle est la première des sauvés; à sa suite, à la fin des temps, les élus, eux aussi, seront comme “couronnés”, chacun en fonction de sa charité sur terre.

La fête de l’Assomption entretient l’espérance

La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Jésus en son corps glorieux, pas seulement en tant qu’âme ; en elle, le Christ magnifie sa propre victoire sur la mort.

Marie réalise ainsi le but en vue duquel Dieu a créé puis sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.

Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance du peuple qui est encore en chemin » (préface) Peuple de Dieu qui lui demande : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager ta gloire » (collecte).

D’après le Père Laurent de Villeroché, eudiste